Citations de Maëlle Desard (172)
Je m'avachis un peu plus, mais ne résistai pas au désir de l'observer à la dérobée. C'est toujours un plaisir un peu douloureux, comme de croquer dans une gaufre encore chaude et de se brûler le palier au troisième degré juste pour ce moment fugace de félicité où le chocolat nous enchante les papilles...
L'agent Loan était d'une beauté dévastatrice.
C ’est l’histoire d’une sorcière, d’une banshee, d’un djinn et d’une goule qui partent en Bretagne dans une voiture pétaradante pilotée par un fantôme.
Je croisai mon reflet dans les miroirs de l'ascenseur et retins un gémissement. A dix-neuf ans, mon corps montrait une incapacité à gérer la moindre privation de sommeil qui forçait le respect. Comprendre : ma tronche aurait fait fuit la lèpre.
Trois jours. J'avais passé trois jours avec le vampire, et je m'y étais attachée comme une moule à un rocher particulièrement confortable.
Les Pieds Nickelés en mission auraient sans doute pondu un meilleur plan que le nôtre. Parce que nous n'en avions aucun.
Dans le doute, je préfère garder le silence et laisser les trois anciens blablater sur leur époque, leurs techniques de drague, comment il ou elles perdaient dix kilos à l'envi, qui pour un bal, qui pour monter à la capitale... [...]
C'est quand même fou. Trois générations nous séparent, à la louche, et on se questionne toujours autant sur notre image ? C'est un peu triste, quand même, de se dire qu'on envoie des gens sur la Lune, qu'on peut communiquer instantanément avec le monde entier, que la somme des connaissances humaines est à disposition en un clic... et qu'on a fait zéro progrès de ce côté là.
Je roulai des yeux si fort que je craignis un instant de me sectionner le nerf optique. J’avais oublié l’espace d’un millième de seconde à quel point l’agent Loan était susceptible quand on insultait son prétendu génie militaire. Jamais je n’avais vu quelqu’un s’accrocher aussi fort à ses illusions.
Je croquai dans ma glace et grimaçai alors que mes dents me faisaient payer mon audace en congelant ma cervelle quelques instants.
Cela dit, même quand je tente d’ignorer ma propre puanteur, mon esprit divague rapidement et se questionne sur la possibilité de trancher un de mes doigts pour le manger. Car j’ai faim. Terriblement, mortellement faim.
- Tu sais, Siméon, reprend-il avec une douceur qui me surprend, ne pas se politiser, c'est déjà un choix politique en soi.
Je ne pensais pas que les événements de l’année précédente m’avaient touchée à ce point. Je m’étais persuadée que j’étais super forte, que ça m’avait forgé le caractère. Mais à la seule idée de vivre à nouveau la même chose... j’avais préféré me noyer.
Quand la Capitaine Pujol nous avait annoncé que Simon donnait une « petite sauterie » le soir même, je m’étais imaginé champagne, Lamborghini et décadence dans une villa sur la côte. Et si l’idée d’enfiler une robe fuseau me faisait m’offusquer sur le papier, j’espérais toujours vivre, au fond de moi, ce grand moment de révélation durant lequel tout le monde réaliserait à quel point j’étais belle en me voyant glisser telle une apparition divine le long du précieux escalier en marbre. Ce qui n’arriverait sans doute jamais, et certainement pas ce soir.
Parce que ce soir, les amis, c’était bingo. Bin.Go. Est-ce que c’est possible de faire moins classe ? Je ne crois pas, non.
Ma dégaine ne lui revenait pas - je ne pouvais lui en vouloir. Je devais ressembler à Hagrid en jupe juste sorti d'une rave party. La barbe en moins.
Emma est une jeune fille qui a perdu ses cheveux à cause d'une calvitie précoce. Dans son ancien collège elle s'est fait harceler à cause de sa calvitie. Donc Emma , son frère et ses parents ont décidé de déménager pour recommencer une nouvelle vie. Mais cette fois Emma portera une perruque et elle va se faire des amis assez vite .
Aimez-vous les grands romans et les romans de mystère ? Oui très bien alors lisez ce livre 📖 et vous serez ravis .
Garance
J'ai besoin de ton aide pour reconquérir la position qui m'est due : celle de marraine. Et pour ça tu vas devoir devenir une princesse.
Cette fois-ci il bloque. Je peux carrément voir le moment où son cerveau décide de s'arrêter de fonctionner et de redémarrer, incapable de traiter les informations que je lui ai fournies.
— Une princesse, répète-t-il.
— Théoriquement parlant.
— Je ne sais pas trop comment cela se passe chez les fées, mais...tu as remarqué que je suis un homme, n'est-ce pas ?
-Le gâteau aux carottes est délicieux, me conseille-a-t-elle.
Je lui jette un regard méprisant. Je viens chercher une douceur, pas une salade qui cherche à se la péter.
J’ai besoin de ton aide pour reconquérir la position qui m’est due : celle de
marraine. Et pour ça, tu vas pouvoir devenir une princesse.
Au premier abord, rien dans la chaleur moite de cette matinée d'août n'aurait pu me laisser penser que j'allais au-devant d'emmerdements de la taille d'un croiseur stellaire.
On tient trop pour acquis notre capacité à respirer des deux narines.
Et c'est seulement quand elle se bouchent qu'on se demande si, un jour, on goûtera à nouveau au bonheur insouciant de respirer sans réfléchir.
- La lambada ? se moqua Marine dans la voiture.
- La ferbe, je répliquai.
Il semblerait qu’il y ait une querelle qui traîne dans la famille de Joël, concernant un certain gros doigt de pied. Gros doigt de pied qui était alors en possession de Joël.
Pour vous la faire courte : il ne l’est plus.