Citations de Manu Larcenet (1007)
C'est tellement chez lui, ici, que son absence est "obscène".
Quand on est un Merdeux, on fait des photos de Merde. Nos images sont le reflet de ce que nous sommes.
Il faudrait peut-être te forcer un peu. Ce n'est pas un travail contraint et forcé.
Moi, depuis tout petit, j'aime les questions et les chemins qu'elles nous font prendre. Les réponses sans importance, Brodeck, c'est arpenter le chemin qui est satisfaisant pour l'Homme... être capable de dire : "J'ai avancé."
Moi, depuis tout petit, j'aime les questions et les chemins qu'elles nous font prendre. Les réponses sont sans importance, Brodeck, c'est arpenter le chemin qui est satisfaisant pour l'homme. Être capable de dire " "j'ai avancé".
- Je voulais te donner ça…
- Qu’est-ce que c’est ?
- Des photos principalement, et puis quelques lettres, quelques carnets. Tu garderas ce que tu voudras.
- … et toi ?
- Ne t’en fais pas pour moi… Je préfère ce qu’on ne met pas en boîte.
- J’ai beau lire et relire, je ne vois pas où il voulait en venir…
- Tu sais, nous on est toujours à mendier des grands sentiments, des choses belles, idéales et impérieuses…. Lui, sa vie, on dirait qu’il la voyait à travers ces petites choses… c’est comme ça qu’il laissait tourner le monde…. Calmement…
(p.15)
J'avais brièvement vu l'homme derrière l'homme ... comme un paysage aux reliefs harmonieux, caché au bout d'un chemin aride et pierreux.
Thierry la Fondre ?!! Cette tapette ?? Cet usurpateur ?! Sache-le, malandrin, Robin des bois n'a rien de commun avec ce petit trou du cul prétentieux de Thierry la Frondre !
(p.145)
Ils sont dans mon église tous les dimanches, et je vois leurs visages compassés à ces hypocrites !
Je vois leur humilité de façade, forcée, outrancière, et , moi, je sais leurs indignités, leurs secrets les plus dégueulasses ...
Je sens aussi leur sueur, Brodeck, aigre et rance ... ce n'est pas de l'eau bénite qui leur suinte du cul . Tu peux me croire ! ... c'est de la peur.
(p.114)
Moi, depuis tout petit j'aime les questions et les chemins qu'elles nous font prendre. Les réponses sont sans importance, Brodeck, c'est arpenter le chemin qui est satisfaisant pour l'homme ....
... être capable de dire : "J'ai avancé".
Elle sait, pour le camp, elle sait aussi pour le kazerskwir et elle comprend.
Si bien d'ailleurs, que je la soupçonne elle aussi, d'arpenter sans relâche le bord de ses propres cratères, à la nuit tombée ou simplement en fermant les yeux.
(P. 49)
Le cours d'une vie dépend d'une chose insignifiante.
(p.38)
Ma mère elle dit : "Ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est chemin."
En même temps, ma mère elle dit beaucoup de conneries !
Mais comme dit le poète : Qu'importent les marées, les vents les assauts, toujours l'homme avisé s'accordera repos...
Quels que soit les courants, où qu'ils largue les amarres, il trouvera moment pour fumer son pétard.
- Quand tu es né, j'ai souvent pensé à foutre le camp, à vous laisser tomber, ta mère et toi... J'avais tellement peur, fils... Mais je ne suis pas parti... Aujourd'hui, ton frère et toi, êtes ce dont je suis le plus fier. Il faut faire des enfants Marco, ça fait de nous des hommes meilleurs...
- Vous avez soif ?
- Euh.. je ne bois pas d'alcool d'habitude, mais je crois qu'aujourd"hui je ferais une exception.
- En quel honneur ?
- Je viens de me faire virer de mon boulot.
- C'est l'occasion rêvée de devenir alcoolique !!
- N'y vois surtout rien de perso mais ça me fait quand même un tout petit peu mal au cul de me faire foutre à la porte par un gros con !!
- Vous savez pas reconnaitre un chat d'un faisan ?! C'est pourtant pas compliqué, le chat à beaucoup moins de plumes !!
Il faut se méfier de la chose écrite. Au-delà de sa noblesse, elle ne reflète toujours que la vérité de celui qui tient le crayon.