Citations de Manu Larcenet (1012)
- Quand tu es né, j'ai souvent pensé à foutre le camp, à vous laisser tomber, ta mère et toi... J'avais tellement peur, fils... Mais je ne suis pas parti... Aujourd'hui, ton frère et toi, êtes ce dont je suis le plus fier. Il faut faire des enfants Marco, ça fait de nous des hommes meilleurs...
- Vous avez soif ?
- Euh.. je ne bois pas d'alcool d'habitude, mais je crois qu'aujourd"hui je ferais une exception.
- En quel honneur ?
- Je viens de me faire virer de mon boulot.
- C'est l'occasion rêvée de devenir alcoolique !!
- N'y vois surtout rien de perso mais ça me fait quand même un tout petit peu mal au cul de me faire foutre à la porte par un gros con !!
- Vous savez pas reconnaitre un chat d'un faisan ?! C'est pourtant pas compliqué, le chat à beaucoup moins de plumes !!
Il faut se méfier de la chose écrite. Au-delà de sa noblesse, elle ne reflète toujours que la vérité de celui qui tient le crayon.
- Tu le croiras ou pas, mais je me suis trouvé un boulot super tendance : critique de bande dessinée !
- Ah ouais ? Et t'y connais quelque chose, toi en art ?
-... En quoi ?
Quand quelqu'un bouge, les immobiles disent qu'il fuit.
Aujourd’hui quand le monde va mal, il se débrouille tout seul, avec sa tempête. Je ne brille plus. Plus l’envie. Plus le courage. Le burn-out. Je suis fini. Ça m’est tombé dessus par surprise. J’ai rien vu venir… “L’étoile qui danse”, indispensable à l’entreprise créatrice, avait déserté la voie lactée de mon intellect… Tiens, c’est joli, ça… Si seulement j’écrivais des chansons…
"Si le ninja entretient scrupuleusement le balai millénaire des gestes de l’art militaire, il ne se couvrira jamais de honte, même si aucune guerre ne survient. "
Le militant, par définition, ne peut se remettre en question ni avoir tort... c'est le plus haut degré de la malhonnêteté intellectuelle
Quand on ne meurt pas, il faut bien se résoudre à vivre.
Y a pas à dire : quand elle n'est pas hideuse, la vie est magnifique !
-Quand tu es né, j'ai souvent pensé a fourré le camps, à vous laisser tomber, t1 mère et toi... j'avais tellement peur, fils... mais je ne suis pas parti...
-Aujourd’hui, ton frère et toi êtes ce dont je suis le plus fier.
-Il faut faire des enfants, Marco, ca fait de nous des hommes meilleurs...
Arrêter de vouloir mettre à jour des responsabilités, ca rend les problèmes passionnants
Il faut commencer par éprouver ce que l’on veut exprimer. - Vincent
Si le ninja entretient scrupuleusement le balai millénaire des gestes de l’art militaire, il ne se couvrira jamais de honte, même si aucune guerre ne survient.
Le dessin de terrain est une discipline de tous les instants qui use le corps et l’âme. Déjà, on est obligé de côtoyer la populace… Berk ! En plus, on est tout le temps debout. C’est super fatiguant. Les gens n’imaginent pas ce qu’est la vie d’un dessinateur de bédé reportage. Il faut travailler, travailler encore, travailler sans cesse. Il faut être tout le temps sur le terrain, même s’il pleut, et que c’est tout bouillasseux. C’est beaucoup d’abnégation et de sacrifices. Il est nécessaire d’être constamment en mouvement. Être réactif, prévoyant, disponible, persévérant. Il faut faire vite et efficace. Pas de temps pour les détails superflu, les chichis, pompons ou les fanfreluches : on va à l’essentiel ! Le dessinateur de terrain se doit d’être courageux, persistant et en excellente forme physique (c’est tout moi). Pas de repos, de vacances, ni de week-ends. Tel le zouave de l’Alma, il faut être à toute heure sur le pont. En toute circonstance, il doit délaisser la beauté pour la vérité. C’est un sacerdoce. Le dévouement pour ses lecteurs devra être absolu, authentique et désintéressé. Peu importe la lassitude, la fatigue et le mal de dos, le dessinateur de bédé reportage de terrain se doit être vigilant pour ne jamais rater un seul instant. Ça peut rapidement devenir pénible comme métier.
Qu’est-ce que c’est fatiguant d’être un père médiocre !
Les enfants, c’est bien, mais c’est structurellement très évolutif.
Cette fois, c’est le bout de la route qui mène au fond du trou. C’est l’automne sur la Terre comme sur ma vie. La feuille rouge et l’homme vieilli partagent semblable sort. Ils errent engourdis, suppliciés par le vent du nord. Aujourd’hui à terre, demain dessous, ils se partagent l’ornière dernière qui est la condition de tout. Les mouettes se la pètent, les champignons sont des gros cons. Ahah ! décidément, la poésie, c’est trop facile !