Citations de Manuele Fior (85)
Tu n‘as qu’à te suicider Papa, il n’y plus d’autre solution.
Je suis née pour être insouciante.
Je jurerais qu’ils ont une liaison, cousin Paul et Cissy Mohr j’espère seulement qu’ils ne me croient pas jalouse, rien au monde ne m’indiffère davantage puis je joue beaucoup mieux que Cissy, et Paul non plus n’est pas vraiment un matador. Il a une si belle allure pourtant. Si seulement il était moins affecté. Tu n’as rien à craindre tante Emma. Je ne pense pas à Paul, pas même en rêve. Je ne pense à personne. Je ne suis amoureuse de personne.
« Il faut garder la tête un peu mouillée, sinon elle s’endort »
La peinture est un art de convention ! La nature est insignifiante ! Vous êtes un groupe qui méprise les maîtres, les conventions, tout !
Vous êtes très jeune.
_ Non. C'est le monde qui est vieux. Et faux, stupide, et insensé, petit, borné, pauvre, malheureux, fatigué. Fini.
- Et effectivement je pense qu'il y a autre chose, non ?
Je fais réference aux raisons pour lesquelles vous êtes là.
Quelque chose qu'il vous arrive de voir. Quelque chose de bizarre.
- Vous croyez à l'existence de civilisations extraterrestres ?
- Comme ça, au pied levé, je ne saurais vous répondre.
- Si je vous disais que je suis en contact avec eux ?
- Mh.
- Vous me croyez pas.
- Du moment que vous me le dites, j'ai au moins le devoir de le prendre en considération.
J'aimerais assez me marier en Italie, mais pas avec un Italien.
Le sommeil, vous savez ce que c'est ?
Une invention de l'homme pour qu'on ne remarque pas la durée de la nuit.
Voilà le petit groupe typique d'italiens à l'étranger qui se retrouvent pour faire des spaghettis aux aubergines.
Je vois briller dans tes yeux cette détermination qui était la nôtre à l'époque.
L'humanité a l'oreille ainsi faite qu'elle continue à dormir quand le bruit retentit et ne se réveille qu'avec l'écho.
Il ne faut surtout pas que mon entrevue avec Truman capote !
C'est au musée que les cadres voyagent le plus.
La distance ne joue que sur une circonférence mais n'intervient pas sur l'amplitude de l'amour.
« Aussi colorés soient-ils, quatre murs restent toujours quatre murs ».
Vous savez, connaître à fond quelqu’un sans pouvoir lire dans ses pensées, ce n’était pas simple. Disons que ça prenait toute une vie, et c’était très douloureux parfois. Certaines réactions inexplicables, démesurées, violentes, façonnaient des personnalités très différentes les unes des autres, presque uniques. Nous avons connu des états d’âme que plus personne ne connaît aujourd’hui.
Pendant un instant, j’ai bien cru que tout était fini. Le monde, nous, la vie sur Terre… Je disais que tu exagérais. Alors qu’on est encore là, avec en plus la conscience qu’on n’est plus seuls dans l’univers. C’est magnifique. J’ai l’impression de tout voir pour la première fois. Les gens, les immeubles, les voitures… Et je vais même te dire… Je me sens amoureux de ma femme.
Au fil des rails,
assis dans des wagons déserts
j'ai vu le présent pourfendre le passé
en regardant par la fenêtre.
Et ton visage prendre la couleur
d'un été passé
On s’intéresse aux plantes quand on ne fait plus confiance aux gens.