Citations de Manuele Fior (85)
- Qu'est-ce que tu trimballes dans cette valise ? Ta collection d'enclumes ?
- Mes livres d'archéologie ... en plomb !
Les interruptions continuelles m’exaspèrent et ralentissent notre travail. Elles mettent constamment notre découverte en danger.
Se permettrait-on de distraire un chirurgien au milieu d’une opération ?
P111
Tu sais, vue du ciel, cette île a la forme de deux mains serrées l'une dans l'autre.
ça n'allait pas bien.
Tu vois quand, dans un couple chacun n'arrive qu'à faire ressortir le pire de l'autre.
- Vous avez embrassé d'autres personnes cette semaine ?
- Non.
- Et "la nouvelle convention"?
- Je n'en ai plus rien à faire.
Je n'ai plus envie de voir personne... Sauf vous.
Même quand je suis seule, je sens que votre regard me rejoint. Il m'arrive par vagues, de plus en plus fortes. Comme une marée de douceur infinie. Il passe à travers les murs et je me sens désarmée...paralysée, en attendant la vague suivante.
Une BD, magnifiquement illustrée, qui ne peut que donner envie d'aller contempler les oeuvres des peintres évoqués et plus largement d'aller au musée. Une réverie....
"_Quand elle a divorcé, je me souviens qu'elle a rempli l'appartement de plantes. Il y a de ça...attends...dix ans exactement.
_Tu vois ? On s'intéresse aux plantes quand on ne fait plus confiance aux gens."
- vous savez si d'autres bus partent demain matin ?
- mais qu'il est pressé... réveille-toi mon garçon ! tu es grand maintenant, il faut assumer !
- oui je ne sais plus où j'en suis, je me suis trompé...
- l'amour est cruel mon fils ! pour y comprendre quelque chose, il faut le temps qu'il faut ; un seul dimanche ne suffit pas mon garçon !
Le plus petit changement me dérange. Je voudrais que tout reste toujours pareil. Les plantes du jardin, les horaires du ferry.
Si nous avions une destination à atteindre… Nous n’y arriverions jamais en ligne droite.
P 27
Si nous avions une destination à atteindre…
… nous n’y arriverions jamais en ligne droite.
Nous ne serons jamais vraiment d'ici. Mais en partant, nous avons aussi cessé d'appartenir à l'endroit que nous avons quitté.
Je vois briller dans tes yeux cette détermination qui était la nôtre à l'époque. Cette illusion que tout pourrait recommencer ici... sur cette île de pierre... apparue là où il n'y avait rien, telle une vision... destinée à dominer la mer et la terre... c'était il y a si longtemps, mais aujourd'hui... aujourd'hui, les visionnaires, c'est vous, dans un monde sans limites. Celui de la pensée.
Vivre loin de chez toi ce n'est pas normal. Abandonner sa demeure n'est pas un bon choix. Nous ne serons jamais vraiment d'ici. Mais en partant, nous avons aussi cessé d'appartenir à l'endroit que nous avons quitté. Nous serons toujours des étrangers ici et avec le temps, nous le devenons également aux yeux de ceux que nous aimons. Nous croyons être libres? En vérité, nous sommes des exilés, des âmes égarées.
Tu sais ce qui est pire que partir ?
Revenir.
Te dire que tu as fait tes expériences. Et qu'il est temps de rentrer à la maison.
Tout retrouver comme tu l'as laissé.
Rien n'a changé à part toi-même
Fausto a décidé de retourner en Italie.
En fait, il aurait dû le faire depuis longtemps.
Avant de recommencer une autre histoire...
...et de remplir cet endroit de réflexions, de décisions sentencieuses, d'attentes interminables, d'illusions brisées...
...de pulls verts, d'écharpes colorées, de cafés fumants et de pâtes aux aubergines...
... de portes qu'il a ouvertes...
... et qu'il n'arrive plus à refermer!
Bienvenue, Dora F., fondatrice de la pensée télépathique moderne, membre honoraire de la nouvelle convention, ancienne directrice du centre de communications interplanétaires et conservatrice des archives décryptées... j'oublie quelque chose ?
Vous sentez ce parfum ? La belle saison est en avance cette année....
Vous devez être attentif aux signaux. Beaucoup de choses sont en train de changer pour toujours.
Mais as-tu lu leur manifeste ?! "Nouveau stade de l'évolution sociale" ! S'accoupler comme des troupeaux d'animaux "contre les mesures de répression des émotions" ?!
Valter, c'est la pagaille dans ma tête !