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Critiques de Marc Augé (54)
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Bonheurs du jour



De quoi parle ce livre ? Pas du bonheur mais des bonheurs".



"Bonheurs" et pas "bonheur" parce qu'il parle de tous ces petits trucs qui nous rendent heureux par des moments. Et dont parfois on ne se rend pas compte ou alors qu'on se rend compte quand on le perd.



Un exemple qu'il cite est juste même la "liberté" de marcher qu'on perd quand on est hospitalisé. Après, il y a les rencontres, les chansons, manger tout simplement, ...



Si on veut une liste un peu plus exhaustive, un livre qui complète bien celui ci est "Le sel de la vie" de Françoise Héritier.



Marc Augé est un des écrivains dont j'ai toujours plaisir à lire. Il fait partie de ces auteurs qui ont déjà dépassé les 80 ans et qui continuent à réfléchir sur le sens de la vie. Qui ont de quoi être fier de ce qu'ils ont accompli mais qui restent très modestes, pas du tout narcissiques. Quelques uns de ses livres sont plus difficiles mais lire Marc Augé n'est jamais une perte de temps.
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Bonheurs du jour

Loin des injonctions à être heureux, Bonheurs du jour vous fait l'effet du lait chaud sucré, d'une brise de printemps dans les cheveux, ou des papillons dans le ventre produit par les mouvements de la balançoire.

C'est tout petit, c'est doux, ça fait du bien.

Comme le petit meuble du même nom, chaque tiroir s'ouvre sur un petit secret qu'on savait mais qu'on avait oublié.

Se lit sur la terrasse d'un café avec un petit vin blanc et 4 olives en observant le monde, en marchant dans la rue en ignorant le monde, seul avec son thé et son chat mais quoiqu'il en soit, se lit.

Merci Mr Augé, tous vos délices ont mis en exergue les miens et c'est savoureux.
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Bonheurs du jour

L’anthropologue Marc Augé examine les "bonheurs malgré tout". Qui évoquent le lien social, l’altérité, l’amour, la solitude.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Casablanca

Célèbre anthropologue, Marc Augé délaisse ici ses thèmes professionnels de prédilection pour aborder ses souvenirs lié au film Casablanca (de Michael Curtis avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman) qu’il a vu à sa sortie en France en 1947 et à l’âge de 11 ou 12 ans dans un cinéma du quartier Latin (un authentique avec de vraies ouvreuses).

A ce film mythique qui traite « de la mémoire et du souvenir, de la fidélité et de l’oubli », Marc Augé associe toute la période de son enfance (l’avant-guerre, l’exode, l’occupation).

Mais au-delà de ces souvenirs personnels, Marc Augé évoque également la magie du 7°art et décortique avec justesse certains aspects techniques comme le montage qui gomme la banalité de la vie, ou les flash-back qui « conjuguent le passé au présent ».

Un petit ouvrage passionnant !

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Éloge de la bicyclette

Je ne suis pas de votre avis et je vous trouve bien sévère : le livre est pas mal. On sent un passionné du vélo ; bien sur ce n'est pas de la grande littérature (l'auteur n'a pas le talent de Blondin) mais on passe un bon moment.



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Éloge de la bicyclette

Parti au quart de tour dans ce livre, j'ai mis rapidement le dérailleur sur la petite vitesse. Ne croyez surtout pas la 4° de couv : c'est l'aveu d' impuissance de l'auteur, tant se dégonfle petit à petit l'espoir qu'on aurait mis dans le magique biclou. N'est pas prophète qui veut. Intentions louables, mais franchement, Antoine Blondin a fait plus pour la petite reine que celui-ci.
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Éloge de la bicyclette

Le mythe de la bicyclette tient toujours, malgré les affaires du tour de France. Marc Augé ose l'utopie; un monde ou le vélo permettra à l'urbain de reprendre possession de l'espace, ou le sourire et la douceur parcourront les rues: une sorte de "rétropédalage"!

C'est réjouissant et ça donne aussi envie de marcher!
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Éloge de la bicyclette

Le livre, très intéressant, nous fait l'éloge de la bicyclette. De cette manière de vivre, de contempler le monde, propre aux voyages à vélo. Que ce soit pour récupérer le pain, se promener sur les chemins ou pédaler chaque matin, l'auteur relève le défi haut la main. Néanmoins, j'ai eu du mal à accrocher sur toute une partie du livre :



Étant un livre assez accessible, vous plonger dedans ne vous coûtera pas beaucoup. Mais, une partie de vous rêvera de cette bicyclette, et des souvenirs viendront coller votre esprit.
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Éloge de la bicyclette

Un petit livre qui dit tout du vélo, de son rôle social, de ses bienfaits, de ses potentialités utopiques et révolutionnaires, par un grand sociologue/anthropologue. Lumineux et régalant.
Lien : http://bicycl-arts.blogspot...
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Éloge de la bicyclette

Je ne suis pas de votre avis et je vous trouve bien sévère : le livre est pas mal. On sent un passionné du vélo ; bien sur ce n'est pas de la grande littérature (l'auteur n'a pas le talent de Blondin) mais on passe un bon moment.



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Éloge de la bicyclette

Un petit livre fort clair et qui nous laisse espérer un retour à la bicyclette. L'auteur nous appâte avec les souvenirs de notre première fois à vélo, les chansons mythiques "A bicyclette" de Montand, Bourvil etc... des films cultes qui nous donnent l'envie de les revoir.

Une fois en condition, on serait prêt à chevaucher l'engin à deux roues et se griser de liberté, de paysage, de profiter de cette griserie pour faire le tour de Paris à défaut du Tour de France.

Puis, vient le rêve, une fois bien installés de notre ivresse, on pousse encore et encore la folie, repousser les limites et appliquer tous les avantages de cette machine si maniable, légère, écologique, économique, pour désengorger les villes des autos polluantes et bruyantes, encombrantes et responsables de la pollution du monde urbain.

Oui, en quelques pages l'auteur nous met l'eau à la bouche, et on espère que le grand marionnettiste tirera une bonne fois pour toute la bonne ficelle pour faire prendre conscience que des solutions simples sont à notre portée de mains mais on continue à fermer les yeux à se boucher les oreilles à faire l'autruche en permettant uniquement une circulation alternée ou d'autres solutions qui n'en sont pas.

Allez donc faire un tour à Amsterdam, le vélo est roi, et ça fonctionne très bien, à croire que les français sont trop attachés à leur petit confort et pour une baguette de pain ils dégainent leur télécommande de leur INDISPENSABLE petite ou grosse AUTO pour ne pas bouger leurs petites jambes et abîmer leur fessier.

Des solutions il y en a, nous crie haut et fort l'auteur et j'approuve son raisonnement, plus qu'une éloge à la bicyclette c'est un cri d'alarme pour qu'enfin on ouvre les yeux et qu'on les tourne vers ce vélo en ville. Et bien sûr, le plaisir du vélo à tout moment pour le loisir aussi.

Vive le vélo et la marche à pied. Et n'allez pas dire oui mais moi je travaille là haut et mes courses et mes mômes vont à l'école là-bas etc... et alors comment ils font ceux qui n'ont pas de voiture. Ça ne les empêche pas de vivre ! Bien sûr reste les indispensables transports pour les livraisons et les urgences médicales ou autres mais pour le reste la conciliation d'un bon réseau de transports en commun et du vélib ou son propre vélo, il est tout à fait possible de faire des villes sans voitures, quel bonheur !

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Éloge du bistrot parisien

Marc Augé, dans ce petit livre, déclare sa flamme aux bistrots de Paris. Mêlant ses souvenirs à une analyse personnelle, l’éloge se transforme en invitation.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Éloge du bistrot parisien

Comme il est ethnologue de formation, Marc Augé n’a pu passer à côté de ce phénomène social qu’est le bistrot parisien.



Le bistrot (ou bistro), ni brasserie, ni restaurant gastronomique, ni pizzeria, est un concentré des émotions humaines.



Les rencontres, les ruptures, la solitude à combler, le cœur à réchauffer d’un thé au citron, les habitudes café-croissant du matin, toutes ces choses de la vie y ont leur place.



Marc Augé en a tiré un petit livre exceptionnel d’humour et de sensibilité.



« Comme les bistrots parisiens sont des accroche-mémoire efficaces », il nous livre quelques souvenirs personnels liés à ses études, à sa vie de professeur ou tout simplement à son parcours de piéton. Chacun peut s’y retrouver, pour peu qu’il ait une fois rêvassé à Paris en touillant son café allongé dans un de ces bistrots à chaises cannées et à vitrine propices à l’observation,

si ce n’est accoudé au zinc.



Les bistrots sont aussi éminemment romanesques et associés à des souvenirs littéraires que Marc Augé évoque. On pense à Maigret, Simenon, Aragon, entre autres.



Marc Augé a une très belle formule pour dire l’importance des bistrots qui sont attachés à chaque époque de sa vie.



« Sur la main du passé, ma main métaphorique, la ligne des bistrots est transversale et recoupe toutes les autres. »







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Éloge du bistrot parisien

Un petit livre faisant l'éloge d'un lieu aussi humble qu'essentiel, voilà un programme qui avait de quoi séduire.

Malheureusement, la poésie et la tendresse que l'on pourrait attendre d'un éloge cèdent vite le pas à une vision théorique et analytique, qui a du mal à se conjuguer avec une sensibilité qui fleure pourtant des descriptions, de temps à autre.



Étude sociologique plus que déclaration d'amour, ce petit fascicule est loin d'être dénué d'intérêt pour autant : on y découvre des analyses fines du quotidien parisien, une humanité touchante dont les habitudes simples se rapprochent de ce fait si étrange qu'est la "tradition urbaine". Rituels, moments de vie, souvenirs : il n'était pas facile de mettre le doigt sur cet impalpable identité qui patine tous les bistrots parisiens, les authentiques.



Une fois l'intérêt rationnel de ces petits riens démontrés, on déplore de ne pas trouver plus de vécu, plus d'anecdotes de comptoir ou de clins d'œils cabotins qui forment l'histoire romanesque et triviale des bistrots parisiens.

Cette histoire, peut-être, ne s'écrit pas dans un livre, mais se raconte seulement sur le zinc des comptoirs.
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Éloge du bistrot parisien

L'anthropologue Marc Augé se propose de faire l'éloge du bistrot parisien en mélangeant souvenirs personnels, informations historiques et observations sociales. L'ensemble quoique bien écrit m' a déçue . Un cocktaïl indigeste ?
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Éloge du bistrot parisien

Marc Augé est un auteur formidable. Je "dévore" ses livres. Il écrit une série de livres sur des sujets qui passent presque inaperçus parce que trop courants : les bistrots, le métro, les SDF, l'âge qu'on a, ...



Celui-ci est sur les bistrots parisiens. En deux mots, c'est son regard, en tant qu'anthropologue, sur la place des bistrots dans la vie parisienne.



Marc Augé semble avoir toujours été un client assidu des bistrots, dès le temps d'étudiant à l'École Normale, dans le quartier latin. La vie autour du zinc, les clients assidus pour un café ou pour un demi. La contact avec les serveurs, et les autres clients, les réunions après les soutenances de thèse ou les séminaires, ... Un sens d'observation très aiguisé !



Écrit dans un style agréable, comme toujours, c'est un petit livre qu'on lit en quelques heures. Après sa lecture, on a sûrement un autre regard sur les bistrots et leurs écosystème.
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Génie du paganisme

Des évocations dispersées, des mythes et des rites, sur les cinq continents et dans le temps depuis la Grèce antique, tendent de toutes leurs forces à faire du sens sous le regard attentif de l'ethnologue.

Des multiples réponses possibles, l'anthropologue imagine les questions que les hommes se sont posées, et surtout continuent probablement à se poser. "Cette pérennité de la pensée païenne nous paraît liée, précisément, à l'impossibilité pour l'individu d'être pour lui-même objet de pensée sans référence à autrui et sans figures d'identification".

La marche est haute, pour voir...

...dans la religion, autre chose que des fables débitées par des êtres humains sous pression,

...dans la magie, autre chose que la religion des autres,

...dans la sorcellerie, autre chose que la preuve de l'existence du Diable, donc de la toute-puissance de Dieu.

C'est ici que le génie du christianisme (peut-être pas comme l'entendais Chateaubriand) égal celui du paganisme. Mais coup pour coup, le chef de la tribu tupinamba, déclarerait avec un léger accent totalitaire : mangez vous les uns les autres !

Sans ce regard attentif, nous retomberions fatalement sur l'hypothèse évolutionniste largement critiquée dans ce livre, le point de vue qui surplombe : exemple avec CG. Jung, qui "du sommet de la civilisation", croit découvrir un "état antérieur et inférieur..d'une conscience humaine indifférenciée". Curieusement d'ailleurs, il semble "nécessaire à la pensée humaine de se donner une origine pour constituer les différences instauratrices du social" : "c'est l'évocation de l'état indifférencié d'avant la société des hommes qui permet de comprendre en retour le rôle des différences et du système des différences dans le fonctionnement de l'ordre social."

L'auteur s'interroge sur les intuitions originales d'auteurs comme Bergson, Nietzsche, Bataille, Freud, et y décèle toujours une part de fantasme : "Le problème du rapport de l'homme à la religion, quand on le fait dépendre de l'idée de la mort , de l'angoisse ou du besoin de donner un sens à la vie, est donc un problème abstrait".

Il faut donc revenir à l'observation : "Si les dieux se définissent à la fois par la complémentarité de leurs oppositions, l'ambiguïté de leurs qualités et la plasticité de leur identité, si leur silhouette, dans les différentes mythologies, semble toujours sans proportion avec leur fonction, c'est sans doutes qu'ils expriment et mettent en œuvre la tâche démesurée que s'assignant l'humanité et, pour son propre compte chaque individu humain :  comprendre pour agir." (mais sans prosélytisme).

Comprendre l'arbitraire de la nature est déjà une tâche démesurée, mais comment comprendre l'arbitraire du pouvoir, et surtout comment agir ? "le pouvoir se donnant, précisément, pour l'impensable du social, la négation symboliquement formulée et rituellement affirmée des différences qui constituent et instituent le social". A l'extrême, le sadisme et le nazisme représentent «  un ailleurs du social qui en commande la logique sans s'y assujettir et qui se situe, par une nécessité présentée comme naturelle, quelque part du côté des dieux, de l'impensable et du nécessaire. »

En conclusion, l'auteur accorde le titre de philosophe à "n'importe quel être vivant" comme un encouragement à vivre sa vie, d'un signe à l'autre, en faisant confiance à son propre sens de l'observation, comme un ethnologue du monde contemporain, un "athée tranquille de la vie quotidienne".

Je suis d'ailleurs curieux de suivre Marc Augé dans d'autres livres de ce genre (Non-lieux, etc...). Mais c'est dans l'entreprise, lieu de pouvoir par excellence que me semble triompher aujourd'hui le génie du paganisme, un lieu à comprendre pour agir ou...ne-pas-agir.

L'auteur aime citer Freud dans " L'avenir d'une illusion" : " Qui ne va pas plus loin, qui humblement acquiesce au rôle minime que joue l'homme dans le vaste univers, est bien plutôt irréligieux au sens Le plus vrai du mot".
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Journal d'un SDF : Ethnofiction

Sous forme d’un journal fictionnel, Marc Augé tente de pénétrer la condition d’un sans-domicile d’aujourd’hui. Sans toutefois réussir à s’abstraire complètement de sa condition d’intellectuel et de chercheur.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Journal d'un SDF : Ethnofiction

Une écriture sobre et dépouillée pour décrire une descente lente mais régulière de la destruction de soi pour des raisons économiques. Le récit se déroule sous forme de journal. L'auteur ethonologue, écrivain,ancien directeur de l'EHSS il sait de quoi il parle et malgré le sous-titre "ethnofiction", ce livre est bien un roman. Progressivement, le narrateur ancien khâgneux, retraité de l'inspection des impôts, un type comme vous et moi va devoir vendre ses meubles, son appartement, abandonner son téléphone portable et vivre dans sa voiture. D'un côté, il veut se faire croire qu'il se libère mais en fait il perd, un à un, tous ses repères géographiques et sociaux. Le quotidien devient une difficulté : où faire sa toilette, où trouver un peu de confort, de chaleur, de repos... tout est une lutte. Notre héros ordinaire sait écrire et décrire la perte d'estime de soi, les échanges sociaux qui se délitent, la fuite en avant, le mensonge pour masquer sa situation, le mouvement inéluctable de la chute. Un livre sans pathos et qui mérite qu'on le lise.
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Journal d'un SDF : Ethnofiction

Le sociologue fait brillamment part d'un fait de société à travers la forme accessible de la fiction et immersive du journal. Ce récit, réaliste, est touchant sans tomber dans le pathos, l'écriture est simple, juste et très efficace.
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