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Citations de Margaret Mitchell (668)


Je voudrais pouvoir m'intéresser à ce que vous faites, à ce que vous deviendrez, mais c'est trop me demander. (Il poussa un petit soupir et déclara d'un ton détaché, mais emprunt de douceur :) Ma chère, je m'en fiche comme d'une guigne.
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Oh tiens ! Charles Hamilton ! Toujours aussi beau et aussi séduisant ! N’avez vous donc aucune pitié Mélanie de m’amener votre Don Juan de frère pour briser mon pauvre petit cœur de campagnarde ?
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Demain est un autre jour.
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Ils aiment tous se rappeler de la guerre, parler de la guerre. Mais pas moi. Je n'aime même pas y penser. Je l'oublierais si je le pouvais - oh, si seulement je pouvais !
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Lorsqu’il arrivait à Atlanta, l’émoi régnait parmi les femmes. Non seulement il était tout auréolé de cette gloire romantique qui s’attachait aux intrépides forceurs de blocus, mais il apportait avec lui un élément de perversité et le parfum capiteux des choses défendues. Il avait si mauvaise réputation ! Et puis, chaque fois que les dames respectables se réunissaient, il était si malmené que son prestige auprès des jeunes filles ne faisait que grandir. D’ailleurs, comme ces dernières étaient fort innocentes pour la plupart, elles savaient uniquement qu’il était « très entreprenant avec les femmes », mais quant à savoir au juste en quoi cela consistait, c’était une autre affaire. Elles avaient entendu dire qu’aucune jeune fille n’était en sûreté avec lui. C’était étrange qu’avec une telle réputation il n’eût même pas baisé la main d’une jeune fille depuis qu’il s’était montré à Atlanta pour la première fois ; mais cela ne faisait que le rendre plus mystérieux et plus attirant.
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A seize ans, grâce à Mammy et à Ellen, Scarlett paraissait douce, charmante et frivole, mais, en réalité, elle était volontaire, vaniteuse et obstinée. Elle avait l'ardeur bouillonnante de son père irlandais et de la nature désintéressée et tolérante de sa mère rien que le plus fin des vernis. Ellen ne s'aperçut jamais que ce n'était qu' un vernis, Scarlett faisant toujours bonne figure devant elle, cachant ses escapades, réfrénant son humeur et se montrant aussi aimable que possible en sa présence, car sa mère pouvait l'amener à pleurer de honte d'un seul regard de reproche.

Mais Mammy ne se faisait guère d'illusions sur son compte et était constamment à l'affût d'une fissure dans le vernis. Les yeux de Mammy étaient plus perçants que ceux d'Ellen, et Scarlett ne se souvenait pas d'avoir dans toute sa vie mené Mammy en bateau bien longtemps.

(p.90 - p.91)
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Deux semaines après, Scarlett était mariée, deux mois plus tard elle était veuve. Elle fut vite délivrée de liens qu'elle avait noué avec tant de hâte et si peu de réflexion, mais elle ne devait plus jamais connaître l'insouciante liberté du temps où elle était jeune fille. Le veuvage avait suivi de près le mariage, mais, à son grand désespoir, survint aussi la maternité.
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Scarlett se rendait compte peu à peu que si elle avait compris Ashley elle ne l'aurait jamais aimé, mais que si elle avait compris Rhett elle ne l'aurait jamais perdu.
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Ses pieds menus étaient faits pour la danse, et la voilà qui boitait ! Ses petites mules étaient faites pour dépasser effrontément le bas d'une jupe chatoyante, et les voilà qui ramassaient la poussière et des cailloux pointus ! Née pour être choyée et servie, (Scarlett) était là, malade, en guenilles, poussée par la faim, ...
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Lorsque Scarlett raccompagna Rhett à la porte, elle lui demanda avec indignation :
- Si vous aviez été à sa place, ne vous seriez-vous pas enrôlé auprès des Yankees pour éviter de mourir dans cet endroit et ensuite vous auriez déserté ?
- Naturellement, fit Rhett, ses dents apparaissant sous sa moustache.
- Alors pourquoi Ashley ne l'a-t-il pas fait ?
- C'est un gentleman, répondit Rhett, et Scarlett se demanda comment il était possible d'exprimer un tel cynisme et un tel mépris dans cet honorable qualificatif.
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Oui, Tara valait la peine qu'on luttât pour elle et Scarlett acceptait la lutte sans discuter. Personne ne lui arracherait Tara ! Personne ne réussirait à faire vivre, elle et les siens, aux crochets des parents qui lui restaient. Elle garderait Tara, dût-elle pour cela briser les reins à tous. ceux qui y demeuraient.
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Mourir de faim n'a rien d'agréable, dit-il. Je le sais pas expérience, mais ce n'est pas cela qui me fait peur. Je redoute d'affronter une existence dépouillée de la lente beauté de notre monde d'autrefois.
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- Oh ! demain, il fera beau et chaud comme au mois de juin, fit Stuart. Regarde-moi ce coucher de soleil. Je n'en ai jamais vu de plus rouge. On peut toujours prédire le temps d'après les couchers de soleil.
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C'était là une pensée surprenante, qu'une femme pût gérer une entreprise aussi bien voire mieux qu'un homme, une pensée révolutionnaire pour Scarlett qui avait été élevée dans la tradition selon laquelle les hommes étaient omniscients et les femmes loin d'être intelligentes. [...] Elle se tint immobile avec le lourd registre sur les genoux, la bouche légèrement béante de surprise, songeant qu'au cours des mois de vaches maigres à Tara elle avait fait le travail d'un homme et l'avait bien fait. Elle avait été élevée avec la croyance qu'une femme ne pouvait rien accomplir seule, pourtant elle s'était occupée de la plantation sans l'aide d'aucun homme jusqu'à l'arrivée de Will. Voyons, voyons, bafouilla-t-elle intérieurement, selon moi, les femmes peuvent s'occuper de tout dans le monde sans l'aide des hommes - sauf avoir des bébés, et Dieu sait qu'une femme qui a toute sa tête n'aurait pas d'enfant si elle pouvait faire autrement.
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Elle pensait ce qu'elle disait, car elle était incapable de supporter longtemps une conversation dont elle n'était pas le sujet principal. Mais elle souriait quand elle parlait, creusant sciemment sa fossette et battant des cils aussi vite que des ailes de papillon. Les garçons étaient charmés, ainsi qu'elle l'avait souhaité, et ils s'empressèrent de s'excuser de l'avoir ennuyée.
(p.17)
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Quand enfin elle se releva et vit à nouveau les ruines noircies des Douze Chênes, elle portait haut la tête et quelque chose qui était la jeunesse et la beauté et une tendresse latente avait à jamais quitté son visage. Ce qui appartenait au passé était passé. Ceux qui étaient morts étaient morts. Le luxe indolent d'autrefois n'était plus, et ne reviendrait plus. Et, quand Scarlett mit en ordre le lourd panier à son bras, elle avait mis en ordre son propre esprit et sa propre vie.
Il n'y avait pas de retour en arrière possible et elle irait de l'avant.
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Ellen (sa mère) ne lui avait jamais dit que le désir et la réussite étaient deux choses bien différentes; la vie ne lui avait pas appris que la course n’était pas gagnée par le plus rapide. (p. 110)
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Ce matin-là, Will était allé à Jonesboro faire mettre des fers au cheval. Scarlett songea avec amertume qu'elle vivait à une époque bien décevante où les chevaux portaient des fers tandis que les gens marchaient pieds nus.
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Elle voulait également montrer combien elle avait été brave afin de puiser dans ses propres affirmations la certitude qu'elle s'était comportée en femme courageuse.
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Des gens capables de dépenser leur bon argent en stèles funéraires alors que la nourriture coutait des prix fous ne valaient pas qu'on s’intéressât à leurs malheurs.
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