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Critiques de Margot Delorme (31)
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Le dompteur d'avalanches

Comme chaque année maintenant, les trois maisons d'édition composant le collectif des Indés de l'Imaginaire proposent à l'occasion de la rentrée littéraire de septembre un roman de fantasy écrit par un auteur français jugé prometteur. Après la bonne surprise des « Mondes-miroirs » publiés par Mnémos, je me suis lancée à la découverte du nouveau poulain des Moutons Électriques, Margot Delorme, et de son « Dompteur d'avalanches » (qui bénéficie une fois encore d'un très bel écrin grâce au superbe travail de Melchior Ascaride). Le roman met en scène un jeune garçon, Ditto, qui habite dans un petit village de montagne où la vie relativement paisible n'est troublée qu'une fois de temps en temps par l'attaque d'un dragon en ayant après le bétail. Du moins était-ce le cas jusqu'à ce que l'adolescent se découvre un jour un pouvoir extraordinaire : il est ce qu'on appelle un « écouleur », soit un humain capable de provoquer des avalanches rien que par la pensée. Loin de se réjouir de cette découverte, le jeune homme pressent immédiatement que ce « don » nouvellement acquis va lui poser bien des problèmes. A raison, d'ailleurs, puisqu'il ne tarde pas à être chassé de son village par les habitants superstitieux qui le voient avant tout comme une menace. Lancé sur les routes, le jeune garçon va fort heureusement croiser le chemin d'autres créatures dotées elles aussi de « l'ardeur » (comprenez d'un pouvoir magique) et qui vont tentées de l'aider à comprendre et maîtriser son don. Or pour se faire, il lui faut requérir l'assistance de la nymphe du grand glacier, une créature loin d'être commode... C'est avec un sentiment mitigé que je ressors de la lecture de ce roman qui, bien que doté d'un décor attrayant, souffre hélas d'un certains nombre de maladresses. Maladresses qui s'expliquent toutefois à mon sens en grande partie par le public visé, l'ouvrage s'adressant manifestement davantage à un lectorat adolescent, et non adulte. Le problème c'est qu'il n'en est jamais fait mention, et cela dessert indubitablement le roman, puisque les attentes du lecteur ne sont évidemment pas les mêmes.



L'histoire de Ditto s'inscrit pourtant clairement dans le schéma narratif traditionnel des contes pour enfants : un jeune garçon se découvre différent des autres et part à l'aventure, entouré de compagnons de route qui vont l'aider au fil de son périple. Le roman se conforme à ce schéma pendant la majeure partie du récit qui n'offre ainsi que peu de véritables surprises. On retrouve la même simplicité dans le traitement de certains aspects épineux de l'intrigue que l'auteur choisit bien souvent de balayer d'un simple « ça peut paraître bizarre, mais c'est ainsi » ou encore d'un « il se débrouilla, sans trop savoir comment ; il le fit, c'est tout ... ». L'aspect « jeunesse » se manifeste aussi via un certain nombre d'autres éléments plus ou moins marqués. Il y a d'abord la nature des compagnons qui entourent justement notre jeune héros, à savoir une marmotte et un félin qui parlent, un drôle d'oiseau et un vieux professeur excentrique. Si les personnages donnent très vite l'impression d'évoluer dans un gentil conte, il en va de même des thématiques traitées qui demeurent, elles aussi, assez classiques : la tolérance, la différence, l'amitié... Le caractère enfantin du récit se manifeste même une fois une deux dans la typographie adoptée par l'auteur qui s'amuse à arranger les signes pour représenter la forme de telle créature ou l'expression adoptée par les sourcils de tel autre (amusant, mais encore une fois davantage pour un jeune lectorat). Voilà à quoi vous attendre pour la quasi totalité du roman... jusqu'aux quarante dernières pages qui viennent totalement rompre avec la monotonie instaurée jusque là. On se retrouve alors soudainement projeté dans une succession de scènes spectaculaires (qui ne sont pas sans rappeler les moments « baston » des films de super-héros) opposant plusieurs personnes dotées de pouvoirs plus ou moins puissants. Rien à voir avec l'ambiance instaurée depuis le début, donc, et si le tout est loin d'être désagréable, il n'empêche que la transition est assez rude !



Le final pose d'ailleurs un autre problème, puisqu'il suggère fortement la parution d'une suite. Les aventures vécues par Ditto dans la montagne ne nous apparaissent alors que comme un simple prélude, ouvrant la voie à une histoire bien plus vaste, ce qui est évidemment frustrant. Le roman ne se suffit en effet pas vraiment à lui-même, et n'offre finalement que très peu de réponses aux questions entourant le jeune garçon et la nature de ses pouvoirs. Tous ces bémols sont d'autant plus regrettables que le roman possède un remarquable atout : la qualité et l’originalité de son décor. On sait pourtant relativement peu de choses de l'univers dans lequel évolue Ditto : le jeune garçon sait bien que la chaîne de montagnes dans laquelle il réside appartient à l'Harpitanie et qu'il s'agit d'un duché, mais c'est à peu près tout. Inutile pourtant d'en savoir plus pour apprécier la qualité de ce décor montagnard, peuplé de créatures tour à tour étranges ou grotesques. Veïvre, goblinoux (qui, contrairement à ce que leur nom peut laisser croire, n'ont rien de sympathiques), calmar des cimes, ograrbre, tyroli-troll (amateurs de yodel et de lancer de rochers)... : autant de créatures étonnantes dont nos héros croiseront un moment ou un autre la route. L'auteur a également pris soin de développer avec soin un panthéon de divinités et ainsi qu'un mythe fondateur rappelant les querelles de famille des dieux grecs et permettant d'expliquer la prédominance de certaines déités sur d'autres. Au périple du jeune Ditto se mêle ainsi la résurgence d'une histoire plus ancienne impliquant non seulement les dieux mais aussi l'ensemble des êtres-fées vivant dans ces montagnes. On peut d'ailleurs regretter que le sujet ne soit pas davantage poussé tant il suscite bien souvent davantage de curiosité que les aventures de l'adolescent.



Margot Delorme signe avec « Dompteur d'avalanches » un roman qui reprend un certain nombre de codes appartenant aux contes pour enfant et qui plaira de fait plus volontiers à un jeune lectorat. En dépit de la simplicité de l'intrigue et de la candeur des personnages, on peut tout de même saluer la qualité du décor montagnard dans lequel baigne le récit ainsi que l'originalité de son bestiaire. Sympathique donc, mais à réserver aux amateurs de young adult.
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Le dompteur d'avalanches

Livre audio – Lu par Simon Jeannin : 8h15



Cette histoire est clairement un conte pour enfants ou jeunes ados que ça soit avec le thème ou l’arc narratif et il est très dommage que cela ne soit nullement mentionné sur la couverture, ce qui aurait permis de l’aborder d’une façon différente !



Un ado se découvre un Pouvoir, celui de faire “couler” tout ce qui peut l’être : eau, neige, air, terre... et doit se protéger des habitants de son village après avoir cru tuer son père et son meilleur ami dans un éboulement provoqué pour se prémunir de l’attaque d’un Monstre des cimes.



Pendant son périple à travers la montagne il va découvrir qu’il n’est pas le seul à posséder un Pouvoir et des animaux vont l’aider car il voudrait se débarrasser de ce Pouvoir. La Lorlaïe, la nymphe du glacier prétend pouvoir l’aider mais s’il se met à son service !



Le narrateur a su rendre l’histoire beaucoup moins enfantine qu’elle ne l’est réellement et redonner toutes leurs lettres de noblesse aux mythes et légendes dans une fantasy agréable.



#Ledompteurdavalanches #NetGalleyFrance



Challenge Entre-Deux Volumes 2023
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Le dompteur d'avalanches

C'est une histoire touchante. Il s'agit d'un conte plutôt masculin, mais cela ne m'empêche pas de l'apprécier en tant que femme. Le personnage principal, Ditto, est un jeune homme qui vit une vie paisible jusqu'à ce qu'un dragon et une avalanche viennent perturber sa vie. Ditto échappe à l'avalanche de justesse et se pose des questions sur ses pouvoirs qui pourraient être à l'origine de l'événement. Il apprend qu'il est un écouleur, un être humain capable de provoquer des avalanches par la pensée, et rencontre d'autres personnes comme lui. Les personnages secondaires sont intéressants, mais manquent parfois d'empathie. La fin de l'histoire laisse présager une suite.

Bien que je déplore l'absence de personnages féminins, j'apprécie la présence d'un protagoniste masculin dans un conte ou une aventure pour jeunesse. Ditto est touchant avec ses faiblesses et ses maladresses qui le rendent plus réel et plus fort. Les personnages secondaires ont leur propre personnalité, mais certains d'entre eux peuvent sembler imbus d'eux-mêmes.

Le narrateur, Simon Jeannin, est excellent dans l'interprétation des accents, des intonations et de l'ironie, ce qui rend la lecture très agréable malgré quelques erreurs de prononciation mineures qui ne gênent pas la compréhension du texte.

Dans l'ensemble, je recommande "Le dompteur d’Avalanches" aux garçons et aux filles qui souhaitent se laisser transporter dans un monde de conte de fées rempli d'aventures et de mystères.

Mon avis détaillé :


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Le dompteur d'avalanches

Ditto est un jeune paysan de quatorze ans qui vit dans un hameau de montagne et accompagne parfois de riches citadins dans la découverte des sommets. Lors d’une de ces excursions, un dragon des glaces attaque ses ânes, il déclenche une avalanche par la pensée, ce qui lui sauve la vie tout en lui révélant un pouvoir magique qui n’est guère apprécié dans son village. Il doit donc s’enfuir le lendemain en compagnie de sa marmotte apprivoisée qui se met à lui parler, car elle aussi possède l’Ardeur. Elle lui conseille de demander de l’aide à la Lorelei, une nymphe des glaciers. En chemin il rencontre un caracal bleu, qui parle également et un vieux professeur dont l’Ardeur est le sujet de recherche. Ditto et ses compagnons connaissent de nombreuses aventures et la fin ouverte laisse présager une suite.



Il s’agit d’un livre destiné avant tout à des adolescents, mais il peut plaire aux lecteurs qui aiment les contes et leur ambiance. On retrouve des éléments classiques des contes traditionnels : un jeune héros doit remplir une mission et trouve de l’aide auprès de compagnons humains ou féériques, il doit apprendre à distinguer le bien et le mal et grandira au cours de sa quête. J’ai beaucoup aimé les personnages secondaires, les animaux parlants et le vieux professeur. Ce dernier est très intéressant par son côté ambigu, il veut aider Ditto, mais aussi l’étudier, il vole un objet magique, provoquant des problèmes pour l’expédition, ses intentions ne sont pas toujours claires. Ditto sera aussi tenté par la Lorelei, ce qui fait partie du schéma traditionnel.



Le roman se passe dans un milieu alpin, ce qui n’est pas fréquent dans les romans fantasy et lui donne une originalité. Les paysages sont très bien décrits et la nature est un personnage à part entière de l’histoire. L’univers créé par l’auteure est très complet, avec une faune, une flore, une géographie et même des mythes fondateurs. Elle joue aussi sur le langage avec le nom des monstres ou des personnages.



Le récit se déroule en deux parties au rythme très différent. Les trois quarts du roman raconte le voyage de Ditto et ses amis, on est vraiment dans un conte traditionnel, puis à la fin survient une bataille entre les forces du bien et celles du mal dans la plus grande tradition des romans fantasy, même si l’humour allège la scène, on n’est pas dans un livre sombre comme Le seigneur des anneaux. Ce changement de rythme m’a étonnée et laissée quelque peu sceptique, j’ai eu l’impression de changer d’univers et je préférais le premier.



J’ai écouté ce livre en audio grâce à Simon Jeannin dont j’ai apprécié la lecture très vivante et enjouée. Je préfère la littérature de l’imaginaire en version audio, j’ai plus de facilité à m’immerger dans ces univers de cette façon. J’apprécie beaucoup cette manière de lire, je crois que si c’était possible, je n’utiliserais que celle-ci, qui facilite la concentration. Un grand merci à Voolume et Netgalley pour cette agréable découverte, la fin semble indiquer une suite, que je lirai avec grand plaisir, comme ce roman original.



#Ledompteurdavalanches #NetGalleyFrance !
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Le dompteur d'avalanches

Suite à une malheureuse rencontre dans les montagnes qui aurait dû signer sa mort, Dito, jeune adolescent, parvient à déclencher une avalanche grâce à un pouvoir possédé par certains de son Duché : il est un écouleur et peut ainsi faire couler la boue, la neige, l'eau des rivières... à sa guise. Malheureusement pour lui, être écouleur n'est pas du tout bien vu dans son petit village montagnard et, très vite, il va devoir quitter celui-ci pour d'autres horizons, qui le mèneront d'aventures en aventures, jusqu'à un final qui n'en est pas vraiment un... puisqu'en effet, l'on ne peut qu'attendre une suite à la vue du dénouement de ce dompteur d'avalanches - ce que j'aurais malgré tout aimé savoir avant de me lancer dans cette écoute -.



Oui, ce roman est plutôt destiné à un public jeunesse, comme cela est d'ailleurs indiqué sur la page de la maison d'édition audio : je n'ai de fait pas été décontenancée par son intrigue qui tient tant du récit d'apprentissage que d'un monde merveilleux parfois un peu attendu, mais pas pour autant inintéressant à suivre. Cet univers merveilleux nous est petit à petit présenté, lieux, créatures, personnages, fonctionnement..., et s'accompagne de scènes plus dynamiques qui montrent la bravoure de notre jeune héros, et l'obligent à prendre des décisions, pas toujours faciles, en étant confronté non seulement à des entités maléfiques, mais aussi à ses propres questionnements quant aux notions de Bien et Mal, questionnements symbolisés par la Lorlaïe, nymphe des montagnes qui lui propose une aide bien funeste.



L'ensemble du roman bénéficie d'une lecture de Simon Jeannin tout aussi dynamique, qui alterne bien les voix, les intonations, selon les personnages et les situations : l'on est, assez facilement, embarqué à la suite des aventures de Dito.



Je remercie les éditions VOolume et NetGalley de m'en avoir permis la découverte.
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Le dompteur d'avalanches

En Résumé : Concernant ce roman je dois bien admettre que je n’ai jamais réussi à rentrer dedans, ne répondant jamais aux attentes que je pouvais. Je pense que c’est en partie la faute aussi à un soucis de présentation, en effet ce roman est, je trouve, un récit jeunesse, hors jamais cela n’a été mis en avant par l’éditeur. De plus, pour moi, le gros soucis de ce roman vient finalement qu’il s’agit d’une Fantasy très classiques aux ficelles déjà vues et revues pour ceux qui sont habitués du genre. On découvre ainsi un héros au pouvoir qui, présenté dans le récit, paraît surpuissant et qu’il maîtrise limite avec une facilité et une rapidité déconcertante. Depuis Pug de Feist je ne suis plus très fan de ce genre de héros, ou alors il faut que ce soit très bien amené, avec un minimum de gradation et d’évolution. J’avais ausi des attentes concernant l’idée de Fantasy alpestre, mais finalement les montagnes ne servent que de toile de fond sans jamais apporter plus, un peu plombé, il est vrai, par l’envie de l’autrice de trop en faire dans les descriptions. A noter aussi la référence de l’éditeur à Miyazaki, qui m’avait attiré, mais qui m’a paru exagérée tant je n’ai jamais retrouvé ici la poésie et l »envoutement que peut proposer le réalisateur. En ce qui concerne les personnages, ils m’ont paru assez rapidement, soit très classiques, soit un peu improbables dans leurs actes et leurs façon de gérer leurs besoins ou leurs envies. J’ai aussi regretté plusieurs facilités, quelques passages trop simplistes, un ou deux deus ex machina ainsi que de nombreuses notes de bas de pages qui ne paraissent pas apporter toujours grand chose. A noter aussi que ce récit termine sur un cliffhanger, que la notion de cycle n’a jamais été mise en avant nulle part, et que rien ne parait laisser croire qu’un second tome sortira. La plume est simple, mais au final je sui ressorti plutôt déçu de ma lecture. Je ne pense pas que le roman soit mauvais, il a l’air de trouver son public, mais je n’en étais pas le lecteur cible et, de plus, si éditorialement les choses avaient été un peu plus claires, je pense que j’aurai réfléchi avant de me laisser tenter.





Retrouvez la chronique complète sur le blog.
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Le dompteur d'avalanches

Ditto est un jeune berger de montagne. le jour où il se découvre un don pour maitriser les avalanches, son village le rejette. Il part alors en quête de la Lorlaïe, qui pourra peut-être l'aider. Il va croiser la route de compagnons plus improbable les uns que les autres.

Le roman commence assez doucement au niveau de l'intrigue. Il faut un peu de temps avant que le héros prenne la mesure du rejet dont il fait l'objet et ne se mette en route.

Les personnages sont attachants et intéressants à suivre. on se demande un peu quel intérêt on une marmotte ou un caracal à aider un garçon, mais l'autrice arrive à retomber sur ses pieds en offrant à chacun une motivation dans la quête de Ditto.

Le style est un peu enfantin et fait penser aux contes de notre enfance. le récit est d'ailleurs rempli de références tant aux contes ou légendes, qu'à des histoires connus de la littérature. L'histoire emprunte tant au road trip qu'au roman initiatique pour faire avancer sa troupe.

J'ai beaucoup aimé le lecteur de ce livre audio, qui donne vit à chaque personnage en lui créant une intonation propre.

J'avoue avoir quitté les personnages un peu à regret et serais ravie de pouvoir découvrir une suite à ce roman.
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Le dompteur d'avalanches

"Une fantasy montagnarde dans l'esprit d'Hayao Miyazaki" : vraiment ? Et bien non, pas vraiment. Mais ce n'est pas si mal !

Tout d'abord, il faut le dire, ce premier roman est un récit d'apprentissage et plutôt un roman estampillé jeune adulte à mes yeux que véritablement adulte. Je me permets de l'indiquer car j'avais zappé ce détail en commençant le livre et il est vrai que ça m'a forcément moins passionnée. J'ai reçu ce livre via mon abonnement à la nouvelle saison des Moutons électriques (parce que j'adore cette maison d'édition quoiqu'il en soit). L'objet livre est toujours aussi beau grâce à la patte reconnaissable de Melchior Ascaride, graphiste fétiche des Moutons. La couverture est magnifique et résume bien l'oeuvre. Léger bémol sur les quelques coquilles trouvées ci et là.



Quant à l'intrigue, si on veut la résumer grossièrement, elle est celle d'un roman d'apprentissage classique : un jeune se découvre des facultés prodigieuses, des alliés magiques et non-magiques se regroupent autour de cet élu (dont le pouvoir surprend par la puissance et le côté obscur - pardon) pendant que de redoutables ennemis les prennent en chasse lors d'aventures rythmées. Ce schéma efficace fonctionne encore ici, si bien que l'on espère une suite car la fin du livre ne clôt pas le récit.

Comme souvent dans ce type de romans, j'ai trouvé les personnages secondaires plus intéressants que Ditto, notre héros involontaire. Mention spéciale au professeur qui semble moins bien intentionné qu'il n'y paraît... Peut-être une prochaine révélation ? Ditto, lui, est un adolescent sympathique en proie à de nombreuses interrogations depuis la révélation de sa condition d'Ardent ; on connaît le trope du parallèle entre les angoisses liées à la magie et celles de l'adolescence, donc je pense que des ados ou jeunes adultes seraient plus à même d'apprécier cette lecture.



Enfin, le folklore développé par l'auteure est solide et très intéressant bien que je trouve un peu poussé de le comparer à l'immense Miyazaki. En revanche, j'ai aimé que l'auteure joue avec les mots comme avec "veivre" pour une vouivre ou "dendelion" pour du pissenlit. Belles trouvailles linguistiques !

Et détail casé ici car je ne savais pas où le mettre : merci pour les hommages plus ou moins appuyés à d'autres grands récits imaginaires comme Le Seigneur des Anneaux (voir ma 2e citation).

Pour conclure, ce genre de roman ne figure pas parmi mes styles favoris, mais j'ai quand même bien apprécié cette proposition originale. Je suis certaine que ce titre recevra de bien meilleures critiques que la mienne !
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Le dompteur d'avalanches

Le portrait de Margot Delorme a quelque chose d’insolite qui m’a tout de suite plu : après avoir été hôtesse de l’air dans une autre vie, elle travaille désormais dans la bibliothèque d’un gros village, dans une vallée de montagne en Haute-Savoie.

Le Dompteur d’avalanches, que je viens d’audio-lire grâce aux éditions VOolume, via NatGalley, est bien, en effet, une fantasy montagnarde, peut-être inspirée par le cadre de vie de l’autrice.



Ce roman suit une trame assez conventionnelle dans le genre : le jeune Ditto découvre qu’il possède le don de manipuler les éléments liquides, de déclencher des avalanches, des coulées et des crues… Cependant, les « écouleurs » sont craints et haïs par les montagnards et l’adolescent se retrouve banni par les siens et contraint à la fuite. Au cours de son errance, il va faire un certain nombre de rencontres, apprendre à ses dépens que si la solidarité l’emporte souvent, d’autres alliances auront un prix à payer.

J’ai adoré certains personnages, le félin, la marmotte… J’ai apprécié la description des créatures fabuleuses et me suis laissé emporter par le récit, bien construit, vivant, jamais ennuyeux. L’autrice a créé tout un univers autour de la quête du héros apprenant à canaliser son don. La version audio, lue par Simon Jeannin, est agréable à écouter.



J’émettrais peut-être une petite réserve quant à la tonalité des dialogues, très (trop ?) contemporaine à mon goût, qui cadre mal avec la façon dont mon imaginaire traduisait l’ambiance de ce roman. Ce livre s’adresse visiblement à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes qui ne ressentiront peut-être pas ce décalage.



Le Dompteur d’avalanches est visiblement le début d’une saga… Tel quel, c’est prometteur !





#Ledompteurdavalanches #NetGalleyFrance #VOolume




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Le dompteur d'avalanches

Une magnifique couverture, de beaux graphismes, un chouette résumé promettant de la fantasy alpine dans l'esprit de Miyazaki, il ne me fallait pas plus pour m'attirer.

Mais qui dit grandes attentes, dit parfois... grandes déceptions.



Ça partait plutôt bien, la première scène est assez prenante, on rentre tout de suite dedans, mais c'est après que ça se gatte.

On se retrouve au final avec un récit d'apprentissage classique, sans vraie surprise scénaristique. D'ailleurs l'intrigue en elle-même n'est pas très poussée ou fouillée, et qui combinée à une fin ouverte, donne vraiment l'impression d'appeler à une suite alors que l'ouvrage semble être envisagé comme un one-shot. Mais si Tome 2 il y a un jour, ce sera malheureusement sans moi.



J'ai trouvé l'histoire assez prévisible dans son déroulement, pas très rythmée si bien que j'avais l'impression de ne pas avancer dans ma lecture.

Je ne me suis attaché à aucun des personnages, au demeurant pas très développés, caractérisés qu'ils sont essentiellement dans des dialogues assez mal écrit et trop souvent interchangeables.



Le ton se cherche aussi pas mal, entre un côté clairement jeunesse/young adult, et un vocabulaire relatif à la montagne (faune, flore, paysages) ultra précis et soutenu (presque spécialisé ou de niche) et une intrigue pas très marquée qui pourrait rebuter ce public.
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Le dompteur d'avalanches

Challenge ABC 2018-2019

7/26



Mettant en scène des animaux parlants et des êtres doués de pouvoirs appelés Ardents, Le Dompteur d'avalanche est une porte d'entrée sur la littérature de fantasy pour les adolescent.es (et les adultes). Le personnage principal, Ditto, a 14 ans, est accompagné d'animaux parlants et d'un vieux savant qui pourrait être son grand-père. C'est un voyage initiatique au cours duquel Ditto va rencontrer des ennuis, des ennemis mais aussi des alliés et des amis.

Pourquoi une ouverture sur la fantasy ? Parce que tous les personnages y sont (dragon, animaux parlants et magiques, fées, naïades et autres personnages plus ou moins magiques ou en lien avec la magie). Ici, ils sont également en lien avec les mythes qui peuvent exister dans les forêts et les montagnes. Et aussi parce que c'est un roman qui survole, que je trouve personnellement un peu léger pour un lecteur déjà habitué au genre. Il m'a manqué un peu de profondeur, comme si l'auteur voulait absolument tout montrer d'un coup, mais sans faire des tomes et des tomes.

Donc oui, ça fonctionne pour quelqu'un qui découvre le genre mais pas nécessairement pour un lecteur plus chevronné.

Et comme c'est bientôt Noël, si vous voulez initier quelqu'un, pensez neige et avalanche !
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Le dompteur d'avalanches

Étant amateur de montagne, d’alpinisme, et de grands espaces, ma chérie n’a pas hésité à m’offrir ce livre, nouveauté du moment chez Les moutons électriques. Comme d’habitude chez les moutons, le livre est joli, avec une illustration de couverture très réussie. L’annexe à la fin propose un certain nombre de remarques et de notes de vocabulaire. Il manque juste une carte de la province où se situe l’action : en effet, avec autant de noms géographiques cités sans arrêt, de paysages, une carte (que j’imagine illustrée brillamment) aurait permis de s’immerger nettement plus, dommage pour moi. Remarque en passant : j’ai été surpris de la transition entre les chapitres 26 et 27, ayant la certitude d’avoir un récit tronqué : comment se sortent-ils du bombardement par les trolls ? et comment rencontrent-ils la Soeur Téroigne ?



L’histoire est celle d’un récit initiatique d’un jeune garçon de 14 ans, Ditto, vivant dans un village de montagne, avec la dureté de la vie que l’on imagine dans un tel environnement, qui se voit affublé d’un pouvoir puissant. On est donc dans une idée de départ très classique, mais cela fonctionne bien car l’auteure ajoute un certain nombre de concepts autour de ce pouvoir, nommé l’Ardeur, avec beaucoup de fraîcheur. Très vite, le personnage est considéré comme paria, doit partir et visiter des lieux pour en apprendre plus sur son pouvoir.



L’enchaînement des aventures est un peu linéaire et parfois même prévisible : on va dans un nouveau lieu, où se produit une rencontre de créature ou d’une particularité géographique, et on règle par la baston ou par la ruse (souvent la baston en fait…). L’intérêt réside surtout dans le milieu où se déroulent ces aventures : la montagne, qui apparaît souvent hostile et inhospitalière, que ce soit les glaciers, les falaises, les parois, et certaines rivières. Les obstacles sont nombreux et les dangers aussi. Le vocabulaire est riche en ce qui concerne la montagne, mais j’imagine que les jeunes adultes (cible a priori de ce roman) devront aller dans le dictionnaire à de nombreuses reprises car le lexique est précis : rimaye, sérac, cheminée, surplomb… On peut même ajouter les très nombreuses espèces végétales ou animales peu courantes que l’on croise dans le livre. À cela, il faut ajouter les espèces fantastiques issues de l’imagination de l’auteure, toutes assez bien faites et faciles à se représenter. On sent l’auteur amatrice de la nature montagnarde, de sa géographie, de son peuplement animal et botanique.



À ce milieu, l’auteure enrichi donc son récit d’une population abondante d’animaux, de créatures, plus ou moins intelligentes, et bien entendu de personnages secondaires hauts en couleur : mention spéciale au caracal et à la marmotte, ma préférée. Ces derniers tirent bien leur épingle du jeu, à côté du héros Ditto, un peu fadasse car souvent dépassé par les événements, et qui se fait balader par tout le monde. C’est vers la fin du roman que j’ai commencé à l’apprécier. Balazon, l’adulte spécialiste de l’Ardeur qui l’accompagne, est des plus énigmatique quant à ses motivations, et laisse augurer d’aventures futures.



On passe donc un bon moment en lisant ce livre que l’on imagine premier d’une petite série. Je l’ai lu comme un roman adulte mais j’imagine qu’il s’adresse plus aux 14-20 ans. L’originalité principale réside dans l’environnement montagnard dans lequel se passe les aventures de la « compagnie de Ditto ». C’est un roman parfois contemplatif, mais où les nombreuses péripéties ne laissent malheureusement pas forcément profiter du paysage…
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Le dompteur d'avalanches

Quel délice ! Il y a longtemps que je n’avais pas dévoré un livre aussi rapidement. Le folklore créé par Margot Delorme est riche. Les personnages sont attachants et l’on suit avec bonheur toutes leurs péripéties. De plus les quelques références bien placées font plaisir à lire. Je recommandé chaudement et j’ai hâte de lire la suite ou d’autres livres de Margot Delorme !!
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Le dompteur d'avalanches

Ditto, jeune garçon des montagnes, en proie à une attaque de dragon, se découvre un talent incroyable celui d'Ecouleur, soit la capacité de déplacer et maitriser des fluides, eau, neige, mais aussi, terre, sable et gravier.

Le problème est que ce genre de dons est très mal vu dans son pays, et il doit s'enfuir. Accompagné d'une marmotte et d'un caracal bleu qui parlent et ont également des pouvoirs, ainsi que d'un vieux scientifique fasciné par les "ardents", les êtres qui ont un pouvoir, Ditto parcourt le pays sur la trace d'un destin incertain.

Sur la base d'une quête assez classique, ce roman nous emporte dans un univers onirique très imagé, à la fois poétique et dangereux, plein d'humour et de paysages grandioses, de créatures incroyables et de noms (lieux, personnages) improbables.

Très bien écrit, et dans la version audio, très bien raconté, ce livre m'a fait passer un vrai bon moment riche en images de toutes sortes.

Une adaptation en film d'animation serait sûrement un must !

De la littérature pour jeunesse qui peut se lire à tout âge, un roman très réussi, qui fait penser aussi à "La Rivière à l'Envers" de Mourlevat par certains côtés poétiques et aussi à Lanfeust de Troy par les pouvoirs loufoques de certains "ardents"
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Le dompteur d'avalanches

Dès le début, j’ai été marquée par le ton plus jeunesse que ce à quoi je m’attendais. Rien de dérangeant cela dit : une fois ce fait accepté, on profite du récit qui se déroule… J’ai aussi été frappée par l’ambiance, très bien retranscrite : dans ce petit village de montagne, on entend les cloches des vaches, on voit les habitants avec leurs gilets en peau de mouton, on sent les odeurs du fromage et des pâturages, on aperçoit même quelques marmottes… Couplé avec le format audio, j’ai adoré ce ton de conte montagnard chaleureux et réconfortant.



J’ai également beaucoup aimé l’aspect initiatique de l’aventure dans laquelle est propulsé le personnage principal, Ditto. Alors qu’il se découvre une magie inconnue, tout un univers s’ouvre à lui et se dévoile petit à petit. Au fur et à mesure de sa progression, il fait la rencontre de nouvelles créatures aux pouvoirs inédits, et si j’ai pu trouver brièvement des airs de catalogue à cette succession de personnages, elle souligne bien l’immersion de Ditto dans ce nouvel univers, l’acceptation et l’apprentissage de son nouveau don.



Je déplore malheureusement l’intrigue très linéaire, certes propre au format du récit initiatique, mais où j’ai trouvé la progression presque trop facile pour les protagonistes. Cela dit, l’aspect conte du récit contrebalance très bien ce léger défaut, puisque j’ai finalement adoré suivre ces aventures, m’imaginant au coin du feu tandis que le narrateur relate avec passion chacune des péripéties…



Ce fut donc une agréable découverte, notamment de par son format audio. Cela ne restera malheureusement pas une lecture mémorable pour son intrigue, mais je garderai de bons souvenirs de l’atmosphère profondément montagnarde et chaleureuse qui s’en dégage.
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Le dompteur d'avalanches

Margot Delorme nous dévoile un tableau coloré, proche des visuels animés nippons. L‘histoire est assez commune, autour d’une quête initiatique d’un jeune homme rejeté en raison de sa différence. Les créatures abondent, les descriptions également, c’est très facile de s’attacher et s’immerger dans cet univers. Je regrette seulement la naïveté du personnage central, Ditto, et l’absence de réponses, qui induit pour moi une suite assurée. Ce livre me laissera un très bon souvenir, doux et entraînant.
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Le dompteur d'avalanches

Une fois n’est pas coutume, je vais râler dès le départ de cette chronique, comme ça ensuite je pourrais dire tout le bien que je pense de ce roman ! Oui je râle parce que nulle part sur cette couverture, qui par ailleurs est magnifique et je salue encore une fois le talent de Melchior Ascaride, il n’est mentionné que c’est un premier tome d’une série. Je m’attendais à un one-shot et je suis frustrée par une fin qui n’en est pas une !



Ceci mis à part, je me suis régalée avec cette lecture qui a tout d’une fable ou d’un conte sublimant la montagne et son univers caractéristique. Alors qu’il servait de guide pour des excursionnistes venus de la ville, Ditto se voit attaqué par un dragon-cristal qui vient de décimer son troupeau d’ânes. Peu disposé à servir de dessert au rapace écailleux et, avouons le, mort de trouille caché derrière son rocher, il déclenche sans bien savoir comment une terrible avalanche qui englouti le dragon. Tout a été balayé sauf une zone parfaitement dégagée pile autour de lui. Et c’est ainsi que Ditto découvre son pouvoir : il est un écouleur, un Ardent. Mais il va découvrir également le corollaire de ce don, il va être pire que banni de son village, de sa famille, à cause d’une vieille superstition : c’est le Mal qui coule dans ses veines. Les villageois, son père en tête, vont le traquer pour l'éliminer purement et simplement...



Ce récit est une véritable quête initiatique où le jeune ado va partir à la recherche de divinités susceptibles de l’aider à maîtriser ce puissant pouvoir. Il sera accompagné d’une marmotte et d'un lynx des neiges qui sont des Ardents comme lui. Ils ont chacun un pouvoir particulier, ma foi original, et surtout ils parlent. Il y a également un professeur, un ardeurologue qui se joindra à l’expédition. Ils ne seront pas trop de quatre pour échapper à de puissants ennemis qui en veulent à ce don puissant que possède Ditto.



Mais le personnage principal de ce roman est sans aucun doute la montagne, sublimée ici par des descriptions à couper le souffle. C’est superbement bien fait, à tel point que l’on a l’impression d’y être transporté ou de regarder un documentaire télévisé. J’ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture. De même les noms de lieux, de plantes traduisent vraiment un état d’esprit montagnard (comme le gratte-à-cul pour le chardon) et m’a fait sourire plus d’une fois.



Et dans ce paysage superbe, l’auteur y installe un bestiaire des plus fantaisistes qui est un régal pour l’imagination : des cocons de goblinoux qui éclosent la nuit en libérant des lutins malicieux ou des tyroli-trolls qui plairaient beaucoup à Célindanaé :)... etc



Bref ce récit m’a enchantée et bien évidemment même si cela me fait râler, je serai au rendez-vous pour lire la suite. Je veux poursuivre un bout de chemin encore en compagnie de Ditto qui visiblement va devoir quitter sa montagne pour affronter un désert puis la mer. Je suis curieuse de voir ce que donnera l’imagination de l’auteur dans un cadre radicalement différent !


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Le dompteur d'avalanches

Pour son premier roman, Margot Delorme réussit à donner du volume à une intrigue assez classique grâce à une langue riche, proche de celle des contes, tout en n'infantilisant pas son lecteur.

L'imaginaire montagnard qu'elle déploie est plutôt original et nous donne à voir des créatures grotesques et monstrueuses, mais également des animaux magiciens, portés par un système de magie intéressant, l'Ardeur.
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Le dompteur d'avalanches

Je ne m'attendais pas du tout à lire une livre jeunesse (Mon problème de ne jamais lire les résumés sans doute) dans l'ensemble ça m'a plus même si par moment je voulais que l'univers soit beaucoup plus développé, je voulais plus de détails !! Bon rien de nouveau sous les cocotiers ; un jeune garçon qui se trouve un pouvoir magique et qui part à l'aventure en quête de son "identité" mais j'ai trouvé les compagnons de Ditto très mignons, le bestiaire est plutôt bien fournis et c'est ça qui a retenu toute mon attention !



En revanche, je suis assez déçue de la fin qui laisse place à pas mal des questionnements, y aura t-il une suite ? Car finalement nos interrogations sur le pouvoir de Ditto n'ont pas de réponse, cela reste très vague et ça m'a laissée sur ma faim..







Ditto est adorable mais j'ai particulièrement aimé Furteur et Étincelle, nos petits animaux parlant, cela a apporté une petite touche de joie et très agréable je trouve !







Trame simplette mais c'était une chouette histoire, un peu trop simple à mon goût mais j'ai passé un bon moment malgré tout, si jamais une suite devait sortir je l'achèterai sûrement par curiosité.
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Le dompteur d'avalanches

Pour son premier roman Margot Delorme signe un titre à l'univers fantasy riche et original. En 224 pages ou 8h d'écoute, la jeune écrivaine crée un tout nouvel univers régit par ses propres mythes, son histoire et sa magie.



Une fois plongé dans ce nouveau monde, ce n'est qu'à regret que le lecteur le quitte, d'autant que l'autrice laisse derrière elle un petit goût d'inachevé qui ne plaira pas à tout le monde.



En effet, dans ce roman, le lecteur est amené à suivre les péripéties de Ditto, tout jeune adolescent sans histoires et sans grand avenir qui se révèle être, par un coup du sort, un "ardent" ; ces derniers possèdent le pouvoir de manipuler la matière morte ou vivante en fonction de leur talent et sont donc craints par la population. Ils sont activement recherchés et "éteints" lorsqu'ils sont capturés. Notre héros est donc obligé de fuir rapidement dès la découverte de son pouvoir.



C'est essentiellement à travers les questions de Ditto que le lecteur va commencer à comprendre les rouages de l'univers créé par Margot Delorme. Si la méthode est courante et fonctionne très bien, le lecteur reste un peu sur sa faim, car le garçon n'ayant que 14 ans, il ne pose pas toujours les questions qu'on voudrait. Bien sûr, cela donne au récit une profondeur qu'on n'obtiendrait pas avec un personnage un peu trop mâture pour son âge, mais à mon sens l'auteure n'utilise peut-être pas suffisamment l'adulte du récit pour poser les autres questions ou souligner les éventuelles manipulations dont nos compagnons pourraient être les victimes. Néanmoins, ce manque laisse une large place au suspens puisqu'on ne sait, au final, pas grand chose.



Cependant, la richesse de l'univers créé par l'écrivaine nuit parfois au scénario. Les descriptions sont parfois trop longues et de nombreux éléments viennent s’accumuler dans la trame du récit. Au final, celle-ci est peu claire, et je n'ai pas réussi à savoir où l'autrice voulait m’amener. En effet, si Le dompteur d'avalanche est le premier tome d'une saga, il aurait été plus judicieux d'intégrer moins de détails, de descriptions dans ce tome afin de laisser toute sa place à l'aventure sans pour autant nuire à l'univers. Mais si ce roman a pour vocation a être unique alors il manque selon moi une véritable fin et de nombreuses réponses aux questions que le lecteur peut se poser.



Quoique mon avis puisse être mitigé, l'écoute de roman a été un très bon moment, et je conseille aux amateurs de fantasy de découvrir la plume de cette jeune auteure qui promet de beaux univers.
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