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Critiques de Marie Benedict (186)
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L'Affaire Mitford

J’ai découvert les sœurs Mitford grâce à ce livre et je remercie les éditions Presse de la Cité pour leur publication sur net galley.

Oui je l’avoue je ne connaissais pas cette famille anglaise aristocratique qui a fait pourtant beaucoup parlé d’elle à partir des années 30.

Il s’agit bien sur ici d’une biographie romancée des sœurs et de leur frère mais nous avons un bel aperçu de ce que leur vie a été et ce que leurs choix et leurs obligations ont eu comme conséquence.

Le roman se déroule dans l’entre deux guerres et le début de la 2ème guerre mondiale, il met en avant principalement Diana Mitford une femme belle, sure d’elle mariée à un aristocrate riche dont elle a eu deux enfants, elle se rapprochera peu à peu de l’UFB (Union des Fascistes Britanniques), Unity, jeune adulte timide et un peu gauche qui fête ses 18 ans en 1932 et qui se révèlera tout au long du roman jusqu’à devenir l’égérie d’Hitler puis Nancy, l’ainée de la fratrie, 30 ans en 1933, une femme assez frêle, célibataire mais active dans son métier, elle est écrivaine ! ( nous pouvons encore trouver les romans de Nancy Mitford qui dépeignent la société britannique de l’époque).

Au niveau historique, ces femmes sont cousine avec Clémentine épouse de Winston Churchill qui apparaitra tout au long du roman et qui permet de bien situer les mouvements politiques et les décisions prisent à l’aube de cette 2nd guerre. Deux des sœurs Mitford croient à ce nouveau parti fasciste qui pour elles, sauvera l’empire britannique de la crise économique qui fait des ravages. Deca, la plus jeune sœur est à l’exact opposé de ses ainées, insouciante, libre, elle milite pour le parti communiste.

Ce roman agréable à lire permet de s’immerger dans cet entre deux guerres et de découvrir les enjeux politiques de deux nations, la montée du nazisme au travers de la vision de ces femmes qui pensaient bien sûr croire en un homme dévoué à son pays et capable d’influer sur la politique des autres nations mais nous savons tous ce que la doctrine d’Hitler à donner ….

C’est une saga familiale où le rôle de chacune aura son importance et où leurs aspirations politiques auront des conséquences dramatiques et fracturons la famille !

L’écriture est assez immersive et m’a permis de découvrir cette période charnière où les choix n’étaient pas simples que se soit en Angleterre ou en Allemagne, et comment faire avec ses idéaux sans se buter face aux croyances familiales et aux dilemmes moraux.

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La femme qui en savait trop

En 1933, Fridrich Mandl possède Hirtenger Patronenfabrik, une usine qui produise des munitions et des armes à usage militaire ; un homme considéré comme le plus riche d’Autriche.



Il découvre au théâtre Hedy Kiesler, 19 ans, qui incarne l’impératrice Elisabeth (Sissi).



Après la dissolution du Parlement, l’Autriche se transforme en dictature.



Hedy Kiesler est très belle et juive. Son père espère le meilleur pour sa fille unique et espère qu’elle trouvera protection auprès de Fridrich au vu des évènements qui se dessinent.



Elle se marie avec Fridrich après sept semaines de liaison et y voit le vrai pouvoir. Elle découvre les arcanes de la politique et les mécanismes de la guerre.



Très vite Fridrich montre son vrai visage et interdit toute sortie à sa femme. Après plusieurs tentatives de fuite, Hedy réussit à se sauver pour la Grande-Bretagne puis les E-U sur le même paquebot que le représentant de la MGM où elle changer de nom pour Hedy Lamarr et décroche des films. Elle tourne, alors avec les plus grands acteurs.



Fridrich Mandl décroche le statut d’Aryen honoraire et fabrique des armes pour Hitler.



Hedy, non seulement, est la plus belle femme de son temps, mais aussi une femme intelligente. Avec George Antheil, compositeur du Ballet mécanique, elle contribue à l’effort de guerre et met au point un système de codage des transmissions révolutionnaires, utilisé de nos jours pour la téléphonie ou le wifi.



Un coup de cœur !

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La femme qui en savait trop

Alors que l'auteure détient un sujet en or, je suis restée sur ma faim. L'écriture est si plate, si prévisible que l'on pourrait associer ce roman à un roman de gare mal construit. Pour inventer un système de codage aussi sophistiqué, il a fallu qu'à un moment ou un autre l'actrice ait pu étudier des ouvrages scientifiques, il en est fait à peine allusion dans le livre qui parle en priorité de son rapport aux hommes. Le titre était plus prometteur. En fin de compte, c'est l'héroïne de l'histoire qui sauve le livre et comme ma curiosité a été piquée par cette femme qui a inventé ni plus ni moins le wifi, je vais également lire le livre de Maria Lopez pour avoir une idée plus précise.
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La femme qui en savait trop

Hedy Lamarr… la plus belle femme du monde… et la plus incroyable aussi.

Dans cette biographie romancée, Marie Benedict revient sur la vie avant Hollywood de Hedy Kiesler, jeune actrice viennoise, principalement connue pour son rôle très dénudée (et sexuelle) pour l’époque dans ‘Extase » (bon film au demeurant).

Issue d’une famille juive non pratiquant, habitant la Vienne des années 20/30, Hedy est belle, très belle… et particulièrement curieuse de tout. Une famille normale, avec un père aimable, une mère plus distante et des hommes à ses pieds.

Toute jeune, elle séduit, aime, ne se cache pas et a de nombreuses liaisons. Elle se propulse sur la scène du Théâtre de Vienne afin d’effacer son rôle sulfureux.

Là, lors de la première, un admirateur lui fait une cour assidue, des brassées de roses, partout de sa loge à chez ses parents, l’alerte.

Lui, c’est Friedrich Mandl, homme d’affaires sulfureux aussi, principalement pour ses ventes d’armes, ses relations politiques extrêmes et ses amis peu recommandables parfois.

Elle l’épouse, pour une double raison (que je vous laisse deviner) et devient la parfait épouse, tout en étant un cerveau qui absorbe tout, malversations et discours fascistes compris.

Hedy est Madame Mandl mais n’a pas la vie qu’elle imaginait. Son mari est jaloux, brutal, intriguant, inquiétant…

Pendant des années, elle va subir pour protéger les siens, mais, après quelques tentatives, va rallier Hollywood…

Là, commence la vie à double face de Hedy… la Kiesler, brillante jeune femme avec des idées scientifiques, et la Lamarr, le sex-symbol, la fille libérée, la multi-divorcée, la maman poule, et la femme fatale.

A l’occasion d’une rencontre avec un brillant compositeur, George, son cerveau s’accorde avec lui et ensemble, ils vont former un duo d’inventeurs brillants, notamment pour brouiller les ondes lors d’un lancement de tortilles qu’ils créent pour l’effort de guerre.

La Navy ne prendra pas en compte cette innovation révolutionnaire car Hedy est une femme, en sus d’être l’actrice…

George et Elle ne seront reconnus qu’aux débuts des années 90 pour cette invention et n’auront rien gagné, ayant omis de renouveler leur brevet (à quoi bon puisque personne n’en veut !)….

Je connaissais cette histoire car, en cours d’Histoire du Cinéma, notre prof, au début des années 90, donc, nous avait lu un article américain sur le sujet. Déjà fan de la belle autrichienne (américaine d’adoption), j’avais été fascinée… Elle était belle, talentueuse, drôle, libre, indépendante et brillante…

Bref, une femme… Hedy Lamarr…et quelle femme !



Ps : pour ceux qui ne connaissent pas l’engin et qui veulent voir ce que cela aurait pu donner si elle avait renouvelé son brevet, allez voir l’excellent série Timeless (Netflix) où l’Histoire (grâce à une machine à voyager dans le temps) est remanié par des malfrats qu’un groupe de militaire tente d’empêcher (et rectifier)… L’épisode Hollywood, dans la saison 2, présente Miss Lamarr… et la chute de l’épisode est excellente !
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Madame Einstein

Je ne connaissais que l’illustre Einstein mais découvrir sa première épouse à travers ce livre m’a vivement intéressé. Mileva, lui aurait été d'une grande aide pendant ses jeunes années, lorsque le physicien publiait ses premiers articles.



Ce livre, sûrement romancé , nous montre une physicienne à une époque où les femmes n’étudiaient pratiquement pas et un homme ingrat peu reconnaissant de la part jouée par une épouse sans cesse humiliée. Il n’en sort pas grandi…



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La femme qui en savait trop

J'ai bien aimé ce livre ainsi que son contexte historique de la seconde guerre mondiale. Il est appréciable d'avoir des points de vue différents sur cette période. Je ne connaissais pas du tout Hedy Lamarr. Cela m'a donné envie de voir au moins l'un de ses films. L'écriture de Marie Benedict est agréable et simple, les descriptions sont précises et intéressantes. Néanmoins, j'aurais aimé que la partie expliquant la créativité et l'inventivité de cette grande dame soit plus développée. Grâce à @fox_and_knit, j'ai découvert qu'elle avait écrit un autre livre, celui sur la femme d'Einstein, il vient donc de s'ajouter à ma pile à lire.
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Madame Einstein

1896, 1ère page du journal de Miléva Maric. Cette jeune fille serbe intègre l’institut polytechnique de Zurich, où elle est la seule femme.

Brillante étudiante, mais aussi boiteuse, elle est méprisée et rejetée par son professeur mais aussi par les autres étudiants. Excepté d’Albert Einstein qui en tombera amoureux.



Passionnée de sciences, géniale en mathématiques, elle apporte une large part à la théorie de la relativité d’Einstein, qui ne citera jamais les contributions de son épouse.

Un portrait sans concession d’Einstein, à double facettes. Charmeur et agréable pour le cercle d’amis et d’admirateurs, égoïste et cruel pour sa famille : femme et enfants.

« Cela me surprenait toujours de voir avec quelle aisance il endossait une personnalité charmante en public, lui qui venait juste de me crier de marcher derrière lui. »



L’auteure a donc choisi de raconter l’histoire de Miléva sous la forme d’un journal de 1896 à 1914.

Ce qui permet une grande proximité avec Miléva Einstein : comprendre ses doutes, ses rebellions, son caractère. Mais aussi le formatage d’une femme à cette époque. Elle doit s’occuper de ses enfants et son foyer en priorité, et laisser la part belle à son mari.

Pourtant, ses parents, conscients de « sa disgrâce physique » (aucun homme ne voudra d’une femme boiteuse) l’ont élevée dans l’idée d’une femme consacrée à son métier, mais pas une épouse :

« Cette conviction que je n’étais pas digne de me marier était ancrée en moi depuis si longtemps qu’elle semblait faire partie de ma personne »



Mise au point très appréciable de l’auteure à la fin du livre :

« Étant donné l’éclairage nouveau que ce roman jette sur le célèbre Albert, mes lecteurs seront peut-être curieux de savoir ce qui est véridique dans ces pages et ce qui relève de la spéculation. En ce qui concerne la structure globale du livre – les dates, les lieux, les personnes – j’ai tenté de coller autant que possible aux faits, et je n’ai pris des libertés par rapport à la réalité que dans un but romanesque. (…) Afin que chacun puisse se faire sa propre opinion sur les personnages décrits dans ce livre, je vous invite à consulter l’ensemble des documents et des lettres rédigées par et sur Albert Einstein et Mileva Maric. »



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La femme qui en savait trop

Si vous lisez ma critique alors s'il vous plait ayez une petite pensée pour la grande et belle actrice Hedy Lamarr qui avec un esprit formé par son père et en lisant des livres scientifiques à réussit à trouver le système de codage de vos portables et WiFi.

Cette jeune femme a vécu à la mauvaise époque et c'est grace à sa ténacité que elle a pu sauvé sa vie et après Paris Londres vive l'amérique et Hollywood ou elle a du se battre pour avoir sa place mais rien n'était fini car elle savait ce qui allait arriver et elle le craignait aussi avait elle mauvaise conscience d'avoir réussit à sauver sa vie et c'est pour cela que en travaillant à ce système de codage elle espérait que les alliés gagneraient très vite la guerre et éviteraient le pire à l'Europe et son peuple. Mais on la remise à sa place de femme très belle et elle a du s'y conformée tout en continuant ses expériences chez elle.
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La femme qui en savait trop

J’avais en tête, de lire au moins, un livre sur la vie pleine d’agitation d’Hedy Lamarr, avant de compulser d’autres ouvrages sur le cinéma hollywoodien. En écrivant cette phrase, je pense principalement à « Avant les diamants » de Dominique Maisons, qui attend son tour dans ma pile, bibliothèque à lire.



« La femme qui en savait trop » de Marie Benedict est une biographie romancée qui, dans les grandes lignes, raconte le parcours d’Hedwig Kiesler, dite Hedy Lamarr, une actrice, productrice de cinéma et inventrice autrichienne.



De 1933 à 1942, nous marchons dans les pas de celle qui est désignée comme étant à son époque, « la plus belle femme du monde ». Ce n’est que mon point-de-vue mais le pire rôle qu’elle a joué a probablement, été celui d’épouse. Son mariage avec l’industriel Friedrich Mandl étouffe sa personnalité. La star va affronter une réalité pénible. La finesse de la plume de l’auteure préserve le poids des mots et des actes de résistance de cette beauté insolente.



Ce roman reconnaît le droit de madame Hedwig Eva Maria Kiesler (1913-2000) à la reconnaissance. Elle a marqué l’histoire scientifique, en créant un principe de transmission d’informations à distance. Cette technologie est devenue indispensable à la communication en ligne.



J’aurais souhaité découvrir dans ce récit davantage de choses sur l’aspect scientifique de son existence. Je suis pressée de retrouver Hedy Lamarr au détour des pages d’un autre livre.



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La femme qui en savait trop

Dans ce livre à la première personne, Marie Benedict s’identifie au sex-symbol, également passionnée de sciences, et nous relate un parcours peu ordinaire et oublié, voire complètement ignoré, d’une belle sulfureuse qui a toujours refusé de faire la potiche. Réduite à deux ou à trois prestations culte (dont « Samson et Dalila ») et à quelques frasques sentimentales, Hedy Lamarr est décédée dans un relatif anonymat en 2000.
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La femme qui en savait trop

Encore une facette de la guerre méconnue. J'aime bien découvrir ce genre d'histoire. C'est difficile à imaginer de nos jours peut être à quel point le monde pouvait être aussi macho...même si...dans certains domaines ça n'a guère changé ! mais là pour le coup !! soit belle et tais toi était de mise !!

Se lit bien, je pensais que ça parlerait un peu plus du moment ou finalement elle arriverait à le mettre en pratique mais le livre aurait été trop gros !! et au final ça montre "le début" comment l'idée est venue...et son éducation bref un mélange de tant de fait qui font que..
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La femme qui en savait trop

Aujourd’hui, petite chronique sur un incroyable roman que je suis vraiment contente d’avoir découvert.



Ce récit peut s’apparenter à une biographie, car on y suit la vie de Hedy Kiesler, mais il est écrit à la première personne, ce qui donne une dimension plus intime et moins formelle avec le personnage. Cette façon d’écrire donne aussi une impression d’histoire inventée alors qu’elle a bel et bien eu lieu, ce que je trouve fascinant. J’ai trouvé cette femme extrêmement intelligente : à une époque où elle n’est utilisée que comme un objet de prestige, elle a su user de son charme pour parvenir à sa fin. C’est une véritable scientifique que l’on découvre au fur et à mesure, qui va contribuer à l’effort de guerre, mais également à bien d'autres technologies dérivées de son invention, qui n’est bien sûr pas reconnue sur le moment 😬



Au-delà du simple récit de sa vie, j’en ai également beaucoup appris sur l’Autriche juste avant la Seconde Guerre mondiale : son rôle, sa façon de voir les choses. J’ai trouvé ça vraiment intéressant d’avoir un autre point de vue que celui de la France sur ce conflit. J’ai aussi eu un aperçu de ce que les Américains vivaient de leur côté durant cette période. 



L’histoire de Hedy Kiesler n’est pas vraiment connue, on la connaît surtout sous le nom de Hedy Lamarr, grande actrice hollywoodienne. Pourtant, je pense que ce n’est pas son plus grand succès, et ce livre nous l’explique très bien : il ne met non pas l’accent sur ce que l’on veut d’elle et ce que l’on connaît d’elle, mais sur elle-même en temps que personne avec ses envies et son désir d’inventer. Cette femme souhaitait être reconnue pour son intelligence et non pas pour son catalogue de film, et c’est pour cela que je pense que ce livre lui rend totalement justice. 



Si vous avez envie de découvrir cette femme, vous pouvez le faire à travers ce livre, mais aussi à travers le documentaire Bombshell : The Hedy Lamarr Story.
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Chroniques des Nephilim, tome 1 : Les ailes..

Rare sont les fois où je souhaite arrêter mes lectures sur des thèmes que j'apprécie particulièrement. Ici, le surnaturelle avec des anges et des vampires.

Je n'ai franchement pas réussi à finir ce livre qui est juste bourré de choses agaçantes, qui m'irrite fortement.



Je suis actuellement à la page 99 et s'en ait trop, je ne peux plus continuer cette lecture. Tout va beaucoup trop vite ! On est directement plongé dans la vie d'Ellie, puis dix pages après, il y a déjà un garçon, décrit comme quelqu'un d'hyper canon, coup de foudre, âmes destinées, s'en ait trop !



Je ne peux pas m'accrocher aux personnages, ni à l'histoire. Cette histoire d'amour qui commence bien trop rapidement, sans fondements c'est pathétique. Des âmes soeurs, des bisous après un seul rendez vous, des mots doux, des baisers fougueux alors qu'Ellie ne sait même pas que est ce garçon et d'où il vient mais stop, arrêtons cette masquarade.

J'ai du lever les yeux une quinzaine de fois.

D'autant plus qu'Ellie délaisse totalement sa meilleure amie. Elle, si présente au début de l'histoire passé les dix pages et dès l'arrivée du ''beau garçon'' elle est complètement passée au second plan, elle fait même partie du décor ! Pouf, disparue.



Honnêtement je trouve aucun intérêt à finir cette lecture, je l'abandonne. Je ne l'a noterai pas car je n'ai pas terminé le livre.
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Madame Einstein

J’étais très emballée à l’idée de le lire et puis finalement j’ai été très déçue.



Tout d’abord j’ai quand même appréciée découvrir le parcours de Mileva la femme d’Albert Einstein, en effet, je trouve qu’on parle très peu de cette femme qui est restée dans l’ombre de son mari et qui aurait mérité d’être mise en avant.

J’ai aimé découvrir ce combat qu’étais d’être une femme à cette époque, son envie de se dépasser malgré la difficulté de se battre face à un monde d’hommes.



Par contre, ce qui m’a totalement dérangé c’est le personnage d’Albert Einstein, je l’ai trouvé odieux et égoïste au possible voir même irrespectueux ce qui m’a profondément troublée car j’ai une image très positive de cet homme. Du coup j’espère réellement que son caractère est exagéré dans ce roman même si je me doute qu’il y a une part de vérité.



Et puis beaucoup de longueurs, trop de longueurs dans ce roman ....



𝘾’𝙚𝙨𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙜𝙧𝙤𝙨𝙨𝙚 𝙙é𝙘𝙚𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣.😢
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Madame Einstein

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman. Madame Einstein raconte, sous forme de fiction tirée de faits réels, la vie de celle qui fut la première femme du célèbrissime Albert Einstein.

Il montre comment une jeune et brillante femme claudicante, encouragée par un père généreux et ambitieux parvient à faire de prestigieuses études de physique. Si son père a tout fait pour lui permettre d'avancer sur la voie de la carrière scientifique, il n'avait pas prévu, vu son handicap lié à sa claudication, qu'elle puisse intéresser la gente masculine.

Albert Einstein la séduit et elle finit par se laisser prendre au jeu, imaginant pouvoir mener de front carrière scientifique et épouse.

Le lecteur découvre alors un Albert Einstein dans l'intimité, peu enclin à la modernité. Celle qui, dans ce livre en tout cas, a largement inspiré et théorisé la gravité en rédigeant des articles dans des revues spécialisées qui feront date, va être petit à petit rabaissée au rang de femme au foyer, le scientifique s'arrogeant la paternité de la théorie, et les lauriers qui vont avec, sans aucun scrupule.

L' épouse, touchée par des drames personnels, desquels Albert se tient à distance, et la gestion de la famille, tentera à plusieurs reprises de collaborer avec son mari, comme ont pu le faire Pierre et Marie Curie.

Mais, Albert ne l'entend pas ainsi, la met de côté et n'attend plus d'elle, qu'elle s'occupe de son foyer.

Au delà de l'histoire d'une relation entre deux scientifiques, c'est la condition des femmes qui est mise en lumière dans ce livre très bien écrit, agréable à lire. C'est aussi la place des femmes dans le monde scientifique qui est interrogée. Plus d'un siècle plus tard, il reste des progrès à faire.

J'ai eu un coup de coeur pour ce roman, tant pour l'écriture que pour la thématique.

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La femme qui en savait trop

Hedy Kiesler est une jeune actrice autrichienne plutôt prometteuse. Agée d’à peine 18 ans, elle commence déjà à se faire une place dans le monde du théâtre. C’est lors de ses représentations qu’un homme tombe sous son charme.



Mais pas n’importe lequel. En cette année 1933, le pouvoir dirigeant est chancelant, et cet homme, Friedrich Mandl semble bien être celui par qui tout se décide. Vivement encouragée par ses parents, qui savent que le prétendant ne souffre aucun refus, elle entame une relation qui se termine rapidement par un mariage.



Pourtant, Hedy n’est pas certaine d’avoir fait le bon choix…



Vous le savez, dès que je lis qu’un roman est tiré de faits réels, je suis intéressée. Aussi, je ne pouvais faire autrement que de demander la lecture de celui-ci sur Netgalley!



C’est un livre que j’ai lu plutôt rapidement. Je me suis sentie attachée à Hedy Kiesler, qui nous décrit chapitre après chapitre les évolutions de sa vie, nous pointant du doigt où les désastres ont démarré.



Cette jeune femme courageuse n’a d’ailleurs eu de cesse, durant sa vie, de vouloir contrebalancer les décisions désastreuses de son mari en matière de politique et d’armement.



D’ailleurs, elle est aujourd’hui reconnue pour ce qu’elle est: Bien plus qu’un très beau visage, Hedy Lamarr, nom qu’elle prit lorsqu’elle arriva à Hollywood a contribué à créer un système que nous utilisons mondialement aujourd’hui. Et pourtant, cela ne s’est pas fait sans mal.



J’avais bien sûr déjà entendu son nom dans le monde du cinéma. Elle représentait pour moi un monstre sacré de par sa beauté sans pareille. Mais j’ai appris, en lisant ce livre, qu’elle était en réalité bien plus que cela, et qu’elle s’est battue très longtemps pour le faire admettre à la société. Un combat sans pareil.



J’ai trouvé ce livre vraiment très intéressant. La trame de l’histoire est bien construite, et nous ne sommes pas sur des énumérations de dates et de coupures de journaux. J’ai vraiment eu l’impression de vivre en temps réel la montée du nazisme, et toutes les horreurs que cela a engendré.



Je suis ravie d’avoir pu faire la découverte de cette femme, telle qu’elle était entièrement, et pas seulement parce qu’elle était belle.



Marie benedict m’avait déjà conquise avec son précédent roman, Madame Einstein. Il ne nous reste plus qu’à attendre son prochain roman.
Lien : https://au-fil-des-pages.be/
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La femme qui en savait trop

La biographie romancée d'Hedy Kiesler, plus connue sous le nom d'Hedy Lamarr, célèbre actrice Hollywoodienne des années 1930 à 1960. Quel parcours et quelle femme ! Après avoir tourné des scènes très torrides dans Extase, film de 1933 alors qu'elle n'a pas 19 ans, elle va épouser Friedrich Mandl, fabriquant d'armes juif autrichien et renoncer pour lui au cinéma. Le pouvoir, l'argent vont la fasciner pour très vite l'a lassé car son mari l'enferme dans un carcan d'épouse qui n'a rien à dire et sa jalousie l'a fera même vraiment enfermé. Exhibée aux diners où il va recevoir jusqu'à Mussolini et Hitler, Friedrich est fière de sa beauté et sa perspicacité, à condition qu'elle ne soit qu'à son service. Quant elle va comprendre qu'il est prêt à s'allier à Hitler pour sauver son empire, à devenir un Aryen Honoraire, elle va fuir aux US où elle aura la chance de plaire à Louis B. Mayer. Elle réussit à divorcer de Friedrich, un autre mariage, des rapports avec des hommes qui ne la satisfont pas parce qu'elle est tiraillée par le fait d'être sauvée d'affaire quant tant de ses compatriotes et juifs meurent dans cette guerre. Scientifique, ayant beaucoup écouté les invités reçus par Friedrich, elle va créer un systèmes de synchronisation des changements de fréquences radio des torpilles pour qu'elles soient indétectables. Mais hélas, le brevet déposé sera refusé parce que "il nous serait difficile de convaincre nos soldats et nos marins d'utiliser un système inventé par une femme". De quoi hurler... Elle va se consacrer à sa carrière et son brevet ressortira de l'ombre dans les années 90 parce que l'on s'en servira pour créer le wi fi. Une vie riche, inattendue pour une star de cinéma. Donc ce livre a le mérite énorme de la remettre en lumière sous une forme romancée, un peu trop pour moi par contre, d'où une note moins bonne que ce que cela aurait pu être. Et puis j'aurais bien aimé une postface qui aurait raconté, très brièvement la suite de sa vie que j'ai du aller voir sur wikipédia, ce que je trouve dommage.
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Madame Einstein

Un véritable coup de cœur. Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard mais, dès les premières pages, j'étais comme hypnotisée.

On entre très rapidement dans l'univers de Madame Einstein. On apprend son histoire, sa vie méconnue comparée à celle de son illustre mari, le rôle qu'elle a joué dans la carrière de Monsieur.

On découvre ses passions, ses victoires, ses échecs mais aussi et surtout sa modernité.

On partage ses joies et ses peines et on prend conscience que l'évolution du rôle des femmes dans la société n'a jamais été un long fleuve tranquille.

Quelle est la place d'une femme mariée ? Où se situe la frontière entre rôle d'épouse et sacrifice ?

Un magnifique livre qui donne à réfléchir.
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Madame Einstein

Madame Einstein

Marie Bénédict

384 P.

Bonjour à tous !

Je cherchais une biographie sur Einstein . Je suis tombée par hasard sur ce petit bijou .

Nous voici à la fin du XIXème siècle. Une jeune fille Milena , d'origine juive , va entrer à l'université de Zurich ! Nous allons la suivre tout au long de son cursus universitaire. L'auteure nous montre les difficultés d'être fille à cette période .

Milena va rencontrer l'amour de sa vie : Albert Einstein. L'amour est une histoire entre eux un peu compliqué , surtout lorsque nous connaissons le mari !

Quelle vie trépidante ..et la rencontre avec Marie Curie .

Ce livre est riche d'enseignements et nous montre une chose : le féminisme est toujours aussi compliqué en 2021.
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La femme qui en savait trop

Peut-on être une star d’Hollywood, désignée comme la plus belle femme du monde et une inventrice de génie ? Apparemment oui, et c’est ce que démontre le récit que Marie Benedict consacre à Hedy Lamarr.



Lorsque le livre commence nous sommes à Vienne en 1933, et celle qui s’appelle encore Hedy Kiesler brille sur les planches dans le rôle de Sissi. Elle a 19 ans, l’enthousiasme de son âge et tout l’avenir devant elle. Sa route va croiser celle de Friedrich Mandl, un riche marchand d’armes. La cour assidue qu’il lui fait mais aussi les menaces qu’Hedy sent peser sur sa famille d’origine juive vont pousser la jeune fille à accepter de l’épouser.



Mais Friedrich se révèle être un homme aussi violent que jaloux, exhibant sa femme comme un trophée mais lui niant toute liberté. Lorsqu’Hedy découvre qu’il a en plus décidé de soutenir le régime nazi, elle prend le parti de le quitter et fuit vers l’Amérique. C’est là qu’elle devient Hedy Lamarr, une star glamour comme les aime Hollywood.



Mais Hedy n’est pas qu’une actrice avide de gloire et de reconnaissance. Elle est avant tout une femme préoccupée par l’état du monde, par la guerre et par le sort de ceux qu’elle a dû abandonner en s’enfuyant. Brillante et déterminée, elle va mettre au point avec George Antheil, à la fois musicien et inventeur, un système de codage de transmission. Un système encore aujourd’hui utilisé pour nos téléphones mobiles, les GPS et le Wifi.



C’est à ce destin hors du commun que Marie Benedict s’attaque dans cette biographie romancée qui se lit avec grand intérêt. La plume de l’auteur, vive et précise, nous conduit de l’Autriche à l’Amérique dans un récit à la première personne qui montre tout le cheminement de la pensée de la jeune Hedy de 19 ans jusqu’à la femme accomplie et concernée qu’elle devient au fil du temps et des événements qu’elle traverse.



Le récit montre toute la force de caractère d’une femme qui a le courage de s’arracher à un mari qu’elle a fini par détester pour prendre sa vie en main. Il explore aussi les différentes facettes d’un personnage qui mène une vie à la fois privée et public et qui peut parfois se perdre au milieu des rôles qu’elle endosse que ce soit au cinéma ou pour parvenir à gagner les combats qu’elle mène.



Le livre montre une femme entièrement tendue vers un objectif : celui de trouver une solution de codage viable et de faire accepter son projet. Mais il montre aussi tous les écueils auxquels elle se heurte en tant que femme. Constamment ramenée à un rôle de beauté silencieuse par les hommes qu’elle croise, elle lutte pied à pied pour que son apparence et son appartenance au sexe féminin ne soient pas des obstacles à sa liberté et à la reconnaissance de son intelligence.



C’est un récit véritablement passionnant qui m’a appris beaucoup de choses sur cette actrice et sur ses activités. Il est addictif aussi bien par ce qu’il raconte du monde d’Hollywood dans ces années 30-40 que par les aspects historiques qu’il aborde. C’est un jeu de miroir captivant entre un monde de légèreté et de paillettes et un monde réel où la guerre, la mort, la violence gouvernent. Hedy étant le lien entre ces deux mondes, tiraillée entre son rôle de femme fatale faite pour divertir le public et ses sentiments de citoyenne concernée par la souffrance de son pays d’origine et de son peuple.



C’est un très bel hommage à cette femme exceptionnelle et un beau travail de mise en lumière de sa contribution au monde scientifique.


Lien : https://christlbouquine.word..
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