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Critiques de Marie Benedict (186)
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Madame Einstein

J'ai beaucoup aimé cette biographie romancée de Mileva Marić qui permet de mettre en avant cette femme scientifique, brillante mathématicienne et physicienne, peu connue, qui a sacrifié beaucoup (ses ambitions universitaires, une potentielle renommée, et même une partie de sa vie personnelle) pour son mari Albert Einstein. Il permet également de mettre en lumière sa certaine contribution aux théories sur la relativité générale qui ont rendu célèbre son mari et de montrer l'homme derrière la célébrité.

Seul bémol : le fait que l'histoire s'arrête au moment où Mileva et Albert Einstein se séparent, le titre du roman a beau être Madame Einstein, j'aurais aimé en savoir plus sur ce qu'elle était devenue après (en tous cas, beaucoup plus que les maigres informations données dans l'épilogue).

Cela reste une très bonne lecture avec la belle plume de l'auteure dont je continuerai à suivre les parutions.
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Madame Einstein

J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman, à la fois pour son écriture addictive et pour la figure qu’il m’a fait découvrir : le destin de Mileva Maric est en effet aussi horrible que fascinant.



Serbe à une époque où les pays de l’Est sont très mal vus, jeune femme laide et boiteuse de naissance, elle n’a a priori rien pour elle. Sauf qu’elle est incroyablement intelligente, et particulièrement douée en physique et en mathématiques. Son père décide alors, en cette fin de XIXe siècle qui restreint les femmes au cercle domestique, que sa fille, puisqu’elle n’a aucune chance de se marier, doit faire des études prestigieuses, et lui donne tous les moyens de réaliser son rêve : devenir la seule femme professeur de physique en Europe. Le roman s’ouvre ainsi en 1896, lorsqu’elle rentre à l’Institut polytechnique de Zurich. Mileva est une étudiante brillante, mais elle tombe amoureuse d’Albert Einstein…



Sans diplôme, manqué de peu car elle est enceinte d’un enfant illégitime d’Einstein, et sans réputation en tant que fille mère, elle n’a d’autre choix que d’épouser Einstein et de se soumettre à ses désirs. Elle collabore avec lui, notamment sur sa fameuse théorie de la relativité, mais ce dernier s’approprie tout son travail, et Mileva devient progressivement la femme au foyer qu’elle s’était juré de ne jamais être…



La vie de Mileva Maric est tragique, et son rôle n’a été redécouvert qu’à la fin du XXe siècle après avoir trouvé des lettres échangées par le couple au début de leur relation, révélant non seulement qu’ils avaient eu une 1e fille illégitime mais aussi qu’ils avaient collaboré ensemble sur de nombreux projets scientifiques ! Si cette thèse est parfois contestée, beaucoup de scientifiques sont aujourd’hui d’accord sur l’aide apportée par Mileva à Einstein.



Si le livre de Marie Benedict est romancé, il s’appuie sur de nombreuses recherches solides, et j’ai été souvent surprise, en vérifiant un détail que je pensais imaginé par l’auteur, de découvrir qu’il était véridique ! Bien sûr certaines scènes ont été créées par la romancière, mais je pense que les personnages dépeints ici se rapprochent de la réalité historique, Mileva comme Albert Einstein, qui s’est comporté comme un véritable goujat avec elle et lui a dit et écrit des atrocités.

(Toutes les lettres échangées par le couple sont notamment disponibles sur le site « Einstein papers » de l’université de Priceton.)



Le roman est très bien écrit dans l’ensemble, on a toujours envie de tourner les pages pour connaître la suite, mais je le conseille surtout pour découvrir la vie bouleversante d’une femme qui aurait pu être reconnue comme un génie si elle avait vécu cent ans plus tard – et si elle n’avait pas rencontré Einstein…
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Madame Einstein

Chez les Curie, on ne peut citer Pierre sans Marie. Mais chez les Einstein, on ne connaît qu’Albert, et encore, très mal. Qui était-il? Le théoricien génial ou cet homme velléitaire utilisant l’intelligence de sa femme ? Lorsque l’on sait à quel point le cerveau du Nobel a été soumis à toutes sortes d’analyses, coupes et autopsies, la lecture de ce roman interroge sur celui de sa femme. Qui a vraiment écrit la théorie de la relativité ? Mise en lumière de de celle qui resta dans l’ombre…



Mileva Marić a une vingtaine d’années lorsqu’elle intègre Polytechnique à Zurich en 1896. Ses parents lui ont assuré que sa démarche claudicante —un problème congénital de la hanche— rendait impossible tout projet de mariage. Il ne lui restait plus qu’à se réfugier dans les mathématiques, un vrai don qui depuis son plus jeune âge la prédisposait à devenir une intellectuelle. Son père très aimant place tous ses espoirs en elle et la famille concède à quelques sacrifices afin que Mileva reçoive le meilleur enseignement possible.

A Zurich, ville considérée comme moderne à l’époque, Mileva, l’unique jeune femme étudiante, affronte l’opprobre de ses congénères d’amphithéâtre avant de forcer leur admiration et finir par s’intégrer. Le jeune Einstein la remarque d’emblée, se lie d’amitié.



Les mois et les années passent, de compagnons d’amphi, ils deviennent un peu plus que des amis. Pourtant Mileva s’était fixée des objectifs, elle ne peut pas tout gâcher maintenant, avant l’obtention de son diplôme, elle essaiera de lutter, de changer d’établissement, mais le lien qui l’unit à Einstein est plus fort que tout. Albert lui promet la lune et le bonheur, il lui vante cet esprit de bohème qui souffle sur leur tête, bien sûr Mileva que tu peux te marier avec moi et être une femme intellectuelle, de celles qui comptent, à deux nous serons plus forts Mileva, nous collaborerons ensemble sur les plus grandes découvertes et nous marquerons l’histoire.

Et puis à quelques mois de l’obtention de son diplôme, Mileva tombe enceinte, hors mariage. Soudain tout semble compliqué pour Albert. Sa mère n’apprécie guère la jeune femme, ses origines juives ne lui permettent pas de trouver un travail… Mileva se voit alors contrainte d’abandonner ses études si près du but et retourner chez ses parents. Puis accoucher et attendre désespérément en Serbie qu’Albert fasse le voyage afin de rencontrer sa fille. Mais Einstein a d’autres obligations, des succès imminents, des articles à finir, des femmes à rencontrer… Ce n’est que le début de la longue dégringolade qui attend Mileva. La suite sera une addition d’humiliations et de trahisons, le destin brisé d’une femme brillante. Sa vie entière sera dévouée à un homme intéressé, manipulateur et dénué d’empathie que l’on nommerait aujourd’hui sans abus de langage un pervers narcissique.

Mon avis

Un roman passionnant, documenté et parfaitement romancé, nous transportant de l’admiration à la révolte. Les personnages d’Einstein et de son épouse, ou encore des parents de celle-ci sont dépeints très finement, ainsi que le milieu de l’époque. Ce roman prouve que l’importance de la science et des découvertes n’empêchaient pas les sujets éternels : la parade amoureuse de l’homme, les dangers de l’amour, les diktats sociaux, la dépendance de la femme, la difficulté de choisir sa carrière, ses tiraillements autour du bonheur de ses enfants passant avant son propre intérêt. Un coup de coeur ! Merci aux Editions Presses de la cité pour cette lecture !




Lien : https://agathethebook.com/20..
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L'Affaire Mitford

Une plongée au cœur de la famille Mitford







Avocate pendant dix ans, grande passionnée d’histoire et d’archéologie, l’Américaine Marie Benedict a écrit plusieurs romans. Après Madame Einstein et La femme qui en savait trop, L’Affaire Mitford est son troisième livre publié en France.



Elle nous embarque pour une plongée dans la plus célèbre des familles de la bourgeoisie anglaise des années 30. dans les années 1930, avec la montée du nazisme en Allemagne et du fascisme en Angleterre. avec une plongée en apnée



Nancy Mitford est l’auteure de « Charivari » et de « Tir aux pigeons » « La Poursuite de l’amour »S'attachant particulièrement à la vie de Diana, future épouse du fasciste anglais Oswald Mosley, de Nancy, écrivaine, et de Unity, fervente disciple de Hitler, l'auteure réussit à nous dépeindre l'influence grandissante du leader nazi et de ses idées en Allemagne puis en Europe et notamment en Angleterre. Cousines par alliance de Winston Churchill et membres de l'aristocratie anglaise, les soeurs Mitford ont toujours brillé par leurs comportements atypiques et leurs caractères bien trempés.



Mais face à la montée du nazisme, l'unité de la famille se fissure inexorablement.



A la fois roman historique et biographie romancée des soeurs Mitford, le roman de Marie Benedict plonge le lecteur dans une saga familiale aux multiples rebondissements.



Tiraillés entre l'amour familial et leurs idéaux politiques, tous les membres de la famille se retrouveront à choisir un camp et à en subir les conséquences inéluctables.



Une biographie passionnante, digne d'un haletant roman, avec en toile de fond la montée du nazisme en Europe.





Qu'il apprécie les histoires de vie ou la grande Histoire, chaque lecteur se retrouvera facilement happé dans ce roman passionnant !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La femme qui en savait trop

Connaissez-vous Hedy Kiesler ? Ou alors Hedy Lamar, une actrice hollywoodienne ? Cette femme d’origine juive, connue pour son extraordinaire beauté, s’est mariée à Friedrcih Mandl, un riche marchand d’armes autrichien afin de se protéger et de protéger les siens. Cet homme possessif se rapproche d’Hitler et elle s’enfuit. A ces heures perdues, hors des plateaux de cinéma, elle va contribuer à l’effort de guerre en mettant au point un système de codage des transmissions.



Un roman abordable pour son écriture et on plonge dans une partie de la vie de cette femme. Ce roman, écrit à la premier personne du singulier, se découpe en deux parties inégales : celle sur sa vie en Autriche (assez longue), celle aux Etats-Unis jusqu’à la création du système de codage. Je n’ai malheureusement pas accroché à ce récit. Mandl est un personnage exécrable et la position de la femme dans le cinéma hollywoodien n’est pas mieux. Je n’ai pas tout compris de ces recherches et j’aurais aimé connaître la fin de sa vie.



Je ressors de cette lecture très mitigée.
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La femme qui en savait trop

Formidable lecture portée par un style clair, précis et élégant.

Le début du roman nous présente Hedy Kiesler, séduisante actrice viennoise d'origine juive, à qui tout réussi. Nous sommes au début des années 30, à l'aube de la seconde guerre mondiale et la situation de la jeune fille préoccupe ses parents. Du coup, ils poussent leur fille dans les bras de Fiedrich Mandl, un riche et puissant négociant en armes.

Mais ce mariage n'est pas du tout une réussite. Là où Hedi pensait pouvoir être libre de mouvement et de pensée, elle se voit battue, prisonnière et humiliée.

Très vite, elle décide de quitter l'Autriche pour fuir son mari et la guerre qui se profile.

Elle atteint Hollywood où sa carrière redécolle mais encore une fois elle n'est qu'une femme-objet, une beauté que l'on convoite.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de ce roman car l'auteure nous donne à voir la détresse du personnage qui cherche à fuir l'image qu'elle renvoie. L'analyse est fine et émouvante. Elle est d'autant plus touchante que l'histoire est vraie.

L'évolution du personnage d'Hedy se fait en parallèle avec l'Histoire mondiale : l'extermination des juifs, les paquebots torpillés, l'attaque de Pearl Harbor, ...

Hedy a une conscience aiguisée du rôle qu'elle doit jouer dans son aide pour la guerre. On la découvre intelligente, perspicace et avant-gardiste.

Le rôle de cette femme forte est admirable mais brisé par des stéréotypes et du machisme.

J'ai adoré connaitre l'histoire de cette femme que je ne connaissais pas portée par la brillante plume de Marie Benedict.

Merci Netgalley et Les Presses de la Cité pour cette découverte.
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Madame Einstein

l'histoire d'une femme hors norme à une époque où il était compliqué de faire des études, voyager, être libre de ses choix racontée par une autre femme.

Peu de nouveaux éléments si on est intéressé voir passionné par Einstein (l'auteure le dit elle-même elle ne connaissait pas ce pan de la vie d'Albert Einstein) ce qui n'enlève rien au parcours de la future Mme Einstein ; ce roman permet de redécouvrir la femme, la muse voire plus qu'était Dollie pour Johnny à savoir Mileva pour Albert .
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La femme qui en savait trop

Qui a inventé le Wi-Fi ?

Mon 1er : première fois qu'un orgasme est simulé au grand écran

Mon 2ème : une couronne d'étoile que toutes les performeuses burlesque ont repris

Mon 3ème : vous n'en avez pas besoin, il s'agit bien évidemment de Hedy Lamarr.



Une jeune femme qui interprète Sissi l'impératrice au théâtre de Vienne, issue d'une famille juive, au caractère bien trempé. Avec comme toile de fond les années 30 jusqu'à 1942.

Hedy Kiesler épousera lors d'un mariage arrangé Fritz Mandl, riche vendeur d'armes, afin de protéger sa famille de la montée de l'antisémitisme. Raté. Mandl sera un haut dignitaire fasciste.

Elle trouvera refuge à Hollywood ou elle deviendra Lamarr avec la carrière qu'on lui connaît.

Dans un récit à la 1ère personne, comme s'il s'agissait d'une autobiographie, l'autrice se concentre sur la passion de cette femme pour les ouvrages scientifiques, le bricolage, les inventions.

Une seule idée en tête : en finir avec le III Reich.

Avec un ami compositeur, elle invente un système de fréquence pour contrer les torpilles. Brevet déposé, reconnu, mais refusé par l'armée. Que Lamarr se contente d'être belle et de faire une levée de fond !

J'ai bien aimé cette lecture. Mais je pense que c'est un peu trop romancé. J'aurai aimé en apprendre davantage.

Le plus étant vraiment l'accent sur le foisonnement d'idée et non sur le gossip de son nombre de conquêtes.

Il faudra attendre 1990 pour qu'elle reçoive le mérite de son invention.

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Madame Einstein

Une femme admirable, intelligente et douée qui tombe amoureuse d'un "savant fou"... Cette biographie romancée de la première femme d'Albert Einstein nous permet de découvrir que derrière un grand homme se cache souvent une grande femme...Bel hommage fait à cette femme un peu trop facilement oubliée et dénigrée dans le milieu scientifique. On découvre également une autre facette de M.Einstein en privé qui n'était pas un génie sur tous les plans... Personne n'est parfait n'est ce pas ?

L'auteur m'avait déjà séduite avec l'histoire de Belle Green( à lire absolument !) et a récidivé avec ce portrait d'un couple hors du commun.



En partageant un peu de leur histoire et de leur intimité nous faisons plus ample connaissance avec cet homme mythique.A vous de vous faire votre opinion...

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La femme qui en savait trop

J'ai vu beaucoup cette biographie romancée passé sur insta et en lisant le résumé j'avais envie de découvrir le destin incroyable de cette star du cinéma des année quarante qui était connu et reconnu pour être d'une grande beauté. Marie Benedict nous raconte surtout qu'Hedy Lamarr en plus d'être belle était aussi une femme très intelligent et dotée d'une force de caractère sans égale. Grâce à son écriture fluide l'auteure rend hommage à une femme d'exception qui avec son courage et sa volonté a essayé de changer le cours de la guerre avec son invention. Un roman à découvrir.
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Madame Einstein







Une biographie sur la première femme d'Einstein avec un mélange de réalité et fiction.



Mileva était une femme intelligente qui avait franchi les portes de l'institut polytechnique de Zurich. Elle a sacrifié ses ambitions pour laisser la place à Albert Einstein .

Sa vie n'a pas été facile auprès de cet homme qui pensait plus à sa petite personne qu'à sa fille malade et mourante.

On y apprend que tous les deux ont travaillé sur des recherches scientifiques et que lui seul en a partagé la gloire. Il était hors de question que le nom de son épouse apparaisse auprès du sien.

Un être égoïste qui en a fait beaucoup subir à sa femme.

L'image de Mr Einstein se ternit un peu si tout cela est vrai...

Bonne lecture



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Madame Einstein

Qu'il est frustrant de voir comment les avancées scientifiques du couple n'ont été attribuées qu'à Albert Einstein et que c'est lui-meme qui est à l'origine de l'effacement du nom de sa femme... un homme égoïste et jaloux de son intelligence. Même si la biographie est romancée, on ne doit pas être loin de la vérité. Toutes les écoles baptisées en son nom devraient devenir "Mileva et Albert Einstein" !
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La femme qui en savait trop

Je suis tombée nez à nez avec ce roman dans l’une de mes librairies favorites il y a deux semaines à peine. Deux choses m’ont immédiatement attirée : la photo, forcément, quelle belle femme !, puis le titre qui m’a beaucoup fait penser au film d’Hitchcock… Bref, la quatrième de couverture a fini de me convaincre et c’était parti, je l’emportais pour proprement le dévorer.

Ecrit à la première personne, Marie Benedict nous livre ici un récit biographique de la vie d’Hedy Kiesler, future Hedy Lamarr. Je connaissais l’actrice, mais uniquement de nom je dois l’avouer. J’étais bien loin d’imaginer ce par quoi elle a dû passer. Je ne connaissais que dans les grandes lignes les années qui ont précédées l’engloutissement de l’Autriche par le Reich (et uniquement via les écrits de Stefan Zweig). Hedy Lamarr est née en 1914, dans une famille aux origines juives sans pour autant être marquée elle-même par une pratique religieuse. Mais ce statut va terriblement déterminer son destin. Son père qui sent que la situation se tend, la pousse à épouser Friedrich Mandl qui lui fait une cour assidue. Elle est une actrice assez en vue et il va la transformer en poupée de salon. Il va devenir son maitre au sens propre et bientôt, la pauvre Hedy verra l’entièreté de sa vie dépendre de cet homme violent, manipulateur, opportuniste et incroyablement filou. Ce qu’elle ne pourra pas supporter ce sera les liens de son mari avec le régime nazi. Celui-ci n’hésite pas à pactiser avec le diable (alors que lui et sa femme sont d’origine juive).

Hedy va tenter à plusieurs reprises de fuir ce tyran, échouer quelques fois, avant d’enfant y parvenir. Elle va arriver aux Etats-Unis, va repartir de zéro et se reconstruire. Elle va devenir Hedy Lamarr et se muer en la star hollywoodienne hypnotisante que l’on connait. Mais Hedy Lamarr n’est pas qu’un beau visage. C’est aussi une passionnée de science qui va contribuer à sa façon à l’effort de guerre : elle va mettre au point un système de codage des télécommunications qui n’est rien de moins que l’ancêtre de notre wifi d’aujourd’hui. Ce n’est que tardivement qu’on lui reconnaitra ses mérites.

La vie d’Hedy Lamarr a tout du roman. Et Marie Benedict a parfaitement su s’y plonger et nous emmener pour notre plus grand plaisir. C’est vivant, vibrant et passionnant. L’autrice dresse un portrait juste et touchant d’une femme d’exception trop méconnue. Ce fut pour moi un très grand coup de cœur, j’ai dévoré les trois cent pages à toute vitesse en étant tout le long happée. Foncez sans hésiter.

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La femme qui en savait trop

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Madame Einstein

Je suis enfin arrivée au bout de ce livre.



Et là, mon sentiment est un peu contradictoire. J'ai beaucoup aimé ce que ça racontait, l'histoire de cette femme qui s'impose dans une université où elles sont si rares à cette époque là. C'est l'histoire d'un femme particulièrement douée. C'est l'histoire d'un combat pour être à cette place.



Mais en même temps je me suis formidablement ennuyée ! je ne sais pas pourquoi, j'ai trouvé le temps affreusement long dans cette lecture, et il me tardait d'arriver au bout.



Et quand enfin, le roman s'arrête c'est là que je voudrais qu'il continue. Parce qu'en voulant rendre hommage à la première Madame Einstein par cette biographie romancée, et en arrêtant son histoire à son divorce, c'est un peu comme dire qu'elle n'a pas exister au delà de ce mariage. Et je trouve que ça discrédite totalement la théorie qui est développée à l'extrême dans ce livre, qui dit que Albert Einstein n'est pas l'auteur de la théorie sur la relativité.

Voilà, je l'ai fini, je vais pouvoir passer à la suite.
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Madame Einstein

C'est d'abord la couverture qui m'a tapée dans l'oeil et bien sûr le fait que ce livre rende hommage à une femme de l'ombre : Milena Maric, la première femme de Albert Einstein.



Milena Maric avait tout pour elle malgré sa claudication qui était source de raillerie durant ses jeunes années. Dotée d'un potentiel intellectuel évident son père l'a poussé vers le chemin de la réussite notamment en l'encourageant à faire de longues études dans les meilleures écoles, c'est d'ailleurs sur les bancs de l'institut polytechnique de Zurich qu'elle rencontre Albert Einstein.



Leur histoire débute par une amitié mais va très vite se transformer en une relation amoureuse malgré les réticences de leurs familles respectives. En effet, il était convenu que Milena suive assidûment ses études mais le destin va se mettre au travers son chemin, elle tombera enceinte avant de passer son diplôme. Milena repart chez ses parent pour s'éloigner de Zurich et s'occuper de leur fille, Albert lui continue son chemin sans vraiment se rendre compte de la situation et va même jusqu'à demander à Milena de revenir car il a besoin de sa femme sans conviée leur fille qui malheureusement sera emportée par la maladie quelques mois après.



Marie Bénédict dresse le portrait d'une femme de l'ombre qui a vu son destin sacrifié au détriment de celui de son mari, Albert Einstein. La condition des femmes à cette période est difficile, en général leur rôle est d'être aux petits soins pour leur mari et de s'occuper des enfants. C'est ce que va faire Milena malgré la carrière vers laquelle elle se destinait, son quotidien s'assombrit de plus en plus et elle se retrouve dans une vie de mère au foyer. Elle s'occupe de ses 2 enfants, prend soin de la maison, soutient Albert dans ses recherches et va même jusqu'à l'accompagner dans certains travaux en apportant son savoir, tout ça encore et toujours dans l'ombre...



Au final, malgré un potentiel intellectuel élevé, Milena s'est retrouvée piégée au sein de ce couple dans lequel il n'y avait de place que pour un génie et à dû subir les absences mais aussi les humiliations de ce mari prêt à tout pour être reconnu quitte à reléguer sa famille au second plan. Malgré l'époque et le peu de place qu'avaient les femmes, Mileva a tout même su prendre la parole, tenir tête à Albert et à mis un terme à cette histoire qui avec le temps n'en était plus une. En 1919, Milena et Albert Einstein divorce, Milena part avec les enfants en exigeant de recevoir une partie de la somme d'argent du prix Nobel pour le travail qu'elle a fourni dans l'ombre mais aussi pour élever ses 2 enfants avant de tomber dans l'oubli. Albert Einstein quant à lui, s'est remarié avec .... sa cousine, rien que ça!



A noter que la perte (mort ou adoption?) de Liserl, la fille aînée du couple a été une véritable tragédie dans la vie de Milena dont elle ne s'est jamais remise, l'auteure fait énormément référence à elle dans le récit.
Lien : https://promenonsnousdansles..
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La femme qui en savait trop

Hedy Kiesler a toujours rêvé de devenir actrice.

Elle joue sur de petites scènes. Elle est viennoise et juive. Elle a un fan; mr Mandl qui vient la voir à chaque représentation. Dans cette période où les tensions sont fortes, en 1933. Ses parents vont voir monsieur Mandl comme leur sauveur. Sauf que très vite, il va se relever jaloux, possessif et il va fricoter avec Hitler.



S'en est trop pour Hedy qui va réussir à s'enfuir vers l´Amérique. Elle va y rencontrer Meyer, un grand cinéaste qui va en faire une star hollywoodienne. Elle n'a pas oublié son Europe natale et sa fille et decide, comme elle le peut elle va essayer d'aider. Avec l'aide d'un musicien et de son intelligence, elle va concevoir un système de codage.



J'ai beaucoup aimé le fait que c'était écrit à la première personne et que ce fut romancé.
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La femme qui en savait trop

Bien que j’avais entendu parler de cette femme, je ne connaissais rien de son vécu. En lisant cette biographie romancée, on peut constater que ça a été une femme remarquable, bien que son physique avantageux et son talent d’actrice, il se cache en fait derrière cette facette : une femme intelligente avant tout.

Sa vie avec Friedrich Mandl, qu’elle a épousé avec sentiments au début mais aussi et surtout pour épargner sa famille de leur avenir vu qu’elle a des origines juives, fût au fil du temps un enfer pour Hedy car il s’est vite montré violent et possessif envers elle. En fait, il l’exhibait comme un trophée lors des repas important pour ses affaires. Hedy qui a vite compris le comportement de son mari en a joué et a écouté également des conversations ainsi, elle s’est rendu compte que celui-ci devenait allié à Hitler.

Hedy nous paraît très vite une femme remarquable, touchante et surtout très courageuse. J’étais soulagée quand elle arrive enfin à s’échapper des griffes de Friedrich Mandl.

Une fois arrivée à Hollywood, Hedy est vite prise de remords pour son pays auquel elle n’a rien pu faire alors qu’elle a découvert des choses et c’est ainsi qu’elle et un ami vont mettre en place une invention contre les ennemis…invention qui va être rejetée car on n’accepte rien venant d’une femme surtout quand il s’agit d’une actrice qui en est à l’origine.

Pour conclure, j’ai adoré ce livre qui est très intéressant et le fait que ce soit une biographie romancée rend la lecture davantage addictive, à aucun moment on s’ennuie, bien au contraire. Bref, un gros coup de cœur que je vous encourage à lire.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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La femme qui en savait trop

Ah… lorsque j'ai vu ce livre et sa couverture, j'ai pensé immédiatement, irrémédiablement et avec nostalgie à ma mère qui m'avait tant parlé de cette fabuleuse, sulfureuse, Hedy Lamarr, pulpeuse et amoureuse.

J'ai donc pris ce livre sur un coup de coeur et un hommage personnel à ma mère, la rêveuse.

Patatras…

Oui on l'aura compris, Hedy Lamarr a tourné dans un film des années 30, Extase, où elle apparaît quasiment nue. Bon, et ?

Le roman qui nous promet de nous révéler que Hedy Lamarr était autre que cette star du porno (en quelque sorte), insiste tellement sur cette image que cela en devient nauséabond.

Oui certes, elle a fait ce film. Oui elle a été « exploitée » pour son image érotisée. Et ?

Madame Benedict écrit un roman, pas une chronique dans un journal people. Et pourtant, c'est tout ce que j'ai ressenti.

Exemple : les cent premières pages, soit un tiers, sont consacrées aux relations mondaines de Mme Lamarr autour de la sortie de ce film Extase, et à la propre réflexion – imaginée par l'écrivain – de Mme Lamarr sur ce qu'elle a fait… elle en frissonne encore.

Page 47 : « buvons aux sept semaines qui viennent de s'écouler. Elles ont été les plus heureuses de ma vie. Nous trinquâmes, et j'avalai une gorgée de Veuve Clicquot en songeant au temps passé depuis notre rencontre. »

Page 49 : « Tout en savourant le champagne… »

Et je continue…parce que je vous épargne le avant, le pendant et le après, ce sont des dîners, avec son amant, et autres… donc en tant que lecteur et étant lu le résumé fameux, on attend, on attend, on boit sa tisane, son thé, et rien… rebelote sur Extase, sur ce magnifique corps dénudé en proie à la tentation des mâles riches bien sûr…. Bref c'est indigent, c'est inintéressant, c'est insupportable, et je commence à les voir ces espèces d'écrivains, souvent angloaméricains, qui se mêlent d'histoire, de sexe, de violence liée au sexe, de guerre, le tout dans une béchamel qui me fait maintenant vomir. Ca fait vendre.

On y met un peu de guerre, un peu d'espionnage, un peu de service pour la patrie et hop....

J'ai mis quelques extraits, mais c'est tellement mal écrit. Mal, non, c'est écrit, c'est correct. Pas une faute. Mais c'est d'une platitude. D'une banalité. D'une pauvreté tant sur le plan lexical que sur le plan émotionnel.

Conclusion, ma pauvre Hedy Lamarr, ce n'est pas par ce livre que tu revivras.

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Madame Einstein

Un très bon livre qui se lit facilement même si il y a des passages sur certaines théories scientifiques .

Quelle vie ? quelles destin pour l'épouse Einsten.

Certaines personnes ont une vie vraiment digne d'un roman

Un bon livre sur la considération féminine à cette époque
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