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Critiques de Marie Cardinal (108)
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La clé sur la porte

fait partie de mes lectures de formation.
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La clé sur la porte

Ce livre m'a été prêté par une relation. Je ne connaissais pas l'auteur donc pour moi, ce fut encore une occasion de découvrir quelque chose. Cela m'a un peu rappelé ma période ado comme a d'autres je présume. L'impression que j'ai eu de cette femme, c'est celle d'une 68:arde attardée mais sympa. Ouvrant sa porte aux ados dont certains profitent méchamment d'elle pour la voler. Mais elle s'en moque, elle n'est pas attachés aux objets. Au fond, cette mère tente de donner aux jeunes cette liberté dont elle a elle même cruellement manquée. Un certain regard sur l'adolescence, une soif de liberté et d'expression. Même si le livre apporte peu de nouveauté, il est agréable à lire. Dommage que la fin se termine curieusement.. on attend quelque chose qui ne vient pas.
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La Médée d'Euripide

Quand Marie cardinal écrit dans l'avant-propos de son livre « Je voulais comprendre Médée, devenir cette femme et lui prêter mes mots pour qu'elle puisse s'exprimer aujourd'hui », elle tient son pari.

La composition de « La Médée d'Euripide » en fait à la fois un essai et une pièce de théâtre. Un essai parce que Marie cardinal explique sa démarche et une pièce parce qu'elle propose une nouvelle version de « Médée ». La troisième partie du livre est consacré à un entretien avec Hélène Pednault.



Marie Cardinal veut faire aimer la femme étrangère, l'immigrée qu'est Médée mais s'intéresse aussi à son auteur, Euripide, qui a la particularité d'être subversif.

Elle explique que la traduction du grec ancien peut rendre assez ennuyeux le texte sans en rendre la musique alors elle tente de mettre au point un équilibre sonore qui correspond à l'architecture de la composition de la pièce d'Euripide.

Elle a fait des études de philosophie et n'est pas une spécialiste du grec ancien. Elle se fait donc conseiller et le résultat est surprenant de modernité.

On retrouve la démesure du personnage et malgré l'infanticide, je me suis surprise à admirer le combat de cette femme qui souffre face à l'injustice.



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La mule de corbillard

Madeleine a soixante-dix ans. Lors de sa tournée quotidienne dans le domaine de Garcia, son propriétaire, elle se remémore sa vie de paysanne solitaire, forte, indépendante.

C’est un beau portrait de femme, chaleureux, profond, authentique.

D’une plume délicate, Marie Cardinale la fait vivre avec tendresse et dignité.

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Le passé empiété

Première partie assez courte où l'on nous présente le personnage principal et le drame qu'il vient de vivre, une sorte de mise en situation et de point de départ de la réflexion.



La deuxième partie est sans conteste la plus intéressante, la narratrice nous raconte l'histoire de son père, de sa naissance, son adolescence, sa rencontre avec sa mère, le drame qu'ils vécurent. Tout cela est très bien raconté, très prenant, ça aurait pu faire l'objet du livre à lui seul.



Quant à la troisième partie, elle m'a laissé très perplexe. On assiste à la rencontre de la narratrice et de personnages de la mythologie grecque. Le lien n'est pas fait avec la partie précédente. Quel est la part du réél, aucune bien sûr. Deux destins sont comparés même s'ils n'ont pas grand chose à voir. J'ai malheureusement décroché ne voyant pas l'intêret du propos.



Je suis donc bien embêté au moment d'écrire cette critique, une moitié est très bonne mais le reste m'a perdu. Néanmoins, cela reste très bien écrit et accessible si vous voulez tenter l'expérience.
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Les grands désordres

Une histoire qui semble si vraie à moi qui a bien connu le problème, mais surtout cette femme qui semble "en place" bien enfermée dans ses certitudes et sa subordination au savoir livresque qui va basculer et prendre conscience grâce à sa fille de ce qui elle est vraiment.
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Les grands désordres

Au hasard d'une boite à livres, je trouve ces Grands Désordres d'une autrice qui a beaucoup compté pour moi avec les Mots pour le dire.

Ici une jeune veuve dont le mari est mort à la guerre: elle avait 20 ans et leur fille 2.

Elsa est psychologue clinicienne pour les jeunes enfants. Elle a développé une thèse originale qui lui vaut du succès et la conduit souvent à l'étranger où elle a rencontré François qui vit aux USA. Jusque là tout va bien mais à son retour, elle trouve son appartement (prêté à sa fille Laure) complètement dévasté.

L'appartement a été envahi par des drogués. Laure est accro à l'héroïne et prétend vouloir redevenir clean. Ce sera un très long combat de trois ans, Elsa faisant tout pour sauver sa fille.

Elle est délabrée et décide de prendre un prête-plume pour écrire ce qu'elle a vécu et qui l'a anéantit.

L'écriture est claire et simple, la construction se fait selon les souvenirs d'Elsa. L'émotion est très forte. Des préjugés sur les drogués tombent.
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Les grands désordres

Ce livre sur une mère bourgeoise qui découvre que sa fille est héroïnomane m'a intéressée. Outre les allers-retours de la mère entre son expertise en psychologie, qui fait d'elle une clinicienne remarquée, et l'inexpérience face à la problématique d'addictologie de sa fille, on remarque le dévouement incroyable de la mère pour sa fille, durant trois longues années. Entre souvenirs du passé et souffrance du présent, le livre navigue. Je dirais que le livre m'a plu, même s'il a pu être un peu attendu et cliché par moments.
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Les grands désordres

Une mère, psychologue, découvre que sa fille se drogue. Elle va essayer de la soutenir et de comprendre, mais dans ce combat contre la drogue on y laisse des plumes beaucoup de plumes. Elsa bourrée de certitudes, verra revenir son passé à grands pas comme un accusateur.

Un roman noir, simple et facile à lire. On n'a pas le temps de s'ennuyer, les événements s'enchaînent à un rythme effréné.

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Les grands désordres

J'ai trouvé ce roman par hasard en passant l'index sur la tranches des livres de ma biliothèque. Je ne connaissais pas cette auteure. C'est un récit sur la descente aux enfers d'une mère et de sa fille qui se drogue à l'héroïne à la fin des années 70. La première partie est prenante, boulversante et assez dure. On plonge directement dans le quotidien des ces deux femmes et ça fait vraiment frémir. La seconde partie se perd dans des circonvolutions sur la vie affective et sexuelle de la mère notamment, et ce n'est pas aussi intéressant, loin s'en faut. Beaucoup de longueurs inutiles. L'écriture est belle, précise, concise et c'est agréable à lire. Je n'y reviendrai pas.
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Les jeudis de Charles et de Lula

Un roman sans prétention, qui a pourtant de grandes qualités.

Charles et Lula - les personnages - sont porteurs d’une immense tendresse. Écrits avec sincérité - dans leurs qualités comme dans leurs défauts - ils sont aussi humains qu’on puisse l’être et attirent la sympathie du lecteur qui les découvre à travers leur relation si atypique et leurs histoires personnelles.

Si je devais résumer ce roman en trois mots, je choisirais : douceur, authenticité et voyages.
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Les jeudis de Charles et de Lula

"Les jeudis de Charles et de Lula" est ma première lecture de Marie Cardinal dont j'ai hérité plusieurs livres de ma mère qui aimait les romancières du 20ème siècle écrivant sur la condition féminine.

Je dois dire que Marie Cardinal a eu une excellente idée pour la trame de ce livre, celle de faire raconter à Lula sa relation hors du commun avec Charles à partir de ce qu'ils appellent des rencontres thématiques systématiques.

Ils sont sexagénaires mais se sont connus étudiants et depuis, leur histoire d'amour a toujours été épisodique. Il faut dire que ce sont de grands voyageurs, Charles est historien et Lula est journaliste. Sans pouvoir vraiment l'expliquer, ils s'aiment mais ne peuvent pas vivre ensemble. Ils ont besoin d'indépendance quoi que Charles a été marié et a eu deux garçons. Il est aussi le père de Charlotte la fille de Lula.

Ce qui est certain, c'est qu'ils prennent plaisir à se retrouver les jeudis. Ils choisissent un thème de discussion en alternance mais c'est surtout l'occasion de débattre de ce qui se passe dans le monde et d'évoquer certains souvenirs. S'ils se connaissent bien, ils ont toujours envie de se séduire même avec le poids d'un passé marqué par l'absence du père pour Charlotte.

Nous suivons ces intellectuels non conformistes durant sept jeudis. Ils représentent la génération post-soixante-huitarde pour laquelle l'indépendance passe avant le mariage même quand on s'aime. Pourtant, ils ont besoin de se voir.

Je ne trouve pas toujours intéressants les thèmes qu'ils ont choisi pour leurs entrevues (la lâcheté, l'histoire, demain, liberté égalité fraternité, le nouveau, les nomades) mais l'idée de se retrouver régulièrement est excellente, cela m'a fait penser aux soirées filles que nous organisons entre copines.





Challenge Multi-défis 2021

Challenge Cœur d'artichaut 2021

Challenge XXème siècle 2021

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Les Mots pour le dire

"La montée précise, régulière, de ce superbe tronc lubrifié paraissait incompatible avec le charivari brimbalant de l'habitacle.” (p.67)



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Cet ascenseur, “ce superbe tronc”, cet “habitacle”, c'est elle. La folle ou la pas folle, comme elle le dit. Celle qui malgré ses difficultés, après 7 ans d'analyse, prend enfin vie, prête à la croquer à pleine dents, comme qui dirait.



Et elle nous emporte avec elle, nous interroge, qui est vraiment dingue? Quel est le poids des mots, de notre existence, de “nos” passés? Et comment dire l'indicible? Elle a trouvé CES mots, SES mots, les siens, pour dire ce qu'il fallait mettre en mot, des mots qui lui permettront de vivre.



Et peut-être que ceux-là sont aussi les nôtres, ceux qui nous feront vivre, ceux qui font monter le vieil ascenseur que nous sommes.



Elle a trouvé "les mots pour le dire". Et je nous souhaite, à tous, de les trouver également. Quel que soit le temps qu'il nous faudra. Pour vivre en harmonie, la folle avec la pas folle.



Merci à Marie Cardinal, pour ce lourd chemin plein d'espoirs.



À tous ceux qui n'ont pas encore trouvé "leurs" mots. Ou qui s'en approchent lentement. Mais, comme on dit, SÛREMENT.
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Les Mots pour le dire

Roman autobiographique, où l’auteure raconte sa psychanalyse. Elle va revenir sur des événements de son enfance, qui l’ont beaucoup plus marqués qu’elle ne pouvait l’imaginer.

Au fil des pages, on suit la lente renaissance de cette femme, profondément malade avant de commencer ce travail de psychanalyse. Car oui c’est un véritable travail, un effort et même un combat contre soi-même, pour aller au-delà de ce qu’on pense habituellement et creuser ce qui peut être douloureux. Marie Cardinal va se rendre plusieurs fois par semaine, chez son médecin, pendant sept ans. Sept années pour accepter et comprendre la femme, l’épouse et la mère qu’elle est aujourd’hui.

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Les Mots pour le dire

Une femme rencontre de multiples médecins parce qu'elle a des soucis : elle saigne abondamment, les règles n'en finissent pas. Elle décide un jour de voir un psy et se met à parler. Elle nous dévoile ainsi son enfance, son désir de plaire à sa mère (en vain)... C'est bien écrit mais autant j'ai aimé "La clé sur la porte", autant là je l'ennuie. Je ne trouve pas l'écriture fluide.
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Les Mots pour le dire

Ce livre est autobiographique. L'auteur nous livre une partie sombre de sa vie où elle a plongé dans le folie. Elle explique comment, à l'aide de la psychanalyse, elle a pu s'en sortir et exorcisé son passé. Une relation mère-fille très éprouvante, destructrice.



Je ne suis pas fan des monologues comme celui-ci. Bien que l'histoire soit poignante, ce roman s'étire en longueur.

En revanche, il est intéressant de pouvoir interpréter les conséquences d'actions passées sur sa vie présente.
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Les Mots pour le dire

Après le décevant "Comme si de rien n'était", j'ai voulu donner une seconde chance à Marie Cardinal avec ce "roman" que l'on devine autobiographique sur une femme qui lutte contre la dépression par le biais d'une psychanalyse. C'est un roman difficile à lire, par le thème abordé mais aussi par son style, assez décousu et parfois pesant, avec des divagations dont on ne comprend le sens et l'intérêt que plusieurs pages plus loin. Malgré cette difficulté, c'est un très beau roman sur la dépression et la psychanalyse, pour peu qu'on s'intéresse à ces deux sujets.
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Les Mots pour le dire

Voilà le résultat une analyse réussie!

merci de ce partage!

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Les Mots pour le dire

Lu au lycée, j' en garde le souvenir d'un témoignage très difficile.
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Les Mots pour le dire

C'est l'un des livres les plus emblématiques de ma jeunesse. Le roman autobiographique de Marie Cardinal m'avait beaucoup frappé. En effet, il illustre d'une manière très convaincante le processus psychanalytique, dans le cas d'une jeune femme névrosée.

Celle-ci souffre cruellement des séquelles de son passé, notamment de l'influence de sa mère tyrannique et incapable d'amour. Tout ça me semble authentique, plein de finesse, enrichissant sur le plan humain et intellectuel. De plus, l'auteure insiste au début sur l'un de ses symptômes, que Freud aurait nommé "hystérique": une hémorragie permanente, très gênante, directement liée à sa névrose. On est donc directement dans la lignée du père de la psychanalyse qui, à ses débuts, s'est surtout intéressé à l'hystérie (mais, on le sait, ce terme a été retiré de la nomenclature médicale moderne). De plus, la patiente obtient finalement la guérison espérée: le message du livre est donc porteur d'espoir.

A l'époque où j'ai lu "Les mots pour le dire", la cure psychanalytique était encore considérée comme la voie royale pour la guérison des névroses. Maintenant, elle est contestée par des penseurs anti-freudiens et concurrencée par des thérapies de nature différente. Pour ma part, je conserve un excellent souvenir de ce roman. Mais je devrais peut-être le relire et surtout le proposer à de jeunes lecteurs, pour en mesurer l'impact sur les nouvelles générations.
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