![]() |
Quand Marie cardinal écrit dans l'avant-propos de son livre « Je voulais comprendre Médée, devenir cette femme et lui prêter mes mots pour qu'elle puisse s'exprimer aujourd'hui », elle tient son pari. La composition de « La Médée d'Euripide » en fait à la fois un essai et une pièce de théâtre. Un essai parce que Marie cardinal explique sa démarche et une pièce parce qu'elle propose une nouvelle version de « Médée ». La troisième partie du livre est consacré à un entretien avec Hélène Pednault. Marie Cardinal veut faire aimer la femme étrangère, l'immigrée qu'est Médée mais s'intéresse aussi à son auteur, Euripide, qui a la particularité d'être subversif. Elle explique que la traduction du grec ancien peut rendre assez ennuyeux le texte sans en rendre la musique alors elle tente de mettre au point un équilibre sonore qui correspond à l'architecture de la composition de la pièce d'Euripide. Elle a fait des études de philosophie et n'est pas une spécialiste du grec ancien. Elle se fait donc conseiller et le résultat est surprenant de modernité. On retrouve la démesure du personnage et malgré l'infanticide, je me suis surprise à admirer le combat de cette femme qui souffre face à l'injustice. Lu en juillet 2016 + Lire la suite |
Jacqueline Duhême Une vie (extraits) conversation avec Jacqueline Duhême à la Maison des artistes de Nogent-sur-Marne le 8 février 2020 et où il est notamment question d'une mère libraire à Neuilly, de Jacques Prévert et de Henri Matisse, de Paul Eluard et de Grain d'aile, de Maurice Girodias et d'Henri Miller, de Maurice Druon et de Miguel-Angel Asturias, de dessins, de reportages dessinés et de crobards, d'Hélène Lazareff et du journal Elle, de Jacqueline Laurent et de Jacqueline Kennedy, de Marie Cardinale et de Lucien Bodard, de Charles de Gaulle et du voyage du pape en Terre Sainte, de "Tistou les pouces verts" et de "Ma vie en crobards", de Pierre Marchand et des éditions Gallimard, d'amour et de rencontres -
"Ce que j'avais à faire, je l'ai fait de mon mieux. le reste est peu de chose." (Henri Matisse ).
"Je ne sais en quel temps c'était, je confonds toujours l'enfance et l'Eden – comme je mêle la mort à la vie – un pont de douceur les relie." (Miguel Angel Asturias)