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Critiques de Marie Darrieussecq (771)
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Clèves

Une fois encore, l'auteur explore la vie et chahute la langue pour décrire les corps encombrants à peine sortis de l'enfance. Juste et provocante, la romancière ausculte les peurs des filles et balance aux orties les tabous des adultes ou leurs illusions.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Truismes

Cette femme qui se transforme de plus en plus en cochon et qui suscite le désir des hommes m'a laissé un peu pantoise. C'est vraiment un livre sur la sexualité féminine et ses contradictions, entre désir et dégoût, bref, pour moi ce livre à été une véritable révélation sur ma propre sexualité.
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Tom est mort

Peu importe qu'une histoire soit fictive ou réelle tant qu'elle est bien écrite. C'est le cas pour ce roman très fort sur le deuil impossible de son enfant. Je n'ai pas perdu d'enfant, pourtant je ne me suis pas posée la question si j'étais "autorisée" à lire ce livre. En tant que mère, il est évident que je me sens concernée par ce thème et toujours en tant que mère, je me suis retrouvée dans les émotions, dans la douleur, dans la folie de la narratrice. Pour ma part, je dirais que l'auteur a d'autant plus de mérite à avoir "fouillé" les recoins de cette tragédie qu'elle ne l'a pas vécue : quel talent !
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Le bébé

Quoi de plus merveilleux qu'un bébé ?



Marie Darrieusecq nous parle du sien tout au long de son récit et nous plonge dans l’univers de la maternité et des sentiments qu'éprouve une femme après sa grossesse .



L'auteur a trouvés les mots juste pour nous décrire sa vie ... Son bébé , sa petite merveille nous observent à l'autre bout de sa plume et nous expliquent leurs péripéties.

Mais au fond, quelle est la place de l'homme , du père ? Toutes ces petites questions auquel l'auteur a décidé de répondre .



Deux douces heures de lectures plaisante au côté de son petit bout !
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Le bébé

pour chaque père/mère au fond nous

marrant pour certains passages,

j'ai aimé tranquillement

à conseiller après l'accouchement, pour décomplexer des parents nouveaux dans le rôle de leur vie !
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Clèves

Le problème n'est pas que ce soit hard ; mais que ce hard est triste quand il a si peu d'écho chez le personnage et dans le tempo d'écriture !
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Clèves

Avec son style crû et lapidaire, qui donne la place du roi au mot «bite» pour coller au plus près des sensations d'une jeune fille en fleur des années 1980, c'est la réécriture hyperréaliste, presque austère et pourtant émouvante, du premier livre de Marie Darrieussecq. Elle y racontait déjà une métamorphose, celle d'une femme en truie.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Clèves

[…] la lourdeur du propos exaspère vite et on peine à terminer ce roman qui porte complaisamment la plume dans la culotte.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Clèves

Critique de Camille Thomine pour le Magazine Littéraire



Avec Clèves, Marie Darrieussecq raconte sans détours l'expérience de la puberté d'une jeune fille. Immensité polaire et désolée de White , errances spirituelles de Bref séjour chez les vivants, spectres rémanents de Naissance des fantômes ou de Tom est mort et, même, dénuement de l’exil ovidien dans Tristes Pontiques ; voilà plusieurs années que l’imaginaire de Marie Darrieussecq ondule autour d’absences, d’auras, de vides. Mais avec Clèves sa plume acérée remord aux plis palpables et chauds de la chair, ces replis tantôt roses, fermes, appétissants, tantôt poisseux, moites et fétides, qui obstruaient déjà chaque page de Truismes, en 1996.

C’est encore l’histoire d’une métamorphose : non celle d’une femme en truie, mais celle d’une petite fille en femme, Solange, au fil de ces années cruciales et délicates qui courent de la prépuberté au passage du bac. Premières règles, premier baiser, première fois ; ces mains dont on ne sait plus que faire et cette intarissable voix qui résonne dans la tête : «Est-il possible que les femmes aient ça et que tout le monde fasse comme si de rien n’était ?» ; «Est-ce que ça se voit quand on l’a fait ?» ; «Il doit la trouver bête» ; «Il faudrait qu’elle dise quelque chose» ; «Est-ce que les gens la regardent ?»

Solange, petite souillon doublée d’un ange, déjà avide et encore innocente, toujours pucelle et pourtant... Une «petite bouée dans le déluge», ballottée entre un père extraverti, une mère insomniaque et cet étrange voisin qui prend tellement à coeur son rôle de nourrice. A priori, ce Clèves-là – le nom du village où grandit la fillette – n’a pas grand-chose à voir avec celui de la princesse. Sauf s’il s’agit d’une princesse inversée : la crudité des mots en place des bienséances et la lascivité en place du renoncement... Un tel titre, bien sûr, ne doit rien au hasard ; a fortiori chez Darrieussecq, qui accorde tant de soin aux «seuils» de ses romans : même confusion des sentiments, même obsession du regard, même règne du faux-semblant que chez Mme de La Fayette. Même finesse dans l’analyse, surtout, à commencer par cette façon dont la romancière intériorise l’écoulement du temps. Et elle délivre ici la parfaite mesure du temps adolescent. Ce temps segmenté de l’urgence, égrené par étapes, comme un compte à rebours – «ça y est, ça va arriver [...] elle va sortir avec un garçon» ; «ça se passe en ce moment même. Elle est en train de faire ça»... –, et capricieux aussi : dilaté à l’excès dans l’attente d’un coup de fil et « compact, gorgé, exaspéré » dans l’emballement du désir.

Car le voyage intérieur ne se limite pas aux seuls soubresauts de la pensée. Rarement le style de «défricheuse» de Marie Darrieussecq aura trouvé meilleur terrain d’auscultation que ce corps en éveil, cette chair palpitante, frôlée, frottée ou malmenée, explorée du dehors et du dedans par chacun de ses pores et orifices. Ce sont ici les frémissements mêmes de la peau, les afflux du sang et du sperme, qui impriment au roman son rythme pulsatile. Dans le lacis des très courts paragraphes, des impressions s’imbriquent en un millefeuille d’images fugaces et de phrases obsédantes. Il y a des réminiscences de prières, des refrains de chansons, des définitions du Nouveau Larousse – pénis, vulve, orgasme... – et des bribes de dialogues, de romans ou d’histoires salaces, des racontars et des dictons. Qu’il ne faut pas «se baigner quand on les a», qu’il faut «le faire vraiment pour que les seins poussent, qu’un homme peut violemment posséder une femme»... Autant d’appendices de langage, appris par coeur ou pris au vol, que Solange tourne et retourne, frictionne en tous sens comme pour voir ce que ça fait ; ce que la langue dit de l’expérience, et vice versa. Et l’on reconnaît bien ici la signature de Darrieussecq, qui avouait dans les premières pages du Bébé une forme d’amitié pour les lieux communs, ces «pierres» que l’on soulève «pour voir, par-dessous», capables d’énoncer, «malgré l’usure», une part de réalité.

«Dire le non-dit : l’écriture est ce projet», affirmait alors la romancière. Et parce qu’il fait voler en éclats les tabous, l’afféterie et les raccourcis, c’est bien vers ce projet que tend son roman Clèves .
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White

J'ai terminé ce bouquin, l'histoire d'une rencontre joliment racontée.
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White

Je me suis habitué très vite au style de l'auteur : haché, sans trop de mise en forme...mais diablement efficace. Marie DARRIEUSSECQ écrit comme elle pense, et comme elle pense bien...

Le premier niveau de l'histoire est captivant , un voyage vers le bout du monde, on se croirait dans un roman de Jules Verne, dans des récits de voyage.

Après, il y a la rencontre des personnages principaux, leur histoire passée racontée avec de petites touches.

J'y retourne.

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