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Critiques de Marie Ferranti (41)
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La princesse de Mantoue

Tout pourrait porter à croire qu'il s'agit ici d'un roman historique, avec de vrais personnages (vrai) avec des vrais faits (en partie) et une correspondance tout droite sortie d'archives ou de livres d'histoire (faux et c'est là que toute l'ingéniosité et le talent de l'auteure interviennent).



J'ai découvert cet ouvrage complètement par hasard et c'est lorsqu'un lecteur de la médiathèque dans laquelle je travaille me l'a d'abord emprunté puis ramené que ma curiosité à été piquée à vif et que je me suis laissée tenter ! Après tout, je dormirai un peu moins bête ce soir en découvrant qu'une certaine Barbara de Brandebourg a bel et bien existé au XV e siècle et qu'elle fut bel et bien princesse de Mantoue, en Italie, suite à son union avec Louis de Gonzague. Tout commence par un portrait, celui que fit d'elle et de sa nombreuse progéniture, le peintre qui l'accompagna tout au long de sa vie, Andrea Mantegna. Elle n'était pas gracieuse et ne put que le constater en voyant son portrait qu'elle supposé exact en comparant sa propre représentation avec une servante figurant sur un autre peinture de l'artiste. Cependant, elle aimait les arts et la musique, elle aimait les belles choses et sa cousine Maria de Hohenzollern, avec laquelle elle avait grandi plus que tout. L'auteure se plaît ici à imaginer une correspondance entre les deux femmes. Peut-on dire qu'elle ait été heureuse ? Rien n'est moins sûr ! Qu'elle ait aimé son mari ou encore même ses propres enfants ? le lecteur peut en douter et c'est cela qui rend cette fiction, construite sur fond historique, on ne peut plus dramatique et en même temps passionnante.



Un roman extrêmement bien construit, trop bien parfois à tel point que si je n'étais pas allée au bout de ma lecture en lisant la postface rédigée également de la main de Marie Ferranti, j'aurais pu croire que tout fut vrai. Or, il n'en est rien et c'est, comme je le disais en débutant cette critique, toute la magie du roman ! Un court ouvrage que je ne peux que vous recommander, qui se lit en un rien de temps mais avec des passages parfois un peu ennuyeux et cela est bien dommage car l'écriture en elle-même et le thème sont magistraux et dramatiques à souhait !
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Les maîtres de chant

Marie Ferranti m'a fait découvrir de beaux paysages corses, promenades en prélude, chaque fois, à de beaux concerts de chants polyphoniques qui font la renommée musicale de la Corse. Ces chants, tombés en désuétude, seraient disparus sans la ténacité de quelques belles voix corses. Le groupe I Campagnoli fut créé en 1989. En 1991, un concours de chants polyphoniques fut organisé à Bastia. Depuis cet art polyphonique a reconquis ses lettres de noblesse et sa renommée est désormais mondiale ; qui de nos jours n'a jamais entendu le groupe I Muvrini ? Marie Ferranti narre ses entretiens avec les musiciens, peintres et divers artistes, des rencontres dont le but était l'écriture de ce livre, Les Maîtres de chant.

C'est la très belle critique de Zebra qui m'a donné l'envie de cette lecture, je vous invite à la lire quant à moi je la remercie pour cette belle découverte.

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Les maîtres de chant

Autant l'avouer tout de suite, découvrir ce récit bilingue écrit en corse et en français, ne me semblait pas si évident à moi qui ne sais pas aligner correctement deux mots de corse! Or, il s'avère que je n'ai éprouvé aucune difficulté à progresser dans ma lecture, bien au contraire, le texte est captivant, le livre se lit comme un roman. J'ai aimé le style de ce récit, où il est beaucoup question de polyphonies corses mais aussi où le lecteur rencontre des écrivains et des artistes plasticiens. Ce livre est un rendez-vous de l'Art dans ce qu'il a de plus beau, de plus noble. Il est teinté de nostalgie, émaillé de souvenirs d'enfance. Marie Ferranti aurait-elle été peintre, je l'aurais bien vue impressionniste ou pointilliste, appliquant des touches de couleurs légères mais précises. Pas de temps morts dans ce récit, pas d'ennui, pas d'emphase non plus. C'est un livre honnête, sobre, authentique, un hymne à l'amitié et au bel art. Il y a beaucoup de référence à des artistes de tous horizons, tous arts confondus, des peintres, des poètes, des écrivains, mais cela se fait en toute simplicité sans snobisme intellectuel ni étalage d'une érudition trop intempestive. Non tout est léger, naturel, élégant, d'une grande finesse... Merci a Marie Ferranti pour ces 444 pages authentiques, emplies de poésie, qui nous font pénétrer un monde qui n'est peut-être pas à la portée de tout un chacun. Un superbe livre. Un grand coup de coeur!
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La passion de Maria Gentile: Pièce en cinq ta..

Marie Ferranti a imaginé le ressenti de cette Antigone corse, confrontée à l'exécution de son fiancé. Cependant, elle n'a pas inventé le personnage de Maria Gentile, jeune fille de condition modeste, habitant Oletta dans la région du Nebbiu, en cette seconde moitié du XVIII e siècle. Alors que le patriotes corses alliés de Pasquale Paoli ont perdu la guerre contre les troupes françaises, lors de la bataille de Ponte Novu du 8 mai 1769. Les ruines de la maison de Maria Gentile sont toujours visibles dans le village, de cette jeune fille dont on ne sait pas grand chose, sauf que bravant les autorités de l'époque et n'écoutant que son courage et sa détermination, elle s'est arrogée le droit d'offrir une sépulture à son fiancé. Un fait historique oublié qui a ressurgit sous la plume de Marie Ferranti, pour une oeuvre de qualité.
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La princesse de Mantoue

Oeuvre très bien écrite et plaisante à découvrir, qui se veut historique, mais est en grande partie le fruit de l'imagination de l'auteur qui accorde une large place à l'art, et en particulier à la décoration de la chambre des époux (camera depicta) par Mategna. Roman très agréable et élégant qui séduira les lecteurs qui apprécient à la fois l'Art et l'Histoire.
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Les maîtres de chant

En octobre 2014, Gallimard édite, dans sa collection NRF, « Les Maîtres De Chant » de Marie Ferranti. A cette date, Gallimard -qui a découvert en 1995 les talents de romancière et d'essayiste de Marie Ferranti- a déjà publié une dizaine de romans du même auteur.



Née en 1962 à Lentu en Haute-Corse, Marie Ferranti est imprégnée de culture corse : la Corse, c'est sa chair et son sang. Avec « Les Maîtres De Chant », l'auteure nous convie à une pérégrination dans divers lieux de concerts de l'île (principalement des églises) ainsi qu'à une réflexion sur la musique et plus généralement sur l'art : il ne s'agit pas d'un ouvrage universitaire mais d'une flânerie chaleureuse en pleine corsitude, d'une promenade judicieusement accompagnée des conseils de choristes et de chefs de chœur de l’ile. Vous passez de villes en hameaux, où été comme hiver il se passe toujours quelque chose ; vous serpentez, à pied ou en voiture, entre montagnes et vallées étroites, avec des vues saisissantes sur la mer, parfois toute proche ; vous vous trempez les orteils dans l'eau glacée des rivières ; vous dégustez ici et là des canistrelli (gâteaux secs) qui tromperont votre faim ; vous faites connaissance avec de nombreuses personnalités locales (et pas seulement politiques) ; vous découvrez les beautés de la langue corse (Marie Ferranti émaille son récit de dialogues qu'elle a la gentillesse de traduire pour nous en français) ; vous rencontrez les groupes de chants et de polyphonies corses, notamment I Campagnoli avec son chanteur principal, Guidu Calvelli, lequel vous invite à faire la différence entre le chjama e rispondi, le lamentu (chant basé sur la tristesse) ; la paghjella (chant profane et court dont le texte de six vers est inspiré de la vie quotidienne de l'époque où il a été créé, et qui s'interprète à trois voix d'hommes : la « seconda » qui porte le chant, le « bassu » qui vient la soutenir et la « terza » qui vient ajouter ses ornements) ; et le voceru (chant traditionnel, profane, exécuté par une seule personne et basé sur le sentiment de colère).



Le récit frôle et tangente divers genres littéraires : pas tout à fait roman, plutôt mille-feuille de souvenirs construit sur un fil rouge, à savoir la création du Groupe I Campagnoli, avec leurs chansons, leur projet et les contributions de chacun, le tout sur la base de leurs témoignages. Marie Ferranti voue une admiration profonde pour les chanteurs corses et c'est sans violence aucune qu'elle vous jette à la figure le calme, la beauté, la lumière de la Corse musicale dans un mélange d'humilité, de pudeur, de retenue (voire de distance), de politesse et de raffinement, de dissonances, d'improvisations, de ferveur et d'esthétique. Vous êtes immergé dans le reflet des actes de la vie courante, les émotions, des pointes d'humour, une grande sensibilité, des signes d'amitié qui cimentent les relations interpersonnelles, une réelle fidélité aux anciens et le respect pour toutes ces vies croisées à l'occasion de ce qui ressemble à un reportage ou à un documentaire. L'auteure se laisse séduire par la communion, l'harmonie et la justesse qui émanent des polyphonies ; elle renoue avec sa langue, avec une mélancolie archaïque sophistiquée, effleurant ici ou là la dimension politique du chant corse.



Dans ce roman à recomposer (il est vrai que Marie Ferranti -qui écrit comme on court un sprint, à toute allure-, manifeste un goût certain pour l'esprit d'escalier), l'auteure se livre avec une réelle sincérité dans l'écriture, prenant quelques libertés avec la chronologie des évènements, passant d'un sujet à l'autre, d'un groupe de chanteurs à l'autre, prenant les individus sur le vif et surprenant le lecteur par l'authenticité de son propos. Elle transporte manifestement son monde (corse) avec elle, refusant l'autofiction, les poses maniérées, l'envie de réécrire à sa façon (à coups de mensonges ?) des légendes locales : Marie Ferranti veut parler vrai. Là où d'autres forceraient le trait ou navigueraient en pleine fantasmagorie, elle préfère raconter la vie et tisser la toile des amitiés, refusant de se mettre en avant, de parler d'elle (ou alors, avec de très petites touches, comme le ferait un peintre impressionniste), de s'exposer à l'obscénité de la scène. L'auteure se préserve, conservant par devers elle quelques menus secrets, se condamnant à la stratégie de la disparition, à l'effacement de soi, refusant l'embrigadement, se méfiant même des mots qu'elle utilise, nous emmenant avec elle en promenade dans une conversation ininterrompue sur près de 450 pages. Pour ce livre intime et singulier, je mets quatre étoiles et je recommande.
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Marguerite et les grenouilles: Chroniques, ..

Desolé....pas du tout accroché. Lecture stoppée au 6em chapitre, trop fastidieux à lire si on n'est pas de St Florent....
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Histoire d'un assassin

Histoire d'un assassin m'a séduite et envoûtée. Une fois acceptée et dépassée la violence qui ouvre les premières pages du roman, le lecteur est transporté, par la force de l'écriture de Marie Ferranti, en plein cœur d'une tragédie familiale qui se déroule en Corse, juste avant la Grande Guerre. Celle de 14, qui engendrera, tel un monstre des cauchemars, d'autres violentes boucheries.

Le roman pourrait être la simple relation d'un fait divers sordide. Réel ou inventé ? L'ambiguïté est déjà une première énigme du Sphinx. Marie Ferranti hausse ainsi l’acte parricide au niveau d'une tragédie grecque. Le décor naturel de la Corse y contribue, mais ce n'est pas un décor de carton-pâte ou de revue touristique. C'est le cœur vivant de l'histoire, magnifiquement pulsé, immersion sensitive dans la scène en cours de lecture. Ce qui est certes parfois un peu éprouvant.

Ce que l'auteure décrit enfin, c'est la sauvagerie primitive, les mondes clos, mutiques et plus encore que hiérarchisés, enfermés en systèmes de castes.

Face à un tel système complexe et autonome, porté par toute une population, le Procureur venant du continent a peu de consistance. C'est que "[...] La justice n'a rien à voir là-dedans ! C'est toute la beauté de ce mystère".

Roman court, dense et puissant, cette histoire d'un assassin évoque en moi d'autres écrivains ; Kazantzakis, chantre de la Grèce, Giono, dont la Provence solaire, dure et âpre n'a pas grand chose à voir avec l'image vacancière de nos jours.

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La chasse de nuit

Roman captivant et bien écrit qui en apprend beaucoup sur le mazzérisme, et autres pratiques traditionnelles en Corse au siècle dernier. Un bon livre que j'ai découvert avec grand plaisir.
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La princesse de Mantoue

Un petit livre, environ cent pages, sur la vie de Barbara de Brandenbourg. Elle était la femme du marquis italien Ludovico III Gonzaga. Ils vivaient au XVe siècle à Mantoue en Italie. C'est un roman fictif, bien que Barbara ait existé. L'auteur a inventé une histoire attrayante en utilisant quelques personnages vrais de ce temps, comme le peintre Mantegna. Malgré, ou, peut-être, grâce à la fiction, le récit est convaincant.



Je ne connaisais pas encore le peintre italien Andrea Mantegna qui est le créateur des fresques dans le « Camera dépita », une chambre dans le palais de Barbara et son mari. La création de ces fresques a été décrite dans le livre. C'est toujours amusant de découvrir des nouveaux artistes par ces biographies vraies ou fictives.



C'est un livre agréable avec un texte facile à lire. Cependant, je ne le trouve pas extraordinaire ou impressionnant et je ne comprends pas vraiment pourquoi le livre a gagné le Grand prix du roman de l'Académie française en 2002.
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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La princesse de Mantoue

Un style classique pour un roman qui se déroule au XVème siècle en Italie. On y croise des personnages ayant existé notamment le peintre Mantegna qui peindra l'oeuvre point de départ de cette histoire. On suit la vie de Barbara de Brandebourg en Lombardie.



J'ai eu du un peu de mal à entrer dans l'histoire (j'ai du relire les 10 premières pages pour m'imprégner des personnages et des lieux) et ensuite le roman se lit très vite avec ces 104 pages.



Un divertissement agréable même si je n'en garderais pas un souvenir impérissable.

Cependant par curiosité j'ai ensuite été voir à quoi ressemblait cette fameuse Camera degli Sposi
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Armistice

A l'occasion du centenaire de l'armistice, Gallimard a proposé à différents écrivains un hommage aux poilus. Le résultat est sublime. Trente et un auteurs contemporains se livrent à l'exercice difficile. Daeninckx, Hatzfeld, Jourde, Moï, Rufin, pour n'en citer qu'une poignée ont accepté cette écriture mémoire.

Chaque texte est illustré par une peinture, une gravure, un dessin. C'est ainsi que j'ai découvert l'histoire de vie et les peintures de Rik Wouters.



Cet ouvrage collectif fait écho aux chefs d'œuvre qui ont eu pour sujet la 1ere guerre mondiale: Voyage au bout de nuit, Les sentiers de la gloire, Au revoir là haut, capitaine Conan...



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La fuite aux Agriates

Je connais la Corse que par ce que j'en ai entendu dire.

L'atmosphère de ce roman est fidèle à l'idée que l'on a de ce roman

Paysages , caractère des personnages tout est sévère.

On s'attache pourtant àux personnages.

Et oui ils ont le sang chaud .

Je vais essayer de découvrir l'autrice à travers un autre roman.
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La Cadillac des Montadori

Un roman qui hélas ne m'a pas convaincu. Je ne suis pas arrivée à m'intéresser aux personnages ni à l'histoire.
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La princesse de Mantoue

Bon livre sur la vie de Barbara de Brandebourg, jeune femme destinée depuis son plus jeune âge à épouser l'ainé des Gonzague, Louis, et à devenir la princesse de Mantoue. Ce petit livre nous raconte sa vie, ses espoirs, ses amours, sa conscience du monde.





Ce livre est basé sur la camera depicta, une œuvre du peintre Montegna qui fut longtemps considérée comme une des plus belles du monde. Par le biais de ce livre on voit l'œuvre être réalisée petit à petit. A travers les yeux de Barbara, on découvre le travail du maitre et on admire....

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Une haine de Corse

Ce roman est très bien documenté une vrai leçon d histoire sur la Corse et les deux personnages.

Pour ma part j'ai eu du mal car trop d'énumérations de faits de dates de personnages.

Ce livre relate que beaucoup de faits historiques et pour mon goûtl histoire n'est pas assez romancé

Alire par les férus d'histoire
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La princesse de Mantoue

Ce livre se trouvait dans ma bibliothèque depuis quelques semaines sans que je me souvienne d’où il venait. Un matin, il s’est retrouvé dans mon sac. Presque par hasard. Prêt à être lu. Et lu, il le fût. Rapidement. Mais je ne me souviens toujours pas d’où il vient.



C’est donc l’histoire d’une princesse italienne vue à travers ses correspondances. Il y a Maria, sa cousine, mais aussi Mantegna, le célèbre peintre, et ses enfants avec qui elle se montra, à la fin de sa vie indifférente voire méchante. Cette vie semble assez banale finalement. Et il est à supposer que la plupart des princesses de cette époque vivait sensiblement de la même manière. Rien de bien transcendant dans les affres d’une cours cependant réputée cultivée et progressiste.



Pour le reste, signalons que ce roman a reçu le « Grand Prix du Roman de l’Académie française » à sa sortie. Ce qui peut s’expliquer par les qualités d’écriture, certes classiques, mais bien réelles. Mais bon, ces prix sont rarement objectifs donc il ne faudra pas se baser sur cette récompense pour prendre la décision de lire ou non cet ouvrage. Je le conseille pour ceux qui aiment la Renaissance ou la vie d’une princesse dite éclairée.


Lien : https://unecertaineculture.w..
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La Cadillac des Montadori

Dans son septième roman, Marie Ferranti nous décrit une ambiance de violence centrée autour du lit d’agonie du vieux Montadori, en même temps qu’elle nous fait ressentir la chaleur d’une interminable canicule au sein du petit village corse.

Ce livre au résumé prometteur m’a quelque peu déçue. En effet, le secret n’est pas si inattendu qu’on le pensait et la fin m’a laissée plutôt perplexe. Cependant, le style et l’écriture de Marie Ferranti sont vraiment très agréables. A lire pour se détendre…
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Une haine de Corse

L'histoire de la haine entre Napoléon Bonaparte et Charles-André Pozzo di Borgo est profonde et solide, rien à voir avec celle de Fillon/Copé qui paraît bien fade face à la relation entre ces deux êtres brillants, ambitieux et fougueux...Marie Ferranti réussit le pari difficile de faire un roman d'événements historiques sans trahir à aucun moment la véracité des faits et des hommes.Elle y parvient parfaitement en nous montrant l'Histoire en train de naître sous nos yeux et avec Napoléon, la matière est très riche.Comme il se doit pour un roman historique, le style est précis et fluide pour une lecture simple et aisée. Ce livre est également pour l'auteur l'occasion de rappeler quelques vérités sur l'histoire de la Corse et de souligner certaines valeurs du peuple corse toujours d'actualité aujourd'hui pour certaines...""Pas un Juif n'a été déporté de Corse, leurs biens n'ont été ni pillés ni volés. Le fameux pressentiment de Rousseau("un jour, cette petite île étonnera l'Europe") s'est peut-être réalisé-à l'insu de tous- au milieu du siècle dernier, incarné dans ce miracle d'humanité, apparemment unique, dans une communauté toute entière"
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Une haine de Corse

"Napoléon, écrit Stendhal, se lia intimement avec le célèbre Paoli et avec Pozzo di Borgo, jeune Corse plein de talent et d’ambition. Depuis, ils se sont portés tous deux une haine mortelle."



Avant notre départ pour Bastia j'ai téléchargé cet ouvrage (368 pages). j'avoue que je n'ai pas été jusqu'au bout.



J'ai été très intéressée par les premières parties du livre qui racontent l'histoire de la Corse, le personnage principal n'est ni Bonaparte, ni Pozzo mais plutôt Paoli. Retour au XVIIIème siècle  : de Rousseau à Boswell, la Corse , sa constitution a fasciné une partie de l'Europe avant la Révolution français.  La Révolution vue de Corse, la Terreur ne séduit pas, au contraire, elle révulse et une Consulta réunie à Corte



Le lendemain de cette Consulta, il fut décidé que : « Le peuple corse abandonnait les Bonaparte, nés de la fange du despotisme, à leurs propres remords et à l’opinion publique, qui  les avait déjà condamnés à l’exécration éternelle et au déshonneur. » Paoli ordonna qu’on arrête Napoléon. Celui-ci prit la fuite, manqua d’être tué à plusieurs reprises et réussit à quitter la Corse.



J'avais déjà lu cette histoire de fuite des Bonaparte à l'occasion de notre voyage à Ajaccio mais n'avais pas bien compris les enjeux.



La Corse devient anglaise,



La Corse devint officiellement anglaise le 15 juin 1794. Son drapeau était frappé de la tête de Maure et des

armes du roi, son hymne était le Salve Regina et la religion catholique, apostolique et romaine, la religion d’État.

On voit par là que les Anglais faisaient preuve de souplesse et désiraient ardemment[...]



Que Paoli se tournât vers l’Angleterre n’était donc pas une hérésie : il connaissait bien ce pays, il y avait vécu

plus de vingt ans et croyait l’Angleterre assez éloignée de la Corse pour la protéger sans l’asservir



L'Histoire de Bonaparte puis de Napoléon 1er , et en parallèle celle de Pozzo quitte la Corse et prend les chemins de l'exil



Napoléon et Pozzo connurent tour à tour chacun des lieux par où l’autre était passé. La première étape de l’exil

de Pozzo fut l’île d’Elbe, conquise de fraîche date, ainsi que Capraia, par Nelson, victoires minuscules comparées aux conquêtes de Napoléon dans la péninsule italienne. Pozzo, devenu apatride, connaît le sort des émigrés et l’amertume de l’exil, pendant que Bonaparte vole de victoire en victoire et revient d’Italie auréolé de gloire.



Campagnes de Napoléon, exils sur l'île d'Elbe et Sainte Hélène...émigration de Pozzo jusqu'en Russie. On s'éloigne vraiment de Corse et je ne suis pas fan d'épopée napoléonienne, ni des tractations de Talleyrand... J'abandonne.
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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