Marie Ferranti a imaginé le ressenti de cette Antigone corse, confrontée à l'exécution de son fiancé. Cependant, elle n'a pas inventé le personnage de Maria Gentile, jeune fille de condition modeste, habitant Oletta dans la région du Nebbiu, en cette seconde moitié du XVIII e siècle. Alors que le patriotes corses alliés de
Pasquale Paoli ont perdu la guerre contre les troupes françaises, lors de la bataille de Ponte Novu du 8 mai 1769. Les ruines de la maison de Maria Gentile sont toujours visibles dans le village, de cette jeune fille dont on ne sait pas grand chose, sauf que bravant les autorités de l'époque et n'écoutant que son courage et sa détermination, elle s'est arrogée le droit d'offrir une sépulture à son fiancé. Un fait historique oublié qui a ressurgit sous la plume de
Marie Ferranti, pour une oeuvre de qualité.