On m'avait chaudement recommandé cet ouvrage et plusieurs fois, on m'a demandé si je l'avais lu. Oui, ça y est, je l'ai lu ! Tu avais raison, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et à suivre ces personnages dans leurs difficultés quotidiennes. Aujourd'hui, ce livre me fait penser à la saga : "L'immeuble de la rue Cavendish".
Clotilde n'a pas eu de chance dans sa jeunesse. Elle se cache, elle se fait discrète pour qu'on l'oublie. Elle quitte sa famille et disparaît à Paris où elle fait des ménages. Et puis un jour, rien ne va plus et elle décide de descendre à Bordeaux voir cette grande tante un peu loufoque, qui veut bien lui tendre la main, mais à certaines conditions. C'est tout un immeuble qui va se mobiliser pour Clotilde. Et à sa façon, elle aussi, sans s'en rendre compte, elle va tous les aider. Le papillon va sortir de sa chrysalide.
Un beau roman, touchant, émouvant.
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Que cette lecture me laisse un goût amer ! J'aurais pu passer sur les maladresses / incohérences parce que cette famille de personnages autour de la vieille Thérèse a un petit côté Ensemble c'est tout, j'aurais pu... si la fin ne confirmait pas ce qui m'a mise mal à l'aise tout le long : être belle, mince et riche ne t'assure pas le bonheur dans ton couple mais grosse une obèse qui arrive à atteindre un 48 après des heures d'exercices sportifs violents, c'est toujours trop gros et moche... quelques enfants sensibles en manque d'amour et quelques personnes qui veulent te sauver (ou qui n'ont pas le choix) peuvent te trouver des qualités mais de là à avoir une vie joyeuse, aimable... (attention, je dévoile presque tout mais ce livre ne mérite pas le mystère) ton destin, après tous tes efforts, c'est de finir albatros, "ange gardien" du couple veuf intello - jeune femme sexy populaire formé grâce à elle . Certes, la toute fin donne une raison à toute cette mocheté dans ce corps d'enfant mal aimée... l'idée aurait pu être bonne mais il fallait l'écrire autrement.
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J’ai voulu lire ce livre car sa couverture m’attirait et qu’il était à donner dans une cabane à livre.
Je ne m’attendais pas à une lecture très palpitante mais qui me ferai passer un bon moment. Quoi de mieux qu’un livre relatant la vie d’une jeune femme pour ça ?
Malheureusement je n’ai pas réussi à accrocher à ce roman et je l’ai abandonnée à la moitié.
L’auteure accentue sur le fait que la protagoniste, Clotilde, soit grosse, disgracieuse, mal-aimée etc… mais n’a jamais (ou du moins jusqu’où je suis arrivée…) décrit ses cheveux, ses yeux ou bien encore sa taille. Cela donne l’impression que la jeune femme est simplement en surpoids…
Le fait que les « 2 S » commencent par un S (logique me direz vous) et que leur prénom soit de même longueur (Sarah- Sophie) m’a fait les confondre. Peut-être que cela ne tient qu’à moi car je ne lis pas les prénoms en entier…
Certaines phrases étaient bizarrement faites, sans pronom au début. (exemple inventé mais du style: Clotilde s’allongea. Etait fatiguée de sa journée. )
C’est peut-être qu’un détail, mais accumulé au reste c’est épuisant…
Cependant, si vous faites abstraction de ses détails, je pense réellement que ce livre peut être agréable.
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Roman assez court qui se lit facilement. Un peu sucré ... à l'image des macarons mais on se laisse vite prendre par l'intrigue et difficile de ne pas s'attacher aux personnages. La cruauté est contrebalancée par la bienveillance. Feel good book quoique ..
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Boulotte, disgracieuse et maladroite, Clothilde Daquin d'Arsac a grandi sans amour, délaissée par un père trop lâche pour aller à l’encontre du mépris teinté de haine que lui vouait sa mère. Après une énième humiliation, elle s’est enfuie, très jeune, du domicile familial pour trouver refuge dans l’anonymat de la capitale et une ‘’carrière’’ d’employée de maison. Mais à Paris comme partout, son physique ingrat et son surpoids dérangent et, après une agression dans le métro, elle décide de rentrer à Bordeaux, vingt ans après son départ. Hébergée dans l’immeuble d’une vieille tante, Clothilde va tenter de se reconstruire et de goûter un peu au bonheur, aidée par sa parente et par les habitants de l’immeuble. Une autre vie commence.
‘’ « Oui, … je suis venue sur terre comme une tortue, encombrée d’une carapace. Qui rentre la tête quand le monde extérieur est trop douloureux.’’
La vie n’a pas épargné Clothilde qui n’a jamais trouvé sa place dans un monde où la différence est mal acceptée. Mais il va lui falloir sortir de sa carapace, apprendre à s’accepter et à faire confiance. Claudie va lui apprendre l’amitié, les deux S vont faire bouger son corps, le petit Léo va l’aimer sans la juger. Et la carapace va se fendiller et laisser découvrir une jeune femme cultivée, une amoureuse de l’art, un être doux et bon, capable de grandes choses.
Quelques clichés, une tendance à la mièvrerie mais un livre doux et reposant qui se lit tout seul. La fin est surprenante et décevante. On aurait espéré un destin plus clément pour Clothilde…
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Pour le défi mensuel, il me fallait lire en ce mois de mai un livre d'une petite maison d'éditions. Il m'aura fallu farfouiller jusqu'au fin fond de ma pal pour en ressortir "La carapace de la tortue", livre que, je l'avoue, j'avais oublié. Trouvé dans une boîte à livres il doit y avoir un sacré moment, c'est sans doute sa couverture appétissante qui m'avait attirée.
Publié chez Passiflore, maison d'éditions aquitaine, et se déroulant à Bordeaux, c'est donc à côté de chez moi que je me suis retrouvée durant ces 256 pages. Ayant fait mes études et exercé mon tout premier travail à Bordeaux, y vivant actuellement à une vingtaine de minutes (quand ça circule bien sur la rocade ... ...) mais n'y mettant plus les pieds (je préfère ma campagne !), j'ai revu bon nombre de lieux que je fréquentais plus jeune (les quais et son miroir d'eau, le jardin public, la rue Sainte-Catherine, etc). Ça fait tout drôle d'être en même temps si loin et si près de tous ces endroits...
Le point névralgique de l'histoire est Clothilde Daquin d'Arsac, jeune trentenaire mal dans sa peau depuis toujours à cause de tous ses kilos en trop, du rejet de sa famille, des moqueries et du regard des autres. Elle vient de quitter Paris pour retourner dans sa région de naissance. Elle s'installe au 7 rue Ferrère à Bordeaux, dans un immeuble situé en face du musée d'art contemporain. Gravitent autour d'elle tous les habitants de son immeuble, ses voisins : sa tante surnommée "la Vilaine", Claudie la bimbo, Léo l'enfant perdu, Sarah et Sophie les inséparables, etc.
Ce roman m'a tout de suite fait penser à "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery. Par son titre pour commencer. Par les similitudes du contexte dans lequel se déroule l'action (des protagonistes habitant le même immeuble, un personnage principal pas attrayant physiquement et sous-estimé intellectuellement). Et par son dénouement également, et c'est là que c'est le plus flagrant... C'est en revanche nettement moins philosophique, on est là davantage dans une ambiance à la "Desesperate Housewives", avec le mari du second qui couche avec la nana du premier, la femme du troisième qui couche avec le mari de sa meilleure amie, alors que le mari d'une autre en est éperdument amoureux, etc. À moins que je confonde avec Les Feux de l'Amour ?!?
J'ai eu du mal avec les protagonistes. L'autrice en fait trop, on est trop dans l'exagération, il s'en passe de trop dans cet immeuble pour que j'y croie et que je m'attache à eux. Pourtant, les liens et les relations entre certains d'entre eux sont parfois touchants. La notion de solidarité et d'entraide est également bien placée. Le personnage principal a un certain potentiel.
Seulement, tout est trop superficiel, pas assez développé ou exploité, que ce soit les caractéristiques des personnages, leurs relations, les sujets abordés (obésité, art contemporain). Même les lieux sont trop décrits dans leur globalité (si je ne les connaissais pas, je ne suis pas sûre que j'aurais pu les imaginer).
Quant à la chute finale, elle n'est pas du tout en adéquation avec le reste du récit. Non seulement, elle arrive trop brutalement, mais également comme un cheveu sur la soupe. Elle est inattendue d'accord (enfin, sauf si on ne fait pas le rapprochement avec Renée de "L'élégance du hérisson", en ce cas on peut s'attendre à un truc du même genre), mais c'est là encore "trop gros".
Marie-Laure Hubert Nasser a une plume plutôt attractive et entraînante. Ce sont ses phrases courtes et/ou sans verbes qui donnent le rythme. Moitié narration à la troisième personne, moitié sous forme de journal intime, la lecture est fluide, plutôt agréable.
Je ne pense pas que je garderais ce roman longtemps en mémoire. Je lui ai trouvé bien des défauts, ou en tout cas des éléments qui ne me correspondent pas ou qui manquent d'approfondissement. Mais il a également de bons côtés. Ce n'était pas désagréable, plutôt sympathique dans l'ensemble malgré tout, ça se lit plutôt vite, mais je n'en ressors pas du tout convaincue.
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Je ne comprends pas l'engouement qui a eu lieu autour de ce roman. Il est sympathique et se lit facilement mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il est profondément grossophobe, du début à la fin. La tyrannie des 2 serpents est infernale et la fin...non vraiment, j'aurais pardonné le reste si Clotilde avait eu le droit au bonheur. Mais non elle meurt bêtement d'un accident de vélo et le mec qui s'intéressait à elle se met avec sa meilleure amie. ouhou!
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Voici un roman qui nous entraine dans une aventure aux personnages attachants. Une remise en questions, une réflexion sur le passé et un projet de vie qui redonne un second souffle. Cette histoire pourrait être la notre. Elle est porteuse d'un message d'espoir, et nous fait entrevoir que nos désirs ont le pouvoir d'effacer les barrières de l'âge. Si vous avez envie de passer un bon moment de lecture n'hésitez pas à vous procurer cet ouvrage.
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Un ouvrage assez inclassable, tres original et plein de surprises crees par l'imagination de l'auteur.On va decpages en pages avec le plaisir de la decouverte et de la lecture et l'ouvrage se devore avec gourmandise comme une petite friandise.Un livre qui mérite le detour !
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« Elle m’avait raconté son histoire de vie commune alors que nous étions tout juste quadra. J’avais éclaté de rire. Elle était en vacances à Biarritz et avait trouvé, me lâcha-t-elle, d’une voix émue au téléphone, un terrain formidable. C’était son adjectif favori. Il s’appliquait à toute situation excitante ou particulièrement attractive. »
Marianne et Margot se retrouvent quelques décennies plus tard pour concrétiser ce fameux projet de maison à partager ! Enthousiastes et libres, elles se laissent tenter par un bonheur immédiat, simple et sans mémoire. Au fil des amitiés nouvelles naît l’espoir d’un futur heureux et lumineux. Ht Lib VH LT lors de ma dédicace. Sujet m'a attirée et premières pages itou. Puis le ton m'a lassé. Manquant de hauteur et de perspective. Egocentré répétitif. J'ai accéléré pour connnaître la fin : apothéose love affair 3è âge "tout en délicatesse" racolo-consensule. De garde pour prêt à divers.es pour aspect feel-good bordelais qui fera plaisir je pense...
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J'ai vraiment eu l'impression de lire un vrai plagiat de l'Élégance du Hérisson de Muriel Barbery, le style de Barbery en moins.
Le titre m'avait déjà évoqué l'Élégance du Hérisson, mais la quatrième de couv' semblait annoncer quelque-chose de tout de même un peu différent. Et pourtant :
- même cadre : un immeuble cossu au 7 d'une rue huppée (Bordeaux ici, Paris pour l'Élégance),
- même héroïne disgracieuse qui n'a pas fait d'étude mais lit beaucoup, est très cultivée, et surtout cherche à vivre cachée du monde,
- même histoire : la rencontre de cette héroïne avec deux êtres vont la faire sortir de sa bulle et l'aider à s'épanouir : Claudie et Richard ici, Paloma et Kakuro Ozu pour l'Élégance.
- même final : la promesse d'un amour naissant avec Richard après l'aveu (retour à l'histoire de son enfance où un mystérieux pion est venue la sauver des autres ici, l'histoire de la soeur de Renée pour l'Élégance) et la mort de l'héroïne au moment où elle commence à être heureuse et à croire en l'amour. La manière dont ces morts sont décrites sont particulièrement proches.
- même épilogue d'espoir : Claudie qui attend un enfant alors qu'elle ne voulait pas en avoir ici et Paloma qui se promet de traquer la beauté dans ce monde alors qu'elle voulait se suicider dans l'Élégance.
Je met une étoile et demie parce que je n'ai pas lu ce livre sans déplaisir, mais j'ai vraiment été gênée tout au long de ma lecture et de plus en plus au fur et à mesure que j'avançais par la similitude des deux histoires. Je ne cessais de me dire qu'à un moment on allait bifurquer, mais non, pas de bifurcation, au contraire, plus on avance, et plus ça se ressemble.
Et il faut quand même reconnaître qu'on ne retrouve pas ici une grande partie de ce qui fait la beauté de l'Élégance du Hérisson : le merveilleux style de Muriel Barbery et son amour pour la langue française.
Pour résumer, si vous n'avez jamais lu l'Élégance, c'est une petite histoire sympathique, pas désagréable à lire. Si vous avez lu l'Élégance, je vous conseille plutôt de passer votre chemin.
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L’intrigue se déroule à Bordeaux, Rive Droite principalement et dans les Landes. Marianne, une veuve septuagénaire, mère de trois enfants, perd peu à peu le goût de vivre. Pas de façon spectaculaire. Elle n’est pas suicidaire. Mais elle ne s’amuse plus vraiment et se contente de regarder les jours passer dans un monde où elle ne trouve plus tellement sa place. Marianne est une bourgeoise pure crue bordelaise. Belle, aisée, sans aucun problème apparent, même ses trois enfants ont brillamment réussi et l’adorent tous les trois. Mais de quoi se plaint-elle alors ? De rien, justement. Mais elle s’endort petit à petit, il ne reste plus qu’à attendre, comme le dit l’auteure, que la poussière lui tombe dessus et la recouvre pour en faire un fossile. Eh bien, c’est sans compter sur la présence de Margot, sa meilleure amie, qui refuse de laisser la poussière tomber. Loin de là. Elle va proposer à son amie un grand ménage dans sa vie, un bouleversement, un changement radical pour renaitre et vivre ce qui leur reste de bonheur. Une maison de vie à trois. Sur la Rive Droite. Dans un endroit paradisiaque que je tairai pour vous le laisser découvrir au fil des pages. Et Marianne petit à petit retrouve goût à la vie, à l’amour aussi qu’elle avait parfaitement oublié. Le roman se termine sur une scène originale qui donne un zeste de suspens pour terminer cette jolie histoire, tout en nuance et en subtilité.
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Une jeune femme, Clotilde, très mal dans sa peau car obèse, réapprend à vivre et à sourire à la vie qui jusqu’à présent ne l’a guère épargnée. Alors qu’elle vit esseulée à Paris, en tant qu’employée de maison, un événement la décide à rejoindre sa province et à se réfugier à Bordeaux, hébergée par une vieille tante propriétaire de tout un immeuble. Clotilde va donc commencer une nouvelle vie en ayant « un petit chez elle » où se terrer… Mais, elle, qui a toujours rasé les murs, cherché les coins d’ombre pour ne pas être vue, silencieuse et cachée comme une tortue dans sa carapace, va être débusquée par les habitantes de l’immeuble. Nous allons au fil de l’ouvrage découvrir des personnages haut en couleur avec chacun ses failles, qui sont mandatés par « la vilaine », la tante, plus humaine qu’elle n’y parait. A chaque étage, Clotilde trouvera de l’aide, du réconfort… pour se réadapter à la vie et pour être mieux dans son corps. Avec certaines elle fera du sport, avec une autre elle fera les boutiques, une suivante la conseillera pour chercher un emploi et rédiger une lettre de candidature… Sa vie commence à prendre du sens. Le style de Marie-Laure Hubert-Nasser : des phrases courtes, oralisé, dans un registre familier parfois, nous invite à faire partie de l’immeuble. On participe à la transformation de Clotilde, de très près car de la narration, on passe au journal de l’héroïne pour entrer dans son intimité et ses ressentis … Quelle joie de voir qu’elle décroche un job au musée d’art contemporain, elle si férue de culture, qu’elle s’ouvre aux autres et en particulier à un homme ! J’ai lu avec énormément d’enthousiasme ce livre très original mais la chute du récit m’a précipitée dans une espèce de déception, d’incompréhension. A croire que l’auteure ne trouvait pas de sortie elle-même et qu’elle s’en est débarrassée en quelques pages… Voulait-elle éviter une fin à l’eau de rose sucrée et réconfortante comme pouvait le laisser présager l’illustration de la couverture ? une photo de Jamie Macfadyen, fort réussie.
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J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet ouvrage.
Les mots sont si denses et si précis que je pourrais reconnaître Margot (l’héroïne) si je la croise dans la rue !
On rentre dans les coulisses d’une vie, de ses secrets, ses non-dits, ses joies, ses heurts, cette vie pourrait être celle de notre voisine de palier tellement en apparence elle peut sembler banale.
Et...cette histoire dans l’histoire qui surgit de nulle part, cette intrigue qui nous pousse à continuer de tourner les pages jusqu’à (trop) tard...
Tout ce que j’attends d’un (bon) roman.
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On tourne la dernière page à regret, espérant passer quelques heures encore en leur compagnie. Des personnages attachants, imparfaits, mais qui se rencontrent vraiment, qui savent, peut-être par leur âge, que s'observer c'est déjà s'aimer. Une écriture vive, percutante, qui met en lumière les liens amicaux, amoureux, le regard que l'on porte sur soi, les autres, sans concession, avec une étonnante lucidité, comme si l'auteure savait décrypter l'humain dans ce qu'il a de plus profond, de plus beau et parfois aussi d'inavouable... Un livre qui réconcilie, avec une humanité sensible et touchante, faisant partie d'un grand tout.
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Ce roman raconte l’histoire d’une jeune femme obèse qui revient dans sa région natale après quelques années passées à Paris. Elle est perdue, maladroite et s’efface devant les autres. Elle a toujours été celle dont on ne veut pas. Elle atterrit dans un des appartements de l’immeuble que détient sa tante. Cette dernière, aidée des voisines, va lui redonner goût à la vie. Elle va se prendre en main, trouver un travail, se mettre au sport… bref apprendre à vivre avec plus de confiance, le mot assurance ne pouvant pas encore être employé.
C’est d’abord sa couverture acidulée qui m’a attirée, puis le résumé et l’enthousiasme avec lequel m’en parlait la libraire. Le début était prometteur, la farandole de personnages entraînante mais bien vite les maladresses ont pris le dessus. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de facilités d’écriture, que ce soit dans le style, les personnages ou l’histoire. Le dénouement final a porté le coup de grâce. J’ai tenté de me dire, que l’écriture correspondait au personnage, un peu pâteuse, bancale, sensible… Mais cela n’a pas suffi. Il s’agit d’un premier roman et l’histoire était prometteuse. Dommage.
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Clotilde est pleine de complexes et tout un petit monde de déjantés va l'aider à s'en sortir... un peu bizarre mais attendrissant.
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