Marie Lenne-Fouquet

J'ai vraiment adorer ce livre et son récit fort et chargé d'émotions car je me suis parfois identifiée à Agathe. Mes amies l'avaient conseillé mais il ne me donnais pas très envie, je ne regrette absolument pas de les avoir écoutées. J'ai aimé lire ce livre car les émotions du personnage sont bien transmises et donc, il est facile de se mettrent à sa place.

Rien ne va plus pour Prudence, une jeune étudiante qui rêve de devenir photographe professionnelle. Non seulement elle vient d'apprendre son échec à l'école de photo qu'elle rêvait d'intégrer ainsi qu'au concours de photo local où elle avait présenté ses oeuvres mais en plus son amoureux, le beau Maneck, passe de la passion transie à l'indifférence la plus totale. Poussée par sa meilleure amie, Prudence finit par répondre à l'annonce d'un surfeur cherchant une photographe pour l'accompagner dans sa tournée estivale... et se retrouve embarquée dans un road trip en van (elle qui déteste le camping) en compagnie de l'insupportable Denis-appelle-moi-Dylan. Cet été va être long... ou pas ?



J'ai craqué pour Bleue comme l'été pour sa couverture pleine de peps et de promesses estivales (un peu de soleil et de plages en hiver ça fait toujours du bien) en pensant me lancer dans un roman Young adult sans prétention plutôt orienté humour voire romance. Bonne pioche, non seulement ma lecture a été à la hauteur pour ce qui concerne l'humour et le peps mais en plus ce roman s'est avéré beaucoup plus que cela. La caricature du début avec ce Denis-Dylan beau surfeur sur le retour qui ne pense qu'à son flux Instagram et contraint Prudence à le mitrailler de photos (prises avec son téléphone - horreur pour une photographe professionnelle !) auxquelles il associe les filtres et hashtags les plus ringards, laisse vite la place à un personnage beaucoup plus profond qui va aider Prudence à mettre de l'ordre dans sa vie et dans ses idées. Cela permet à l'auteure de remplir le cahier des charges initial avec quelques scènes franchement drôles tout en livrant de belles réflexions sur l'amitié, l'amour et l'engagement, les personnages qu'on se construit et ceux qu'on est vraiment.



Côté pile, on a donc un roman très facile à lire, plein d'humour et dans lequel on ne s'ennuie jamais, l'auteure ayant un vrai talent pour croquer scènes et portraits avec des personnages hauts en couleurs. Mention spéciale pour le petit couple d'amoureux transis qui s'appellent Mon poussin et Ma poussinette et partagent tout, vraiment tout, mêmes vêtements, mêmes idées et mêmes phrases, au point de provoquer l'exaspération de Prudence la râleuse ! Côté face, on découvre petit à petit Dylan et sa bande, ces surfeurs qui ont choisi de se mettre en dehors du monde et de la "vraie vie" ou de leur profession plus sérieuse le temps d'un été ou plus pour arpenter la côté atlantique dans un confort précaire à la recherche de LA vague parfaite et en allant de compétition en compétition. L'auteure nous fait éprouver une vraie tendresse pour ses personnages, cette petite bande si diverse et qui pourtant partage tout, ces amitiés indestructibles fondées sur le respect et la confiance. Petit bémol, j'ai parfois eu un peu de mal avec le personnage de Prudence, qui dépasse quand même parfois franchement les bornes, toujours en train de se plaindre, de courir après son Maneck qui ne veut pas d'elle, de râler et bouder sans raison. Heureusement l'auteure réussit à la rendre attachante malgré tout et fait en sorte qu'elle se remette petit à petit en question au fil des pages.



Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur ce roman qui brasse plusieurs thèmes forts, comme celui de la maternité, de l'envie ou pas d'avoir des enfants (la soeur de Prudence pouponne ses jumeaux tandis que Prudence jure que les enfants ne l'intéressent pas), de l'amitié (magnifique bande des 4 mousquetaires, les amies de Prudence), de l'amour (avec le secret enfin révélé du beau Maneck)... mais le mieux est de plonger la tête la première dans cet été bleu pas comme les autres. Si vous aimez (ou pas) le surf, si vous avez envie d'un rayon de soleil et d'un bon moment, d'un roman qui fait réfléchir sans prise de tête, c'est pour vous !

Lu en une soirée j'ai beaucoup aimé cette histoire qui nous plonge dans le quotidien d'une jeune fille de 14 ans qui doit assumer son corps changeant et surtout le regard des hommes et des garçons de son école qui changent. Elle décide de faire de la boxe pour essayer de dompter son corps. Je trouve juste dommage que la couverture ne donne pas très envie et le titre non plus n'est pas très accrocheur. Encore un indispensable de littérature ado !

Passionnée de photographie, Prudence doit digérer deux échecs successifs qui contrarient son avenir et les études qu'elle imaginait. Hypersensible et mal dans sa peau, elle se perd aussi dans une histoire amoureuse compliquée. La jeune fille décide alors sur un coup de tête de suivre Denis/Dylan, un surfeur quarantenaire, peroxydé et superficiel qui l'emploie pour l'été. Il s'agit de le photographier sur les diverses compétitions de surf de la côte Atlantique pour alimenter son compte Instagram. Prudence cohabite avec lui dans un van minuscule, apprend à connaître le milieu du surf et rencontre la foule bigarrée de son entourage.

Ce roman plaisant est facile à lire avec des personnages attachants, plus complexes qu'il n'y paraît. Cette rencontre entre deux héros que tout oppose permet à Prudence d’apprendre beaucoup au contact du surfeur psychologue : lâcher-prise, réfléchir à son avenir, écouter ses désirs profonds pour mieux rebondir au retour.

Ce road-movie estival est porté par l’écriture vive et riche d’humour de Marie LENNE-FOUQUET. Le texte, présenté sous la forme d’un journal de bord, aborde des thématiques variées comme l’hypersensibilité, la confiance en soi, les apparences et les préjugés, le choix de son avenir, l’amitié et l’influence des réseaux sociaux.

Tour à tour léger et profond, il embarque facilement le lecteur.

Roman découvert dans le cadre de la pré-sélection du prix des collégiens et lycéens de Charente, édition 2023-2024 .

Au cours de ma lecture des 50 premières pages, j'avoue que je n'étais pas vraiment dedans, j'avais un peu de mal avec le style et la personnalité de Prudence, le personnage principal. Mais je ne sais pas à quel moment, j'ai fini par m'attacher à elle, à Denis-Dylan et à cette histoire farfelue qui fait du bien. J'ai finalement beaucoup aimé cette lecture, ça m'a donné envie de suivre un surfer dans son van pour le photographier au quotidien ! Je recommande, donc, pour les personnes qui ont besoin de changement, de voyage, de baume au cœur.

Un livre très sympathique, drôle et assez mature, qui ne nous emmène pas toujours où on l'attend.

Le personnage du surfeur cliché (alors vraiment très cliché) est franchement drôle et attachant, notre héroïne a beaucoup beaucoup à apprendre, et la bande de copines aux différents caractères est très sympa.

Bref, DOMMAGE qu'un des messages passés sur la relation entre la protagoniste et celui qu'elle aime soit franchement à côté de la plaque, pour ne pas dire plus. Il lui cache un pan essentiel de sa vie (pour ne pas trop spoiler), et elle doit accepter ce mensonge par omission, qui a apporté beaucoup de souffrance.

Encore une belle surprise pour moi.

Un roman qui ne me semblait vraiment pas du tout "pour moi" et que j'ai beaucoup aimé.

Demandé pour découvrir l'écriture de Marie Lenne-Fouquet en ado, après avoir bien apprécié ses Pépix.

Mais une jeune femme qui rencontre un surfeur, dont le seul but semble être de se faire admirer sur les rézosociaux, pas vraiment "ma tasse de thé" Et contrairement à toute attente, j'ai dévoré ce livre avec grand plaisir. Et je viens de le relire (ce qui m'arrive rarement) avec tout autant de bonheur.



Prudence doit vivre en même temps la fin d'un amour auquel elle croyait vraiment, et l'échec des projets auxquels elle tenait plus que tout : intégrer une formation de photographe.

Désemparée, elle accepte un job parfaitement improbable : vivre tout un été dans un petit van avec un inconnu, et le prendre en photo dans son activité favorite : se faire admirer en plein effort quand il se prépare au surf, ou quand il en revient.

Non seulement, même si elle aime l'océan, elle ne connait rien à ce sport, mais Denis-Dylan exige qu'elle abandonne son appareil-photo, son outil indispensable, au profit de son téléphone !



On va donc découvrir le monde du surf, les accros qui parcourent toute la côte à l'affut du meilleur spot et des compétitions.

Mais ce roman est surtout une ode à l'amitié.

Car Prudence est vraiment très mal en point en ce début d'été. Son groupe d'amies est là pour elle, quelles que soient l'heure et les circonstances. Des amies aussi différentes, aussi inattendues et aussi attentives que possible.

Puis, il va y avoir Denis-qui-veut-qu'on-l'appelle-Dylan. Qui semble si superficiel, et si kitsch, avec son goût de se mettre en scène, bronzage et pectoraux, tenue et langage d'une autre génération.

Denis si secret cependant sur ce qu'il est vraiment. Denis qui va s'avérer un véritable ami. Celui présent quand on en a besoin.

Quel été si triste et si merveilleux va passer Prudence, et nous avec !!



Je précise que, si Exprim' est une collection visant les ados, je trouve ce roman beaucoup plus adapté aux Young Adults par les thèmes traités et les situations. Il peut être lu par tous, mais il me semble qu'il n'intéressera pas forcément les plus jeunes.



Il sera question aussi de non-désir d'enfant, de deuil de la mère, et de la vie de la famille qui subsiste, sans oublier que Prudence semble neuro-atypique, avec ses inquiétudes constantes sur les chiffres et les couleurs.



J'aime beaucoup lire "à contretemps" des histoires de froid en pleine canicule, pour se rafraîchir, et de belles histoires de chaleur au coeur de l'hiver. Pas toujours facile quand on suit les sorties, mais bien agréable !!!

Voici donc une histoire d'été que je vous conseille vivement, pour apporter du soleil dans votre ciel gris !
Lien : https://livresjeunessejangel..

Maneck a les yeux bleus, d’un bleu smalt à renverser l’univers.



Clémence est bleue de Maneck.



Clémence a des bleus au cœur et des bleus à l’âme. D’une part elle échoue au concours qui lui aurait permis d’entrer dans l’école de photographie qu’elle ambitionne depuis longtemps ; d’autre part Maneck au demeurant si amoureux quand il est en sa présence, se laisse trop longtemps attendre et prend ses distances sans donner suffisamment d’explications.



Alors Clémence largue tout et s’engage comme aspirante photographe auprès d’un surfeur sur l’Océan Atlantique. La voilà coincée pour 3 mois dans un van avec un type aux pecs impeccables, nommé Denis, qui tient à ce qu’on l’appelle Dylan. Il fait du surf, il pense surf, il respire surf.



Clémence photographie le bleu du ciel, le bleu de l’océan, les figures de surf de Dylan, les pecs de Dylan. Non, elle ne tombera pas amoureuse de Dylan… C'est plus complexe et plus profond que ça. Derrière tous les clichés qu’on peut imaginer, des personnalités attachantes vont se dévoiler. Prudence va évoluer, relativiser et prendre confiance en elle.



C’est un livre du rayon jeunesse que j’avais offert à ma fille de 16 ans, qui était bien plaisant et très rafraichissant pendant l’été !

Corps de fille ou l'histoire d'Agathe, qui en pleine adolescence, fait comme elle peut au quotidien.

Entre son corps qui change, ces remarques "toute prêtes" empreintes de sexisme qu'elle n'en peut plus d'entendre, son meilleur ami Sofiane qui tombe amoureux, elle ne sait parfois plus où elle en est, Agathe.

Et la découverte de la boxe va lui permettre d'exprimer, d'évacuer tous ces trop pleins.



C'est très bien écrit, les chapitres sont courts, concis, percutants. Pour les ados et leurs parents !

C’est un roman d’été réconfortant, porteur de messages positifs, un road trip qui nous fait voyager et qui nous donne envie de faire du surf, une histoire d’amitié, de rupture, de vies différentes, de passion. Pour résumé: un livre pétillant que j’ai dévoré en 2 jours.



Les personnages plus en détail:

📷 On a d’abord Prudence, passionnée par la photographie mais qui n’est pas acceptée au concours et malheureuse dans sa vie amoureuse, elle décide alors de suivre un inconnu pour le prendre en photo lors de ses compétitions de surf. Prudence n’est pas le genre de personnage pour lequel on va avoir le coup de cœur, elle a beaucoup de défauts: elle juge, sans cesse en train de douter, parfois égoïste mais je la trouve tellement réaliste ! Des fois elle m’agaçait mais j’avoue que je me suis reconnue en elle, le fait qu’elle soit indécise et qu’elle aime photographier des portraits.

🏄‍♂️ L’inconnu c’est Denis qui veut qu’on l’appelle Dylan. Il est vraiment cool. Il poste des photos sur insta avec des hashtag grave chelous, il a l’air superficiel mais c’est un amour de mec. J’ai aimé le fait qu’il ne se mêle pas des autres, qu’on peut lui faire confiance, qu’il soit un bon ami, le genre à vraiment être là pour toi, te motiver !



🫶🏻 Les thèmes sont intéressants:

- suivre sa passion.

- l’amour, ici c’est plus sur la rupture, le fait d’être attachée à une histoire et d’avoir du mal à s’en sortir.

- les apparences, le fait de juger une personne par son attitude et son mode de vie sans vraiment la connaître.



☀️ J’appréhendais un peu… mais c’était vraiment cool comme lecture, un roman super pour cette saison estivale, Denis-Dylan est un rayon de soleil qui illumine la vie de Prudence qui elle est un peu plus négative. J’ai apprécié cette ambiance de vacances, surf sur la plage, post sur insta. Je suis agréablement surprise, c’était fun !
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Ce roman est un chouette road trip en bord de mer !

C’est une lecture sans prise de tête, il n’y a pas vraiment d’intrigue, tout est facile et les quelques problèmes ne m’ont pas atteints, pas touchés. On suit simplement un voyage, et quelques histoires d’amitié, de cœur et de famille. Et encore, j’ai trouvé les amitiés originales dans l’idée, mais déjà-vues, ce qui les rendent un peu superficielles…



Dans le résumé, on retrouve le terme d'"hypersensible Prudence”, et je pensais me retrouver dans ce personnage et m’y attacher, mais je la trouve plutôt drama queen qu’hypersensible, et ça m’a un peu dérangé…



Instagram est très présent dans ce road trip, puisque c’est leur outil de travail. Mais il y a énormément de clichés, assumés, certes, mais ça ne vole pas très haut à ce niveau là.



Je n’ai relevé que des aspects négatifs, mais cette lecture était très agréable, et je ne peux nier l’avoir lu très rapidement, parce qu’on s’y plait, dans ce quotidien paradisiaque aux événements un peu bâteaux…



Si vous voulez du sable, des vagues, du surf et des photos, je pense que ce sera le roman parfait pour votre prochain été !

Marie Lenne-Fouquet signe un roman estival, tour à tour profond et léger, sur une rencontre entre deux individus qu'a priori tout oppose. Passé les préjugés, l’héroïne en a une quantité, arrive ensuite le plaisir d’être ensemble. Véritable page-turner, ce road-movie psychologique et sensible sent bon le sable chaud, les fous rires et la grande bleue.
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J'avais envie d'une lecture légère et facile à lire, j'ai trouvé mon bonheur ! On s'attache aux personnages, on les suit au fil de l'été et on les découvre petit à petit sous un autre jour...

Prudence à ce côté un peu too much, aux émotions exacerbées, c'est dû à son hypersensibilité et c'est, je trouve, très bien traité. parce que si, au début, on peut être un peu agacé par ce côté too much on fini par s'attacher à elle, à comprendre qu'elle est la première victime de ses émotions. Denis-Dylan lui, c'est un cliché ambulant, limite grotesque, mais quand on apprend à le connaître, il devient vraiment attachant !

L'amitié est importante dans l'histoire et j'ai adoré voir le groupe d'amies de Prudence. Toutes les quatre, elles sont intenables, s'aiment et se connaissent si bien. J'ai adoré lire leurs interactions, leurs échanges par messages... c'était vraiment rafraîchissant ! Les filles acceptent Prudence telle qu'elle est et la soutiennent au quotidien.

On retrouve les thèmes de la confiance en soi, les apparences, les réseaux sociaux... tous sont traités avec beaucoup de justesse. J'ai aimé retrouver ces petits rappels que la vie, la vraie, pas celle qu'on montre sur internet, est plus importante et qu'il ne faut pas s'empêcher d'être qui on veut, juste à cause du regard des autre.

Grâce à une écriture dynamique et pleine d'humour, on prend plaisir à suivre Prudence et Denis-Dylan tout au long de cet été !

J'ai passé un moment de lecture très distrayant. Les enfants se retrouvent malgré eux plongés au coeur d'une aventure palpitante et dangereuse. J'ai énormément ri en raison de l'aspect un peu loufoque de l'enquête qui va avoir lieu. Chaque personnage est extrêmement bien travaillé et très drôle.



J'ai particulièrement apprécié le traitement du handicap dans le roman. Chaque enfant a un handicap particulier dont il tire une force particulière. Césarine par exemple arrive à lire sur les lèvres et surprend toutes les conversations du fait de son ouïe défaillante.



J'ai également apprécié toutes les illustrations d'Eglantine Ceulemans et la police d'écriture qui met en valeur certains passages du roman.



En conclusion, c'est un roman à mettre entre toutes les mains des enfants sans aucune hésitation



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Nino, élève en CE1, a une peur phobique de l'eau. Mais pour ne pas être séparé de ses copains, il s'est inscrit dans le groupe des nageurs. Seulement, la première séance à la piscine approche... Nino a trop peur de dire la vérité à ses copains et de passer pour un froussard, mais également trop peur que ceux-ci se moquent de lui une fois à la piscine. Comment va-t-il s'en sortir ?



***



Un roman jeunesse qui fleure bon le chlore et les bons sentiments. Humour et bienveillance sont au programme grâce à notre narrateur totalement angoissé. Après les excuses classiques ("je me sens pas bien", "j'ai perdu mon maillot de bain"), ce dernier n'a d'autre choix que de monter dans le bus et de suivre les autres.



Tout part d'un petit mensonge. Un mensonge qui prend de plus en plus de place, et ronge Nino de l'intérieur. Ses pensées, toutes les mauvaises excuses et tentatives d'échapper à l'enfer de la piscine sont clairement exposés. C'est drôle, facile à lire, et on s'y croirait. J'ai beaucoup aimé la scène totalement chaotique à la piscine, la maîtresse débordée, la maître nageuse gentiment moqueuse ("c'est votre première fois avec des CE1 ?"). C'est très réaliste, on se met facilement à la place de la maîtresse avec les enfants qui courent dans tous les sens, les cris, les crises de larmes, d'angoisse...



Les personnages sont sympathiques, que ce soient Nino, ses copains Alix et Paulin, ou encore les autres enfants de la classe qui ont chacun leurs complexes ou problèmes. Outre la peur de l'eau, ce court roman jeunesse aborde aussi la peur du regard des autres, les différences, les complexes physiques. Avec un final un beau message : il vaut mieux discuter, faire confiance aux autres pour qu'ils vous aident, plutôt que de garder ses angoisses pour soi.



Quant aux illustrations, elles accompagnent à merveille l'histoire et rendent compte de l'ambiance fofolle de cette sortie. En bref, un roman sympathique, qui parlera à beaucoup d'enfants !
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Prudence voit tous ses projets tomber à l'eau et son copain est très distant. L'étudiante se sent complètement dépassée et ne sait plus quelle direction prendre, en plus de se sentir complètement nulle. Alors elle ne demande qu'à s'éloigner un peu. Sur un coup de tête, elle répond à une petite annonce et part accompagner un surfeur d'une quarantaine d'année pour le photographier tout au long de son périple en van ...





J'ai passé un bon moment avec cette lecture, même si finalement elle ne correspondait pas tout à fait à mes attentes. C'est un roman qui parle d'avenir incertain et d'amour incertain. Notre héroïne en est toute déstabilisée. Il est aussi question d'hypersensibilité et de manque de confiance en soi. On suit alors l'évolution de l'état d'esprit de Prudence, tout en découvrant ses grandes difficultés à prendre du recul. Il y a une certaine justesse dans ce personnage un peu paumé face aux autres et j'ai aimé qu'elle ne soit pas facile à cerner.





Toutefois, je me suis parfois sentie un peu détachée de toutes ses émotions, et quelques passages se sont alors transformés en longueurs. Avec une couverture si estivale, j'imaginais un récit tout fun, tout rafraîchissant. J'ai profité de ce road trip en van bien différemment. C'est en fait l'énergie qui se dégage des personnages secondaires, qui a rendu la lecture plus lumineuse, et le voyage plus agréable.

Prudence est une jeune fille pas très heureuse. Elle aime son mec, mais il ne l'appelle pas toujours. Elle aime sa soeur et ses neveux, mais ne supporte pas de passer trop de temps avec eux. Elle aime ses amies, mais chacune a sa propre vie.

Pour échapper à tout ça, sur une coup de tête, Prudence accepte de suivre Denis qui veut qu'on l'appelle Dylan, pendant trois mois. Un surfeur quadra qui semble prendre la vie à la légère. Tout d'abord paniquée, Prudence apprend petit à petit à lacher prise, au sein de cette communauté de surfeurs, et en compagnie de Dylan, bien plus philosophe et profond qu'il n'en a l'air.

Et alors que Prudence s'embarquait dans cette aventure pour échapper à sa vie, elle s'est finalement retrouvée...

Prudence rêve de devenir photographe, mais rate le concours d'entrée à la prestigieuse école de ses rêves. Pire, son amoureux joue les abonnés absents. Alors quand sa sœur, qui connaît pourtant son désir de ne pas avoir d'enfants, lui propose de l'embaucher comme nounou de ses jumeaux, Prudence n'entrevoit qu'une solution : la fuite. Elle accepte l'offre d'emploi d'un surfeur, qui recherche un photographe pour le suivre dans sa tournée des compétitions.



Voila Prudence embarquée pour 3 mois dans un van, avec un homme qui ne pense qu'au surf, veut qu'on l'appelle Dylan, et gère un compte Instagram aux filtres saturés. Tout le contraire de la jeune femme, qui ne pense qu'à son concours raté et à ses amours perdues...



Un roman sympathique pour l'été, sur fond de plage, de voyage en van et de compétition de surf. Mais contrairement à ce que je pensais, ce n'est pas une lecture si légère, ni une romance, on y est confronté aux émotions et ruminations de Prudence, on suit tout ce qui lui passe par la tête durant 3 mois (et c'est loin d'être gai !).



Prudence est une héroïne fragile, angoissée, peu sûre d'elle, accro au bleu et au chiffre 7,qui voit son rêve d'avenir s'éloigner, en même temps que le garçon qu'elle aime. C'est une héroïne agaçante (sa passion/obsession pour Maneck m'a clairement énervée), mais aussi involontairement drôle et touchante. J'ai apprécié ses amies les Mousquetaires, leur indéfectible amitié et leur soutien sans faille.



Denis-Dylan, s'il ressemble volontairement au cliché du surfeur blond, bronzé et bodybuildé, est bien plus complexe qu'à première vue. Il en va de même pour ses amis, une joyeuse bande qui va permettre à Prudence de mûrir et de faire des choix.



Un peu d'humour (les hashtags m'ont bien fait sourire), un peu de poésie, un peu de n'importe quoi, de remises en question... le tout habilement distillé en 350 pages qui se lisent très vite. C'est parfois loufoque, mais derrière ces vacances "de rêve" se cachent aussi un message de tolérance, d'acceptation. Clairement, le personnage caricatural de Denis-Dylan invite à ne pas se fier aux apparences. Celui de Prudence montre qu'il faut croire en ses rêves, et savoir se relever après un échec.



Sans avoir de coup de cœur, j'ai passé un bon moment avec ce roman. A lire sur la plage, ou au bord de la piscine pour renforcer l'immersion !
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Agathe, bientôt 14 ans, voit arriver les vacances avec son meilleur ami Sofiane en comparant leurs bulletins. Elle peste de voir les différences, alors qu'ils ont fait de leur mieux pour avoir des notes et comportements identiques... Mais ce qui l'inquiète le plus, c'est lorsque Sofiane, amoureux de la belle Jessa, parvient à ses fins et sort avec cette 3e inaccessible... Leur amitié fusionnelle en prend un coup, surtout que les amis de Jessa ne sont pas sympathiques, que le changement des regards sur son corps la gênent... Elle trouve refuge dans le sport, la boxe, se rebelle, rencontre une nouvelle meilleure amie, Billie, et décide enfin de demander à sa mère pourquoi on ne parle jamais de son oncle Rémi..

Un bon petit roman une fois encore chez Égo de Talents Hauts ! Qui permet de mettre des mots sur les regards, les gestes, les pressions invisibles (ou pas) que subissent les femmes, le mal-être d'une adolescente femme en devenir, l'éducation à revoir (dis bonjour, fais un bisou), des garçons en particulier sur le respect de l'autre et la participation aux tâches ménagères...

J’ai eu l’occasion de lire Bleue comme l’été dans le cadre de la Masse critique jeunesse, je remercie donc Babelio ainsi que les éditions Sarbacane de m’avoir permis de le découvrir.



Après avoir vu passer des critiques assez divisées concernant ce roman (certaines le désignant comme ayant été un coup de cœur quand d’autres l’avaient simplement abandonné ou n’avait du moins pas du tout aimé), j’avais quelques appréhensions avant de le commencer. Je ne savais pas de quel côté j’allais tomber, mais j’espérais vraiment apprécier cette lecture.



Finalement, j’ai été agréablement surprise, et je suis heureuse de faire partie des gens qui ont apprécié ce roman.



La principale raison qui m’avait donné envie de le lire, c’était l’aspect road-trip sur fond de compétition de surf (en été, j’adore lire des histoires qui parlent de surf ^^), et je n’ai pas été déçue !



L’ambiance plage/« camping » et vie qui tourne autour du surf pendant trois mois est vraiment bien retranscrite, c’était rafraîchissant et parfait pour la période ! J’avais l’impression de suivre Denis-Dylan dans sa tournée avec Prudence, et c’était à chaque fois un plaisir de revenir à ma lecture.



De plus, la plume est fluide et plaisante, ce qui fait que le livre se lit très facilement.



J’ai beaucoup aimé l’histoire. Outre son côté plaisant, avec les séances photos, les entraînements et compétitions de surf, les soirées sur la plage à chanter au coin de feu, elle aborde également beaucoup de sujets différents : l’anxiété, le manque de confiance en soi, le côté factice et mis en scène des réseaux sociaux, le non désir d’enfant, les difficultés à savoir ce qu’on veut faire de sa vie, les complexes… Le tout avec justesse.



En ce qui concerne les personnages, je les ai trouvé vrais, réels. Ils sont imparfaits, ont leurs défauts, leurs particularités, mais c’est ce qui fait leur charme et les rend d’autant plus réalistes.



Je sais que certaines personnes n’ont pas réussi à apprécier Prudence, l’ont trouvée insupportable, trop ego centrée, qui se plaint tout le temps… Mais personnellement, même si je comprends pourquoi elle n’a pas fait l’unanimité auprès des lecteurs, j’ai fini par vraiment l’apprécier. C’est une jeune femme un peu perdue, qui ne sait pas très bien ce qu’elle veut faire de sa vie, qui jusqu’ici à toujours un peu laisser les autres décider de ce qu’elle devait faire, de qui elle devait être, à sa place. Elle n’a aucune confiance en elle, et tente de compenser ce manque de confiance grâce à toutes sortes de superstitions et rituels censés influer positivement sa vie et l’aider à obtenir ce qu’elle désire.



Elle est dans une relation amoureuse complexe avec Maneck, qui durant la majeure partie du roman donne l’impression de ne pas être très impliqué dans leur relation et de se moquer d’elle, voire de se servir d’elle quand il a envie, avant de l’ignorer pendant des semaines. Il la fait tourner bourrique et occupe 90 % de ses pensées, allant jusqu’à l’obséder complètement.



Je dois reconnaître que leur relation m’a un peu agacée par moment, notamment l’attitude de Prudence, prête à tout pardonner pour pouvoir rester avec lui, alors que leur relation ne semble pas fonctionner. Elle refuse de lâcher l’affaire même quand tous autour d’elle lui dise de laisser tomber, et on en vient à se demander si elle réussira un jour à ne plus être autant éprise de lui.



En revanche, Prudence a un groupe d’amies formidables, qui est toujours là pour elle et la soutient dans tout ce qu’elle peut traverser et dans toutes ses névroses. Elle peut notamment compter sur Meï, sa meilleure amie, qui la connaît par cœur, connaît sa façon de fonctionner, et sait toujours trouver les mots pour la rassurer ou la consoler lorsqu’elle en a besoin.



Sans oublier Denis-Dylan ! Les trois mois qu’elle passe à ses côtés et aux côtés de ses amis surfeurs font un bien fou à Prudence et l’aide à voir la vie autrement, à être plus détendue, à apprendre à être plus sûre d’elle, à accorder moins d’importance à ses rituels et à se laisser davantage vivre sans tenter de maîtriser chaque seconde de sa vie. On ne parierait pas sur le duo Denis-Dylan/Prudence à leur rencontre, mais finalement, aussi improbable que cela puisse paraître, une véritable amitié, profonde et sincère, naît entre eux, ce que j’ai beaucoup aimé.



D’ailleurs, j’ai particulièrement aimé Denis-Dylan, qui est bien différent de la première image que l’on a de lui. Être à son contact fait un bien fou à Prudence. C’est un personnage très intéressant, plus complexe qu’il n’y paraît, et auquel on s’attache très vite. Il a toujours une attitude positive, il est encourageant, patient, compréhensif, il ne juge jamais, et c’est le genre de personne qui met de bonne humeur et donne de l’énergie.



D’une manière générale, j’ai beaucoup aimé suivre l’évolution de Prudence, qui se révèle vraiment au fil des pages, qui devient moins stressée, qui prend confiance en elle, devient plus positive. Elle ne change pas radicalement comme je m’y attendais en commençant le roman (j’avais l’impression que ce serait ce genre de roman ou le personnage a une révélation grâce à une nouvelle expérience dans sa vie et change du tout au tout sa façon de penser et de fonctionner), mais c’est d’autant mieux, car je trouve ça plus réaliste. C’est très difficile de changer, de rompre avec des habitudes ancrées en soi depuis des années, et le fait qu’elle le fasse progressivement, petit à petit, m’a semblé plus proche de la réalité que si elle était devenue une autre personne du jour au lendemain.



En résumé, Bleue comme l’été a vraiment été une bonne lecture pour moi. C’est une histoire à la fois légère et dépaysante, mais qui aborde également des sujets plus profonds, et dont les personnages sont attachants et plaisants. Sans oublier l’ambiance, idéale pour la saison !