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Critiques de Marie Rouanet (87)
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Nous les filles

J'aime cette plongette dans le passé, l'enfance qui revient par bouffées et les souvenirs un peu éteints qui resurgissent...
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Émerveillements

« C’est quoi, “être émerveillé” ? Est-ce être heureux quand on est embrassé par celui que l’on aime ? Quand il me dit un gentil mot ? Quand on sait que le soir, il y aura un repas entre amis ?



— Non, cela arrive tout d’un coup. C’est imprévisible. C’est un jour comme les autres, peut-être même plus monotone. Et tout d’un coup, en regardant une chose, en permanence sous nos yeux (voir, ce n’est pas regarder), on découvre enfin son originalité, sa beauté méconnue, son mystère. Et cela balaie en nous tout ce qui pèse. »



Ce que j'ai aimé :



Le principe avait tout pour m'attirer : mettre en avant la beauté du monde, apprendre à regarder ce qui nous entoure avec des yeux poètes, embellir le monde, autant de pistes qui me fascinent...



Comme vous l'aurez remarqué, en plus la couverture est magnifique !



Ce que j'ai moins aimé :



Je n'ai pas été émerveillée, j'ai été déçue par les textes proposés, je suis passée à côté.



Non seulement les émerveillements choisis ne m'ont pas touchée (un coupe papier, une araignée, un chat...) mais de plus, je n'ai pas aimé la façon dont ils étaient mis en avant, je n'ai pas été sensible à la poésie du texte.



Bilan :



Un rendez vous manqué.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Émerveillements

Émerveillements, c'est un recueil de poèmes aux courtes strophes, de poèmes en prose et de courts textes sous la forme de nouvelles où Marie Rouanet nous interroge sur l'émerveillement.

Les mots chantent comme dans une comptine et des images surviennent alors chargées d'émotions comme le sont les souvenirs d'enfance ou ces petits moments du quotidien, instants magiques, cadeaux de la vie où le temps semble suspendu.

"Être émerveillé ? C'est imprévisible.

C'est un jour comme les autres. Peut-être même plus monotone. Et tout d'un coup, en regardant une chose, en permanence sous nos yeux ( voir, ce n'est pas regarder) on découvre enfin son originalité, sa beauté méconnue, son mystère. Et cela balaie en nous tout ce qui pèse. "

Mon émerveillement fut ce moment de lecture, tout en poésie et délicatesse , de ces petits contes merveilleux.
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Douze petits mois

Ce petit traité du dépouillement, nous dit l'importance d'aller vers l'essentiel, en se détachant du superflu, à l'heure où il est nécessaire de se retrouver soi-même, dans son identité et sa vérité.
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Petit traité romanesque de cuisine

Une gourmandise .... !
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La nègre

Il est dur de survivre quand on est artiste. Potière, sculptrice, écrivaine, Renée a pourtant de multiples talents mais le succès n'est pas au rendez-vous et ses histoires d'amour lui laissent bien des cicatrices.



Pourtant, un jour, celle qu'elle appelait la Belle Hélène lui demande d'écrire sa vie à sa place, de devenir son nègre. Hélène lui offre une fortune. Renée n'hésite pas et commence alors une relation complexe faite d'attirance et de répulsion. le passé d'Hélène est sulfureux : pédophilie, viol...



Hélène se pendra en prison après ses révélations. Renée poursuivra son travail de nègre jusqu'à l'effacement d'elle-même, jusqu'à la mort où enfin elle trouvera la paix. La vie par procuration lui aura enlevé toute sa personnalité. Elle aura tout donné d'elle-même, même sa mémoire.



Excellent roman où l'on découvre l'envers du décor : le nègre. Celui qui vit dans l'ombre, celui qui n'a pas d'existence officielle.



Quoi qu'a dit ? - A dit rin.

Quoi qu'a fait ? - A fait rin.

A quoi qu'a pense ? - A pense à rin.

Pourquoi qu'a dit rin ?

Pourquoi qu'a fait rin ?

Pourquoi qu'a pense à rin ?

- A' xiste pas.

(poème de Jean Tardieu)
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L'Arpenteur

L' Arpenteur "est entré dans ma vie un soir de bise noire"...."accompagné d'un enfant bleui de froid"..."c'était lune pleine".

Bonjour les projections, un ogre mangeur d'enfants s'est dressé, sous mes yeux ébahis, me jetant frissonnante d'effroi sur les chemins d'hiver de Bourg-en-Rouergue. Au fil des pages, j'ai compris ma méprise, point d'ogre, ni d'innocent perverti comme dans Enfantine, juste un portrait de solitaire "laid comme le cul d'un diable" mais surtout diable au fil des rumeurs créées par sa différence,son indifférence,son mépris et son manque d'intégration (d'où rejet).

Racontée par Emile, ex-comptable célibataire, organisé, solitaire lui aussi, venu s'installer au "Moulin" à la mort des siens (dont il se veut "gardien de la mémoire"), c'est l'histoire d'une amitié à sens unique décevante bien qu'enrichissante, le passage à travers les vases communicants d'une mémoire à l'autre qui se déroule, celle d'un notaire divorcé, érudit, "arpenteur" qui déambule à travers champs, détaché des êtres et des choses (sauf de la terre), qui "achète bois et prairies attenantes à sa stabulation libre", qui connaît "les secrets de chacun" et possède le savoir de la terre et des cartes.

Mais celui qui sait tout sur tout,possède sans trop donner en retour peut-il susciter autre chose que la haine? A Emile,il va donner, non des sentiments mais des paroles (ce qui rappelle les traditions orales africaine). L'arpenteur en fait en quelque sorte son légataire universel.Sans sentiments, même si l'on nourrit le feu ensemble ou partage le même vin, peut-on être ami?

Ce nouveau roman de Marie Rouanet (essayiste,romancière,compositeur) très fouillé psychologiquement (sur les sentiments et leur origine selon l'amour ou le désamour reçu) m'a plus intéressée qu'à première vue car il remue les notions de mémoire,de passé,d'histoire,d'ombre et de lumière! Je pense qu'après lecture, malgré le peu d'action (à mon avis) trouvé entre les pages, j'aurai une vision différente des ruines, de la nature ou des instruments anciens évocateurs du passage des vies, des secrets de ceux qui les ont utilisés.
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Année blanche

Le mari de l'auteur, malade du coeur, est hospitalisé dans une clinique du Midi de la France. Sa femme lui rend visite tous les jours et passe le reste de son temps à visionner de vieux films muets, sortes de documentaires dans lesquels le cinéaste s'est contenté de filmer de façon aléatoire un maximum de petites gens dans leur vie de tous les jours. L'auteur assiste à l'enterrement d'une vieille tante et rencontre un de ses anciens professeurs dont elle appréciait particulièrement l'enseignement.

Cette année « blanche » aurait mérité une page de même couleur tant on s'ennuie à lire ce compte-rendu tout juste digne d'un journal intime à garder par devers soi. L'auteur n'a pas eu l'outrecuidance de sous-titrer « roman » pour ce texte sinistre et nombrilique. Ainsi le lecteur sait-il à quoi s'attendre. De longues descriptions météorologiques (comme il fit froid pendant cet hiver blanc !), sentimentales ou de paysages. C'est bien écrit, plutôt intello tiré par les cheveux et fort peu attrayant car il ne se passe rien que du banal. Mort, maladie, vieillesse, nostalgie du temps qui passe, autant de thèmes bien plombants. Faire un détour.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Nous les filles

Qui n'a pas joué il y a 50 ans à faire du Land art sans le savoir ? Marie Rouanet nous plonge dans cet univers des vacances sans internet, ni télé quand on faisait marcher son imagination. Des centaines de jeux autour des plantes, fruits, noyaux et autres objets de récupération qui nous servaient nous les filles à refaire le monde magique de nos parents. Un brin nostalgique mais un régal
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Émerveillements

Qu’est-ce qui émerveille ? Un rien que l’on contemple ou que l’on aperçoit, un sourire, un rayon de soleil, la nature, une interruption de la monotonie, un enfant qui joue ou le regard de celle qu’on aime. L’émerveillement est propre à chacun, on le trouve essentiellement en soi. Difficile de le transmettre, de communiquer ce qui a fait écho en nous, ce qui a fait émerger cette joie. Tout cela pour dire que la poésie émerveillée de Marie Rouanet, émaillée de mots savants et de situations incompréhensibles, n’a rien remué en moi, si ce n’est ennui et perplexité.

Masse Critique Babelio
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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La marche lente des glaciers

“La marche lente des glaciers”, ou le temps qui passe inexorablement, sans que l'on n'y puisse rien. Avec ses souvenirs, ses joies, ses peines.



A travers ces lignes, Marie Rouanet évoque avec tendresse et poésie ses parents, l'amour qu'elle portait pour eux, les derniers instants de partage avec eux. Elle nous parle d'une époque révolue, où le temps bien que précieux semblait s'écouler moins vite, où les gens savaient se contenter de peu, de petits bonheurs infimes, devenus invisibles à nos yeux d'Occidentaux sans cesse pressés, elle rend hommage à cette génération de femmes qui ne se plaignaient jamais, qui ne songeaient pas à contester les devoirs qui leur étaient échus : tenir une maison et élever des enfants.



Ce livre parle de la vie et de la mort, de jeunesse et de vieillesse. Avec délicatesse et pudeur. Un témoignage rare et poignant.



Et même si j'ai eu quelques difficultés avec certains passages, peut-être trop poétiques, trop imagés à mon goût, un livre que je ne regrette pas d'avoir lu, lecture appréciée durant cet après-midi doux et ensoleillé, automnal, apercevant au loin ces massifs où se promènent d'une marche lente, les glaciers.
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La marche lente des glaciers

Je me souviens de ce livre, lu il y a au moins 20 ans. Ici, Marie Rouanet évoque d'une manière délicate et mélancolique son propre passé familial. Devenue adulte, l'auteure essaie de retrouver le regard d'enfant qu'elle portait sur ses parents qui, maintenant, sont disparus. C'était un couple modeste qui menait sa petite vie comme si elle ne devait jamais finir. Et puis le déclin les a frappés et ils sont morts. Tel qu'il est présenté, leur profil "vieux jeu", très années '60, un peu franchouillard, m'a semblé légèrement agaçant. Mais l'authenticité de cet hommage filial, doux et pudique, ne fait pas de doute; elle donne toute sa valeur à ce livre de souvenirs personnels. En outre, l'écriture de l'auteure est soignée et parfois poétique.

Les thèmes de Marie Rouanet ont une connotation ethnographique; ils sont bien enracinés dans le passé ou dans le terroir. Je me souviens en particulier d'avoir lu "Apollonie reine du monde", de la même auteure, qui est un peu de la même veine.
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Nous les filles

Proche du document, cet ouvrage est irremplaçable.

Avec minutie Marie Rouanet raconte son enfance à Béziers dans la fin des années 1940 et début années 1950. Toute une génération de filles du sud de la France peut se reconnaitre dans ces jeux conviviaux qui utilisaient aussi bien l'irrégularité des lignes sur le trottoir que les bourgeons, fruits et feuilles offerts par la nature. De même les pratiques religieuses, les jeux au patronage, les règles d'éducation et de politesse, les vêtements, les normes sociales, les relations entre filles à la fois perfides et solidaires sont évoqués avec précision.

Avec suffisamment de recul, Marie Rouanet évite angélisme et jugement pour nous livrer un document qui nous touche par sa vérité.
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Apollonie: Reine au coeur du monde

Plus que l’histoire d’une femme, c’est la vie d’un hameau sur le plateau de l’Aubrac (Aveyron) qui est décrite dans ce livre par l’un des petits-fils d’Apollonie, en collaboration avec l’écrivain Marie Rouanet.

C’est un rapport minutieux sur le mode de vie de familles rurales pendant tout le XXème siècle, avec notamment les réponses à une question centrale: comment se nourrir jour après jour, malgré la pauvreté, malgré l’âpreté du pays. La faiblesse des moyens oblige à une extraordinaire parcimonie, qui n’est pourtant pas de l’avarice. La nourriture (par exemple: le pain) et toutes les tâches d’un agriculteur sont l’objet de descriptions très détaillées. D’autres sujets sont abordés plus brièvement, par exemple l’éducation des enfants, l’emprise de l’Eglise, l’obligation de l’école, la guerre de 14-18 (vue de très loin)...



Le personnage d’Apollonie sert de fil conducteur. Elle est décrite comme une femme complètement autonome, fiable en toute circonstance, sachant tout faire dedans et dehors - une référence dans toute la famille et pour le hameau. « Débarrassées de l’homme encombrant, les veuves sont souvent les personnages les plus forts de la chronique des villages (…) Apollonie, coiffée du béret d’homme, portant les vestes de son mari, fut une vraie reine qui ne s’embarrassa pas d’un prince consort, une reine besogneuse et sans sujets ».

Toute la vie d’Apollonie est seulement rythmée par les tâches quotidiennes. Les seuls faits notables sont les naissances, les mariages et les morts. Chaque chapitre du livre est centré sur une époque précise entre 1910 et 1983; mais le lecteur ne doit pas s’attendre à une péripétie particulière. L’un des rares événements concerne le mari d’Apollonie: devenu soldat en 1914, il meurt de maladie avant même d’avoir combattu au front - ce qui vaut à son épouse le statut de veuve de guerre.



Dans le livre, une place importante est réservée aux particularismes locaux et à la langue occitane. Le texte est parsemé de nombreux mots du dialecte qui sont systématiquement traduits.

Mon sentiment personnel a beaucoup varié au cours de ma lecture. D’abord j’ai été un peu attendri: voilà un monde qui est presque tombé dans l’oubli et qui pourtant a démontré sa dignité. Par la suite, j’ai porté un regard plus objectif sur cette communauté, un peu comme celui d’un ethnologue face à une peuplade exotique. Mais finalement j’ai trouvé l’ouvrage assez fastidieux et j’avoue avoir lu en diagonale les dernières pages ! Quant au personnage central d’Apollonie, il parait presque insaisissable: on ne saura rien de ce qu’elle a pensé, senti, espéré. J’ai trouvé ça un peu frustrant.

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Du côté des hommes

Ce livre touche au plus profond de mes souvenirs d'enfance et des ressentis de ma féminiitude...
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Année blanche

Ce petit livre d'à peine 159 pages se lit assez vite, plutôt facilement.

Il est fluide et agréable mais je reste un peu sur ma faim. Je l'ai trouvé assez platonique. Ce n'est pourtant pas les péripéties qui manquent mais tout est raconté de façon subie, et non vécue... Du coup, ça paraît assez lent...

Lecture malgré tout agreable dans l'ensemble :)
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Bréviaire

Un livre attachant ,dans lequel affleure sans cesse un émotion pleine de gravité;un livre de sagesse,de foi dans la vie,où l'on retrouve tous les thèmes familiers de Marie Rouanet; un livre dont il faut lire chaque jour sa page,avec la certitude qu'il nous fera vivre autrement notre année, plus lucidement, plus courageusement,plus heureusement.

4è de couverture
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Nous les filles

un texte un brin nostalgique peut-être, mais superbement écrit, je l'ai dévoré au jardin, par un chaud après-midi de fin août... J'ai bien apprécié aussi, pour ceux qui veulent aller plus loin, les règles et variantes de certains jeux d'enfants, plutôt de fillettes, de la marelle, des osselets (joués différemment des garçons), etc. Assurément un témoignage qui servira dans le futur aux ethnologues (il y en a toujours aujourd'hui qui étudient les relations entre filles et entre garçons dans les cours d'école...). Et j'ai appris le secret de l'antipetitsserpentigraphe, dans le jeu des métiers (faire deviner par un mime ou des questions un métier), mais chut... la signification est réservée aux initié(e)s. Il vous faudra donc lire ce livre !
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Enfantine

« Enfantine » de Marie Rouanet aux Éditions Livre de poche édité en 2004, est un court recueil de nouvelles.

6 destins, 6 petits martyrs de l’enfance, nous sont présentés dans une écriture fluide et douce presque insouciante, comme devrait l’être idéalement toute enfance en ce monde.

Une pointe d’amertume face à l’injustice, la lourdeur étouffante de ces adultes tout puissants qui tour à tour, ignorent, méprisent, blessent, brisent la pureté enfantine de ces vies grandissantes, font de ce recueil un ouvrage troublant, fort heureusement, par ce simple contraste entre le ton limpide de la narration et la noirceur de ces jeunes destins, entre l’image d’Épinal que l’on a de ce temps où tout devrait être simple parce que l’on n'a qu’entre 8 et 12 ans, et l’horreur du quotidien infâme des petits héros de Marie Rouanet.

Petits héros à double titre, car ,certes, personnages principaux de ces fictions, mais aussi petits êtres pleins de courage, de volonté et de détermination à faire, malgré, la froideur avec laquelle ils sont traités, à exister d’une manière ou d’une autre, à être malgré tout.

Un livre qui donne envie de retrouver l’auteur dans d’autres pages mais aussi qui pousse à réfléchir à l'importance des conditions de vie des enfants pour u'un avenir heureux leur soit possible…
Lien : http://culturetribu.blogspot..
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Bréviaire

Bréviaire :

Nom masculin, du latin breviarium = abrégé [le bréviaire est un livre d'heures abrégé].

1. Livre contenant l'office divin que devaient réciter chaque jour les clercs qui étaient dans les ordres sacrés.

2. Livre dont on fait sa lecture habituelle pour en faire son modèle.

Synonyme : livre de chevet.



Ce Bréviaire de Marie Rouanet est un peu tout cela, célébration de la création comme source de joie dans le plus pur esprit spinoziste, et puits de sagesse dont on pourrait facilement faire son livre de chevet. C’est aussi ce qu’on appelait autrefois un Livre de Raison, un journal personnel recueillant au quotidien tous les évènements d’une vie, grands ou petits, et dont la relecture, un jour, donne sens à cette dernière. En refermant ce livre, il m’a semblé qu’il était une parfaite illustration de la formule d’Aristote : « Aimer, c’est se réjouir ».

Marie Rouanet avait tout pour devenir une égérie bobo, une Pierre Rabhi au féminin. Ça n’a pas marché. Trop occitane peut-être, ou pas assez dogmatique. Ou bien à cause de phrases comme celle-ci, datée d’un jour de mars : « A l’aube, un oiseau chante dans le jardin. L’air sent le buis, la messe de huit heures, la poussière d’encens. J’ai une innocence enfantine. »

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