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Critiques de Marie Susini (18)
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Plein soleil

Très court roman évoquant la peur, la mort, les croyances... Il ne se passe pas grand chose de vraiment significatif dans ce texte court. C'est simplement l'histoire d'une petite fille qui partage son temps entre le couvent où elle est pensionnaire depuis plusieurs années et les vacances près de ses parents. Il y est beaucoup question de religion et aussi de croyances occultes, que ce soit le mauvais oeil ou les peurs liées à l'enfance (peur de la nuit, peur de certains rêves récurrents). J'ai toujours quelques difficultés avec l'écriture de l'auteur, qui ne s'épanche pas vraiment et laisse des questions en suspens. De cette famille et de cette petite fille, elle ne dit que le minimum, sauf que ce sont des gens assez aisés pour placer leur fillette chez des religieuses, et faire l'aumône à une partie de la population. L'action n'est pas datée précisément non plus, certainement entre les deux guerres. Le lecteur y retrouve l'ambiance des veillées, des travaux agricoles (récolte des olives) les moyens de locomotion... Je reste un peu sur ma faim.
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Je m'appelle Anna Livia

Je ne suis pas vraiment conquise par ce texte dont j'attendais beaucoup. Je trouve là un livre assez confus et ne respectant pas la chronologie des événements. Mais Marie Susini a réussi à traiter ce thème délicat de l'inceste avec pudeur. Trop peut-être d'ailleurs car le lecteur s'intéresse plus à la passion qui submerge deux êtres, qu'à l'horreur de de cet acte.
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La Fiera

J'ai éprouvé une certaine gène à la lecture du livre, un peu déstabilisée par le style de l'auteur et surtout frappée par la dureté de cette histoire. Une histoire fragmentée qui est celle de plusieurs habitants d'un village un jour de Saint Albino. Il y a les regards qui se posent, les langues qui se délient, les non-dits, les rancoeurs; mais aussi l'absence d'amour voisinant avec la haine ou l'indifférence, et menant à la tragédie... et la prise de conscience bien trop tardive de quelques protagonistes. Ce roman est dérangeant, angoissant voire sinistre. A découvrir lorsqu'on baigne dans le bonheur et qu'on ne peut pas être atteint par la noirceur ou le pessimisme.
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La renfermée, la Corse

Très beau livre d'art. De superbe photos en noir et blanc de l'artiste Chris Marker accompagnées d'un texte écrit sous forme d'essai de l'auteure corse Marie Susini. Pour le plaisir de la découverte de l'île.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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C'était cela notre amour

Deux époques distinctes de la vie d'une femme : l'Occupation allemande suivie de la Libération de Paris, puis les événements de mai 1968.

Cette révolte étudiante violente fait ressurgir les souvenirs vieux d'une vingtaine d'années, chez la femme mûrie.

La rencontre avec un ancien compagnon ravive la nostalgie de ce que fût un amour, une vie vécue à 100 à l'heure ponctuée de voyages à travers le monde, d'amitiés furtives ou plus intenses...

L'auteur ne fait pas un récit précis et linéaire de la vie de la principale protagoniste, le lecteur découvre des bribes de l'histoire de cette femme, de ses actes manqués, de ses histoires d'amour avortées, de ses amitiés aussi... Beaucoup d'introspections dans ce roman. J'ai beaucoup apprécié le parallèle établi entre ces deux époques historiques... L'héroïne m'intéresse moins, j'ai l'impression qu'elle subit son existence plus qu'elle ne la vit, et je ressens un sentiment de gâchis. Malgré ce pessimisme, j'ai apprécié ce livre.
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La renfermée, la Corse

Un magnifique album de photographies en noir et blanc, accompagné du texte tout aussi flamboyant de Marie Susini, qui dit son bonheur, mais surtout sa douleur d'être corse, avec la hantise de l'enfermement de

l'insularité...

Marie Susini exprime au plus près son attachement viscéral et tourmenté à son île, dont elle a ressenti tout au long de sa vie la force de ses racines et le besoin de s'en éloigner pour exister.



J'avais, en 1981, au début de mon parcours de libraire, découvert cet album,

avais admiré les clichés en noir et blancs: paysages et portraits corses, sans avoir pris le temps de lire le texte, reflet très authentique et tourmenté par rapport à la terre corse, aussi tourmentée et riche de tous les contrastes de cette terre.

Un très beau livre alliant les mots et l'intensité du noir et blanc des images.



En cette période d'été, une lecture et perception de l'ile de Beauté, rédigée par une corse , en dehors de tous les clichés et les approximations

habituelles....trop réducteurs
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L' Île sans rivages

Je me suis intéressée à « L'Île sans rivages » de Marie Susini parce que ce livre réunit en un seul volume quatre de ses textes sur la Corse et plus particulièrement sur l'enfermement insulaire. Mais j'ai choisi de m'attarder sur la pièce de théâtre « Corvara ou la malédiction » qui date de 1955 et qui fait partie de ce qui est communément appelé « la trilogie corse » (avec « Plein soleil » et « La fiera »).

Autant je n'avais pas apprécié « La renfermée la Corse » qui se trouve aussi dans ce recueil mais que j'avais déjà lu, autant j'ai apprécié « Corvara ». Car dans son oeuvre, Marie Susini met en scène l'enfermement sous de multiples facettes et ici, la forme théâtrale est tout à fait appropriée pour évoquer le village barricadé par les montagnes. On se croirait chez Ibsen. En tout cas, elle m'y a fait penser.



Une femme arrive dans la nuit avec un petit garçon. On sent immédiatement la tension car c'est une parente et pourtant personne ne semble la connaitre. On devine un secret de famille lourd à porter. Elle demande de l'aide car son mari a disparu dans la tempête et erre quelque part dans les montagnes.

L'homme en question, autour duquel la pièce s'articule, Francesco Luca, a commis une faute que personne ne lui pardonne mais qui n'est jamais dite (on comprendra qu'il s'agit d'un prêtre défroqué) même si tout le monde parle de malheur.

Les hommes de la pièce partent à la recherche de Francesco Luca, et les femmes, enfermées dans la salle, portent toute l'action. On ne voit jamais le personnage principal qui n'apparaît qu'à travers la bouche des figures présentes et notamment par la voix de sa femme, Corvara, qui est à l'agonie, entre culpabilité et révolte contre la malédiction qui pèse sur son mari et son enfant aveugle.



La pièce se déroule en un acte et trois tableaux et l'on voit bien les effets de l'enfermement s'accumuler : l'espace est rétrécit car l'action se situe uniquement dans la salle commune d'une maison dans la montagne et le sentiment de réclusion est accentué par une tempête de neige et la nuit tombante.



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Un pas d'homme

A Rome, Serge annonce à Manuela qu'il va partir. La jeune femme comprend qu'il va la quitter définitivement. Elle a l'impression que tout son univers va s'effondrer. Elle reste inerte, sans un mot, sans une réaction. Elle repense à son passé, à Jérôme, son amour de jeunesse avec qui elle a vécu trois années alors qu'elle était encore étudiante. N'aurait-elle passé tout ce temps qu'à attendre le retour de ses compagnons ? Manuela se pose mille et une questions existentielles. Au bout du compte, elle ne comprend pas grand chose à ce qui est en train de lui arriver.

Publié en 1957, ce court roman a fort mal vieilli. Avec le recul du temps, l'écume et l'esbroufe des modes littéraires étant retombées depuis longtemps, ce genre de texte très influencé par l'esprit du nouveau roman, apparaît pour ce qu'il est vraiment, un exercice de style vide, creux, sans la moindre substance. Un jeu d'intellectuel sec, une logorrhée désincarnée, un long tunnel de blablabla ennuyeux au possible. L'intrigue est si mince et si banale qu'elle tiendrait au dos d'un timbre-poste. Les personnages n'ont aucune épaisseur, aucune réalité. Ni plus ni moins que des fantômes ou des ectoplasmes qui laissent totalement indifférent. Quelle drôle d'idée d'aller ressortir d'un rayon oublié de ma bibliothèque cette daube sans intérêt ! On ne m'y reprendra plus. Repose en paix Marie Susini, grande intellectuelle et compagne d'un certain Jean Daniel. Je doute que ton « oeuvre » passe à la postérité...
Lien : http://etpourquoidonc.fr/
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Je m'appelle Anna Livia

J ai été un peu déçue par ce roman

.Roman noir c est le moindre que l on puisse écrire

Le style très poétique amplifie le drame vécu par cette enfant dont les souvenirs remontent à la surface

Que de souvenirs bons ou mauvais sont associés à ces quatorze cyprès.
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Je m'appelle Anna Livia

C'est avec une belle écriture poétique que Marie Susini nous livre l'histoire d'Anna Livia, jeune fille corse qui n'a pas eu le temps de grandir.

« Je m'appelle Anne Livia » c'est la volonté d'être d'une enfant abandonnée par sa mère qui l'a nommée Elisabeta. C'est aussi la passion peut être incestueuse du père. Mais c'est surtout une histoire hors du commun.

Dans la montagne où poussent des cyprès, la jeune Anna Livia aime à se promener. Elle raconte la solitude, l'isolement, la ferme, ses proches vivants ou morts. Nous sommes dans le présent et dans le passé dans un endroit qui ressemble à la Corse. Seule Castelvecchio est cité sans que l'on sache précisément où cela se trouve. Apparaît l'image de Madalena qui nettoie le carrelage, figure de la servitude domestique. Elle a perdu son fils, Josefino qui a été élevé avec Anna Livia dont le monde est hanté par la mort.



J'avoue que j'ai été surprise par la puissance du texte de Marie Susini dont je n'avais pas beaucoup apprécié « La Renfermée, la Corse », son essai de 1981. Rappelons qu'elle a été membre du jury du Prix Femina.

Il y a une atmosphère troublante dans « Je m'appelle Anne Livia ». J'ai trouvé ce roman très émouvant même s'il est obscur, tragique et peuplé de fantômes.





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La Fiera

Unité de temps :  le jour de la fête de Saint Albino



unité de lieu : le village.



les personnages :



Angnola, la jeune fille qui rêve d'amour, son amoureux,  Giasè, est revenu au village, peut-être se rencontreront ils au bal? Sa mère redoute que "la frivolité soit entrée dans la maison" et craint le dira-t-on "Qui ne craint pas les gens ne craint pas Dieu".





Sylvie, celle que Matteo a épousée sur le Continent, l'étrangère, celle que sa belle-mère n'acceptera jamais, qui est si malade que la mort est déjà sur elle. Espère-t-elle un miracle de Saint Albino? 





Zia Francesca, inconsolable de la perte de son fils, ne voit même pas Nunzia, sa fille. Qu'est-ce qu'une fille à côté d'un fils? 





Le capitaine et son auto,  n'a pas toujours été une personnalité reconnue au village et certains lui font savoir...



Tous ces personnages se rencontreront à la foire .J'ai beaucoup aimé cette ambiance, cette attente. j'ai lu le roman alors que nous visitions les villages de montagne où aurait pu se dérouler l'histoire. Peu d'action, on devine le drame et la suite. Tout est question d'atmosphère. On est pris dans l attente de la fête, dans l'attente du drame.



C'est le roman des femmes,  dont le sort est terrible mais dont la personnalité est très marquée. 
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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C'était cela notre amour

C'est un roman original, avec de nombreux allers-retours entre passé et présent. J'avoue avoir parfois été perdue sur l'époque à laquelle on était censé être... Mais j'ai aimé le parallèle entre mai 68 et Paris à la Libération même si je ne partage pas forcément ce point de vue sur toutes les analogies.

En fait il y a plusieurs histoires d'amour, plusieurs types d'amour selon les hommes rencontrés et les étapes de la vie.

Je m'attendais à quelque chose de plus tourbillonnant ou plus passionnant mais j'ai apprécié la lecture et je ne me suis pas du tout ennuyée, d'autant que c'est court.
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Un pas d'homme

Susini Marie

Un pas d’homme

Je pars lui dit-il

Elle n’a pas de réaction.

Au fil de ce livre chacun va se livrer à revoir les moments heureux, malheureux, le pourquoi du comment.

J’avoue que j’ai lu en diagonal, j’ai trouvé cela sans grand intérêt. C’est assez mièvre, un discours personnel de chacun sans importance en soit.

Je n’y ai rien trouvé pour m’accrocher un seul instant

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le premier regard

oui c est vrai j ai du mal à apprécier les petits livres mais bon.

Je suis peut être passée à coté de cet histoire.

Je n ai pas réussi à m'attacher à ce gamin.

Qu'apporte un premier regard ? fFaut il s'y fier si oui cela peut être lourd de conséquences ou très prometteur.
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le premier regard

C'est l'histoire d'un petit garçon solitaire qui a du mal a supporter le nouveau compagnon de sa mère et qui fait une fugue. Il va rencontrer et suivre un jeune homme taciturne mais surtout une fillette qui elle n'a pas "froid aux yeux".

Un roman nuancé entre la dure réalité des adultes et l'insouciance de l'enfance.



lu en 2010.





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La renfermée, la Corse

Je suis assez déçue par ce livre emprunté à la bibliothèque pour préparer mes vacances en Corse. Avec « La renfermée, la Corse » publié en 1981 par Marie Susini, je m'attendais à un beau livre de photographies commentées avec une pointe de nostalgie.

Eh bien, j'ai découvert un texte agressif et des photos en noir et blanc que je n'ai pas trouvé très belles. Je dis agressif car Marie Susini semble en colère. Pour elle, les touristes ont dénaturés l'île, ce sont des sauvages (elle évoque les « invasions sauvages » des touristes) et la France ne s'est jamais occupée des insulaires. Bonjour l'ambiance !

On voit qu'elle a des comptes à rendre car elle admet qu'elle ne la regrette pas son île qui est « terrifiante dans sa rigidité ». Elle a vécu les carcans de la tradition, emmurée dans sa condition de fille, pour constater, finalement, que cette éducation stricte (et c'est peu dire) lui a permis d'écrire car le silence était imposé.

Bon, je ne suis pas convaincue mais je vais essayer de n'a pas rester sur cette impression négative et aller voir du côté des romans de Marie Susini.





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Je m'appelle Anna Livia

Malgré son petit format, la lecture prit du temps.

Je n'ai pas accroché.

Très descriptif et les actions sont lentes.

L'évènement se répète selon la vue d'un autre personnage. J'apprécie ce système d'écriture, comme dans le livre l'échange. Cela ne m'a pas fait le même effet.



Je ne pense pas lire d'autres romans de cet auteur.
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Un pas d'homme

L'histoire d'une histoire d'amour, d'une rupture et ça creuse, ça creuse, c'est subtile, peut-être trop parfois, c'est - il faut le dire mais si je ne sais plus si on peut - féminin comme démarche et comme réalisation. La féminité en tout un chacun tremblera sur ses jambes, tout ce qui ne l'est pas risque de trouver ces pages un peu boring...
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