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Citations de Marika Gallman (206)


« Il fit semblant de mordre le bout de mon nez, comme pour jouer, et je posai ma bouche sur la sienne.
- Je crois que je t’aime, murmura-t-il dans notre baiser.
Mon cœur se brisa en entendant ces mots.
Je l’embrassai plus fiévreusement que jamais pour le faire taire et relevai les pieds jusqu’à ce que mes talons touchent le bas de mon dos, tout en continuant à l’embrasser passionnément. Puis je me redressai juste assez pour pouvoir contempler ses yeux.

- Qu'est-ce que tu crois que tu fais? me demanda-t-il d'un ton taquin.
- Sûrement pas ce à quoi tu t'attendais.
Je vis la surprise poindre dans son regard, mais trop tard… »
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Et hop, cul sec.

Je manquai de m’étouffer en avalant le tord-boyaux qu’il m’avait si gentiment offert.

— Bordel de merde ! C’est quoi ce truc ? m’exclamai-je aussitôt après avoir reposé – ou plutôt envoyé valser – mon verre sur le comptoir.

Il m’adressa un grand sourire alors qu’il me regardait reprendre mon souffle.

— Spécialité de la maison. Ils appellent ça le Soleil. Même couleur, même température.

OK, je voyais le tableau. Et j’avais en effet l’impression d’avoir été brûlée vive de l’intérieur.

— Eh bien, Michael, je te remercie de m’avoir cautérisé l’œsophage.
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Mais j'étais assez sympa pour accepter qu'elle brûle avec Victor. Tarif spécial couple, rabais Saint-Valentin en avance.
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Je pestai dans ma barbe. Je ne pouvais pas laisser traîner en pleine rue quelqu'un qui m'avait reconnue. J'étais morte aux yeux du monde. J'avais orchestré ma disparition pour que les gens à qui je tenais ne soient plus mis en danger. Il était hors de question que j'aie fait ces efforts en vain.
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- Il est hors de question que je couche avec toi. Ni ce soir, ni jamais, affirmai-je catégoriquement.
- Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. J'aurais essayé, dit-il en haussant les épaules. Tu peux prendre la chambre d'ami, tout au fond. Bonne nuit.
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« -Depuis le premier jour où je t’aie vue. Tu me rend fou. Toute ta force, ta fragilité. Et cette partie de toi dont tu as si peur et qui fait toute ta beauté.
Ma gorge se serrait à mesure qu’il parlait.
-Et je te hais tellement, tellement, chuchota-t-il.
Mes lèvres se posèrent contre les siennes… »
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- Tu es tellement humaine, dit-il.
- Va chier, répondis-je très poliment
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Par moments, j'avais l'impression d'avancer à pas feutrés vers la folie, et qu'une fois arrivée devant la porte, je l'entrouvrais pour y jeter un coup d'oeil avant de la refermer sagement. Pourtant, je pressentais que, un jour, j'allais l'ouvrir en grand avant de passer de l'autre côté.
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- Toutes mes affaires sont là-bas, dis-je au bout d'un moment.
- Pas grave, on t'en trouvera d'autres.
Je gardais les yeux fixés sur la route pensive.
Beaucoup de choses étaient sur le point de changer.
- Où est-ce que je vais aller, alors?
Pour la première fois depuis que nous avions pris la voiture, il se tourna vers moi pour me regarder. Et ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse.
- je vais te ranger dans mon cercueil.
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Je rangeai le fruit de mon larcin à sa place de fortune et sortis de la ruelle pour tomber nez à nez avec… un certain Christopher Wallace.
Je sursautai et fis un pas en arrière.
— Police de Hallow, dit-il d’une voix calme mais que l’essoufflement rendait irrégulière en avançant dans ma direction.
Comment m’avait-il retrouvée ? Et coincée en arrivant par l’autre côté ? Bon sang, ce type était vraiment bon.
— Vous êtes en état d’a…
— Euh… non, le coupai-je.
Ma réponse le surprit assez pour qu’il hésite et ralentisse. Pour être honnête, je m’étais surprise moi-même. Je n’avais pas la moindre idée de ce que j’étais en train de faire. Et encore moins de ce qu’il serait judicieux que je fasse.
— Vous savez, en général, les gens en état d’arrestation ne réagissent pas comme ça, fit-il remarquer. 
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Je soutins son regard, et un ange passa entre nous. Un ange aussi noir et brumeux que l'était Smith.
- Vous pensez peut-être qu'une femme dans mon genre n'a pas d'états d'âme et que je vais vous aider moyennant une somme alléchante ou du chantage. Vous faites erreur.
- Je pense au contraire que les femmes comme vous sont fascinantes de droiture, Rossignol, et que c'est précisément ce qui vous fera prendre la bonne décision.
- Et je suppose que la bonne décision est celle qui va dans votre sens.
- C'est ce qui vous définit, continua-t-il une fois de plus comme si je n'avais pas répondu. Vous êtes peut-être impliquée dans des activités illicites, votre style de vie et vos choix quotidiens peuvent en dépendre, mais vous êtes une bonne personne. Jusqu'au plus profond de vos os. C'est ancré en vous. Et il n'y a que deux catégories de bonnes personnes.
- Laissez-moi deviner : celles qui survivent et celles qui se font tuer ? proposai-je cyniquement.
- Non, Rossignol. Celles qui tueraient pour sauver des vies et les autres.
Le silence enfla de nouveau entre nous au point que la présence de Smith me fit suffoquer. [...] On me surnommait l'Ombre car c'était là que je me cachais, que j'évoluais. Lui ne s'entourait pas d'ombres. Il était l'obscurité. Et j'avais le sentiment qu'il ne serait pas seulement en mesure de me faire disparaître. Il pourrait m'engloutir, toute entière, et jamais plus je ne reverrais la lumière du jour.
- Et à quelle catégorie est-ce que j'appartiens ? demandai-je finalement.
- A vous de me le dire.
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- Je suis occupé, répondit-il avec quelques secondes de décalage tout en continuant à pianoter comme un forcené sur son clavier.
Il avait l'air légèrement contrarié. Je produisais souvent cet effet sur lui. J'avais l'interdiction formelle de lui adresser la parole pendant qu'il jouait sous prétexte que je le déconcentrais. Un jour, il m'avait tenu un discours de plus de quinze minutes dont l'argument phare était que ma voix insupportable, lorsqu'elle parvenait à ses oreilles, pouvait lui faire perdre jusqu'à 0,05 seconde de temps de réaction, et que la partie en dépendait. Harrison ne plaisantait jamais quand il s'agissait de ses jeux.
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Emmerdeur. Je détestais quand les gens n'avaient pas la politesse de s'énerver en symbiose avec moi !
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S'il n'y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d'avis, je serais fière de lui prouver que j'étais la reine des connes.
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- Pas normal, gronda-t-il (Lala).
(…)
- Qu'il y ait des araignées, répondit Cormack à sa place, comme s'il m'avait parlé du temps qu'il faisait.
- Je me tournai vers lui, fronçant les sourcils, attendant plus d'explications.
- Les araignées ont peur des vampires, continua-t-il, toujours aussi placidement.
- Pourquoi ?
- Pourquoi est-ce que les humains ont peur des araignées ?
Si c'était censé être une question rhétorique...
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Si mon côté bagarreur me venait sans doute possible d'Elliot, c'était Julian qui, petite, m'avait transmis le goût de croquer tout ce que je voyais. J'étais loin d'être aussi douée que lui, mais j'aimais dessiner, et l'envie de reprendre un crayon me démangeait depuis longtemps.
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- Tu as envie de moi, lança-t-il en guise de salutations.
Sympa comme entrée en matière, je note.
Je fronçai volontairement les sourcils en faisant la moue, ce qui sembla l'amuser.
- Te méprends pas, bébé. N'y vois rien de personnel. Je n'ai jamais dit que tu t'intéressais à moi, mais le désir sexuel a une odeur qu'il est très facile de reconnaître.
Si c'était le cas, j'étais vraiment dans la merde.
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Un verre pour remplacer l'aide que tu aurais pu me donner hier ? Imbécile. Heureusement, mon lit n'avait jamais eu l'intelligence pour critère, et séduisant comme il était, je savais que ce type le ferait craquer, et ce dans tous les sens du terme.
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- putain d'eau de merde! m'exclamai-je de mécontentement.
Et ce fut la douche.
Je regardai les gouttes dégouliner sur mon bras, incrédule.
La bassine était vide. La colère, ça ne fonctionnait pas que sur le côté paternel, finalement. Maeve Regan, mage et hybride vampire, de père en fille. Ma motivation? La frustration.
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Je saisis par les cheveux les restes du vampires sur lequel je venais de tomber. Bon dieu, je ne m'étais jamais rendu compte à quel point une tête pouvait être lourde. Ouais, enfin, c'est pas comme si je lançais des têtes tranchées à longueur de journée non plus, pensai-je en l'enviyant valser sur le blondinet.
- Hé copain, viens un peu jouer par ici, dis-je.
La tête avait atteint le blond de plein fouet, et j'étais assez satisfaite de voir que je me débrouillais mieux au lancer de têtes qu'aux crachats.
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