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Critiques de Mario Puzo (107)
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Le Parrain

Tout le monde connaît, de près ou de loin, la saga épique de Don Vito Corleone, le "parrain" d'une faille mafieuse qui, sous la couverture d'une entreprise d'huile d'olives, règne sur New York d'une main criminelle.

Corruption, violence, trahisons, le cocktail est dosé à la perfection, malgré un rythme assez lent.

J'ai eu l'occasion de regarder le film juste après avoir refermé le roman, et celui-ci est respecté avec une fidélité digne des plus loyaux Consigliere.

Que ce soit pour découvrir cette face sombre du New York des années 50 ou pour approfondir la compréhension du film, je ne peux que recommander cette lecture.
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Le dernier parrain

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 490 pages sur ma liseuse.

Je ne vous cache pas qu'en lisant le 1er tiers j'ai failli abandonné Le dernier parrain des descriptions trop longues des personnages et leur histoire ça m'a fatigué. Heureusement la suite est de meilleure augure avec entre secret de famille,blanchiment d'argent,les coups bas,la corruption, trahisons, meurtres. Bon je pense aussi que Mario Puzo a un compte à régler avec le monde du cinéma!!!! (Par contre faut il coucher pour réussir ????? A vous de voir) J'ai bien aimé les personnages de ce livre de Athènes,Claudia,et les autres et que dire de la rivalité de Dante et de Cross. Sur les 2/3 ça reste une bonne lecture mais.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Le Parrain

Au nom de la famille on pense pouvoir justifier de nombreux actes, mais jusqu'où accepte-t-on d'aller pour les siens ? Les liens familiaux sont décrétés comme importants, comme une évidence qui découle de la biologie, mais rien ne l'explique jamais. Mettre les siens à l'abri semble instinctif mais nuire aux autres pour cela impose le débat...

Bonne lecture...
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Omerta

Une certaine émotion accompagne la lecture d'Omerta, ultime et roman posthume du grand Mario Puzo. Avant de s'y atteler, il convient toutefois de ne pas lire la quatrième de couverture, qui contient bien trop de révélations. Avoir lu Le Parrain et Le Dernier Parrain est une bonne idée, même s'il ne s'agit pas d'un impératif. Si quelques références rappellent ces histoires (totalement indépendantes), ce pré-requis est intéressant pour pleinement apprécier l'histoire et les enjeux qu'il recèle.



Le scénario est une (nouvelle) déclinaison d'un thème cher à l'écrivain : le glissement progressif de la Mafia vers la société légale. Ce passage est ici marqué par deux personnages : Don Raymond Aprile et Astorre Viola. L’intrigue est uniquement centrée autour de cette idée forte. Le texte est dans l'ensemble relativement léger et se lit très rapidement. Pourtant l'histoire est riche : les personnages sont nombreux, diversifiés et bien détaillés. Comme par le passé, l'auteur opte pour la mise en abîme de récits. Sont ici principalement concernées les biographies de plusieurs personnages (principaux et secondaires) ce qui permet également d'étoffer leur psychologie.



Tous ces ingrédients (fort nombreux) amènent à effectuer des choix et l'intrigue s'en trouve quelque amoindrie. S'il est ici question de coups bas, de règlements de comptes et autres affaires crapuleuses, l'aspect sombre reste au second plan. Les banques sont fréquemment citées et semblent être le point de crispation du scénario, mais les développements sont bien peu nombreux. Cette impression de légèreté pourra interroger certains lecteurs, mais elle permet d'aboutir à un récit court efficace, allant directement à l'essentiel. L'absence de profondeur peut décevoir ou entrainer une sorte de frustration, bien vite pardonnée.



Omerta est donc une histoire intéressante, facile à lire, utile pour penser à autre chose après une journée de travail ou pour accompagner un voyage. Le roman s'adresse aux adeptes de l'auteur, mais également aux novices qui trouveront ici une entrée intéressante. Mais ceux-là devront immédiatement aller vers Le Parrain ensuite pour en apprécier toute la saveur.
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Le Parrain

A part quelques différences avec le film qu'on peut compter sur les doigts d'une seule main : Michael qui a deux fils au lieu d'un fils et d'une fille, un Michael défiguré, tombé dans un coma d'une semaine, Michael et Apollonia qui vivaient chez Don Tommasino et pas dans une demeure propre à eux, Kay qui vient demander auprès de Michael après son retour de la Sicille, alors que c' lui qui prend l'initiative de l'aborder dans le film,.. ce dernier demeure fidèle au roman qui l'a inspiré. C'est La première fois que je ne suis pas déçue d'une adaptation cinématographique. Bravo le réalisateur mais avant bravo l'auteur dont le roman a servi de solide base pour le travail. Les 821 pages du roman sont un vrai régal. le livre nous rapproche d'une façon pas possible de la mafia italienne, plus exactement sicilienne ( la cosa nostra, l'omerta,.. ) avec plus de détails même sur les personnages secondaires. L'auteur s'attarde sur le caractère et la vie de chacun.



Grande Mario, sans toi, une telle trilogie n'aurait pas vu le jour et nous serions tous été privés d'un tel chef d'oeuvre. Dans ta langue, je te dis Grazie :)
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Le Parrain

Beaucoup mieux que la version cinématographique si on désire connaître les pensées et la psychologie des personnages.
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Le Parrain

L'auteur participa aux scenari des films, on ne peut que s'en réjouir, les dialogues sont savoureux comme une cassata.

«  I can't remember the last time you invited me for a cup of coffee, even though my wife is godmother to your only child. » Musique des mots. Brucia la terra.
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Le Parrain

Ce n'est pas souvent mais j'ai préféré le film. Le livre, je l'ai trouvé un peu long, manquant de rythme et difficile à suivre. Beaucoup de personnages, beaucoup d'histoires qu'il est parfois dure de relier. J'ai du revenir souvent en arrière pour resituer qui est qui.

Je n'en déconseille pas la lecture, le propos reste juste et édifiant. Mais impossible, pour moi, de le lire d'une traite et je n'ai jamais ressenti la hâte d'y revenir après une nuit de sommeil.
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Le Parrain

"Le Parrain" c'est l'immersion dans l'univers de l'une des familles mafieuses les plus puissantes de New York, les Corleone, sur une période de onze ans post seconde guerre mondiale.

Au-delà du Parrain lui-même, un Don Vito Corleone charismatique, qui nous charme par sa perfidie, son intelligence, sa finesse et sa classe, Mario Puzo nous offre une galerie de personnages travaillés aux petits oignons.

Loin des clichés mafieux et à travers une écriture simple et sobre, Puzo développe une histoire, celle des Corleone, mais aussi des histoires dans l'histoire. On a ainsi droit à un mélange de roman noir, de romance et de roman historique.

C'est un monde d'hommes misogynes où la place de la femme est souvent réduite à celle du plaisir du mâle et de l'enfantement, mais on y entre, grâce à l'auteur, avec les doses de fascination et de répulsion qui vont bien, nous permettant d'apprécier à sa juste valeur un long récit. On comprend alors le succès qu'à rencontrée l'adaptation cinématographique de Francis Ford Coppola, resté aussi fidèle que possible à l’œuvre de Puzo même s'il lui manque le petit supplément d'âme que confère le livre à cette histoire ainsi que pas mal de détails qui permettent de comprendre les mœurs, la psychologie des personnages et certains faits. 

J'ai cependant regretté quelques longueurs dans ce pavé de plus de 800 pages en format poche et parfois des informations répétitives à quelques lignes d'intervalle. J'ai aussi été déroutée par la façon dont l'auteur à construit son roman. Il est en effet composé de six livres chacun découpé en chapitres, dont certains font la part belle à des personnages qui de secondaires deviennent principaux et où la famille Corleone est absente. Impatiente de les retrouver, et sans toujours saisir l’intérêt de ces intermèdes par rapport aux protagonistes Corleanais, je me suis sentie frustrée par moments. Ce n'est qu'après avoir refermé le livre et pris un peu de recul, que j'ai compris que c’était aussi une façon pour l’auteur de nous montrer comment toute personne qui croise un jour le chemin d'un Corleone est marquée d'un fer invisible qui influera sur la suite de sa vie, pour le meilleur ou pour le pire, directement ou indirectement. Et là on se dit Whaou, trop forts les Corleone et bien joué Mario !
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La famille Corleone

Il aura fallu être patient pour pouvoir mettre la main sur un roman qui reprend avec succès l'idée de ressusciter la famille Corleone dans ses plus belles heures. Ed Falco réussit à faire ce qu'a tenté Mark Winegardner avec un succès mitigé. En prime, l'auteur fait preuve de modestie en s'associant au regretté Mario Puzo.



Ce roman est une réussite. Bon certes, il reste quelques imperfections et incohérences, mais dans son ensemble le scénario convainc dès les premières pages. Malgré l'exploitation d'une scène du roman originale et d'une manière plus rapide quelques références au passé de Vito, le scénario est original et s'affranchit des pistes plus suggestives laissées par Mario Puzo. Ces pistes-là ont sans doute été jugées trop commodes, ou alors laissées là pour être saisies plus tard...



Contrairement à ce qu'annonce la quatrième de couverture, il n'est pas vraiment question de la Prohibition. L'histoire qui nous est offerte ici est bien plus complexe et originale tout en restant fidèle à l'esprit du roman original. Les personnages sont nombreux, très nombreux. Certains sont connus, d'autres non, pour d'autres encore nous découvrons ici les parents de têtes qui feront parler d'elles le moment venu...



Il n'y a pas à lambiner : La famille Corleone doit être lu et après Le Parrain. L'installation à Rhodes Island, le devenir des cinq familles, l'avenir des Corleone... l’œuvre trouve ici des fondations modernes et solides. La première place est essentiellement tenue par un Sonny jeune... ce qui permet de répondre à de très nombreuses questions. Certaines réponses sont pour le dérangeantes.



S'il ne s'agit pas vraiment d'un roman noir, tout baigne ici dans un climat qui s'en inspire. La famille ne dispose pas encore de ce vernis de respectabilité. Celui-ci est déjà mis à mal par une lecture plus attentive du Parrain, mais ici les choses sont bien plus crues.



Pour toutes ses raisons nous avons affaire ici à une véritable pépite. Une lecture indispensable pour les adeptes !
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Le sang des Borgia

C'est le dernier roman de Mario Puzo ( 1920- 1999) l'auteur du "Parrain". Le roman a été achevé après son décès par sa compagne, la romancière Carol Gino.

Nous retrouvons les personnages de la célèbre série télévisée de Canal+: le pape Rodrigo Borgia, pape sous le nom d'Alexandre VI, ses enfants César, Juan, la belle Lucrezia..pour les plus connus..

L'histoire démarre au moment où Rodrigo Borgia se fait élire pape en août 1492.. juste avant que Christophe Colomb ne découvre l'Amérique...

Et l'on va bientôt découvrir que la position dominante d'Alexandre VI va susciter bientôt des envies, qui vont vite devenir meurtrières..

Les Borgia auront une éclipse, lorsque le cardinal Della Rovere accède au trône de Saint Pierre. César, avant de connaître à nouveau la gloire, devra fuir..

Un très beau portrait psychologique de ces personnalités "phares" de l'époque que furent Alexandre et César Borgia..

L'auteur semble avoir pris quelques libertés avec l'Histoire, pour ce qui est par exemple des relations incestueuses entre César et Lucrezia, fait démenti par l'historien Marcel Brion dans sa biographie "les Borgia"..

Cela reste néanmoins à mon sens une belle fresque historique, qui nous emmène au coeur de la Renaissance..
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Le Parrain

Très proche du premier film, très complémentaire également. J'ai adoré lire Le Parrain et me replonger ensuite dans les films pour les redécouvrir.

Le nombre de page n'est pas un problème, on est absorbé dès les premières lignes et on ne peut plus le lâcher...
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Le Sicilien

Si vous avez adoré le Parrain de Mario Puzo ou la saga cinématographique de Coppola, ce roman est fait pour vous. C'est ce qu'on appellerait un « spin-off » qui se situe à la fin de l'exil sicilien de Michael Corleone. Malgré un grand nombre de personnages fictifs, le livre prend des allures de roman historique en racontant avec passion l'histoire de Salvatore Giuliano, célèbre bandit des années 1945-1950. Et au-delà de Giuliano et sa bande, la Sicile devient le vrai fil conducteur de Mario Puzo : les siècles d'invasion étrangère, la misère paysanne, l'émergence de la société mafieuse, les années sous Mussolini, la libération et l'opportunisme de la Cosa Nostra, le rôle obscur de l'Église et la corruption à tous les niveaux. Certains faits sont peut-être discutables sur le plan historique, mais ça n'en reste pas moins un livre passionnant.
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Le Parrain

Impossible de lire le livre sans penser au film éponyme (époustouflant) de Coppola, qui en a été tiré. Pourtant, le roman de Mario Puzo me semble loin d'être décevant. Le personnage principal, Don Corleone, est un mafieux impitoyable et tout-puissant, mais aussi un homme juste et affable… du moins avec ses amis et ses subordonnés. Il se comporte comme un suzerain à l'égard de ses vassaux. L'auteur compose une galerie de portraits que l'on garde en mémoire. L'intrigue tient en haleine; le roman se lit vite et agréablement. Je ne suis pas un fanatique des histoires de gangsters, mais je dois reconnaitre que le livre et le film sont bien ficelés.
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Le Parrain

J'ai lu " Le parrain" après avoir vu le film. J'ai préféré le livre. On comprend mieux la psychologie des personnages et les descriptions sont excellentes.

ce livre décrit les codes de la mafia sicilienne des familles implantées à New-York. L'histoire a beau se passer aux Etats-unis, on a l'impression d'être au cœur de la Sicile. On est au cœur du crime, de la corruption, des scandales, et on a une profonde sympathie et une profonde admiration pour cette famille. L'auteur a réussi à nous donner envie d'être eux; on est fasciné par cette famille atypique qui s'aiment et me déchirent.

On est à la fois dans un roman policier, un drame et une histoire d'amour.

Au delà du crime, le parrain nous transmet des valeurs qui sont les nôtres: le courage, le sens de la famille et l'honneur.



Je conseille vivement, surtout pour les fans de la saga cinématographique.
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Le Parrain

Un classique parmi les classiques. Il figure sur la liste des 1001 livres qu'il faut avoir lu dans sa vie. Et pourquoi pas? La langue est simple, directe. Les descriptions sont faites pour le cinéma, clairement. Les dialogues sont francs. Les personnages sont attachants, l'auteur marquant clairement ses préférences et ses indulgences. Les rebondissements sont légions, les retournements de veste également. Certains échanges sont brillants, les menaces voilées et détournées, sur fond de politesse et de protocole. Très engageant tout cela. Cela se lit presque sans peine. Quelques lourdeurs, cependant, dans les flash-backs et les épisodes à Las Vegas. Le plus grand problème? Se retirer les têtes de Pacino et de Brando de l'esprit en lisant. Car, il faut bien l'avouer, lorsque l'on a vu le film... il n'est plus nécessaire de lire le livre.
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Le Parrain

Ça fait déjà 15 ans que je l'ai lu et j'avoue que ce livre a eu beaucoup d'influence dans ma vie. Il n'en a pas eu autant que Germinal mais c'est grâce à ce livre que j'aime lire aujourd'hui.



Les personnages et l'histoire sont tellement attachants que Mario Puzo nous fait aimer la mafia. Dans cette mafia de ce livre, il y a quelque chose de presque chevaleresque, de noble. Il y a un code d'honneur et tous les soldats de la famille doivent le suivre, comme les seigneur avec ses serfs.



Le film est presque aussi bon que le livre. Coppola a fait un excellent job.
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Le Parrain

Le film "colle" véritablement au livre.

Ceux qui ont vu le parrain au cinéma ne trouveront rien de plus dans le livre . Personnellement ayant vu le film à de nombreuses reprises, j'ai été un peu déçu par le livre, car j' espérai y trouver un complément quelconque .

Ce n'est pas le cas.

Malgré tout ce livre permet de pénétrer le fonctionnement d'une famille mafieuse New-Yorkaise d'après-guerre .

Nous pouvons nous rendre compte que la corruption du système politique et juridique Américain à permis à la Mafia de devenir incontournable dans de nombreux secteurs d'activités .

Qu'en est-il aujourd'hui ?
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Mamma Lucia

Une famille à priori ordinaire



Mario Puzo, également auteur du très connu Parrain, nous livre ici un roman en partie autobiographique, fortement inspiré de son enfance d’immigré italien du début du siècle dernier lors de la Grande Dépression. C’est un récit que l’on peut considérer comme historique ainsi que « tranche de vie »



Ce livre dépeint à la perfection l’atmosphère des quartiers italiens de New-York au début du siècle dernier. On y retrouve la famille Corbo constituée de Lucia, la mère, son mari Frank Corbo et leurs six enfants. Le roman déploie sous nos yeux leur vie quotidienne de 1925 à 1940, avec leurs drames, leurs joies et leurs ambitions. Le lecteur est transporté dans ce quartier de New-York, très populaire et presque exclusivement peuplé d’Italiens respectant leurs coutumes, leur mode de vie et essayant de recréer un environnement fidèle à leur pays d’origine. On suit ainsi leurs mésaventures dont un père à l’asile psychiatrique, un fils violent et le rêve d’une maison à Long Island un jour, tout cela mené par la main vigoureuse et inébranlable de Mamma Lucia. Ce livre nous plonge sans retenue dans les rues peuplées de « dummy boys » (les éclaireurs à cheval pour les trains), de mères devisant sur les bancs, de chapardeurs hauts comme trois pommes et d’une odeur d’ail et d’origan flottant agréablement dans l’air en attendant le souper.

Chaque personnage principal est attachant, l’auteur nous dévoile sans indulgence leurs personnalités diverses. En cela, j’y retrouve un peu les personnages zoliens dépeints dans leur courage autant que dans leurs torts et leurs travers. Ce parallèle est encore plus fort en apprenant que les descendants de cette famille se retrouvent dans Le Parrain, et qu’on aborde dans Mamma Lucia le sujet de l’hérédité, autrefois des tares génétiques qu’on retrouve dans les Rougon-Macquart.

C’est un livre que je recommande à tous les amateurs d’histoire, ainsi qu’à toutes les personnes désirant se plonger entièrement dans l’intimité la plus franche d’une famille lambda mais pourtant rendue si unique pour le lecteur.
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Le sang des Borgia

Un superbe voyage en Italie m'a inspiré de nouveaux thèmes de lecture. Comme quoi, quelques jours de vacances sont bénéfiques pour la santé et pour le moral. Nous voici plongés dans l'Italie du XVème siècle, lors de la nomination d'un nouveau pape, Alexandre VI.

Ce dernier est plus un bandit qu'un digne membre du clergé: assoiffé de pouvoir, il usera de ses prérogatives pour accroître la puissance de sa famille. Tout est bon pour réussir et chacun de ses enfants n'est qu'un pion dans son échiquier : alliances maritales, chef des armées pontificales, trahisons et commanditaire de meurtres.

Cette histoire est bien sûr fictive, même si son contenu provient en partie des rumeurs célèbres concernant la famille Borgia. En tout cas, aucun des personnages n'était attachant : César est d'une cruauté sans bornes, Juan est mort trop tôt, Lucrèce ne joue que le rôle d'une jolie poupée exécutant les volontés de son père, Geoffroi semble trop mystérieux et effacé dans l'histoire et Rodrigo Borgia lui-même n'est qu'un scélérat entouré de malveillants.

L'église catholique joue un mauvais rôle dans ce livre : le Vatican est vu comme un lieu de manipulations politiques plutôt qu'une institution religieuse; les innombrables richesses et biens personnels des membres du clergé sont montrés du doigt ainsi que leurs courtisanes et leurs enfants illégitimes.

Les évènements vont très vite dans cette histoire et j'ai souvent été perdue entre les différentes alliances, trahisons et complots qui se tramaient. Beaucoup trop de rebondissements, de personnages secondaires finissent par noyer l'intrigue principale.

Malgré un style d'écriture simple et fluide, les descriptions sont peu nombreuses et le ton reste plat, sans cette poésie que j'espérais. Je suis déçue car je m'attendais à une histoire fantastique dans un décor de rêve et je me retrouve devant un énième livre pouvant servir de trame à un scénario hollywoodien.

Un livre passable qui s'oublie très vite. Dommage !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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