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Citations de Marion Muller-Colard (228)


Je me suis dit qu'on pouvait changer de vie, mais qu'on ne pouvait pas sortir de soi. Que c'était un drame qu'il me fallait vivre et que, le soir même, je le chanterais.
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J'ai trente ans et quand je pense à mon âge, j'y pense comme à un accident. J'ai l'impression d'avoir quinze ans depuis toujours et pour toujours. Aujourd'hui, je comprends : ma vie a continué d'avancer sans moi.
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"comme nous tous, tu mourras un jour. Mais ne t'inquiète pas: tu mourras quand tu auras fini de vivre", selon la formule de Françoise Dolto, d'une simplicité éblouissante.
(p.113)
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Amandana a des parents qui rêve d'avoir une fille qui ressemble à une pile de linge propre. Petit à petit la jeune fille devient adulte , et elle commence à prendre l'habitude d'arriver en retard au repas de famille , ce dimanche la une vérité éclate .

J'ai pas aimé ce livre parce que je n'ai pas trouvé de suspense .
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J'ai l'impression d'avoir quinze ans depuis toujours et pour toujours. Aujourd'hui, je comprends : ma vie a continué d'avancer sans moi.

par Abdellahe
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C'était ça, les machines. Ça annulait toutes les odeurs, ces traces qu'on porte sur soi de ce qu'on a mangé, de ce qu'on a fumé, de ce qu'on a rêver, de ceux qui nous ont touchés. Le linge se refaisait une virginité dans le tambour des machines à laver, il ressortait comme neuf et ma mère, dans la salle d'à côté, l'engourdissait de vapeur, l'aplatissait, le pliait, et c'est comme si personne ne l'avait jamais touché.

(Extrait choisi par Sana et Mathilde)
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On nous regarde, on nous dit "tu", et il nous faudra une vie pour répondre "je". Une vie pour admettre qu'on avance à découvert, qu'il n'y a pas d'autre peau que la sienne entre soi et le monde.
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Pourquoi me définir alors comme agnostique ? Parce que je crois en Dieu, mais je sonde chaque jour un peu plus à quel point je n'ai pas la connaissance de ce Dieu en qui je crois. Et grande sera ma surprise, j'en suis sûre, s'il m'est donné un jour de voir se démêler sous mes yeux la part de Dieu et la part du Diable. S'il m'est donné un jour non plus de pressentir la Grandeur, mais de la connaître - de renaître avec elle.
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On côtoie bien des gouffres et bien des merveilles, même en une toute petite vie. Cette immense petite vie de mon fils, que je dois à une grâce que je ne sais pas nommer - une grâce étrangère à toute justice. On côtoie bien des questions et à portée de vie, l'infinie possibilité de débusquer la Majesté.
Majesté de la Création, créativité intarissable du Créateur. Ce Dieu que je renonce à emprisonner dans mes théologies. Et je lui rends grâce aujourd'hui d'avoir ouvert à tous les vents l'enclos de ma vie - de m'avoir fait prendre le risque de vivre.
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Dans les affaires de terrorisme, sache-le, les membres de la famille sont considérés comme des suspects potentiels, pas comme des victimes. C'est terrible, c'est injuste, mais c'est ainsi.
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Dans les affaires de terrorisme, sache-le, les membres de la famille sont considérés comme des suspects potentiels, pas comme des victimes. C'est terrible, c'est injuste, mais c'est ainsi.
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J’ai l’impression d’avoir quinze ans depuis toujours et pour toujours. Aujourd’hui, je comprends : ma vie a continué d’avancer sans moi.
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Marc et Jérôme étaient devenus ma vraie famille. [ … ] C'est avec eux que j'ai découvert le rire. Dans ma famille nous ne riions pas.
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(p. 27) Il y a deux choses essentielles dont nous avons tous besoin: un chez-soi et le courage de le quitter.
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Citation :

Page 32. « - Comment tu t’appelles, demoiselle ? précise-t-il après ce silence bombardé d’image dans ma tête. – Amandana – Aïe. Et il se tourne vers le canapé avec une moue hésitante, on va l’appeler Amande, tu ne crois pas. L’autre homme, sans se défaire de son sourire hoche la tête en portent le verre à ses lèvres. » (citation choisie par Erza)
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A quinze ans, quand on a pas les codes, on a la sincérité. Cette sincérité que je découvrais avec Jérôme et Marc., cette facilité à se laisser être qui on est et à dire les choses comme elles nous passent par la tête. C'était mon seul bien.
Mais la sincérité est un oiseau aussi piailleur que fragile. Si on lui donne trop de liberté, elle risque de s'égarer et de nous égarer avec elle.
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- Comment tu t'appelles, demoiselle ? précise-t-il après ce silence bombardé d'images dans ma tête.
- Amandana.
- Aïe.
Et il se tourne vers le canapé avec une moue hésitante.
- On va l'appeler Amande, tu ne crois pas
L'autre homme, sans se défaire de son sourire, hoche la tête en portant le verre à ses lèvres.
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La démocratie n'est pas, elle naît, ajoute-t-il.
Et elle n'a jamais fini de naître.
L'évangile et la démocratie sont toujours à mettre au monde.
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Simone Weil affirme tranquillement : "Le Christ aime qu'on lui préfère la vérité, car avant d'être le Christ , il est la vérité. Si on se détourne de lui pour aller vers la vérité, on ne fera pas un long chemin avant de retomber dans ses bras." je suis tentée de plagier : "Le Christ aime qu'on lui préfère les autres. Si on se détourne de lui pour aller vers les autres, on ne fera pas un long chemin avant de retomber dans ses bras." (Entendre par là non pas les autres quantitativement, mais la qualité même de l'altérité.)
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Je peux tout prévoir sauf les autres. L'ordre plus ou moins aléatoire dans lequel ils rentrent dans ma vie et la bouleversent.

Etre capable d'amour commence par admettre l'imprévisible. Dans la vie spirituelle comme dans la vie politique, il faut être capable de beaucoup d'amour. Dans la vie en général, d'ailleurs.
A mesure que j'avance, les frontières s'imprécisent, s'effacent. Je doute de plus en plus d'une quelconque étanchéité entre notre être spirituel et notre être politique.
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