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Critiques de Marion Ruggieri (309)
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Retour à Birkenau

Avec "Retour à Birkenau" Ginette Kolinka nous livre un témoignage tout en pudeur et en humilité.

Cette "madame tout le monde", qui se dit elle-même peu cultivée, sait parfaitement trouver les mots justes et simples pour décrire ce qu’elle et plusieurs membres de sa famille ont vécu.

C’est court, extrêmement intense et d’une force et d’une richesse incroyables.

Un témoignage bouleversant qu’il faut absolument lire et faire lire!
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Une vie heureuse

J'avais déjà pris une "claque" en lisant "Retour de Birkenau" mais Une vie heureuse me met le retour cette femme respire le bonheur malgré l'horreur vécu par elle et sa famille.



Elle nous fait visiter son appartement dans lequel elle vit depuis l'âge de 10-11 ans et qui permet de retracer les étapes de sa vie et le bonheur qui s'y dégage.



Ginette Kolinka a continué sa vie parce qu'il le faut alors le parti de témoigner, de vivre pour ceux qui sont partis trop tôt et pour ceux qui passeront le témoin pour que personne n'oublie.



C'est un livre court mais poignant et passionnant.

Une belle leçon de vie ! Merci madame !



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Une vie heureuse

Tout en humilité et en douceur, Ginette Kolinka, nous ouvre les portes de son appartement.

Elle nous livre sans crainte ses secrets les plus profonds, ses relations familiales et sa grande fierté d'avoir fondée une famille.

Déportée dans les camps de 1942 à 1945 mais cet épisode de sa vie, je l'ai presque ressenti comme anecdotique. Un passage, une chance selon elle et surtout un sourire qui ne la quitte pas.

Un retour à la réalité après ces années si marquantes, mais un retour tout en douceur où Ginette nous livre son état d'esprit optimiste.



Un livre lu en à peine une heure, une claque.

Quel témoignage Madame Kolinka, tous mes respects. Vous êtes une femme de courage et de bienveillance.



Merci pour votre transmission et votre état d'esprit.
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Ginette Kolinka, survivante du camp de Birk..

Le livre est court mais assez long pour nous décrire l’atrocité. Cette autobiographie de Ginette Kolinka se veut accessible par ses mots simples, son glossaire et sa longueur.

En toute honnêteté, ce n’est pas le livre qui m’a le plus émue ou qui m’a appris le plus de choses. Cependant il est très bien pour sensibiliser les plus jeunes et nous rappeler encore une fois à quel point la haine tue.



A lire et à faire découvrir.
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Ginette Kolinka, survivante du camp de Birk..

Les témoignages des rescapés sont toujours poignants. Celui-ci ne déroge pas à la règle : Ginette Kolinka raconte avec des mots simples, bruts l'horreur de ce qu'elle a vécu. Sa description est très basique dans le sens où, contrairement à Simone de Beauvoir par exemple qui a une plume assez élaborée, Ginette Kolinka n'est pas forcément une intellectuelle; elle essaie juste de dire l'indicible. Et elle ne cache pas les comportements qu'elle a pu développer et que l'on pourrait trouver "inhumain" : se battre pour un bout de pain, circuler parmi les cadavres sans émotions apparentes. Elle ne cache rien non plus de la déchéance physique (la sienne et celle des autres) : les insectes qui les bouffaient, la gale, les séances aux latrines sans aucune intimité. Tout cela, elle nous le dit et ça secoue, encore et toujours.
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Retour à Birkenau

Ginette Kolinka est une grande Dame.

Je me suis toujours demandee comment elle faisait pour être toujours aussi souriante mais je pense que c’est ce qui lui a permis de revenir de cet enfer.



Elle le dit elle même d’ailleurs : il ne fait pas etre trop intelligent . Car quand on est trop intelligent on réfléchit et elle vit le moment présent.



Deportee avec son père, son frère et son neveu , elle fera connaissance avec Simone Veil dans le camp .



Son témoignage est poignant. Elle parle de la faim . Son combat de tous les jours pour reussir a survivre .



Un récit très riche tout en étant pudique qui mériterait d’etre lu dans les collèges et lycees au même titre que les récits de Simone Veil
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Une vie heureuse

Plus de 80 ans que Ginette Kolinka, née Cherkasky, monte les escaliers de son appartement rue Jean-Pierre Timbaud. Elle avait dix ans quand sa famille s’y installe. Ils sont sept enfants, six filles et un garçon. Un appartement qu’elle n’a jamais quitté, sauf de 1942 à 1945, quand la guerre faisait des ravages.  



En parcourant chaque pièce, cette survivante des camps, convoque ses souvenirs. La loge lui rappelle la gardienne, qui un soir de 1942 les a empêchés de partir elle et sa famille. Cette même gardienne qui des années plus tard, gardait le petit Richard quand Ginette Kolinka et son mari faisaient les marchés. À cette femme, elle ne lui a jamais posé de questions. Avancer, toujours, même si « la déportation, tout le temps, tu y retournes. Une pièce invisible ». Un fils dont elle rêvait qu’il devienne fonctionnaire ou coiffeur, mais qui ne pensait qu’à la musique. Son entrée est maintenant recouverte des disques d’or de Téléphone. Finalement, il a bien fait de ne pas écouter sa mère.  Elle nous raconte son retour de Birkenau en 1945, alors qu’elle a 20 ans et ne pèse plus que 26 kg. Ses retrouvailles avec ses sœurs et sa mère dans leur appartement occupé pendant 3 ans par les collabos. Puis l’annonce de la mort du père et du frère…



En moins de 100 pages, c’est toute sa vie que nous retrace Ginette Kolinka, sous la plume de Marion Ruggieri. Malgré l’horreur des camps, elle nous dit avoir eu une vie heureuse. « Une vie heureuse que je souhaite à tout le monde. J'ai vécu avec mes possibilités, pas besoin de luxe, pas de regrets. J'aurais pu peut-être avoir un magasin, une résidence secondaire.

Mais ce que j'avais me suffisait.

Un gentil mari, un fils. »



Une formidable leçon de vie, de résilience, de courage, et d’optimisme condensé dans ce peu de pages. Un récit court, agrémenté de photos, qui n’en reste pas moins un témoignage poignant.  

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Retour à Birkenau

Un livre qui se doit d’être lu pour le devoir de mémoire. C’est un enchaînement de fait dans un récit relativement court. C’est un texte qui semble assez détaché au départ, mais dont on ressent toute l’émotion dans le dernier tiers (j’ai retenu mes larmes sur les dernières pages).
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Retour à Birkenau

"Retour à Birkenau" est porté par un impératif : témoigner.



Ginette Kolinka est arrêtée et déportée à Auschwitz-Birkenau en avril 1944 avec son père, son petit frère et son neveu. Elle sera la seule à revenir.



Avec humilité et concision, de manière factuelle, elle déroule les sinistres étapes d’un parcours qui la mènera de Marseille à Drancy, de Drancy à Birkenau, de Birkenau à Bergen-Belsen, puis à Raguhn, et enfin à Theresienstadt.



Les trois jours et trois nuits du premier voyage en train, les cris, les aboiements, les ordres.

L’espoir de travailler, vite anéanti.

Sa naïveté, lorsqu’arrivée avec ses proches à Auschwitz, elle conseille à ses proches, fatigués, de monter dans les camions qui les emportent vers la mort.

La honte de la nudité lors du premier déshabillage : c’est la première fois qu’elle voit des femmes nues, et qu’elle-même se montre à qui que ce soit dans le plus simple appareil.

L’humiliation du tatouage du matricule, comme s’ils étaient des bestiaux (et c’est d’ailleurs ce qu’ils vont devenir).

L’immersion immédiate dans une organisation brutale et rigoureuse qui déjà déshumanise, ne laisse aucun temps de réflexion.

Très vite, l’inconsciente compréhension de l’horreur qui régente ces lieux, à la vue des squelettes ambulants qui peuplent le camp ; lorsque des filles du camp, avec une atterrante indifférence, lui explique qu’ici, on fait brûler les familles, et que tous ceux qui sont montés dans les camions sont partis dans des chambres à gaz, elle n’y croit pas, mais elle SAIT.

La soumission à une routine cauchemardesque : les coups au moindre prétexte, les appels interminables où il faut tenir des heures au garde-à-vous gelées, tremblantes, épuisées.

La terreur du moindre signe de faiblesse (plaies, trop grande maigreur) qui peut conduire aux chambres à gaz.

La mort qui, omniprésente, devient banale.

La soif, la vermine, la faim. La faim. La faim.



Quand, à partir des années 2000, Ginette Kolinka accompagnera des élèves -enfants et adolescents- dans les camps d’Auschwitz et de Birkenau, elle s’étonnera toujours qu’aucun ne lui pose de question sur la faim, qui était la seule obsession des détenus. Chaque jour était focalisé sur l’organisation à mettre en place pour ne pas mourir de faim, pour tenir jour après jour en faisant durer un morceau de pain rassis, en volant, en troquant… Elle, a survécu sans trop savoir comment, jeune fille discrète, peu liante et peu débrouillarde, qui ne volait ni ne donnait, parce que pour partager, écrit-elle, il fallait être héroïque.



A son retour, comme Marceline Loridan-Ivens qu’elle croise à plusieurs reprises au cours de son macabre périple (elles suivent de Marseille à Theresienstadt le même parcours, et font vaguement connaissance), elle se heurte à l’impossibilité de communiquer sur son expérience : comment donner des détails sur son vécu quand les autres ne sont pas revenus ? Comment partager et rendre imaginable ce que l’ampleur de cette barbarie organisée a rendu inconcevable ? Aussi, Ginette Kolinka ne parle jamais à ses proches de ce qui s’est passé là-bas. Mais la nuit, elle fait les poubelles familiales pour en manger tout ce qui est encore comestible.



C’est grâce à Steven Spielberg qu’elle sort, enfin, du silence, lorsque le cinéaste recueille des témoignages de déportés pour un projet de film : "La liste de Schindler". Depuis, elle témoigne, décidée à lutter contre la banalisation de cette horreur, pour que l’on se souvienne qu’Auschwitz n’était pas ce musée net et bien rangé qu’il est devenu, mais un lieu de boue, de grouillement, de violence, de mort, de négation de l’humanité d’autrui.
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Retour à Birkenau

Je l’ai reçu dans la box de janvier de chez Once Upon a Book et je les remercie pour ce livre qui m’intéressait énormément !



Dans cette autobiographie, Ginette Kolinka revient sur sa déportation à Auschwitz-Birkenau en 1944. Elle raconte l’horreur des camps, les coups, la faim, le froid, la haine, les morts, la nudité. La cruauté à l’état pur de l’être humain. Elle a été la seule de sa famille à revenir.



C’est une courte histoire percutante et concise sur les camps de concentration. L’histoire d’une des dernières survivantes d’Auschwitz-Birkenau. Ginette Kolinka raconte avec humilité son histoire et à travers ses mots, nous plongeons dans l’horreur la plus totale de la Seconde Guerre mondiale. Elle est une personne comme tout le monde, qui voulait juste vivre sa vie sans problème, à qui on a privé plusieurs années de sa vie, qui l’a marqué à vie.



A découvrir !
Lien : https://mathildelitteraire.b..
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Retour à Birkenau

Récit poignant qui nous plonge dans l’enfer concentrationnaire. Ginette Kolinka nous embarque avec elle : le départ au camp, l’arrivée, la sélection, la quarantaine - ou plutôt l’adaptation : sur-vis ou meurs, l’enfer au camp, la libération, le retour à la vie. C’est un double retour dans la mémoire : retour au camp et retour dans sa vie (avant, pendant et après la guerre).

L’écriture va droit au but : nous y sommes - avec Ginette, 19 ans. L’émotion nous étreint. C’est la réalité. Il ne faut pas oublier que ce fut LA RÉALITÉ. Comment croire que cela fut vrai ? Et bien, en lisant les témoignages des survivants, en lisant ce témoignage. Bouleversant. Dire, lire, entendre la barbarie pour ne pas oublier. Attention, celle-ci guette toujours de nos jours, sous d’autres formes, elle se faufile dans nos sociétés surtout quand nous oublions ce qui fut. Les mots sont un rempart, ils luttent contre l’oubli et nous rappellent ce que la haine engendre.

Lisons pour ne pas oublier. C’est un devoir - au nom de la mémoire, au nom de tous ceux qui ont souffert ! - afin de préserver notre Humanité.
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Retour à Birkenau

Un témoignage bouleversant, unique, brutal et nécessaire.

Je ne peux que remercier cette femme d'avoir pu écrire ces mots pour que la mémoire demeure, et perdure durant de prochaines et longues décennies.

Inimaginable ce que ces hommes et femmes ont supporté et ont dû vivre avec, ensuite.

Que leurs mémoires puissent continuer d'être évoquées afin que jamais un tel massacre ne se reproduise.

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Retour à Birkenau

Hello ! Aujourd’hui je vous donne mon avis sur “Retour à Birkenau” que j’ai reçu grâce à la Masse Critique Babelio. J’ai reçu la version audio de ce témoignage, et je pense que c’est encore plus poignant que de le lire… Une partie de l’histoire est lue par Ginette Kolinka elle-même, ce qui rend le récit de sa déportation encore plus vivant, plus touchant et plus horrible. J’ai été choquée, triste, sans voix pendant toute la durée du livre. C’est un témoignage bouleversant qui nous plonge au coeur de la vie dans les camps.

L’histoire est racontée simplement, sans trop de détails ni de fioritures, et commence par l’auteure qui nous parle comme si elle se trouvait en face de nous. J’ai trouvé que ça rendait le récit plus vivant. La transition entre Ginette Kolinka et Christina Crevillén, qui lit le texte écrit par l’auteure, est très bien réalisée et ne coupe pas l’histoire. Tout le reste du livre est émouvant, mais fait également beaucoup réfléchir sur ce qu’il s’est passé et sur la façon dont on peut et dont on doit empêcher que ça se reproduise.

J’ai beaucoup aimé le message que Ginette Kolinka fait passer à la fin, sur la haine et sur comment on doit y réagir. Après le récit, il y a un entretien avec l’auteure, qui nous rappelle qu’on ne doit pas laisser la haine semer la discorde entre tout le monde, et qu’il faut toujours discuter avec les personnes racistes et/ou antisémites pour leur expliquer que leur raisonnement est mal.

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C’était un témoignage poignant, bouleversant et dur à entendre, mais important et nécessaire !
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Retour à Birkenau

Retour à Birkenau. Un poignant témoignage de Ginette Kolinka, rescapée des camps de la mort.

Elle nous livre sa vérité, ses souvenirs, cette glaçante Histoire qu’est la sienne et la nôtre.

À lire, pour que perdure la mémoire. À lire que pour jamais nous n’oublions ce qui a été et ce qui peut être
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Retour à Birkenau

Il n’a certainement pas pire erreur que d’oublier notre histoire afin que certains événements les plus atroces ne se reproduisent plus tel que la Seconde Guerre mondiale et la solution finale voulue par Hitler et les Nazis contre le peuple juif et autres minorités.



Retour à Birkenau est le récit de Ginette Kolinka, Ginette à aujourd’hui 95 ans et elle raconte avec ses mots et l’aide de Marion Ruggieri son histoire. Car son histoire fait partie de notre histoire. Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 avec son père, son petit frère et son neveu, Ginette Kolinka sera déportée à Birkenau et elle sera la seule à revenir.



Sa famille fut certainement dénoncée plus pour sa militance au Parti communiste plus que pour sa judéité. Mais en 1944, être juif était généralement synonyme de déportation et camp de concentration.



Ginette n’est pas une intellectuelle, revenant des camps, elle décide d’ailleurs de ne pas « embêter » les gens avec son histoire et préfère garder pour elle, cette parenthèse dramatique et atroce de son existence. Elle déclare d’ailleurs que si cela devait se reproduire elle étranglerait de ses propres mains ses enfants pour qu’ils ne connaissent pas ce qu’elle a vécu.



Ce n’est que sur le tard, lorsque Steven Spielberg produit la liste de Schindler et qu'ils prennent contact avec Ginette pour qu’elle raconte son histoire, bien que selon elle, elle n’avait rien à raconté. Elle finit par ouvrir le flux de sa mémoire et aujourd’hui elle raconte, dans toutes les classes de France, son histoire pour que l’on n’oublie jamais.



Ginette, comme vous pouvez l’écouter dans l’extrait proposé, commence la lecture des quelques pages de son récit. On la retrouve à la fin lors d’un entretien. Dans cet entretien, Ginette Kolinka n’a pas de cesse de répéter que le racisme n’est pas une solution.



Christina Crevillén, donne une lecture en toute simplicité, lecture qui met en valeur un texte court, mais d’une grande intensité, non autant dans la qualité littéraire de l’œuvre, mais dans son contenu, sa valeur historique.
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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Retour à Birkenau

Dans ce récit qui comporte à peine 100 pages, Ginette Kolinka nous plonge dans l(univers effroyable des camps de concentration. personnellement, je n'ai visité que le camp de Dachau, proche de Munich, mais au contact d'une déportée, Thérèse, qui a connu l'enfer à Ravensbrück, J'ai déjà entendu les mêmes mots que prononce Ginette. . Thérèse, comme Ginette et des milliers d'autres femmes, d'enfants et d'hommes, ont vécu les mêmes angoisses, les mêmes peurs, subi les mêmes humiliations, supporté les mêmes coups de slagues, enduré les mêmes faims, attendu sur la même place les longs appels du matin et du soir , ont été dépossédés de leurs personnalités....Comment après avoir vécu plus d'un an de tels sévices peut-on se reconstruire et continuer à avancer sur le long chemin de la vie? Chapeau , mesdames , messieurs et tous ceux qui ont eu la joie et le bonheur de revenir de cet enfer.



Merci Ginette pour votre leçon de vie. Il y a beaucoup de retenue dans vos propos, de vérité, d'humilité, d'humanité , d'espoir, et toujours la même espérance : "Plus jamais ça."
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Retour à Birkenau

Court, percutant, bouleversant. Le témoignage de Ginette Kolinka est remarquable de sincérité et sobriété.

La barbarie et la brutalité qu'elle a subies à Birkenau (où elle a perdu toute sa famille) sont ponctuées d'instants de tendresse et de générosité, comme des petites lumières dans le froid et l'obscurité du camp. et tout cela est exprimé très simplement. (Mention spéciale à Marion Ruggieri qui a su transcrire toute l'humilité de ce témoignage)

Dire qu'elle estimait n'avoir "rien à dire"... parce qu'elle est trop modeste pour penser que sa parole puisse être utile. Aujourd'hui elle s'est laissée convaincre de transmettre son message de paix et de fraternité aux jeunes générations. Et c'est une chance !

Une vraie belle personne, un livre indispensable.
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Une vie heureuse

Que dire de ce livre, que dire de la puissance de ces mots, que dire de la force de cette femme…

Ce livre m’a pris aux tripes, il m’a bouleversé du début à la fin, c’était court, beaucoup trop court, il n’y aura jamais assez de mots pour parler de ce sujet, pour comprendre la douleur et la terreur que ces personnes ont pu vivre.



Ce livre est à mettre entre toutes les mains pour ne jamais oublier.



Je n’en dirais pas plus, mes mots ne seront jamais à la hauteur de ce témoignage. Lisez le et surtout n’oubliez jamais 🙏
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Une vie heureuse

J'avais lu Retour à Birkenau pendant le premier confinement et j'avais été incroyablement touchée et admirative par Ginette Kolinka. Je lis Une vie heureuse seulement maintenant (il est d'ailleurs disponible en poche depuis le début d'année) et j'en ressors avec la même émotion et le même respect immense pour cette femme qui a connu le pire mais respire une joie de vivre qui force le respect.



Une vie heureuse est très court (une centaine de pages) mais on en savoure chaque page avec ce sentiment d'être avec Ginette dans son petit appartement et qu'elle nous parle, qu'elle nous montre les photos et les objets qui symbolisent sa vie. C'est l'aspect qui m'a le plus plu, ce côté intime du récit et néanmoins très franc et honnête.

On ressent énormément d'émotions quand Ginette aborde son arrestation, sa période de déportation, son retour et surtout ce sentiment permanent de "pourquoi elle ?" Ainsi que ces regrets après coup face à certaines actions. On a vraiment envie de serrer cette femme dans ses bras et lui dire combien on est admiratif devant ce qu'elle a vécu et la manière dont elle le vit.



J'ai beaucoup aimé également les passages où elle évoque ses témoignages en classe, devant des élèves et les questions que ces derniers lui posent, mais surtout ces moments où elle parle de sa vie : c'est intéressant de lire quelle était la vie à Paris d'une famille nombreuse et plutôt modeste dans les années 1930, mais aussi de découvrir la vie de Ginette, qui a toujours travaillé sur les marchés à vendre diverses choses par tous les temps. On fait un petit voyage dans une époque pas si éloignée mais finalement bien différente de la nôtre, et surtout on se rend compte qu'à travers les souvenirs de Ginette, ce livre est une invitation à profiter de la vie, de chacun de ses instants du quotidien et à voir le positif même là où on ne le soupçonne pas à première vue... Bref à avoir une vie heureuse !
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Une vie heureuse

Délaissant la trame chronologique, Ginette Kolinka nous invite à visiter l’appartement qu’elle habite depuis ses 10 ans. Il porte dans ses murs, ses meubles, ses photos [...] les traces de cette « vie heureuse » qu’elle assure avoir eue, et qu’elle ne cesse de célébrer, en dépit de l’horreur qui la traversa.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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