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Citations de Mark Haskell Smith (120)


Miro aurait aimé écouter du reggae, un son old school comme Toots & The Maytals ou the Abyssinians. Et il aurait aimé fumer un joint, mais son poumon était toujours en pleine cicatrisation. Rire, tousser ou éternuer lui étaient formellement interdits. Ce qui était fort dommage car il allait passer quelques jours chez ses parents et qu'en leur compagnie, mieux valait être défoncé.
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Le monde était en train de se noyer dans les balivernes, un dérivé de baliverner, terme remontant à Montaigne, composition de baller et verner, signifiant se moquer, tourner en rond. Voilà pour qui Harriet résumait parfaitement la culture people : un ballet incessant de faits sans intérêts.
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Ce type dégageait quelque chose de malsain. Il était comparable au liseron : agréable à regarder, joli et inoffensif en apparence, mais sous ses fleurs violettes se cachaient des racines qui détruisaient tout. Un parasite que se nourrissait des autres plantes, qui les étouffait petit à petit et les laissait pour mortes.
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Une plante se contente de fleurir, son pollen se diffuse dans l'air et les abeilles, papillons ou chauve-souris le propagent de fleur en fleur ; il n'y a aucun rituel, aucune étiquette, pas de sentiment de possession ou de culpabilité. Tout se déroule au rythme du vent.
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" " Bonjour. Est-ce que le type s'en est sorti ? Celui qui s'est fait tirer dessus? "
Le gros inspecteur au crâne rasé se tourna pour lui faire face.
" Il va s'en tirer."
Daniel [ mormon]} fut parcouru d'une décharge d'adrénaline. Son corps devint léger, s'emplit d'énergie ; ses prières avaient été exaucées, la puissance et la gloire du Seigneur déferlaient en lui.
" C'est un miracle."
L'inspecteur fit la grimace.
" C'est juste un putain de coup de bol."
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- Pourquoi tu te maries ? ( ...)
- Je boutonne les boutons.
Neal manqua s'étouffer.
- Pardon ?
- C'est un truc que mes parents m'ont appris. Si tu mets le premier bouton dans le bon trou, le reste s'alignera et la chemise t'ira comme un gant.
Elle observa sa réaction avant de poursuivre.
- Aller dans la bonne école, obtenir un bon travail : ce sont les premiers boutons. Ensuite , il y a le mariage.
Neal laissa échapper un soupir.
- Très romantique.
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Miro n'avait jamais apprécié Vincent. Ce type dégageait quelque chose de malsain. Il était comparable au liseron ; agréable à regarder, joli et inoffensif en apparence, mais sous ses fleurs violettes se cachaient des racines qui détruisaient tout. Un parasite qui se nourissait des autres plantes, qui les étouffait petit à petit et les laissaient pour mortes. Un danger public pour la communauté du cannabis.
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- La vie est merdique, mais la vie est magnifique.
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" Tout va bien se passer", dit-il en l'enlaçant.
" Everything is going to be all right.
- Comme dans la chanson de Bob Marley ?
- Ouais, comme dans la chanson de Bob Marley."
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Son père propf de lycée avait dû lui transmettre l'idée que la majorité des riches ne payaient pas assez. Montages, vides juridiques, déductions fiscales : les tours de passe-passse ne manquaient pas. Les riches s'enrichissaient alors que les services publics et le système scolaire tombaient en ruine. Qui voulait d'une socièté où les ponts s'effondraient et où les gens devenaient de plus en plus cons ?
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Il avait obtenu un Bachelor of Arts en biologie végétale, avec spécialisation en agronomie tropicale. Son devoir de fin d'études sur les cultures du manioc et l'exploitation de plantain en république Dominicaine avait même été publié dans une obscure revue scientifique. Tout cela se révéla fort utile pour ses expérimentations sur la cannabis.
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Le sarcasme est l'ultime refuge des crapules.
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Où va le monde quand les escrocs se font escroquer ?
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Il vit la jeune femme déballer son petit paquet, et se sentit étrangement émoustillé par le son du papier froissé. Elle en sortit un livre dont la couverture annonçait : Um Deux Passeando pela Brisa da Tarde.
« Tu es Portugaise ? » dit-il sans avoir voulu poser une question. Elle acquiesça. « Et toi, tu es Américain.
– Californien. Los Angelino. » Il étira trop le « Angelino » en essayant d’accentuer la prononciation espagnole, mais le « g » resta coincé dans sa gorge comme un gros chewing-gum, ce qui donna l’impression qu’il était frappé d’un défaut d’élocution.
Elle sourit de plus belle. « Un Californien complètement défoncé. »
Miro haussa les épaules. Que pouvait-il répondre ? Elle avait raison. Il regarda par la fenêtre, sans savoir comment poursuivre cette conversation, et pas franchement convaincu que c’était la meilleure chose à faire. Il fut distrait par un camion de livraison et les motifs dessinés par la pluie dans les flaques ponctuant le trottoir
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Une balle peut vraiment foutre votre journée en l’air.
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C'était ça qu'il ne pouvait pas blairer, en banlieue. En plein coeur d'Hollywood, on pouvait découper n'importe quel connard en rondelles, sans que personne n'y fasse gaffe. Au pire, les voisins se seraient contentés de monter un peu le volume de la radio. Mais pas un rat ne serait venu frapper à ta porte pour s'informer de ta santé.
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C'était le genre de femme que les mecs de Wall Street appréciaient: le modèle haut de gamme avec les dernières options, comme le top de chez Tesla.
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L'idée était de devenir super-riche, d'accéder à la richesse qui permet de tyranniser et d'humilier ses semblables.
La richesse qui vous offre des majordomes, des chauffeurs, des cuisiniers et des jets privés, qui vous permet de boire du champagne tout en vous faisant sucer la bite par la poupée Barbie qui vous sert de femme alors que vous vous apprêtez à aller faire un golf avec le président des États-Unis.
Voilà ce qui fait fantasmer ces trous du cul.
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S'il faisait trop chaud pour maintenir l'ordre, il faisait trop chaud pour enfreindre la loi. Mais les criminels ont tendance à ne respecter aucune logique.
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Quijano baissa sa vitre. « Putain, t’y es pas allé de mainmorte, mon salaud. »
Cho sourit. Les pets l’avaient toujours fait rire. Ils mettaient les gens de bonne humeur. Mais pourquoi gênaient-ils autant de monde ? C’était une fonction naturelle d’un corps en pleine santé. En quoi était-ce tabou ? La faute en revenait sans doute à l’Église. Le christianisme était fondé sur la notion que l’homme avait été conçu à l’image de Dieu. Dieu pétait-il comme un âne ? Jésus lâchait-il des caisses ? Quelle odeur avait le gaz céleste ? Un pot pourri divin ou une puanteur sulfurique de volcan ?
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