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Citations de Mark Haskell Smith (120)


Sepp l'avait beaucoup appréciée, jusqu'à ce qu'il découvre qu'elle ne se rasait pas les jambes et les aisselles. C'était là un comportement bien trop européen à son goût.
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‟Rien à foutre, je ferai l’échange moi-même″.
[…]
‟Nous ne pouvons pas vous laisser faire.
-Quoi ? Vous venez de dire que vous ne pouviez rien faire. Vous avez vos raisons, pas de problème. Restez en dehors de tout ça. C’est pas vos putains d’oignons.
-Vous êtes citoyen américain, monsieur Henry. Aider une organisation terroriste ou un membre de l’axe de la terreur est une violation du Patriot Act. Si vous essayez de payer la rançon de votre femme, j’ai peur que vous soyez arrêté. Et si vous êtes condamné, vous pourriez écoper de dix à quinze ans de prison.
-Et Sheila ? Elle aussi est citoyenne.
Ben rangea son calepin.
-Je vais être honnête avec vous, monsieur Henry. Nous sommes en guerre. Pensez à ce que feraient ces terroristes s’ils mettaient la main sur un million de dollars.
-Peut-être qu’ils arrêteraient de terroriser le monde et qu’ils ouvriraient un restaurant. C’est ce que je ferais à leur place.
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L’étrange diorama qu’il trouva dans la chambre à coucher, une femme morte sodomisant un dealer tout aussi mort était difficile à comprendre. Et l’emprise des anti-histaminiques n’expliquait en rien sa confusion.
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À l’église, on lui avait enseigné le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Dans le camion à tacos, on lui avait appris à remplir sa tortilla avec une autre variante de la Trinité : viande grillée, riz et haricots frits. Il ne savait pas comment qualifier la salsa, mais prendre une simple bouchée de cette substance gorgée de piments incandescents était un acte de foi.
Si Dieu l’avait envoyé sur Terre pour accomplir de bonnes actions et répandre le bonheur dans la vie des gens, c’était en lui faisant confectionner des burritos.
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Quelqu'un allait finir en prison, aucun doute là-dessus, mais Cho s' en foutait. L' interdiction du cannabis avait fait son temps, ce n' était plus un débat scientifique ou rationnel, mais une lutte politique, un résidu malsain de l' époque de la Guerre Froide, d' une moralité ancestrale selon laquelle tout ce qui n' était pas blanc et masculin était négatif. C'étaient des conneries. Une bouffée de marijuana était-elle plus nocive qu' un cigare ou qu' un verre de scotch ?
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Amado entra dans la pièce. Les deux bras gisaient sur la table. Il aurait été incapable de dire lequel était le sien. Celui qui avait pris cette teinte grisâtre, sans doute, songea-t-il. L'autre était encore tout frais. Presque rose. Ce spectacle l'attrista. Son bras lui manquait affreusement. Il avait des spasmes douloureux et des sensations fantômes.
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Tout ce qu'il savait, c'est qu'il était affalé sur une chaise, en train de goûter un cannabis baptisé Ennemi d'Etat. (...)
Son nez était parfaitement aiguisé à l'annalyse du cannabis. D'une seule inhalation, il distinguait une shunk hydroponique ordinaire d'une variété raffinée comme la Cherry Bomb, alors que pour les narines inexpérimentées, toutes les deux dégageaient la même odeur de pisse de chat. Il savait reconnaître la Willie Nelson à son parfum de jardin frais, et juger si la Jamaican High Grade avait été séchée correctement à l'odeur de terre émanant de ses têtes.
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En croyant au capitalisme, ce système économique conçu pour enculer la majorité de la populace afin qu' une minorité en profite, on acceptait d' obéir à une entité instaurée pour arnaquer tout le monde et encourager les gens à s' arnaquer entre eux.
La société américaine était fondée sur ce genre de tromperie mâtinée d' opportunisme.
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Avait-elle perdu la tête pour mieux découvrir son corps ?
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- Le sarcasme est l’ultime refuge des crapules.
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- Les gens devraient s’entraider, pas se torturer, putain.
Neal réalisa qu’il lui parlait mal. C’était totalement involontaire, mais il n’en pouvait plus et il était à court d’idées.
- J’imagine que c’est ce que fait ta banque ? Elle aide les gens ? Elle les aide à perdre leurs maisons et leurs retraites. Elle aide les gros richards à s’engraisser.
- Pourquoi tout le monde déteste les banques ?
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— Raconte-moi ce qui t’est arrivé, Neal. Dis-moi d’où vient l’argent.
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« Sepp aurait aimé avoir l’intellect pour lire le livre que le libraire lui avait offert, mais le texte était trop difficile. Des grands mots, des phrases compliquées, dénuées de sens. Peut-être n’était-il pas assez malin pour comprendre ce qu’était la réalité ? Existait-il une réalité commune à tout le monde ? Existait-il différentes sortes de réalité, comme il existait différentes sortes de pizzas ? Sepp se demanda si sa réalité était différente de celle d’Harriet. Sans doute ; Ils évoluaient dans des réalités différentes, jusqu’au moment où ils couchaient ensemble. Durant l’acte, ils partageaient quelque chose de vrai. Et si le sexe était ‘la’ réalité qui rapprochait les gens ? Nous vivons tous dans nos têtes, au centre de notre propre spectacle, jusqu’à ce qu’on s’unisse à quelqu’un qui nous aide à départager le vrai du faux. La réalité du sexe, on peut la partager. Sepp en était convaincu. On en revenait toujours à l’impératif d’authenticité prôné par le Docteur Jan. » pp. 299-300
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« Sepp regarda Harriet scruter la pendule du tableau de bord et effectuer un rapide calcul mental. D’habitude, les femmes qu’il fréquentait plissaient les yeux ou tiraient la langue lorsqu’elles essayaient de comprendre quelque chose impliquant des chiffres, mais Harriet était vraiment jolie quand elle se concentrait. Elle avait la même expression que quand elle s’apprêtait à jouir. Il se demanda s’il existait un lien entre l’orgasme et les problèmes de math. Quel était le secret ? » p. 253
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« - Ton livre est toujours sur la liste des best-sellers.
- C’est génial », dit Sepp en souriant.
Harriet leva les yeux.
« - Génial vient d’un mot latin évoquant Dieu, l’autorité qui donne vie à toute chose. Quand une chose est géniale, c’est qu’elle rappelle la puissance divine. »
Harriet lui jeta un regard sévère. « Un burrito ne peut pas être génial.
- Ça, c’est toi qui le dis », répondit Sepp en secouant la tête. Il n’allait pas laisser aller ce détail le déranger.
p. 225
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« Il aurait aimé avoir eu l’audace de s’arrêter pour acheter des préservatifs, mais il n’avait pas imaginé que sa soirée progresserait aussi idéalement. S’il devait s’adonner au sexe, ce serait sans protection. Ça ne le dérangeait pas vraiment. Si Harriet le lui proposait, il était hors de question qu’il refuse. Un homme affamé ne quitte pas un banquet parce qu’il lui manque une fourchette. De plus, Harriet était une intellectuelle, et les gens intelligents ne se transmettaient pas de maladies entre eux. Curtis en était certain. » p. 182
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Ces amazones-pétasses adeptes de la chirurgie esthétique faisaient partie d'une sous-culture tout aussi complexe, ritualiste et bizarre que n'importe quelle tribu primitive.
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Vincent fixait le hollandais assis en face de lui. Qu' est-ce qu' ils ont, ces Européens ? Ils débarquent à Los Angeles habillés comme pour l' enterrement d' un type branché : T-shirt noir, sweat gris, veste en cuir noir, jean noir, bottes noires et visage rouge luisant. Ce type avait l' air d' un homard déguisé en Lou Reed. Pourquoi les Européens ne regardent jamais la météo ? Il faisait plus de 90 degrés Fahrenheit à Los Angeles. Pensaient-ils qu' il faisait froid avec leur système métrique ? Comment savoir ?
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Miro n' avait jamais apprécié Vincent. Ce type dégageait quelque chose de malsain. Il était comparable au liseron : agréable à regarder, joli et inoffensif en apparence, mais sous ses fleurs violettes se cachaient des racines qui détruisaient tout. Un parasite qui se nourrissait des autres plantes, qui les étouffait petit à petit et les laissait pour mortes. Un danger public pour la communauté du cannabis.
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[ à propos du mariage ] … comment lui faire comprendre que la vie qu’il avait imaginée était si viscéralement normale qu’elle semblait tout droit sortie d’un catalogue d’IKEA ? Elle manquerait cruellement d’impulsivité, de fantaisie et d’imagination. Il n’y aurait aucune place pour la folie, pour l’excentricité ou l’originalité. p. 93
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