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Critiques de Mark Hodder (53)
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Nous sommes plongés dans le Londres de l'ère victorienne ... enfin Edwardienne, car la reine a été assassinée



Un mystérieux monstre, Spring Heeled Jack, sévit dans les rues depuis près de 18 ans en s'attaquant à des femmes. Burton, grand explorateur ne se serait jamais préoccupé de cette enquête si le destin ne s'y était pas mêlé : son adversaire de toujours se tire une balle dans la tête, transportée à l'hôpital, il est enlevé par de mystérieux hommes, dont un albinos à tête de panthère et des loups. Dans la rue, il se fait attaquer par Spring Heeled Jack qui lui reproche d'être responsable de sa fin... Là le pauvre Burton est complètement perdu et décide de mener l'enquête



Bon le récit est découpé en 3 parties qui ont toute une importance primordiale. La première partie (ainsi que la troisième) relate les faits tels qu'ils sont vécus par Burton et les différents protagonistes ; la seconde, nous propose de revenir sur ces faits, mais du point de vue de Spring Heeled Jack. Cela change complètement la perception que nous avions des faits, des sentiments négatifs comme Spring Heeled Jack. Je n'en dirais pas plus afin de ne pas gâcher votre plongée dans le récit... mais attendez-vous à des surprises, des révélations, des découvertes, des étonnements, des chamboulements de vie !! (



Bon ce livre est un vrai petit bijou mélangeant plusieurs codes de la littérature d'horreur, policière, de science-fiction. L'auteur a réussi à mixer le tout et à donner un récit incroyable. Les héros et les personnages côtoyés sont de véritable personnalité de l'époque à qui Mark Hodder a donné un bon coup de plumeau. Pour ne pas dire autre chose (



Pour tout public sans la moindre hésitation
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Qu’ont en commun l’explorateur Richard Burton et le poète Algernon Swinburne ?

Outre qu’ils ont tous les deux réellement existé, de même qu’un grand nombre des protagonistes de ce roman tel Oscar Wilde, Gustave Doré ou Florence Nightingale, ce sont les héros de ce roman estampillé « steampunk ».

Si vous n’avez pas peur d’être emporté dans un récit complètement loufoque où l’on peut se déplacer à Londres dans des chaises volantes, où des loups-garous envahissent les rues la nuit et où un étrange personnage semble capable de faire des bonds de plusieurs mètres, alors n’hésitez pas et venez rejoindre Burton et Swinburne dans une aventure fantastique au cœur de l’époque victorienne.

L’intrigue est foisonnante, étonnante et captivante à la fois, mêlant des éléments de science, des réflexions sur le sens de la vie et du destin et des péripéties sans temps mort.

Pour info, le fameux « Spring Helled Jack » est plus connu en France sous le nom de « Jack Talons à ressorts ».

Un bon gros roman dépaysant qui se lit à toute vitesse.

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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Aw ! Ils sont forts ces anglais, en steampunk déjanté ! Voilà qui me fait penser à Anno Dracula, il faut bien le dire...



Si ce n'est lui, c'est donc son frère ! comme dirait l'autre...

Terriblement accrocheur dès les premières pages, on a du mal à en sortir, c'est totalement addictif.

Richissime en références (comment faire autrement avec en héros Burton et Swinburne, deux personnages ayant existé, en "méchant" Oliphant, Speke, Brunel, etc etc etc je ne vais pas vous faire la liste il y en a trop !), comme son "grand frère", totalement barré dans les rebondissements (mouahaha, private joke pour ceux qui l'ont lu) et les caractéristiques des personnages (mieux que son frère, d'ailleurs, à ce niveau-là !), exit la retenue anglaise, parce que les anglais, quand ils se lâchent, c'est à fond !

Et c'est jouissif ! :)



En effet, on a là un mélange totalement improbable de mécanique et science steampunk et/ou futuriste.

ça part dans tous les sens, mais c'est très bien écrit (et traduit, d'ailleurs), construit au cordeau malgré cette impression foutraque voire loufoque (les perroquets "Tourette", mdr !), l'auteur utilise avec brio des événements réels et intrique son intrigue dans L Histoire aux petits oignons. En plus, on est très loin d'un quelconque manichéisme, car on a tous les points de vue.



Bref, c'est excellent, je me suis régalé. Il faut cependant connaître la période, et les références, sous peine de passer un peu à côté de l'excellence de ce bouquin !!! (j'eus dans ma jeunesse une amie anglophone qui avait passé un mémoire sur Swinburne, que je ne connaissais pas du tout à l'époque, et dont nous discutâmes, entre deux débats sur le meilleur de Bowie, lol... Apprenez donc que l'ensemble des événements de sa vie évoqués ici sont VRAIS (Oui, y compris son goût pour la flagellation, lol), même s'ils n'en ont pas l'air... L'histoire de Burton et Speke est plus connue, sans doute... et vraie aussi, lol...)



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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Tout est mouvement dans ce roman! J'ai eu du mal au début avec ce style de Steampunk, mais après je me suis laissée emporter par le flux des événements aussi dense, où se conjuguent à la fois le fantastique, la technologie, le polar, la science-fiction, l'horreur, la politique et l'histoire. Entre l'aventure et la philosophie, les deux personnages principaux ont tout pour être complétement opposés, du moins ils ont une folie en commun, celle de rechercher des sensations fortes, et ça fait d'eux des crapules de la société. Mais ils arrivent à nous éblouir quand les drames surgissent par-ci par-là et bouleversent tout dans ce monde du xixe siècle , et eux, ils ont la poigne de vouloir en changer le cours. Le récit est très étreignant au point qu'on tourne les pages sans craindre d'affronter le pavé!
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Première immersion dans le style Steampunk et me voilà ravie! Ce 1er tome de Mark Hodder commence sur des chapeaux de roue. Très vite, nous sommes immergés dans un XIXe siècle alternatif, avec des technologies particulières. La société semble divisée entre plusieurs "castes" : les Technologistes et les Libertins. L'auteur prend le temps de nous expliquer en détail les visions de la société, les nouvelles technologies, tout en nous transportant à une époque victorienne plutôt réaliste, à un détail près puisqu'il n'y a plus de Victoria... Récit uchronique très prenant, je me suis surprise à essayer de tourner les pages de plus en plus vite. D'autant que loin d'être seulement une uchronie, le récit s'apparente également à une enquête. Burton, le célèbre explorateur polyglotte est chargé par la Couronne de faire la lumière sur plusieurs mystères : l'identité de Spring Heeled Jack, une créature mystérieuse à l'allure d'échassier qui viole des jeunes filles, une meute de "loups-garous" qui sévit dans l'East End. Personnellement, il essaye également de faire le point sur "le suicide manqué" de son ex-ami et rival... Beaucoup d'histoires et pourtant très bien ficelé! J'ai beaucoup apprécié le personnage de Burton. Celui de Swinburne m'a semblé bien en retrait. Du moins je n'ai pas eu l'impression qu'il méritait d'être éponyme mais peut-être prend-il plus d'épaisseurs dans les tomes suivants...

Je déplore un seul bémol : dans son envie de montrer une société développée plus rapidement d'un point de vue technologique, Hodder en a fait peut-être un peu trop sur les transformations anatomiques possibles...

Ce qui ne m'empêche d'avoir envie de découvrir ce que devient ce XIXe s alternatif et je lirai donc le tome 2 avec plaisir.



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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

En Résumé : J’avoue je sors de ma lecture avec un sentiment plus que mitigé. Tout démarrait bien, l’histoire se révélant prenante dès le premier chapitre, sans temps morts, remplie de rebondissements et de retournements de situations efficaces malgré, certes, quelques longueurs, puis arrive les révélations. Là j’avoue j’ai en partie déconnecté tant le tout m’a paru bancal voir même limite incohérent. Entre un Jack, présenté comme un génie, qui m’a paru idiot dans sa réflexion sur les modifications temporelles, son idée complètement aberrante pour réparer le temps et aussi des évolutions beaucoup trop rapides qui servent juste le récit mais manquent de cohérence, j’avoue j’ai eu un peu de mal. Dommage, car l’univers se révèle vraiment intéressant et bien porté par des technologies surprenantes et qui collent parfaitement à l’univers Steampunk. Concernant les personnages j’ai bien accroché à Burton et Swinburne dont on sent que l’auteur s’est pas mal renseigné sur eux, j’aurai juste aimé qu’il en fasse autant sur Darwin et Nightingale qui ne sont là que pour remplir une caricature de super vilains. La plume de l’auteur se révèle vraiment simple, divertissante et entrainante. Il y a clairement du potentiel dans ce livre et de bonnes idées, je pense donc lire un jour la suite pour voir comment s’en sort l’auteur.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Burton & Swinburne dans l'étrange cas de l'ho..

Cette seconde aventure de Richard Burton et Algernon Swinburne constitue un délicieux divertissement, qui relève en partie du roman policier, mais dans le plus pur style steampunk. En 1862, dans un Londres de type victorien mais bien uchronique, où les expérimentations délirantes des scientifiques vont bon train, l'agent de la Couronne Richard Burton est amené à enquêter sur le retour suspect de l'héritier d'une grande famille aristocratique, jusqu'alors porté disparu.



Le duo du tourmenté Burton et du fantaisiste Swinburne fonctionne bien, mais c'est surtout pour la profusion de références à la culture populaire et la manière dont Mark Hodder en joue que le roman vaut le détour. On retrouve l'ambiance ludique et débridée des tout débuts du genre, mais, pour le bien du lecteur, l'auteur ne se perd pas dans les divagations qui faisaient les défauts des Voies d'Anubis. C'est un régal pour les amateurs de steampunk de naviguer entre les nombreux clins d’œil historiques (notons par exemple la Folk's wagen) et artistiques, avec une mention particulière pour Frankenstein et le cinéma d'horreur : Romero et les slaughters sont à l'honneur et le roman prend, après quelques centaines de pages, une tournure carrément gore ; ce qui se révèle par moments assez drôle. Je soupçonne même Mark Hodder d'avoir voulu égratigner Harry Potter - ce qui n'est pas pour me déplaire - avec ses perroquets qui délivrent des messages tout en insultant copieusement les destinataires.



Mais l'exubérance, voire la frénésie du roman, qui se déchaîne peu à peu, en constitue à la fois les qualités et les défauts. Le jeu des références à la culture populaires se transforme en véritable avalanche, sans parler des phénomènes surnaturels et fantastiques convoqués : sorcière, fantôme, corps astral, hypnose, zombi, et j'en passe, peuplent le récit jusqu'à l'asphyxie. C'est un peu dommage. D'autre part, trop de pages sont à mon sens consacrées à la révolte populaire qui éclate dans Londres et se transforme en carnage : ça devient vite assez répétitif. Pour ces raisons, la narration commence à traîner en longueur aux alentours de la page 300.



En revanche, Mark Hodder ne s'est pas servi du thème scientifique comme simple décorum ; il en fait aussi la base d'une critique sociale et politique, certes légère - L'étrange cas de l'homme mécanique reste un divertissement. D'ailleurs, le roman, s'il adopte un aspect résolument ludique, n'est pas sans générer également une certaine mélancolie, à l'image de son personnage Richard Burton. Mais, surtout, Mark Hodder ne se prend pas au sérieux et, si l'histoire aurait gagné à être travaillée de façon plus rigoureuse, le style reste plutôt sobre, à l'inverse de ce que proposent des écrivains comme Mathieu Gaborit, Fabrice Colin ou (pire!) China Miéville, pour ne citer qu'eux.



Un regret : c'est la première enquête de Burton et Swinburne que je lis, alors qu'elle arrive en second dans la bibliographie de l'auteur. Et je pense qu'il vaut mieux, si l'on peut, s'attaquer d'abord à L’étrange affaire de Spring Helled Jack.
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Burton & Swinburne dans l'étrange cas de l'ho..

Ayant lu le premier tome en juillet 2020, il était plus que temps que je lise enfin la suite, afin de retrouver le duo un peu loufoque, mais ô combien attachant, que constitue Sir Richard Francis Burton & le poète Algernon Swinburne.



Nous sommes en 1862, dans une Angleterre victorienne, où c’est le roi Albert qui règne, mais surtout, nous sommes dans un univers steampunk !



Le fantastique est omniprésent, donc, ne cherchez pas des explications plausibles pour le vol de diamants ou autres trucs bizarres.



Si dans le premier tome, nous avions tout un lot de trucs bizarres, dans le second, c’est encore pire, comme si l’auteur avait contacté tout ce que le fantastique compte comme entités surnaturelles (oh, on n’a pas de vampires, ni de loups-garous). Hélas, l’excès nuit en tout…



Autant où j’avais adoré le premier, autant où le second fut plus laborieux à lire. Jusqu'à la page 250, j’ai ramé à certains moments du récit, tant j’avais l’impression qu’il n’avançait pas, que c’était répétitif et que ça se trainait en longueurs.



Ensuite, ça se débloque et alors là, il faut s’accrocher tant cela va aller de plus en plus vite, sans vraiment que l’on puisse faire une pause. Les entités surnaturelles surgissent de partout, les habitants de Londres sont en pleine révolte et personne n’aura le temps de souffler.



Le style de l’auteur est divertissant, son roman n’est pas là pour le sérieux, il est fait pour divertir et entrainer son lectorat dans un monde qu’il connait, tout en ne le connaissant pas, puisque nous ne vivons pas dans un monde fantastique et steampunk où les machines à vapeur sont partout et où des perroquets insultants délivrent les messages.



S’il n’y a pas de chevaux-vapeur, de cygnes tirant des nacelles ou des fauteuils volants dans notre monde, le roman est bourré de références à notre société et il ne faut pas avoir de grandes connaissances pour comprendre de qu’est la Folk’s Wagon issue d’un scarabée transformé (beetle, en anglais)…



L’auteur ne s’est pas servi de l’élément scientifique juste pour faire beau ou pour remplir des pages. Son monde est cohérent, il est détaillé (trop, parfois ?) et il n’a pas oublié d’incorporer de la politique et des revendications sociales, même si l'on n’a absolument pas envie de croiser les manifestants londoniens de ce roman fantastique !!



Oui, tout est cohérent, logique, bien pensé et son final ne part pas à vau-l’eau, ce qui n’est déjà pas si mal, tout en renvoyant le lecteur aux événements du premier tome. Oui, il est préférable d’avoir lu le premier tome, car le second découle du premier…



Ma préférence ira au premier tome, le second étant un peu trop long dans sa première moitié, avant que cela ne démarre ensuite au quart de tour et que le roman devienne difficile à lâcher…



Le bon point restera pour l’univers mis en plus par l’auteur, très riche, très détaillé, ses personnages attachants, qui ne manquent pas de profondeur et pour son scénario très riche, même si cette richesse a donné des longueurs.



Pour celles et ceux qui ont envie de plonger dans l’univers steampunk, cette série est bien faite et je ne regretterai pas ma lecture.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Ça, c’est du steampunk digne de ce nom ! Moi qui me plaignais de ne pas avoir eu mon compte avec "Cuits à point", voilà que ce roman m’en offre à toutes les pages.



Des machines volantes, des fiacres à vapeur, des chevaux démesurés, un smog noir comme de la suie, des lévriers qui portent le courrier, des perroquets qui délivrent des messages vocaux (ils ajoutent aussi des insultes allant de "bouffon" à "va enfiler une chèvre")…



Ce Londres n’est pas ordinaire car il est sous la coupe des Technologistes, des Libertins, des Débauchés et des Eugénistes.



Les Technologistes vous inventent des tas d’appareils aussi fous les uns que les autres (la chaise volante, des vélos vapeurs) et les Eugénistes jouent à science sans conscience en créant des monstruosités mi-animale, mi-homme ou en changeant la nature des animaux (les perroquets qui délivrent des messages). Je me contenterai du Chat Spoussière qui semble être une invention magnifique.



La première partie du récit (et la troisième) est consacrée au récit de Sir Richard Francis Burton et de l’enquête complètement folle (et super dangereuse) qu’il va mener seul, traquant Spring Helled Jack, avant de s’adjoindre les services de Algernon Swinburne, disciple du marquis de Sade (fessez-le, il adore ça. Fouettez-lui les fesses et il sera aux anges) et totalement barré.



Les duos, ça marche ou ça foire et dans ce cas-ci, ça marche du tonnerre de dieu. D’ailleurs, j’ai regretté que l’on n’ait pas droit à plus de Swinburne car ce personnage est décalé, drôle, fou, déjanté.



Si Burton a tout d’un Bud Spencer pour la carrure et le maniement des poings, dans le rôle de Swinburne, je verrai bien le mignon Q de James Bond : Ben Whishaw, même si sa chevelure n’est pas rousse.



La deuxième partie du récit est de Spring Helled Jack et va apporter les éclairages nécessaires aux énigmes qui parsème la première partie.



Là, on va tout comprendre. Entrer dans les pensées de Spring Helled Jack, connaître le mobile de toutes ces agressions de jeunes filles, nous donnera de l’empathie pour ce personnage qui a sombré du côté super obscur de la Force.



Pas de manichéisme, tout le monde n’est pas tout blanc ou tout noir et nous avons une multitude de nuances dans les personnages.



N’oublions pas que la plupart des personnages de ce roman ne sont pas fictifs mais ont réellement existé (Burton, Swinburne, Oscar Wilde, John Hanning Speke, Laurence Oliphant, Richard Monckton Milnes, Isambard Kingdom Brunel, Florence Nightingale et Henry de La Poer Beresford), même si ce qui leur arrive dans ce roman est fictif.



Ce roman de steampunk fantastique et uchronique (ben oui, Victoria a régné sur l’Angleterre et n’est pas morte assassinée) est tout simplement DÉJANTÉ ! Tout en étant parfaitement maîtrisé, le scénario est bourré de rebondissements, de questionnements, de mystère, de suspense, d’aller et retour dans la ligne du temps et jamais on ne se perd.



La société victorienne qui ne l’est pas (Victoria est morte jeune, assassinée à la JFK, suivez nom d’une pipe) est décrite dans ses moindres recoins. Mention spéciale à la fumée noire qui salope tout et qu’on ne voudrait pas respirer…



Nous avons beau être à l’ère des machines à vapeur, des fauteuils volants, des loups-garous et des chats aspirateur, pour le reste, elle est telle que nous la connaissons avec son clivage entre les classes sociales, ses quartiers pauvres, son Whitechapel, ses coins mal famés, ses enfants qui bossent dur, ses pubs, les confrérie selon les métiers.



Oui, c’est un roman déjanté, fou, atypique mais tout est à sa place et si on se laisse entraîner dans ce monde de machines à vapeur, de loups-garous et autres trucs louches, je vous garantis que le plaisir littéraire sera au rendez-vous et que ces 504 pages seront vite dévorées sans que vous voyiez le temps passer.


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Burton & Swinburne dans l'étrange cas de l'ho..

Suite des aventures de Burton et de son acolyte Swinburne dans le Londres alternatif laissé par l'intervention de Spring Heeled Jack.

Ce tome commence sur des chapeaux de roue : un homme de laiton ou homme mécanique, des joyaux aux pouvoirs très particuliers, des prédictions particulières, une affaire historique, celle de Tichborne, et la rencontre d'autres personnalités historiques telles que le philosophe Herbert Spencer...

On retrouve avec le même plaisir l'imagination de Hodder dans les inventions eugénistes et technologistes. Ma préférée étant la Folk's Wagon, petit clin d’œil à notre époque. De même, Burton reste un protagoniste plaisant et les enquêtes sont bien menées.

Pour autant ce tome 2 est parcouru de quelques bémols. Pour commencer, les chapitres sont longs, trop longs. Ce qui a tendance à bloquer ma lecture et a vraiment me faire ressentir l'effet pavé. De plus, même si l'auteur annonce très clairement que cela provient du changement du cours de l'Histoire, il y a trop de surnaturel dans ce tome à mon goût

Le tome 2 s'achève sur un tome 3 bien en cours et pourtant non traduit en France... Je crains que ce ne soit pas à l'ordre du jour. Dommage, l'affaire reste à suivre!



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Burton & Swinburne dans l'étrange cas de l'ho..

Tout d'abord, j'ai acheté ce livre car sa couverture est magnifique et sa tranche dorée m'ont tout de suite attirée. Je ne suis pas du tout une adepte de ce style de lecture et alors que j'avais eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire concernant le tome 1, j'ai trouvé cette deuxième aventure beaucoup plus facile à comprendre. Il faut bien sûre faire prendre d'une imagination débordante concernant certains passages mettant en scène des machines à vapeur volantes ou des animaux ayant des facultés assez particulières, mais j'ai réussi à me prendre au jeu de l'auteur et suivi avec beaucoup d'attention les aventures de Sir Richard Francis Burton et son acolyte Algernon Charles Swinburne. Dans ce roman on rencontre de tout : des fantômes, des zombies, des hommes mécaniques... mais tout bien combiné on prend plaisir à les rencontrer. Je pense qu'il faut bien sûr aimer lire des livres ayant un côté un peu déjanté mais si vous êtes prêt à franchir le pas ou si vous êtes déjà adepte de ce genre de lecture, n'hésitez pas et foncez.
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Comment ne pas être attiré par ce livre à la tranche dorée et sa couverture ? Et encore plus à son résumé ? Et bien on ne peut pas et c'est tant mieux. Je n'ai pas été déçue.

On découvre un univers mêlant le Londres du XIXème siècle et un monde fantastique où les inventions incongrues côtoient les évolutions géniques. Le tout baigné dans des tas de détails réels. Comme bon nombre de personnages. L'annexe sert d'ailleurs à différencier le vrai de l'invention de l'auteur. J'ai apprécié ce monde si bien fait et rechercher la vraie vie de nos héros, de revoir Florence Nightingale que nous avions évoqué dans des cours en soins infirmiers.

Notre duo doit enquêter sur des faits très mystérieux. L'apparition étrange de Spring Heeled Jack, qui agresse des jeunes filles, et des attaques de loups garous qui enlèvent des enfants. Ils vont apprendre que des évènements et des desseins qu'ils n'auraient jamais pu imaginer. Tout ceci m'a fait penser à une sorte de Sherlock Holmes fantastique. Ca peut parfois paraitre complexe pour réussir à suivre mais c'est très intéressant et une fois qu'on a mis le nez dedans difficile d'en ressortir.

Nous avons deux points de vue différent, ce qui permet d'avoir une vue d'ensemble sur l'histoire. On en apprend beaucoup. Et je suis sure que la relecture doit être tout aussi plaisante en découvrant d'autres détails.

J'ai hate de découvrir le deuxième tome et voir ce que nous réserve Mark Hodder.
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Une étrange créature surnommée Spring Heeled Jack agresse des jeunes filles, tandis que des enfants disparaissent et que des loups-garous sont signalés dans les quartiers mal-famés de Londres. Sir Richard Francis Burton, explorateur au coeur d’une polémique qui pèse sur sa réputation, est sollicité par le gouvernement pour mener l’enquête.



Le premier chapitre se déroule comme un roman historique traditionnel et, si on ne savait pas d’avance quel genre de livre on a entre les mains, on serait surpris-e quand, dans ses dernières lignes, on découvre qu’on est en fait à fond dans le steampunk. Et l’auteur n’y va pas de main-morte sur le sujet, on est bombardé-e-s de technologies plus improbables et variées les unes que les autres. Certaines ne sont d’ailleurs pas piquées des hannetons et je ris encore de la façon dont certains messages sont acheminés (je ne vous en dis pas plus pour vous laisser découvrir ça par vous-mêmes, mais ceux et celles qui ont lu ce livre comprendront ^^). Pour être franche, je dirais même qu’à certains moments on est tellement noyé-e-s sous ces technologies qu’on perd un peu de vue l’intrigue. Mais c’est généralement fait avec beaucoup d’humour, donc ce n’est pas difficile à suivre.



Du coup, la mise en place est très longue. Les détails disséminés par l’auteur sont important pour la suite, mais il faut quand même être vraiment patient-e. Je dirais qu’il faut bien 200 pages avant que ça devienne plus palpitant. Ce n’est pas trop gênant, parce qu’il y a beaucoup de choses à expliquer et à poser pour que la suite soit compréhensible, mais je ne vous cacherai pas que j’ai parfois trouvé le temps long dans la première partie du récit. Surtout que la série s’appelle Burton & Swinburne et que ce dernier ne prend de l’importance qu’assez tardivement et que que le héros de l’histoire reste Burton tout du long, personnage pas forcément toujours bien sympathique.



Ce qui m’a ennuyée un peu avec ce livre, c’est que l’auteur reprend le cliché habituel du genre en utilisant des personnages ayant réellement existé comme protagonistes de son histoire. Dans ce cas, c’est justifié par l’intrigue, mais j’avais rencontré Swinburne récemment chez Fabrice Colin* et Burton chez Farmer** il y a quelques temps. J’aurais apprécié de faire la connaissance d’autres personnalités pour changer un peu…



Autre point négatif: cette histoire est globalement une affaire d’hommes. Peu de femmes sont présentes et ce sont en général des victimes, l’intérêt amoureux de personnages masculins ou des personnes âgées obsédées par les convenances. Une seule est un peu plus intéressante, mais pas assez développée (peut-être dans les tomes suivants?).



Malgré ces points négatifs, j’ai beaucoup apprécié ma lecture. Il y a beaucoup d’action, plein d’idées super intéressantes et tout s’emboîte bien en arrivant à la fin (même s’il y a un point qui me chipote, mais je ne peux pas vous en parler parce que ce serait spoiler). L’auteur profite de toutes les technologies surréalistes qu’il imagine pour souligner les dangers de la science et critiquer l’escalade technologique incontrôlée dans notre société. Et beaucoup d’autres thèmes très intéressants sont également abordés.



Il y a une annexe présentant les personnages à la fin du roman. Il aurait pu être utile de la placer au début pour les lecteurs peu familiers de l’époque victorienne et de ses célébrités, mais je vous déconseille vivement de la consulter avant ou au cours de votre lecture, parce qu’elle est très spoilante. Même si je trouve qu’un des mystère de l’histoire est extrêmement facile à résoudre.



Une très bonne lecture, qui devient palpitante vers la fin, mais qui souffre de quelques longueurs dans le premier tiers. Je suis vraiment curieuse de lire le tome suivant, surtout que c’est son résumé qui m’avait donné envie de m’intéresser à cette série. Je recommande si vous voulez vous immerger dans un univers particulièrement poussé.

(...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Voilà un roman qui n'a pas fait long feu, dévoré en quelques jours grâce à son rythme trépidant.



L'objet livre est déjà très sympa, doré sur la tranche, bien que la couverture souple, ne permettra pas une longue tenue dans le temps !



J'ai eu un peu peur en lisant la 4e de couverture, en me demandant où tout cela allait me mener, j'avais peur d'un peu de scabreux (on nous parle de libertins). Mais finalement ça va. Un peu sanglant par moment, (mais cela reste, pour ma petite nature, assez supportable).



J'ai vraiment aimé le rythme et la découverte de cette histoire qui mêle uchronie (la Reine Victoria a été assassinée au début de son règne), Steampunk, voyage dans le temps et personnages célèbres.



Les tenants et les aboutissants de l'intrigue se dévoilent peu à peu et nous découvrons le Londres du début XIXe siècle : ses bas quartiers, son brouillard etc.

Mention spéciale aux perroquets porteur de messages ! Leur langage fleuri est mémorable !



Si vous aimez le mélange des genres cités ci-dessus et les livres au rythme trépidant, vous pouvez y aller !



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Burton & Swinburne dans l'étrange cas de l'ho..

J’ai adoré ce livre, tout absolument m’a enthousiasmé à sa lecture : ses personnages, son intrigue, son climat, son genre littéraire, que je découvre. Je ne peux que le chaudement recommander et vous assurer que devoir lâcher ce livre ou en repousser la lecture (et pourtant, je lis vite) fut pour moi très pénible.

Pourquoi ai-je trouvé ce livre si attachant, réservant d’entrée de jeux le tome 1 de la série, après m’être littéralement jeté sur le 2 à la bibliothèque ? Il est vrai que c’est un très bel objet, qui attire l’oeil. Les éditions Bragelonne ont véritablement fait un très beau travail d’édition, mais il serait vain si le contenu n’était à la hauteur.

Les personnages, d’abord. Dans cette réalité parallèle à la nôtre, causée par une rupture temporelle, nous pouvons reconnaître des figures connues, au destin étonnant, et d’autres moins renommées qui prennent le devant de la scène. Je vous présenterai en premier l’excentrique et non moins sympathique Swinburne, poète, très porté sur l’alcool, aimant recevoir des châtiments corporels donnés par des dames de petites vertus. Saluons son courage, son humour, son talent et sa ténacité. A ses côtés, son meilleur ami, d’une toute apparence, et d’une toute autre trempe : Richard Burton. Ancien explorateur, il a gardé de ses exploits une large cicatrice. Rigueur et ténacité sont ses maîtres mots. Et s’il a les capacités à se remettre du pire (il y sera confronté plus souvent qu’à son tour dans ce roman), c’est parce qu’il se collète littéralement à la réalité, pour horrible qu’elle soit, et qu’il recherche la meilleure solution possible – pour lui et pour les autres. Je n’ai garde d’oublier Spencer, le philosophe, et d’autres figures secondaires campés avec force et précision.

L’intrigue, ensuite. Dans cette Angleterre qui n’est pas victorienne, le roi Albert se terre dans son palais, et des courants s’affrontent violemment, même si, pour l’instant, l’un des partis (et pas le moins dangereux) semble définitivement vaincu. Je dis bien « semble », le danger n’est jamais loin, et si la technique triomphe, l’esprit est lui aussi particulièrement flexible. Dans cette réalité parallèle, l’esprit a une force particulière, une capacité à se projeter hors du corps – pour les plus doués – et à maîtriser les plus faibles que personne ne conteste, une fois ces pouvoirs découverts. Effrayants ? Oui. Ou comme une autre manière de procéder à la manipulation de masse – avec des résultats encore plus concluants.

Un roman absolument époustouflant à lire.
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

A Londres, au milieu du XIXeme siècle, Sir Richard Francis Burton se prépare à un débat sur la source du Nil contre son adversaire et ex-ami John Hanning Speke. Un message arrive... Ce dernier a été victime d'un grave accident, il a été transporté mourant à l’hôpital.

Sir Richard Burton décide alors de lui rendre visite pour faire la paix avec lui. Mais Speke est enlevé et Burton se retrouve enquêteur pour le roi. Il va alors plonger dans les bas-fond de Londres pour découvrir le fin mot de l'histoire.



Bragelonne a inauguré l'année dernière le "mois du cuivre". Il consiste à publier des livres de Steampunk dans des éditions de luxe. Et il faut reconnaître que les 3 ouvrages publiés en mai 2013 sont de superbes objets : coins arrondis, tranches dorées et magnifiques couvertures. J'en ai acheté deux et L'Étrange affaire de Spring Heeled Jack est le premier que je lis.



Il était temps car le mois du cuivre revient en 2014 et j'ai bien l'intention d'enrichir ma bibliothèque avec New Victoria.



Mais revenons à L'Étrange affaire de Spring Heeled Jack. Dans la première moitié du livre nous faisons connaissance avec Sir Richard Burton et avec une Angleterre victorienne décalée. La reine Victoria y a été assassinée avant son couronnement. La technologie a évolué pour devenir omniprésente. On y rencontre donc des machines toutes plus étonnantes les unes que les autres. J'ai trouvé cette partie "découverte" du livre passionnante. L'auteur prend le temps de bien mettre en place son univers, et Burton est un personnage fascinant, complexe et non dénué d'humour.



«- Quoi? Quoi ? Etes-vous en train de me dire que Spring Heeled Jack vous a collé une tarte en pleine poire ? s'exclama Swinburne.

Le poète contourna la barrière de livres pour venir s’asseoir dans le fauteuil en face de Burton. Son coude heurta un pile de livres et plusieurs ouvrages tombèrent par terre.

Burton lâcha un soupir.

- Pensez-vous que l'expression "coller une tarte en pleine poire" soit digne d'un poète aussi prometteur que vous ?

- Fermez-la et répondez à ma question.

- Si je la ferme, il me sera fort difficile de répon...

Swinburne se leva d'un bond.

- Richard ! s'exclama t'il d'une voix grinçante.»



L'enquête progresse aux rythmes des pièces du puzzle qu'arrive à réunir notre héros. Pendant ce temps, en temps que lecteur, on en prend plein les yeux. On visualise le Londres steampunk imaginé par l'auteur, à la fois décadent et flamboyant. Les noms célèbres et les différentes références historiques contribuent à créer une atmosphère surréaliste.



«- Mais quelle est donc cette créature, capitaine Burton ?

- Un homme, j'en suis maintenant persuadé. Et un fou, qui plus est.

- C'était celui que j'ai vu le jour de l'assassinat ?

- Je ne pense pas. Il ne m'a pas semblé assez âgé.

- Dieu du ciel ! cette affaire est vraiment trop étrange ! Que s'est-il passé dans le bois ?

- Il m'a raconté des choses sans queue ni tête. Il a dit que j'appartenais à l'époque victorienne.

- Qu'est-ce que cela signifie ?

- Je n'en ai pas la moindre idée, mais je suppose qu'il y a un lien avec le nom de notre défunte reine. Il a dit que si nous l’empêchions de faire ce qu'il à faire, tout resterait ainsi. Il a dit qu'il avait besoin de réparer.»



La suite du livre est consacré à l'histoire du point de vue de Spring Heeled Jack, puis à l'affrontement final. J'ai été moins séduit.

L'aspect technologique devient plus important et prend l’ascendant sur les personnages. Attention, ce n'est pas désagréable à lire, loin de là. Mais après le feu d'artifice initial, je m'attendais à mieux. C'est efficace mais pas passionnant. L'alchimie initiale se désagrège, consumée par la folle histoire Darwin/Brunel qui n'est pas arrivée à me convaincre.



Pour conclure, L'Étrange affaire de Spring Heeled Jack me laisse une impression d'inachevé. Un univers passionnant, des personnages hauts en couleur mais une histoire qui n'a pas su me convaincre sur la longueur. Pour les curieux.



Note : 6,5/10
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Un premier tome dont je ressors, autant l'avouer, assez déçue.



Pourtant ça débutait bien...

Passé l'étape d'immersion, je commençais à me sentir à l'aise, appréciant les saillies de Swinburne et le dynamisme de l'intrigue, avec bien sûr "l'exotisme"de l'univers steampunk.



Mais quand on est parvenu à l'histoire de Spring Heeled jack (deuxième partie) ... alors certes ça cherche à justifier son univers, mais je n'ai pas réussi à "l'avaler". pour plusieurs raisons: j'ai une certaine approche d'un certains paradoxe célèbre et donc... je n'ai pas trop aimé le fait qu'il ai pu faire ce qu'il a fait. Ensuite j'ai eu des cours d'histoire des sciences et une telle évolution au regard de l'histoire de l'humanité, et bien même avec les évènements que revendique l'auteur ça n'aurait pas été possible. Car avant la pratique, il y a la théorie, et là...



Bref, la troisième partie ne m'a absolument pas convaincue, mais elle semble permettre de partir sur un nouveau départ, l'univers étant fixé, donc je vais peut-être tenter la suite, voir si le tome de présentation était juste bancal car il cherchait à expliquer.
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Burton & Swinburne dans l'étrange cas de l'ho..

Un très bel ouvrage tant bien pour l'objet que pour l'histoire.

Si maintenant on maitrise bien l'univers fascinant entremêlant historique et fantastique, peuplé de personnages connus et de technologies avant-gardistes, j'ai été agréablement surprise de voir que de nombreux éléments se retrouver et s'expliquer avec le premier tome, sans que ça puisse gêner les lecteurs qui auraient fait l'impasse sur le premier. On sent une continuité tout en ayant des intrigues très différentes.

Bien sur le récit est construit de la même manière. Plusieurs enquêtes qui ne semblent pas avoir de rapport mais qui finisse par se recouper, des mystères touchant l'extraordinaire. Mais c'est très plaisant et distrayant. Très prenant aussi, ça se lit à grande vitesse avec toutes ces questions dont on effleure parfois la réponse sans vraiment avoir toutes les données. Jusqu'à la fin. Un univers et une intrigue très riche avec beaucoup de rebondissements, de suspense, d'actions et différents aspects abordés. Il y a toujours une touche d'humour, que ce soit dans les personnages, dans les inventions des Technologistes ou des Eugénistes, dans les répliques ou les situations. Un récit vraiment très complet.

Bon il faut quand même bien suivre ces histoires de spiritisme. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, ça m'a paru parfois un peu flou. Mais des fois je cherche midi à quatorze heures. Et puis tout au long de notre lecture on a peur de rester sur des questions, des points qui n'auront pas d'explications. Jusqu'à l'épilogue qui nous apporte plus explicitement les liens. Et nous lance sur la suite de l'explorateur pour nous mettre l'eau à la bouche.

Burton et Swinburne fonctionnent de la même manière que dans le tome 1. Mais toujours aussi efficacement. ils sont attachants, drôles et atypiques. C'est très agréable de les suivre. Et puis bien sur ils sont entourés de nombreux personnages haut en couleur et qui ont plus ou moins existé. Ils sont variés et apportent encore de l'eau au moulin. Ce qui finit de renforcer l'impression d'un récit dense.

J'aime beaucoup l'annexe pour nous apprendre les petites pointes de réalité dont l'auteur s'est servi. Un sacré travail pour tout mettre en lien et accoucher d'un si bon livre.



J'espère que Bragelonne continuera de traduire la série (composée de 6 tomes) parce qu'elle vaut vraiment le détour et qu'en plus, si le premier tome se suffit vraiment à lui-même, on voit apparaitre un fil conducteur très intéressant qu'on aimerait bien suivre jusqu'à la fin.
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Pas trop attirée par ce style de lecture, je découvre d'ailleurs le mot steampunk grâce à ce roman, j'avais tout d'abord acheté le tome 2, puis quand je m'en suis aperçu, j'ai décidé de commencer dans l'ordre, même si j'ai le sentiment que les deux livres peuvent se lire séparément, puisque nous avons affaire à deux histoires bien distinctes, vous me direz pourquoi les avoir acheté, et bien, parce qu'ils sont magnifiques, ils ont une couverture superbe, la tranche des livres est dorée et que en lisant le résumé, je me suis dit pourquoi pas.

Donc l'histoire, celle-ci se passe à Londres aux environs des années 1850, un étrange personnage monté sur des échasses agressent de très jeunes filles, en même temps des loups garous se baladent dans la ville, et tout cela pendant que les habitants Londoniens se promènent à bord de différents objets volants fonctionnant à la vapeur, tout cela sous un brouillard épais, noir et nauséabond, le décor est désormais planté, reste nos deux supers héros, qui répondent aux noms de Sir Richard Burton et Algernon Charles Swinburne, le premier est mandaté par le roi lui-même pour résoudre cette affaire, et Swinburne pour le moins excentrique va décider de venir prêter main forte à son ami. L'histoire est par elle même assez intéressante, mais je ne sais pas si la cause en est le style que je ne maîtrise pas, mais j'avais par moment du mal à visualiser les scènes malgré l'écriture relativement fluide de l'auteur, j'étais d'ailleurs obligé de lire de grands passages à chaque fois pour vraiment rentrer dans l'histoire et je ne pouvais pas me contenter de quelques lignes volées par ci par là, comme il m'arrive de le faire avec d'autres romans. Je me plongerai assez rapidement dans la deuxième aventure de Burton et Swinburne et peut-être que l'expérience du premier livre me permettra de mieux maîtriser la lecture du second.
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Burton & Swinburne dans L'Étrange affaire de..

Je sors de cette lecture plutôt mitigée. J’ai eu beaucoup de mal à accrocher à toute la première partie qui souffre de quelques longueurs. Pas mal d’éléments se mettent en place certes mais la 2e et la 3e partie s’enchaînent ensuite dans un souffle effréné qui ont davantage retenu mon attention mais qui, quant à elles, semblent parfois prendre des raccourcis. J’ai particulièrement apprécié la partie qui relate la vie de Spring Heeled Jack que j’ai lu d’une traite. La fin est un peu bancale. Je ne suis pas sûre que les ravages du temps soient vraiment bien exploités, en réalité, je ne suis pas vraiment sûre que l’explication soit plausible (bien que je le confesse, tout ce qui est lié au voyage dans le temps est toujours très complexe).



Les personnages principaux Burton et Swinburn sont intéressants et bien travaillés, en revanche les personnages secondaires et notamment les « méchants » me donnent parfois la sensation de tomber comme un cheveu au milieu de la soupe.



L’écriture de l’auteur est par contre très plaisante, agréable et s’orne d’un bon rythme qui facilite la lecture. Beaucoup de potentiels dans ce livre grâce à cet univers steampunk bien façonné et au choix des personnages historiques. Je pense que le roman est bon et que c’est moi qui n’ai pas vraiment accroché.

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