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Critiques de Martin Waddell (107)
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Gigi la grenouille

A priori (toujours se méfier de ses a priori), lorsque j'ai vu cet album, tout, absolument tout sentait bon le livre bien commercial qu'on trouve en bonne place dans le rayon " littérature jeunesse " (si une telle appellation est possible) des hypermarchés.



Le dessin rond très (trop ?) facile d'approche, le titre de l'album, l'éditeur, bref, tout de l'album qui n'en est pas un et…

… et puis non. Certes, il a ce petit côté sirupeux que je déteste, mais en le lisant avec cet apriori que vous savez maintenant, je ne l'ai pas trouvé du tout mauvais, bien au contraire.



C'est une allégorie, presque. L'allégorie de l'enfant qu'on n'écoute pas ou, plus précisément, de l'enfant qu'on écoute mais que l'on n'entend pas, ce qui est peut-être pire encore pour la construction de l'enfant. Le fait de se sentir ravalé à l'élément de décor du contexte familial.



Gigi est donc une petite grenouille, qui, pour se sentir exister ressent le besoin de se revendiquer dragon. Mais, bien entendu, personne, absolument personne ne prête attention à ce dragon de pacotille auto-proclamé ce qui, je vous le laisse imaginer, peut-être perçu comme une marque de mépris assez offensante pour ledit dragon.



D'où sa réaction, que je vous laisse le soin de découvrir par vous-même si le cœur vous en dit et, une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de la fin de l'histoire. Les parents de Gigi, surjouent maintenant l'effroi devant la bête immonde qu'est ce petit Gigi de dragon. Mais là encore, ils sont en décalage par rapport aux attentes de Gigi.



Et c'est ici que je trouve que l'album est vraiment bien vu, et c'est en ceci que je trouve que cet album doit être bien entendu à l'usage des parents. En ce sens qu'il ne suffit pas de répondre à un moment donné aux désirs ou besoins de son enfant, mais d'y être vraiment attentif, afin d'être en phase, en osmose avec lui.



Cela peut paraître une évidence, et pourtant, et pourtant, je puis vous assurer en tant qu'enseignante que je vois des groupes entiers de parents qui passent leur temps à essayer de recoller au train de leur manque d'attention auprès de leur enfant… avec toujours un wagon de retard !



Donc, un album pas si superficiel qu'il en a l'air, bien plus intéressant qu'il le laissait supposer. Bien sûr, ceci n'est qu'un tout petit avis qui se prend pour un dragon, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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Bébés chouettes

Un de mes albums préférés pour les tout-petits.



Véritable merveille graphique, Bébés chouettes est le genre d'album qu'on aime à lire et à relire aux enfants.

Et à la manière de Lou qui d'une petite voix éplorée ne cesse de répéter : "Je veux ma maman", vous vous entendrez dire, encore et encore : " On lit Bébés chouettes, ce soir."

Parce qu'à cet âge, on a besoin d'être rassurés. Parce qu'à cet âge, un livre peut être comme un doudou, l'ami-câlin, l'ami qui aide à s'endormir loin de sa maman.
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Tu ne dors pas, petit ours ?

Un album qui date de 1988, mignon sans être nunuche, sur la peur du noir et la difficulté à s'endormir. Oui, encore un. Mais de ceux que j'ai pu lire jusqu'à présent (non pas que j'en lise des tonnes), c'est celui que j'ai préféré, que je trouve le plus intelligent et le mieux fabriqué.





Grand Ours, l'aîné, veille dans sa grotte sur Petit Ours pour qui il est l'heure d'aller dormir. Mais Petit Ours n'arrive pas à dormir, parce que le coin de la grotte où se trouve son lit est trop sombre. Grand Ours, qui n'a qu'une envie, lire tranquillement dans son fauteuil, aura beau ajouter une lanterne, puis une autre, rien n'y fera. Et Petit Ours aura beau faire, s'agiter dans tous les sens, essayer toutes les positions, impossible de dormir. Il y a toujours du noir, quelque part : autour du lit, ou plus loin dans la grotte, ou encore dehors. Grand Ours va donc emmener Petit Ours affronter la nuit, lui montrer l'obscurité mais aussi ses corollaires, la lune et les étoiles. Et c'est un Petit Ours apaisé qui s'endormira dans les bras de Grand Ours.





Une façon de dire aux adultes qu'il vaut toujours mieux discuter de ce qui fait peur que de se contenter d'un "Allez, dors, maintenant !" ou d'un "Mais y'a pas de raison d'avoir peur !" (alors qu'il y a en plein, on le sait tous), qu'il faut savoir prendre le temps de réconforter les enfants (qu'ils soient vos enfants, vos petits-enfants, vos petits frères et sœurs, les enfants d'amis ou les enfants dont vous vous occupez dans le cadre de votre travail), que la peur s'apprivoise mieux à deux que tout seul, et toute cette sorte de choses.





Composé par un auteur et une illustratrice anglais, Tu ne dors, Petit Ours ? prend le parti de suivre une certaine tradition britannique, avec ses illustrations un tant soit peu à l'ancienne et ses couleurs douces. Le texte joue d'abord sur les répétitions propres aux contes, pour prendre un essor plus personnel. Et la cerise sur le gâteau, c'est la mise en abyme instaurée par le biais des dessins : regardez bien ce que lit Grand Ours, dans son fauteuil !
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Le Canard fermier

« Il était une fois un canard qui avait la malchance de vivre avec un fermier terriblement paresseux…

Le canard faisait le travail. Le fermier restait au lit tout le jour. »

Émus par la détresse de leur ami, les autres animaux de la ferme « tinrent conseillent au clair de lune et dressèrent des plans pour le lendemain. »

Les auteurs n’y vont pas par quatre chemins : la situation d’injustice et d’exploitation est aussi flagrante que la nécessité d’y mettre fin par la révolte. Le fermier est chassé manu militari et les anciens exploités se remettent au travail en meuglant, gloussant et cancanant. Pour une critique de la valeur travail il faudra aller chercher ailleurs, mais sont déjà expliquées la lutte des classes et la révolution, l’expropriation et l’autogestion, ce qui n’est pas si mal, en seulement seize double-pages.

Cette « Ferme des animaux » conscientisera assurément les plus jeunes.



Article à retrouver sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Le Canard fermier

Le canard fermier est un de mes albums - cultes, ceux qu'il m'est impossible de ne pas lire régulièrement aux enfants m'entourant.



Pourquoi donc ?

Parce qu'au travers de l'esclavagisme du fermier à l'égard de son canard - " homme à tout faire ", c'est une grande leçon d'humanité ( la langue française est parfois bizarre ! ) qui nous est donnée.



Les dessins aquarellés occupant chaque double page sont magnifiques et tellement expressifs, sans jamais faire de l'ombre au texte qui est qualité ( passé simple, etc... ). de plus, ce dernier colle à l'image et fait dialoguer l'ensemble des animaux sans pour autant noyer le récit par une présence trop accrue de dialogues.



La fainéantise du fermier n'a d'égale que le courage solidaire des animaux et ne soyez pas étonné si votre enfant, après avoir découvert le travail traditionnel des fermes, vous lance à tout bout de champ " Ça va le travail ?".



CERISE SUR LE GÂTEAU, le canard fermier est une merveilleuse introduction à la notion d'hygiène de vie, dès quatre ans.
Lien : http://justelire.fr/le-canar..
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Bravo, Petit Ours !

Voici mon retour de lecture sur l'album jeunesse Bravo, Petit Ours ! de Martin Waddell.

Il était une fois deux ours : Grand Ours et Petit Ours.

Grand Ours est le grand ours et Petit Ours est le petit ours.

Aujourd'hui, Petit Ours veut partir en exploration..

Bravo, Petit Ours ! est un album découvert dans la bibliothèque de la fille d'une amie. Il est conseillé pour les enfants à partir de trois ans.

Nous découvrons un Grand Ours (l'adulte) et le Petit Ours (l'enfant).

Quand Petit Ours veut partir en expédition, Grand Ours l'accompagne, pour veiller sur lui.

Petit Ours est très entreprenant : il grimpe sur les rochers, monte sur des arbres qui sont de plus en plus haut, il traverse seul une rivière en marchant sur des rochers glissants.

En fait, il se met carrément en danger, ce qui m'a étonné.

La morale de l'histoire est que Petit Ours peut tout faire car Grand Ours est là, qui veille.

C'est bien joli, mais les parents ne sont pas toujours derrière les enfants ! S'ils font des bêtises, il faut apprendre à leur dire non et les disputer.

Ici Petit Ours fait tout ce qu'il veut, de toute façon il ne lui arrivera rien car Grand Ours est là !

J'ai été un peu surprise du message qui me parait très léger, surtout pour des enfants si jeunes.

Ce n'est pas un message que j'aurais aimé donner à mon fils quand il était petit !

La petite fille à qui je l'ai lu a six ans, elle comprend le danger et sait qu'on ne peut pas faire tout ce qu'on veut, même si un adulte n'est pas loin. Elle ne connaissait pas cet album, ramené le matin même par sa maman d'un vide grenier. Nous l'avons découvert ensemble. Mais il ne l'a pas captivé. D'ailleurs elle lui a redonné en lui disant qu'elle pouvait le mettre dans une boite à livre pour un autre enfant !

Mon avis sur cet album est très mitigé.

C'est un album qui a 25 ans, et il y en a de bien meilleur pour les petits, qui délivrent de meilleurs messages !

Par contre, j'ai bien aimé les illustrations et la colorisation.

Je ne le recommande pas et ne le note que deux étoiles.

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Bébés chouettes

A la suite d'un reportage de sauvetages de bébés chouettes, j'ai eu envie de commenter l'album classique des bébés chouettes.



C'est un album qui n'est pas facile à appréhender d'emblée: le fond noir fait appel à l'anxiété de bébés chouettes qui se réveillent la nuit et qui voient que leur mère n'est pas là.



Mais la fratrie se soutient toutefois : la plus grande des chouettes rappelle que maman va revenir. La plus petite chouette appelle sans cesse sa maman...



Cet album évoque la séparation, ce moment où les enfants doivent apprendre à se détacher de leur maman. Mais il est parfois bien tôt pour ce détachement....

mais la maman chouette revient, avec ce qu'il faut pour se nourrir et pour survivre...



C'est un classique de la petite enfance ... J'ai pu le constater, c'est un album qui rassure le tout-petit : il lui redonne de l'espoir;

même en l"absence de sa mère, celle-ci va revenir - bien entendu - l'adulte le sait, mais le tout-petit ne le sait pas encore.

A son stade de développement, le jeune bébé croit que sa maman a disparu (comme pour la plus petite des chouettes).

La plus grande des chouettes commence à construire des images mentales ... elle rassure les plus jeunes.



La maman et les bébés chouettes, : c'est l'illustration du jeu de la bobine de Sigmund Freud (dont il est question dans Jeux de bébés chez Erès).



C'est l'histoire de l'apparition / disparition: quand la maman chouette revient, c'est tout son amour qui est à nouveau présent....

De ses grandes ailes, elle est là pour entourer ses bébés et pour prendre soin d'eux.



Il faut du temps pour se forger l'image de sa maman intérieurement... la lecture aux tout-petits est là aussi pour leur apprendre à développer ses images et sa vie intérieure...

Un jour, les bébés chouettes prendront à leur tour leur envol, deviendront à leur tour des parents pour fonder une famille et avoir à leur tour des bébés chouettes ...

Une belle histoire, un classique qui a fait ses preuves ....
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Bébés chouettes

Un album qui réunit bien des qualités. D'abord l'histoire, qui plait aux enfants qui aiment tous avoir un petit peu peur puis être rassurés. Ces trois bébés chouettes frères et soeurs, sont inquiets du départ de leur maman, partie à la chasse, de nuit bien sûr. Tout finit bien, elle revient, avec de la nourriture pour ses petits. Le texte est riche, avec les voix si différentes de Lou, Rémy et Sarah. Quand à l'illustration, elle est de toute beauté, le graphisme des plumes ressortant particulièrement bien dans la nuit noire (sans compter la superbe double page pour le retour de la maman !). En prime, il y a largement de quoi apprendre aux enfants des tas de choses sur les vraies chouettes. Un album pour enfants très réussi !
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Toi et moi, Petit Ours

Charmant livre qui décrit l'histoire de la relation harmonieuse entre un enfant qui ne pense qu'à jouer et un adulte qui a des taches à accomplir. Grand-Ours fait comprendre à Petit-Ours qu'il y a un temps pour chaque chose... et Petit-Ours accepte d'aider Grand-Ours puis de jouer tout seul avant que Grand-Ours n'accepte de partager ses jeux. C'est simple, très caractéristique de la vie d'un enfant pas encore scolarisé et les illustrations sont merveilleuses. Que demander de plus à un livre d'enfant?
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Bébés chouettes

Histoire mise en mouvement grâce au théâtre d'images Kamishibaï (littéralement théâtre de papier et réalisépar une des professionnelles) présentée aux enfants de crèche avec un étonnant succès.

Une histoire où la répétition de l'action d'apparaitre et de disparaître est le cœur de situation et proposée à une période charnière du développement de l'enfant.

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Le Canard fermier

-Ça va le travail ?!

- COIN COIN!



Un petit livre qu'on a lu à deux, ma banshee et moi, bien construit parce qu'on peut faire participer l'enfant au conte.

L'histoire est celle d'un canard exploité par un fermier paresseux, pas de quoi casser trois pattes à un anatidae me direz vous. Sauf qu'incidemment mon petit démon a emprunté à la bibliothèque LE livre qui résume l'actualité et tout le bien que nous concocte notre gouvernement-fermier.

Bref passons

Le tout est merveilleusement dessiné par Helen Oxenbury, géniale créatrice de We're going on a bear hunt (livre culte de mon faune au même âge, moins pour sa sœur) (chaque enfant est différent et heureusement) et donc le récit conté à deux avec les jolies illustrations font que le livre est très agréable à partager.

Alors... Ça va le travail ?!
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Vers l'Ouest

Très beau livre pour vivre la grande aventure des pionniers américains. Ce livre m'a immédiatement fait penser à la petite maison dans la prairie dont j'avais dévoré les 9 tomes enfant. La narratrice une petite fille raconte son aventure. Comme Laura Ingalls, elle note son histoire dans un cahier offert par son père. On y retrouve les charriots, les Indiens, les conditions climatiques terribles, les bisons, les dangers de la nature qui n'épargne personne.

J'ai beaucoup apprécié les illustrations qui fourmillent de détails et se présentent un peu comme une bande dessinée (notamment par la présence de vignettes). Certaines vignettes s'étalent sur les deux pages. D'autres fois, l'illustration prend une ou deux pages. En tout cas, elles sont très bien faites. Le texte est assez simple et agréable à lire.

Conseillé à partir de 5 ans, je le conseillerai plutôt à partir de 9 ans (en particulier parce qu'il y a quand même pas mal de décès, donc 5 ans ça me semble très très limite).
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Le Canard fermier

Pauvre canard! Pendant que le fermier bedonnant végète tranquillement dans son lit en se goinfrant de chocolats, il se démène à la ferme: enfourche le foin, rentre les poules, scie le bois, fait la vaisselle, le repassage et j'en passe! Bien sûr, le fermier surveille: "ca va le travail?" crie -t'il à longueur de journée par sa fenêtre, ce à quoi le canard répond "coin coin!".



Les autres animaux de la ferme, révoltés par le comportement du fermier et désolés pour le pauvre canard exténué, complotent en cachette pour bousculer les choses.



Ce livre est superbe pour:

-les magnifiques dessins d'Helen Oxenbury: je les trouve irrésistibles!

-la répétition des interpellations du fermier et les réponses du canard, puis les animaux qui meuglent, cancannent et bêlent: très amusant à faire lire aux enfants

-l'histoire enfin: la solidarité entre les animaux et leur révolte justifiée (qui n'est pas sans légèrement rappeler La Ferme des Animaux d'Orwell)



Ce livre date maintenant un peu mais franchit le temps sans problème. Il donne un souffle de liberté et montre qu'il est possible de lutter contre l'injustice si on s'y met à plusieurs.
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Bébés chouettes

Les petits s'inquiètent lorsque papa ou maman disparaissent un peu trop longtemps à leur goût. Rémy, Lou et Sarah, petits bébés chouettes, ne font pas exception à la règle, malgré la sagesse légendaire de leur espèce.

Le texte est construit sur la répétition, les petits animaux se détachent lumineusement sur un fond noir profond, la maman revient et l'amour remplit cet album (non, je ne spoile pas, vous vous en doutiez). Bref, tous les ingrédients pour en faire un parfait album pour les petits bouts de chou.
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Bébés chouettes

Livre ayant pour thème l'attente, l'abandon.

Trois bébés chouettes, de tailles différente, attendent le retour de leur mère, partie à la chasse.

A la fin du livre, tout le monde est soulagé du retour de la maman, y compris tous les petits auditeurs, bouche bée, à qui l'on raconte l'histoire.

Tout est bien qui finit bien.

L'illustration est magnifique. C'est un classique de littérature de jeunesse
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Le Canard fermier

Impossible de ne pas éprouver de la pitié pour ce pauvre canard fermier ! Il s'occupe des autres animaux, repasse le linge, coupe le bois, récolte les fruits,... Bref, il accomplit toutes les tâches de la ferme et de la maisonnée. Pendant ce temps, le fermier se prélasse dans son lit et se nourrit de chocolat. Evidemment, les animaux de la ferme sont indignés par un tel comportement et comptent donner une bonne leçon au paresseux fermier.



On peut retrouver de nombreux thèmes dans ce livre très court : l'injustice, l'esclavage, le burn-out , la paresse, la solidarité,... La façon dont les animaux se rebellent face au fermier est juste jouissive. Cela est aussi original de voir des animaux se comportant de la même manière que les êtres humains mais conservant leur langage animal (chaque espèce émet d'ailleurs des sons différents). Certains trouveront les illustrations plutôt désuètes, mais j'apprécie leur douceur et leur expressivité (on voit bien à quel point le canard est épuisé).



Et, à part ça, ça va le travail ? Coin-coin !
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La mer si grande

Qui aime les illustrations en demi-teintes et les histoires empreintes de poésie tombera sous le charme de La mer si grande, un album écrit par Martin Waddell et illustré par Jennifer Eachus, qui relate une histoire douce, tendre et complice. Une histoire de pleine lune et d’océan, une histoire d’amour entre une mère et sa fille. Celle d’une nuit où tout est permis. Où, au nom du bonheur, on va jouer dans les vagues et inscrire ses pas sur le sable. Où le plaisir est plus fort que toutes les règles inutiles. Où on se donne le droit de patauger et de s’éclabousser même si on n’est pas en maillot de bain. Une nuit qui deviendra un moment inoubliable.



Un livre si beau qu’il donne envie de franchir certains interdits pour créer des souvenirs.



Ces souvenirs-là sont les plus précieux.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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La disparition de Laloupe

Voici Thomas, fils d'un commissaire de police, Rémi, technicien et génial inventeur, Julie, intrépide et grognon, et enfin Anatole, le narrateur, qui laisse souvent galoper son imagination.

Un Folio cadet noir dans vous êtes le héros. L'ancien policier Laloupe a disparu. Son fils et 3 amis, la bande des quatre vont tenter de retrouver notre policier disparu. À chaque tournant du récit plusieurs options s'offrent au lecteur qui doit trouver la donne solution sous peine de tarte à la crème. Alors, en compagnie de la Bande des Quatre, parviendras-tu à retrouver le commissaire Laloupe ?

Ce livre dont vous êtes le héros et très amusant on peut retrouver aussi bien dans le texte que dans les illustrations des renseignements parsemés afin de mener à bien cette enquête. Maintenant, à toi d'éclaircir le mystère en repérant les indices cachés dans les textes et les illustrations.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Léo Lapin

Petit Louis et Léo Lapin partagent tout : les promenades, les aventures, les câlins... Mais un jour, lors d'une promenade, Petit Louis s"éloigne et oublie Léo Lapin sur le mur. Resté seul, Léo Lapin est effrayé par la visite d'autres lapins. Il essaie de se rassurer : Petit Louis ne l’oubliera jamais et va revenir le chercher. Pourtant, le soir venu...



Autour des doudous, cet album est sans doute mon préféré. Le principe de voir les choses à travers le regard inquiet du doudou est plutôt original. L'idée que tout deux ont autant besoin de l'autre m'a bien plu.

Le texte est très rythmé. Mais surtout, j'aime beaucoup les illustrations. Léo Lapin est complètement statique et pourtant assis sur son mur, il est très expressif, il semble parfois se pencher ou se reculer.

L'album est dans les tons pastels. On est dans un jardin un peu sauvage par endroit, il y a plein de détails. C'est tout tendre et joli.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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Le Canard fermier

Voici une histoire que l'on aime beaucoup à la maison.

C'est une histoire originale avec un horrible fermier paresseux qui engraisse dans son lit à force de ne rien faire et de se goinfrer de chocolat pendant que son pauvre canard se tue à la tâche.

Ensuite nous avons sincèrement plaint ce pauvre canard qui outre les travaux de la ferme, s'occupe aussi des tâches ménagères et de servir le fermier. Il est complètement épuisé.

Nous avons beaucoup aimé les dialogues avec cette rengaine: ça va le travail? et en réponse coin coin.

Et oui dans cette histoire, les animaux ne parlent pas et communiquent avec des cris d'animaux (ce qui est logique finalement et laisse une grande part d'imagination, les enfants peuvent eux mêmes inventer les remarques des animaux)

Enfin tout finit bien, pour notre plus grand plaisir, les animaux s'unissent pour faire une belle frayeur au fermier et le faire partir.

Les dessins sont vraiment excellents et jubilatoires.

Pour les adultes, ça rappelle la ferme des animaux.

Plus le petit apport philosophique: l'entraide...

C'est un bon moment de lecture en famille.

D'ailleurs c'est devenu une de nos phrases favorites à la maison. Quand il y en a un qui travaille (vide le lave vaisselle, lave la voiture...) bien souvent un autre demande "ça va le travail"? et les enfants complètent avec un coin coin plein de rires.





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