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La saga des Westcott tome 8 sur 9

Viviane Ascain (Traducteur)
EAN : 9782290259856
384 pages
J'ai lu (01/03/2023)
3.9/5   5 notes
Résumé :
Veuve depuis peu, Lydia Tavernor mène une vie paisible à la campagne. Si elle s'est promis de ne plus jamais dépendre d'un homme, la solitude lui pèse, à tel point qu'une idée germe dans sa tête : pourquoi ne pas prendre un amant ?Harry Westcott lui apparaît comme le choix idéal. Gravement blessé à Waterloo, il vit désormais en reclus au village. Lui aussi doit aspirer à un peu de chaleur humaine, et... il est fort séduisant. Rien ne les empêche donc de prendre un p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai passé un très bon moment avec ce huitième tome de la Saga des Westcott dont l'intrigue se déroule dix ans après le Grand Cataclysme (pour reprendre l'expression de rigueur) qui, au premier tome de la série, a remis en question toute l'existence d'Harry, le héros de "Celui qui me chérira". Alors qu'il semble avoir enfin digéré les événements et surmonté ses blessures de guerre, il prend conscience que la solitude qu'il appréciait jusque là ne le satisfait plus vraiment et justement la veuve du pasteur, farouchement attachée à son indépendance, sent également la solitude lui peser. Mais la réputation d'une jeune veuve est bien fragile, surtout dans un petit village où tout le monde connaît tout le monde et garde un oeil sur ses voisins...

La romance est agréable, bien plus douce que ne peut le laisser penser la quatrième de couverture qui évoque une veuve décidée à prendre un amant. Toutefois il manque quand même un petit quelque chose (une touche d'humour, une pointe de suspense ou autre chose...) qui aurait donné du piquant à l'histoire de Lydia et Harry.

Dans ce tome, la famille Westcott est présente au grand complet, toujours en pleines manigances pour assurer le bonheur d'un des leurs, même à son insu.

Ce huitième tome m'a donc bien plu et il ne me reste qu'à patienter jusqu'à la sortie du prochain volume de la Saga des Westcott. En effet, on pourrait imaginer la série va s'arrêter là puisque toutes les "victimes" du Grand Cataclysme semblent avoir trouvé le bonheur, mais il y a un neuvième tome (pas encore traduit) qui va s'intéresser à Estelle Lamarr, la fille de Marcel Lamarr qui a épousé Viola, la veuve du méchant bigame, dans le quatrième tome. Il pourrait donc y avoir de nombreux autres tomes si Mary Balogh raconte les amours de tous les jeunes gens de la nouvelle génération des Westcott...
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Huitième tome de la saga des Westcott, dont j'avais oublié la sortie avant de le ressortir pour un challenge, ça tombe bien le neuvième vient d'être publié.

Une romance sans trop de surprises ou de rebondissements pour le dernier de la famille à n'avoir pas encore trouvé l'amour. Après le Grand Cataclysme d'il y a 10 ans, seul le fils Westcott qui avait perdu son titre, son héritage, son statut était resté sur le carreau. Parti combattre Napoléon avec une charge de commandant grâce à son tuteur, il était revenu fortement affaibli par ses blessures tant physique que morale. La famille avait réussi à lui faire remonter la pente, l'ancien manoir familial lui servant de retraite. D'apparence jovial, la solitude lui pèse néanmoins et sa famille n'a qu'une idée en tête à l'aube de son trentième anniversaire, le faire convoler pour être aussi heureux que le reste de la famille.

De son côté, Lydia est une jeune veuve de pasteur fort charismatique. Mort en sauvant à un enfant son mari est élevé au rang de saint au sein de la communauté. Elle a souhaité y rester malgré une famille très autoritaire regentant ses moindres décisions. Très effacée, rester au village pendant son deuil a été sa seule rébellion. Et encore, elle vit recluse, avec peu d'amies, peu la remarquent tellement elle demeure dans l'ombre de son mari.
Mais Lydia souffre de cette solitude et ose un soir faire une proposition à Harry qui ne l'avait jamais remarquée jusqu'à présent.

Une romance qui doit beaucoup au contexte, avec une famille omniprésente . Avec un peu trop de personnages pour les resituer tous. C'est plus une continuité de la série qu'un tome qu'on pourrait lire à part. Un livre tout en douceur, qu'on apprécie pour retrouver une famille attachante. L'histoire en elle-même est en effet assez rapide, on pourrait regretter qu'il n'y ait pas plus de rebondissements.
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Je ne sais pas vous, mais j'ai tendance à associer des autrices des romances que je lis à différents styles qui leur sont propres, certaines c'est plutôt l'aventure, d'autres les enquêtes, d'autres encore l'humour et Mary Balogh, c'est pour moi la douceur. J'ai donc été ravie de la retrouver le temps d'un douce aventure avec le dernier des Westcott dé-légitimés : Harry.

L'histoire est assez classique mais très appréciable à suivre. Nous retrouvons Harry dans le petit village où il s'est retiré pour mener une vie paisible dans la demeure qu'on lui prête, ce qui lui fait du bien après la guerre qui l'a marqué. Un jour, la veuve de l'ancien pasteur mort un an plus tôt lui fait une drôle de proposition qu'il a très envie d'accepter même si ce n'était pas prévu.

J'ai rarement lu, dans les romances historiques anglaises que j'affectionne, d'histoire où une douce veuve prend sa vie en main et demande de but en blanc à son charmant voisin de devenir son amant car elle en a marre de la solitude. L'audace maladroite de Lydia m'a charmée et amusée, me la faisant d'emblée classer dans les héroïnes courageuses que j'aime bien. J'ai apprécié cette femme qui, comme elle dit, s'est retrouvée étouffée par l'amour bienveillant que voulaient lui offrir les hommes de sa vie mais qui était tout sauf adapté et qui au contraire l'enfermait dans une position de femme-enfant et non de partenaire. Son désir de liberté m'a donc été droit au coeur !

La romance ou plutôt d'abord l'amitié qui va naître entre elle et Harry m'a touchée. C'est tendre, calme, reposant, mais un cadre charmant : la petite maisonnette de Lydia où Harry va venir lui couper du bois, tandis qu'elle lui prépare des gâteaux. Un cadre campagnard tranquille, mais un cadre à double tranchant puisque l'autrice nous en offre le revers avec les cancans du village qui vont mettre à mal la réputation de Lydia et leur relation. Nous sommes en plein dans ce tournant où on critique encore les femmes voulant vivre seule parce qu'on trouve cela immoral, alors que pourtant de plus en plus d'entre elles aspirent à cette indépendance.

J'ai trouvé les personnages bien écrits, la romance ou plutôt les sentiments touchants, mais tout se passe trop vite. L'autrice ne nous offre que peu de scènes au final où on les voit développer leur attachement pour justifier tout ce qui se produit entre eux et les déclarations qui vont être faites. C'est un peu dommage. Elle comble cela par la présence renforcée de la vaste famille Westcott et autant ça aurait pu faire plaisir de retrouver certains si on leur avait attribué un vrai rôle dans l'histoire, autant cette accumulation juste de noms m'a semblé un peu veine. L'autrice s'essouffle. Heureusement elle arrive à la fin.

Douce et charmante romance entre deux célibataires assumant leur célibat mais chez qui la solitude va peser, Celui qui me chérira est également l'histoire du désir d'indépendance de femmes qu'on a trop longtemps mises sous tutelle et qui souhaitent s'en libérer. Mary Balogh nous offre donc une belle intention, un peu manquée à mon goût dans sa réalisation par une chronologie trop rapide et un décor familial mal exploité.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pourquoi parlait-on des champs de bataille comme de champs d'honneur ? Ils devaient être aussi proches de l'enfer qu'il était possible de l'être dans cette vie.
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L'amour n'avait décidément rien d'un sentiment délicat. Il vous déchirait parfois le cœur.
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