J'aime beaucoup les couvertures des romans des Editions NiL et celle-ci confirme la règle. J'ai découvert la plume de Mary Simses, avec « L'irrésistible histoire du café myrtille », qui se lit plutôt bien. Mais ma série coup de cœur dans cette édition est la trilogie mettant en scène Alfréd et sa famille : « Les dix vœux d'Alfréd ». Inoubliable.
Grace traverse une mauvaise passe. Licenciée, quittée et dont le studio est impraticable, la jeune femme se retrouve chez ses parents, dans la ville de son enfance. Exigeante et perfectionniste, Grace va devoir un peu lâcher du leste et peut-être repenser sa vie. Mais tout ceci est sans compter sur la rencontre avec son amour de lycée.
Le postulat de départ est très prometteur. Il donne envie, par ce temps maussade de se plonger sous un plaid, un chocolat chaud à la main et de lire cette romance qui promet d'être guimauve à souhait. Tous les ingrédients de la romance sont là : une femme qui se remet en question, son retour dans la ville de son enfance, son amour de jeunesse. Et même le garçon exaspérant. Ajoutez à tout ceci, un secret ou un lourd passé que Grace a du mal à digérer et tout est là pour en faire un roman plus qu'intéressant.
Mais voilà, la sauce met beaucoup trop de temps à monter. Entre des épisodes dignes de Bridget Jones et des longueurs inutiles, le lecteur s'ennuie un peu et trouve le temps long. À noter qu'il a fait un effort, en sortant de ses genres littéraires de prédilection, tout de même. Le personnage de Grace, au lieu de se rendre empathique auprès du lecteur est un véritable cruche. Il ne lui manque plus que les boutons d'acné, et on y est. Ok, c'est un peu dur, mais elle peut se révéler un tantinet crispante tout de même.
Le petit plus de ce roman sont les règles de grammaire qui introduisent chacun des chapitres du roman, et qui en sont un peu le fil conducteur. Hormis cela, les romances - oui, il y en a plusieurs qui se profilent à l'horizon - n'avancent guère. Puis finalement, tombent comme un cheveu sur la soupe. L'autrice a loupé le coche. À trop tergiverser, on rate le train.
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