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Critiques de Mathieu Lindon (110)
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Ce qu’aimer veut dire

Le lecteur curieux ou nostalgique peut peut-être, le temps de quelques pages, accorder un vague intérêt au récit des folles nuits gays parisiennes, des rencontres sans lendemains, des soirées sous opium, etc..



Mais lorsque cette évocation constitue à peu près tout le sujet d un livre, il devient ardu de ne pas décrocher…

Certes de temps en temps surgissent au détour de ce récit quelques réflexions interessantes sur la vie, la mort, l ´ amitié, le statut de « fils de ». Mais le récit n étant pas construit, ces réflexions sont vite absorbées ; elles viennent rapidement se perdre dans le néant, la futilité du reste.



Cependant, le pire ici est le style ; Lindon dit à un moment du récit que, dès son plus jeune âge, il n imaginait pas être autre chose qu écrivain. On se demande bien pour quelle raison - si c’est n est un environnement familial le portant tout naturellement vers ces horizons-là, comme d autres se projettent en entrepreneur, en agriculteur, en maçon…. On s interroge, puisque ni l imagination ni la maitrise du style ne semblent être, décidément, l apanage de Lindon, qui évoque au début du livre - un des rares passages intéressants - le sentiment de gratitude que lui inspire son père mort. On se dit qu il a raison ; il faut qu il le dise et le répète : « Merci papa, de m avoir légué ton nom. » Car c’ est mieux, Lindon, que Martin ou Dupont, pour être publié, quand on n a rien à dire et qu’ on ne sait pas écrire.

Car : Combien de phrases mal fichues ou tout bonnement pas claires ?

En voici quelques exemples :

« Mystérieusement mon amour pour Gérard n ´ a pas grand chose à voir avec la sexualité. C est pourquoi, j imagine, il s appelle amitié. Je n ai jamais connu ça, une passion d adolescent survenant avec dix ans de maturité ou d immaturité en plus. »



Comprenne qui voudra.

Ou encore :



« C est pour moi une des caractéristiques de l acide que m’ émeut de façon disproportionnée, quand je suis sous son effet, de ressentir si douloureusement, comme activement solidaire du reste de l humanité, les malheurs uniquement créés par les conventions, les joies dont on estime vital de se priver. » (p.103 édition folio).



Au secours !!! Où est le traducteur ???

C est quoi qui émeut ? C est qui qui est solidaire ? Et qu est-ce qu ils ont, les joies et les malheurs ?



Il était en arrêt maladie ou quoi, en 2011, le correcteur de chez P.O.L ???



Et pour finir, pioché au hasard :



«Je lui suis si dévoué que je n ai aucun mal à supposer que Michel me le soit aussi , toute sa conduite le montre, pas à le supposer mais à l avoir intériorisé sans y avoir réfléchi. »



… J ai beau réfléchir à cette dernière phrase, je n arrive pas à l intérioriser… à moins que ce ne soit l inverse…



… Que ce livre ait obtenu le prix Médicis en 2011 me plonge dans des abîmes intérieurs encore plus réflexifs et intériorisés, si possible, concernant l’ état de la littérature française et la complaisance du petit entre-soi des jurys littéraires…
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Une archive

Il y a des héritages plus ou moins lourds à porter, celui de Mathieu Lindon n'est pas des plus simples, comme il le dit ironiquement dès le début de l'ouvrage :« Je suis une archive à moi tout seul ». D'une chance rare, quand même d'être le fils du directeur des éditions de Minuit, de 1948 jusqu'à sa mort en 2001, d'avoir eu l'opportunité de rencontrer des auteurs de qualité tels que Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Marguerite Duras, Jean Echenoz... On parcourt les étapes de cette vie pleine de passion, d'amour, de vie familiale où se côtoient pouvoir, bonté, héroïsme, ruse et méchanceté. Bien sûr que l'archive c'est la vie de ce petit garçon qui baigne dans les livres, l'édition, l'écriture...

Et qui devient écrivain.

Un écrivain à la plume souvent drôle, parfois féroce, qui retrace un formidable portrait de son père au milieu de la vie littéraire et de la vie politique de ces années-là : l'Occupation, la Libération, puis l'engagement pendant la guerre d'Algérie. Une archive passionnante !
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Une archive

« J'écris ce texte parce que j'écris ce texte parce que j'écris ce texte ».

(p.224)

Il y a chez Mathieu Lindon une certaine urgence à raconter l'histoire des éditions de Minuit, celle de son père Jérôme Lindon, celle de sa famille et son histoire à lui, lecteur, écrivain et témoin privilégié de toute une époque.

Cette urgence paradoxale, puisque vingt ans se sont écoulés depuis qu'en 2001 une éditrice lui a proposé d'écrire une biographie de son père, explique en partie le style précipité, essoufflé, souvent asyntaxique utilisé délibérément par Lindon.

On dirait que les mots trop longtemps réprimés explosent.

Alors sur quelles bases écrire cette histoire ?

Se plonger dans les archives de la maison d'édition ? D'autres l'ont fait. Notamment Anne Simonin.

Mathieu Lindon distingue entre la relative objectivité des archives constituées au fil des ans, comme des « pièces à conviction », et l'archive, plus personnelle, qui donne le titre de son livre.

« Moi, je m'en fiche des archives. Je suis une archive à moi tout seul » (p.65).

Mathieu Lindon a écrit un livre subjectif et revendiqué comme tel. Ni hagiographie, ni tombeau, ni biographie. Il n'esquive pas les zones d'ombre.

Ni le fait d'avoir publié chez P.O.L et pas chez Minuit !

« La méchanceté est à l'honneur dans la famille » (p.28).

Le résultat est un livre émouvant, souvent agaçant, toujours passionnant.







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Une archive

J'ai voulu lire ce livre car il parle des Éditions de minuit, dont j'apprécie beaucoup leurs livres. Le succès de cette Maison d'édition est dû à Jérôme Lindon. Ce livre, écrit par son fils, Mathieu Lindon, raconte ses mémoires de cette époque.



Quelle merveilleuse plongée dans les "archives" de cette maison d'édition mythique, entrer dans l'intimité des Lindon (peut-être un peu trop), découvrir un autre visage de l'éditeur, ce père tantôt froid, tantôt tyrannique, orgueilleux, manipulateur. Mais aurait-il arrivé aussi loin sans ces "qualités" ?



Ces mémoires donnent envie de se plonger dans toute la bibliographie des Éditions de Minuit, surtout dans l'époque où ils étaient les seuls à dénoncer les horreurs de la Guerre d'Algérie et ont subi des menaces, voire même un attentat. Bref, mon admiration pour cet homme, Jérôme Lindon, n'a fait qu'augmenter. Hâte de lire le portrait fait par Jean Echenoz dans son roman "Jérôme Lindon".



Sur le fond, j'ai apprécié cette découverte. Sur la forme, c'est une autre histoire ! Lecture absolument P-E-N-I-B-L-E (et je pèse mes mots !). Je n'ai pas du tout apprécié le style d'écriture, un peu brouillon, un peu "vas-y je balance ce qui me passe par la tête sans me relire", un peu "allez, hop, je vais dire un truc simple de la manière la plus tarabiscotée possible", le côté cryptique à parler des choses qui ne sont connues que par l'écrivain et peut-être par ses habitués (la fameuse dispute avec son frère dont on ne saura pas plus, mais qui revient tout au long, un prénom qui revient sans cesse et on comprend juste vers la fin qu'il s'agit de son son petit ami) et aussi cette auto-promotion de l'auteur à tout ramener à lui, à ses livres et à son vécu avec son propre éditeur (Paul Otchakovsky-Laurens, éditions P.O.L.).



Bref, lecture passionnante et pénible à la fois (oui, oui, cela arrive parfois), qui donne envie de découvrir les auteurs des Éditions de Minuit.
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Il écrit

[Ce] roman prend la forme de l’inventaire drolatique de tous les clichés associés à la création, de la subversion à la responsabilité, du génie à l’expertise, de l’impunité aux postures d’éternels incompris des écrivains.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Il écrit

Mathieu Lindon nous propose ici un roman étrange. Déstabilisant. Atypique, disons. Un roman fleuve, dont la temporalité nous échappe un peu.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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Hervelino

Dans ce beau livre, Mathieu Lindon ressuscite les années passées à la Villa Medicis avec Hervé Guibert, trois années de vie commune passées à déambuler dans les rues de Rome, à travailler (un peu), à rire (beaucoup), à vivre le plus qu'on peut pour se remplir le cœur de cette ultime "dolce vita" avant le non-retour déjà programmé ! Hervelino, le prénom de l'ami, de l'être cher que Lindon essaie d'évoquer à travers la description de cette tranche de vie partagée qu'ils voulaient la plus légère possible pour en effacer toute la gravité fatale ! Hervelino et Mathieu, Mathieu et Hervelino, c'est l'histoire d'une amitié, à la vie, à l'amour... à la mort ! Une amitié si belle, si poignante, que Mathieu nous livre par ses touches impressionnistes de leur vie romaine, avant la fin inéluctable et le déchirement de l'absence. Mathieu aimait tant Hervé qu'il nous le fait aimer aussi, Hervé Guibert, Hervé, définitivement Hervelino pour Mathieu et pour nous tous, éblouis que nous sommes de cette si belle évocation d'une amitié rare et tellement partagée !
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Une archive

Pour moi, ce livre est le récit d'une filiation. Mathieu Lindon ravive ses souvenirs d'enfance entre écrivains du Nouveau Roman et histoires de famille, les deux étant intimement liés. Mais l'auteur ne cesse également de chercher en lui-même ce qui reste de son père et ce que ce dernier lui a transmis. On perçoit tout l'amour et toute l'admiration qu'il lui porte. C'est un très beau témoignage, sincère et émouvant.

Mais la narration de Mathieu Lindon est toujours un peu difficile à suivre, comme d'habitude. C'est son style. On se demande aussi parfois ce que certains détails viennent faire là.

Les souvenirs tournent un peu en boucle avec toujours les mêmes noms d'auteurs, les mêmes thématiques : la brouille entre le père et le fils aîné, le lien qui unit Jérôme Lindon et Samuel Becket, etc.

Cette "Archive", bien que très intéressante, ne m'a pas procuré autant de plaisir que la lecture de "Ce qu'aimer veut dire" ou "Hervelino". Je suis restée un peu sur ma faim.

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Les hommes tremblent

Martin, un SDF s'installe dans le hall d'un immeuble parisien ce qui ne réjouit aucun locataire mais les met en même temps face à leur mauvaise conscience.

Une satire sociale que cette radiographie d'un immeuble parisien. Un ton sarcastique, ironique, jubilatoire, absurde, un tantinet répétitif et longuet parfois.

Comment réagit chacun face à l'intrusion de cet homme atteint de mystérieux tremblements, sale, "loque prétentieuse" qui interpelle chacun, donne son avis sur tout et tous ?

Une fable de la société contemporaine, la solitude, la solidarité, la mesquinerie, l'exclusion, la pauvreté, une caricature des préjugés, un Pot-Bouille (Zola) moderne.

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Une archive

Je ne connaissais pas Mathieu Lindon avant de tomber sur ce livre par hasard chez mon libraire. Grande déception à la hauteur du sujet, une évocation d'un grand monsieur, le père de l'auteur, éminent patron des Editions de Minuit et grande figure du monde du livre.



Il est certes difficile de parler et d'écrire sur son père avec justesse et sans tisser de l'anecdotique. Mais on avance dans la lecture assez péniblement du fait d'un style alambiqué, de petites coquetteries un peu agaçantes et de clins d'oeil réservés aux initiés.



Au total, un livre pour ceux qui VRAIMENT s'intéressent au sujet. Mais mon Dieu pourquoi écrire de façon aussi peu naturelle et fluide ?
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Une archive

L’auteur qui a toujours refusé d’écrire une biographie de son père – l’éditeur Jérôme Lindon, mort en 2001 après un demi-siècle à la tête des Editions de Minuit –, se lance dans un récit qui, piochant dans ses souvenirs intimes et personnels – n’est-il pas une archive à lui tout seul, lui le témoin depuis l’enfance des relations paternelles avec les auteurs, à la maison comme à la Maison ? –, dessine un portrait tendre du grand homme.





« C’est ça, être fils quand ça tourne bien, c’est être le valet de chambre du grand homme avec un amour tel qu’il fait que le grand homme reste grand homme même lesté de vérité. » Cet exercice d’équilibriste, Mathieu Lindon le réussit avec une émotion contenue, nuançant juste ce qu’il faut le portrait de ce père légendaire pour faire revivre l’homme du quotidien jusque dans ses ambiguïtés parfois.





Il faut dire qu’il est impressionnant cet homme de passion et de combat qui influença tant les Lettres françaises. Promoteur du Nouveau Roman, découvreur de plusieurs générations de futures immenses figures de la littérature, dont rien moins que deux prix Nobel, il paya de poursuites judiciaires, de l’incendie de ses bureaux et du plasticage de son appartement, la publication d’ouvrages contre la torture pendant la Guerre d’Algérie et continua sa vie durant à se battre pour la défense du livre et de la librairie indépendante, au travers notamment de la législation sur le livre à prix unique.





On le découvre aussi pas toujours facile à vivre, intransigeant, perfectionniste, pingre parfois, manipulateur souvent, mari pas toujours fidèle, père que ses enfants n’appelèrent jamais Papa, effondré de ne pas connaître son petit-fils, qu’en raison d’une brouille, son autre fils André lui interdit de voir, lui écrivant alors d’inlassables lettres qu’il lirait peut-être un jour : enfin, un homme avec ses vulnérabilités, à rebours de son imposante légende.





Ecrit dans un style déconcertant parfois, certaines phrases à la syntaxe très libre restant incompréhensibles après plusieurs lectures, ce texte ne s’en lit pas moins avec le plus grand intérêt, tant il est peu ordinaire de se retrouver, comme l’auteur, une sorte d’archive vivante, le témoin récipiendaire de l’inestimable mémoire d’un véritable génie littéraire.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Mon coeur tout seul ne suffit pas

Le narrateur reçoit un avis de décès concernant un soi-disant ami très cher, avis signé d'un (ou une ?) Dominique Turna-Veille, fille du défunt. Le narrateur est prié de venir chercher une enveloppe rédigée par cet ami dont il n'a aucun souvenir. Arrivé dans une maison des Flandres, il apprend qu'il est l'héritier de cette maison et toute la famille l'accueille chaleureusement.

Il ne sait comment se comporter face au décès son "futur ami éternel et inconnu". Qui était-il ? Etait-il Russe, Algérien (ces petits-enfants quasi surdoués se prénomment Ikbal et Dounia).

Le roman questionne la mémoire, l'identité, les souvenirs, le réalisme mêlé au fantastique, aux rêves-cauchemars, la musique puisque c'est grâce à la musique de Debussy que le narrateur renoue peu à peu avec son enfance, ses souvenirs.
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Une archive

Ce livre est très mal écrit. Il n’a été révisé ni par l’auteur, ni par l’éditeur. Après 60 pages, j’ai démissionné. Le sujet est pourtant passionnant, mais le texte trop rébarbatif. J’ai bien aimé plusieurs dees livres de Lindon, mais là, je n’en puis plus comme avec son précédent « Moi, qui que je sois ».
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Une archive

Je dirais que ce livre – cette archive rappelant le prestigieux passé des éditions de Minuit bâties autour de la personnalité atypique de Jérôme Lindon – est celui de la réticence. Que dire et ne pas dire ? Comment évoquer les talents d’un père sans trop étaler ses défauts ? Comment révéler les dissensions familiales tout en masquant leurs origines ? Que tamiser des cendres du passé pour conserver l’éclat des succès et passer sous silence les défections et les rejets ? Il y a tant d’écueils à surmonter que l’embarras de l’auteur est manifeste à certains moments et que la pudeur du récit est teintée du silence de bon aloi chez les familles de la haute bourgeoisie.

Mathieu Lindon a eu raison de refuser de faire l’autobiographie de son père, personne n’y gagnerait. Alors il raconte les éditions de Minuit, comme un petit enfant qui suit son père au travail et s’amuse de toutes les choses qu’il voit. Mais, à trop de légèreté, l’archive perd son poids de témoignage et l’entreprise s’enlise à mi-chemin. Au bout du compte, on n’apprend presque rien de ceux qui nous intéressent, Samuel Beckett, Marguerite Duras, Michel Butor, Nathalie Sarraute et les autres, sauf que l’une avait mauvais caractère et l’autre un besoin de reconnaissance. Mais rien ou presque sur la fabrique de littérature, le travail de ces écrivains, leurs préoccupations, etc.

J’ai donc lu l’ouvrage comme une sorte de marivaudage littéraire, quoique le style de Mathieu Lindon s’affranchisse trop souvent de la clarté, ce qui donne des passages quasi incompréhensibles. Mais un éditeur peut-il reprocher au fils de Jérôme Lindon ses coquetteries de style et sa syntaxe fantaisiste ? Pas sûr.
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Une archive

Le fils, l'écrivain, le journaliste, raconte en phrases tortueuses où le sujet se perd tant pensées et souvenirs piétinent au portillon d'une glorieuse maison d'édition décrite sous l'angle mi-distant, mi-tendre d'un membre de la famille.

Les anecdotes fourmillent, les querelles d'ego claquent à fleurets mouchetés, l'amour de la littérature transparaît au long d'une vie militante (prix unique du livre, indépendance de l'Algérie, cause palestinienne) et aussi un indécrottable penchant pour l'originalité des styles, à commencer par le Nouveau Roman.

J'ai lu en me concentrant sur les petites histoires d'auteurs, sources de grands romans. Que le nom doive se faire un prénom, rien de nouveau entre les lignes. Néanmoins, des pages touchantes témoignent d'un amour et d'une admiration indéniables de Vincent envers Jérôme, comme se faisait appeler un père charismatique.

J'ai préféré L'éditeur et son double, d'Hubert Nyssen, fondateur d'Actes Sud.
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Une archive

C'est à peine lisible. Un brouillon, un premier jet livré d'urgence pour honorer une avance? C'est la première fois dans ma vie de lecteur que je lis un livre bourré de fautes de français, de phrases ininteligibles, de raisonnements poussifs (ríen compris à ses observations sur la gentillesse par exemple). Souvenirs en vrac, sans le moindre souci de cohérence avec un mot en guise de fil conducteur : archive. On pourrait faire un jeu de devinettes avec ce livre : qui ou que désignent les pronoms personnels? Casse tête gramatical et syntaxique. La pauvreté des anecdotes laisse sur sa faim l'admirateur de duras et Claude Simon, de becket et de Marie N diaye. Pourquoi une telle médiocrité?
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Hervelino

Récit d'une amitié entre deux hommes, centré autour de leur année commune passée à la Villa Medicis à Rome. Rien de bien exaltant, les deux jeunes hommes donnent l'impression de passer leur temps à déjeuner, dîner et même goûter! Point de travail, la dolce vita semble paralyser leur créativité, celle de l'auteur surtout. C'est plaisant, nostalgique et très parisien.
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Une archive

Rempli de scènes qui donnent à voir le quotidien de la création littéraire mais aussi les tourments propres au destin familial, Une archive signe les retrouvailles poignantes entre un père qui fit de l’archive un instrument de pouvoir et un fils qui, rassemblant ses forces et les traces, retourne la malédiction en élection.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Une vie pornographique

Dans un récit plein d’anecdotes, Mathieu Lindon revient sur l'histoire des éditions de Minuit, ses auteurs désormais classiques, et « l’intelligentillesse » de son père Jérôme Lindon.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Une archive

Dans « Une archive », il esquisse son portrait professionnel et familial à travers le bouillonnement littéraire, intellectuel et politique des années 1950 à nos jours, dont les Éditions de Minuit furent un acteur de premier plan
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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