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Critiques de Mathilde Forget (97)
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À la demande d'un tiers



C’est grâce à une lecture musicale que j’ai découvert ce roman. Un très joli moment offert par la fête du livre de Bron, où l’autrice nous a fait également profiter de son talent de musicienne, chanteuse et parolière. Des extraits du livre, des vidéos d’une grande drôlerie avec Bernadette sa grand-mère, dont il est question dans le livre, et qui lui propose de goûter dès que les questions deviennent embarrassantes.

Mathilde a dû faire hospitaliser sa sœur happée par une crise délirante. Cette situation réactualise pour elle les circonstances de la mort de sa mère qui s’est jetée de la tour d’un château touristique alors qu’elle était encore une petite fille ( 6/7 ans) Et Mathilde va enquêter. Elle veut mettre des mots sur son histoire, avoir un diagnostic, comprendre sa fascination pour les requins et sa haine de Bambi. Avec un ton décalé, en puisant dans le burlesque , avec une acuité impressionnante, Mathilde livre un kaléidoscope qui n’est pas triste du tout. Un regard décalé, une distance poétique parfois, des petites vignettes de souvenirs d’enfance, un livre un peu décousu comme ne peut pas manquer de l’être ce qui se passe dans la tête d’une enfant confrontée à cette histoire.

Je suivrais désormais avec intérêt le parcours de cette jeune femme douée et touchante.

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À la demande d'un tiers

"A la demande d'un tiers" est un roman constitué de courts chapitres sur la relation de 2 soeurs, et de la maladie mentale et du suicide de leur mère en trame de fonds.

La soeur cadette va devoir faire interner sa sœur Suzanne de force et cela va faire remonter des souvenirs d'enfance sa mère.



Un roman pas assez fouillé qui effleure la surface du mal être, de ce qui a poussé cette mère à en finir, de la relation entre ses 2 soeurs, de cette éducation protestante que la narratrice subit et qui a laissé des traces. Un premier roman parfois décousu, voir confus qui ne m'a pas convaincu.
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À la demande d'un tiers

Le roman s’ouvre sur la crise de paranoïa qui s’empare de Suzanne.

Sa sœur, la narratrice de ce roman, elle même quelque peu torturée par des phobies et des troubles obsessionnels, prend alors la décision de la faire interner.

Cet internement « à la demande d’un tiers » va être pour elle l’occasion d’essayer de comprendre quel est donc ce mal qui s’acharne sur les femmes de sa lignée; leur mère, s’étant donnée volontairement la mort quelques années plus tôt alors qu’elles étaient encore toutes petites.

La maladie psychologique qui toucha sa mère était elle héréditaire ?

Qu’en est il réellement des troubles psychiques de sa sœur.

La narratrice part à la recherche d’éléments du passé pouvant l’éclairer à ce sujet, l’occasion pour elle de remonter le fil de ses souvenirs d’enfance auprès de sa sœur Suzanne.



De par ce titre, je m’attendais plutôt à une réflexion sur le sujet de l’internement forcé, les démarches administratives, le parcours et surtout sur la difficulté que doit être cette prise de décision.

Or, ce n’est pas du tout le développement de ce roman et du coup, je n’y ai pas trouvé ce que j’étais venue y chercher.

Alors qu’en dire si ce n’est que je ressors de cette lecture un peu mitigée.

Le sujet aurait pu être très intéressant et pourtant, c’est avec peine que j’ai avancé au fil des pages pour finalement terminer ce roman avec l’impression que je vais vite l’oublier.
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De mon plein gré

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset pour l’envoi de ce court récit de Mathilde Forget, De mon plein gré.



J’ai déjà eu l’occasion d’apprécier la plume de cette auteure avec À la demande d’un tiers, son premier roman, la quête personnelle et obsessionnelle d’une jeune femme sur fond d’internement psychiatrique, de suicide maternel et de rupture douloureuse…, un récit dérangeant mais intéressant à plus d’un titre.



Quand on fait quelque chose de son plein gré, c’est qu’on agit volontairement, en toute liberté. Mais peut-être peut-on lire aussi dans cette expression une notion de résignation, de consentement extorqué…

Actuellement, la notion de consentement est largement débattue… Il y a tellement de nuances : acquiescer pleinement, ne pas s’opposer… Consentir, est-ce accepter ? Répondre favorablement revient-il à exprimer vraiment une position favorable ?



L’héroïne de ce récit a passé la nuit avec un homme ; pourtant, elle est lesbienne… Ensuite, elle est venue se présenter à la police et une enquête est en cours, avec des interrogatoires, une expertise psychologique, des mises sous scellés de ses affaires personnelles…

Ce livre est d’une terrible densité… La trame est complexe : Cette jeune femme est-elle venue porter plainte ou se livrer ? Comment se fait-il qu’un avocat prépare déjà sa défense, que ses amis lui tournent le dos ? Que s’est-il passé d’irréparable, cette nuit-là ?



L’écriture est prenante, ambiguë… à la première personne, un JE perturbant, d’autant plus que la quatrième de couverture nous prévient que ce récit est inspiré de l’histoire de l’auteure…

C’est toute une atmosphère pesante, lourde de causes et de conséquences, d’idées préconçues et de préjugés sociaux, où les questions aussi se font violentes, toutes en écho et en récurrences.

Autour de la narratrice, Mathilde Forget a su placer des personnages qui théâtralisent le monologue : l’équipe policière est constituée de véritables types, le Major, bourru et bienveillant, Jeanne, aux avant-bras tatoués, et enfin Carole qui vapote et humilie son collègue sans discontinuer ; l’avocat aussi est intrigant… Ils constituent des respirations dans le récit…



140 pages à peine… Je ne suis pas certaine de pouvoir supporter plus ! Tout est dit. Une terrible montée en puissance.



#Demonpleingré #NetGalleyFrance








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À la demande d'un tiers

Merci à NetGalley France et aux éditions Grasset pour l’envoi de ce premier roman de Mathilde Forget, À la demande d’un tiers…



Ce récit à la première personne m’a d’abord un peu perturbée, je l’avoue…

Une jeune femme doit se résoudre à signer en urgence les documents permettant de faire interner sa sœur en hôpital psychiatrique ; elle entreprend alors une enquête personnelle et obsessionnelle en cherchant à comprendre le suicide de leur mère survenu quand elles étaient enfants. Comme si cela ne suffisait pas à plomber l’ambiance, elle vit également une rupture douloureuse…

Alors, je me suis raccrochée à la pertinence des recherches entreprises autour de la personnalité maternelle, au retour sur les lieux, aux questions posées aux proches et à la famille, aux investigations médicales. Au moins, cela me donnait un cadre à partir des faits, des dossiers médicaux, des souvenirs et interprétations des un(e)s et des autres.

Sortie de ce cadre rationnel, j’ai mieux apprécié le décalage et l’humour et surtout l’univers référentiel autour de l’image de la mère passant des héros orphelins de Walt Dysney ou des Marvel à Blade Runner et aux tueurs en série : « les personnages sans mère sont toujours particuliers, voire un peu flippants ».



J’ai fini par trouver mes clés de lectures autour de la mémoire, d’une forme de tempérance, de l’austérité des souvenirs, du point de vue du requin et des fentes du bois… Et puis, autour des non-dits aussi, ces choses « généralement connu[es] de tout le monde mais de personne en particulier ».

Et, surtout, il y avait les récurrences, comme des refrains, des échos dans le récit sur l’éducation protestante, la fascination de la narratrice pour les requins, les nombreuses occurrences de l’expression désignant son amoureuse, toujours appelée « la fille avec qui je veux vieillir »… J’ignorais que Mathilde Forget vient de la musique et du chant et, à présent que je le sais, je comprends mieux le rythme qu’elle a su insuffler dans son écriture ; je l’imagine me le lisant (me le chantant ?) à l’oreille…



Un récit un peu dérangeant mais intéressant. Je suis certaine qu’il gagnera à être relu, à l’occasion et vu sa brièveté (160 pages), pour en saisir tous les aspects.



#ÀLaDemandeDunTiers #NetGalleyFrance



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À la demande d'un tiers

Un petit roman rentree 2019 que j ai vite lu et qui je pense sera vite oublié

Malgre que j avais rencontré Mathilde forget à une séance dédicace à ma librairie de quartier j etais déçue de ma lecture peut-être n ai je pas eu le temps de me mettre dans l histoire et de m attendrir sur les personnages

Encore un phénomène de société me ditiez vous ?

C est quoi la folie ?

Peux t on la soigner ?

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À la demande d'un tiers

Perplexe, déçue, étonnée ... j'en attendais finalement plus ? J'ai du mal à décrire mon état d'esprit après cette lecture singulière. Bien-sûr, il y a le contexte, plutôt bien traité, de jolies phrases et une structure narrative assez audacieuse pour un premier roman. Mais, l'ensemble reste au final frustrant, effleurant à peine le sujet à l'endroit où ça ferait mal et laissant un sentiment diffus de ne pas oser aller plus loin dans cette folie annoncée.
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À la demande d'un tiers

Comme chaque année, la rentrée littéraire est l’occasion de partir à la rencontre de nouvelles plumes, de nouveaux talents. Du côté des éditions Grasset, la rencontre fut faite avec Mathilde Forget. Pour son premier roman, À la demande d’un tiers, l’auteure, compositrice et interprète revisite l’histoire de Bambi. Façon psychiatrie et mort maternelle.



# La bande-annonce



« La folie n’est pas donnée à tout le monde. Pourtant j’avais essayé de toutes mes forces. »

C’est le genre de fille qui ne réussit jamais à pleurer quand on l’attend. Elle est obsédée par Bambi, ce personnage larmoyant qu’elle voudrait tant détester. Et elle éprouve une fascination immodérée pour les requins qu’elle va régulièrement observer à l’aquarium.

Mais la narratrice et la fille avec qui elle veut vieillir ont rompu. Elle a aussi dû faire interner sa sœur Suzanne en hôpital psychiatrique. Définitivement atteinte du syndrome du cœur brisé, elle se décide à en savoir plus sur sa mère, qui s’est suicidée lorsqu’elle et Suzanne étaient encore enfants.

Elle retourne sur les lieux, la plus haute tour du château touristique d’où sa mère s’est jetée. Elle interroge la famille, les psychiatres. Aucun d’eux ne porte le même diagnostic. Quant aux causes : « Ce n’est pas important de les savoir ces choses-là, vous ne pensez pas ? » Déçue, méfiante, elle finit par voler des pages du dossier médical qu’on a refusé de lui délivrer.

Peu à peu, en convoquant tour à tour Blade Runner, la Bible ou l’enfance des tueurs en série, en rassemblant des lettres écrites par sa mère et en prenant le thé avec sa grand-mère, elle réussit à reconquérir quelques souvenirs oubliés.

Mais ce ne sont que des bribes. Les traces d’une enquête où il n’y a que des indices, jamais de preuves.

La voix singulière de Mathilde Forget réussit à faire surgir le rire d’un contexte sinistre et émeut par le moyen détourné de situations cocasses. Sur un ton à la fois acide et décalé, elle déboussole, amuse et ébranle le lecteur dans un même élan.



# L’avis de Lettres it be



La quatrième de couverture est riche de promesse. On nous assure du rire, de l’acidité et de la folie, le tout noyé dans la revisite d’un conte quasi-mythique apparenté à une histoire familiale complexe et sombre. On se jette dans le premier roman de Mathilde Forget les yeux (presque) fermés, avec la ferme intention d’y trouver son bonheur de lecture.



Les chapitres sont courts, l’écriture est sans fausse note ni coup d’éclat. On lit, on lit. On lit. Polar qui ne se dit pas, réflexion sur la Mère, éloge de la folie involontaire… On a terminé. Cette mère décédée, ce saut dans la folie qui en entraîne d’autres, cette famille dont les morceaux restent à recoller, cette sœur internée. Et donc ? Dans quel livre est-on tombé ?



C’est une nuée de regrets. Pour ainsi dire, il est difficile de faire la critique d’un premier roman ambitieux de toute évidence mais qui n’ose pas, ne tente pas, ne s’affirme jamais vraiment et reste cantonné à la lisière du tout et du rien. À la demande d’un tiers n’est pas un mauvais livre, ce serait mentir. Mais ce roman a tout de l’exercice appliqué du bon élève, sans accroc, sans dépassement, sans prise de risque. C’est plat comme un lac sans vent malgré les quelques beaux voiliers qui paradent voiles au vent. Ça ne prend pas, cette folie est bien trop mimée, trop propre pour être vraie. Bambi, les tueurs en série et Blade Runner sont relégués au rang de prétexte. Les personnages conservent tout au long du roman une regrettable distance. Qu’il est difficile de s’éprendre de sentiments et de ressentiment pour ce qui n’est que de l’encre et du papier. Et c’est parfois trop difficile. Même À la demande d’un tiers…



Découvrez la chronique en intégralité sur Lettres it be
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À la demande d'un tiers

« A la demande d’un tiers »est le premier roman de Mathilde Forget paru chez Grasset pour la rentrée littéraire 2019. Mathilde Forget est aussi auteur-compositeur et avait été repéré aux Franco-folies en 2013.

Le roman s’ouvre sur l’hospitalisation de Suzanne « à la demande d’un tiers » et ce tiers est la narratrice, sa sœur, « la petite ». Celle qui dit « je » dans le livre et essaye aussi de comprendre le suicide de sa mère qui s’est déroulé lorsqu’elle avait huit ans. Sa sœur lui a servi d’ancrage mais est à son tour vacillante.

Ce roman est l’histoire de cette jeune femme qui expose son électrocardiogramme pour dire son chagrin d’amour, à qui on reproche de n’avoir pas de cœur quand les larmes ne viennent pas, qui,pour combler l’absence de la mère, apprend à sa copine, fille unique, à partager, etc. Est-elle atteinte du syndrome de Bambi ? Celui qui ne pleure pas en apprenant la mort de sa mère…Est-elle, elle aussi, folle comme toute les femmes qui lui sont proches ? Suffit-il de regarder dans les yeux un requin pour affronter ses peurs ? Peut-être …

De paragraphes en chapitres concis, avec un style vif et enlevé. les phrases s’enchaînent dans un langue poétique où l’humour et la dérision sont souvent présents. Pas de compassion, juste son envie de comprendre et d’en savoir plus.

Avec « A la demande d’un tiers », Mathilde Forget signe un premier roman atypique où les souvenirs sont évoqués à hauteur de l’enfant que fut celle qui raconte. En essayant de relier son passé, ses mots, bien que décrivant des situations difficiles, gardent drôlerie et ironie comme une sorte de pirouette que fait celle qui raconte à la folie qui l’environne. Certainement que ce livre va faire parler de lui…

Merci à #NetGalleyFrance et #Grasset pour #ÀLaDemandeDunTiers
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De mon plein gré

Ayant lu, il y a deux semaines, "A la demande d'un tiers", premier roman de Mathilde Forget et n'ayant accroché ni à la forme, ni au style malgré un sujet, la folie, intéressant, j'avais décidé de ne pas rester sur cette impression négative; c'est pourquoi, j'ai voulu découvrir son deuxième roman, "De mon plein gré".

Un dimanche, dans un commissariat, 8h30, une femme de 30 ans,la narratrice, encore ivre, y pénètre de son plein gré. Nous ne savons pas si elle est victime ou criminelle. L'histoire, celle du viol subi par la narratrice, qui, homosexuelle, a accepté d'accueillir chez elle un homme rencontré à la sortie d'une boîte de nuit, se dévoile petit à petit de façon parcellaire.

J'ai retrouvé, dans ce roman, les mêmes caractéristiques que dans le premier : un texte confus, moult répétitions, de nombreuses digressions (est-il vraiment nécessaire pour la dramaturgie de donner les définitions d'indice, preuve, pièce à conviction?), de nombreux retours en arrière dans un total désordre ; même si je crois comprendre que Mathilde Forget essaye de transcrire l'état de la narratrice perdue, choquée, larguée, le résultat ne m'a pas été agréable à lire. Je n'ai, comme dans le premier roman, ressenti aucune empathie et le message sur la violence faite aux femmes ainsi que l'homophobie est noyé dans une forme absconse. Le rythme est syncopé comme quelqu'un qui cherche à reprendre sa respiration.

Je souhaite bon vent à cette jeune autrice qui fait preuve d'un talent certain même si j'y suis peu sensible.

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À la demande d'un tiers

En un mot, c'est une déception...

J'avais très peur de cet ouvrage, connaissant bien le sujet dont il semblait traiter. Je pensais qu'il allait me retourner. Ce ne fut pas le cas.

J'attendais un longue réflexion et beaucoup d'émotions sur l'internement à la demande d'un tiers et surtout ce que cela implique. Sauf que le roman n'est pas du tout centré sur cela mais plutôt sur l'enfance de la narratrice et de son traumatisme suite au suicide de sa mère.

Elle enquête pour savoir ce qu'il s'est réellement passé. Vrais et faux souvenirs s'enchaînent au fil des nombreux retours en arrière.

Quelles conséquences sur sa vie actuelle ? L'écriture est vive et poétique mais malheureusement, l'ouvrage ne s'affirme pas et reste à la limite de tout et rien. Les sentiments ne sont pas assez affirmés.
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À la demande d'un tiers

Cette lecture me laisse perplexe. Il y a un mélange de genre qui m'a empêchée d'entrer complètement dans cette histoire. Mais il y a du talent dans ce premier roman.
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De mon plein gré

Ce court roman évoque la fragilité d’une personne à qui il arrivé quelque chose de grave chez elle, mais quoi ? La seule information significative délivrée au lecteur est l’arrivée tonitruante et désemparée de la narratrice au commissariat pour s’accuser d’un meurtre. L’accueil, les questions posées, la détresse de la femme sont figurées par un texte volontairement torturé avec des répétitions, des insinuations des policiers propres à mettre mal à l’aise l’interlocutrice et un désordre global figurant un psychisme dérangé. Le lecteur a autant de mal à s’y retrouver que la narratrice !
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À la demande d'un tiers

Toujours attirée et intriguée par les premiers romans, j'ai commencé ce livre sans avoir lu la 4ème de couverture pour être surprise par la découverte. Je l'ai complètement été mais la rencontre entre le roman et moi ne s'est pas faite.

La narratrice, jamais nommée, victime du syndrome du cœur brisé, pleine d'obsessions (les requins, Bambi, les poutres apparentes, Blade Runner...) a été obligée de faire interner sa sœur aînée Suzanne. Elle part à la recherche des raisons qui ont poussé leur mère à se suicider quand elles étaient enfants.

Le texte est totalement décousu, pas d'enchaînements, pas de fil conducteur, pas d'indication de temporalité. De longues digressions sur les charpentes et les requins donnent une impression de remplissage d'un texte déjà fort court. Je pense que c'est voulu par l'auteure pour être au plus près des obsessions de la narratrice mais le processus est trop artificiel pour que je puisse ressentir une émotion.

Il n'en reste pas moins que l'écriture est intéressante; elle distille une ironie grinçante, n'autorise ni apitoiement ni ton larmoyant.

Je souhaite ne pas rester sur cette impression négative et vais donc lire prochainement le deuxième roman de Mathilde Forget, "De mon plein gré" paru cette année.
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De mon plein gré

De mon plein gré de Mathilde Forget

Mis en vitrine à la bibliothèque de mon village, ce petit livre de 137 pages aux éditions Grasset ma attiré par la seule phrase de sa quatrième de couverture : «  Elle pensait venir porter plainte, mais très vite elle se demande si ce n'est pas elle qui a commis le crime cette nuit-là . L'enquête est en cours. Feuilletant rapidement ce livre je me rends compte que les chapitres sont précédés de questions dactylographiés : Question : Que vous a -t-elle déclaré en premier ? Réponse : Elle m'a appelé avec son téléphone portable à 08h16 . Elle était en pleurs, complètement paniquée, elle m'a déclaré quelle avait fait une bêtise. Bon on va reprendre tout depuis le début. «  Nous sommes dimanche matin...

Le décor est ainsi posé : Une victime se rend dans un commissariat de police pour déposer une plainte, ou se déclarer auteur d'un crime ? Lequel ? tout d'abord je n'y ai rien compris . Puis l'auteure laisse entendre que la personne venue au commissariat de police a été ou aurait été victime d'un viol. Je veux bien tout entendre et comprendre, mais lorsqu'une femme vient déposer une plainte pour viol le questionnement lourdingue du Major est pourquoi pas  m'a paru insupportable ? S'il avait sa main dans votre bouche il ne vous tenez pas !

puis plus loin, celle de la psychologue «  pourquoi avoir invité un homme chez vous si vous êtes lesbienne ? Par le fait des répétitions, qui semble être la marque d'écriture de Mathilde Forget. La phase enquête judiciaire est aussi du grand n'importe quoi et je ne prendrai comme exemple la prise d'empreinte sur une scène du crime ! Celle-ci relève du grand guignol.

Ce n'est qu'au chapitre 11 que l'auteure nous précise les faits : «  il a arrêté de me violer quand je suis tombée dans les pommes. Il a arrêté car j'avais l'air d'être morte. Parfois, j'en ai encore l'air. »

Mais là au lieu de développer son propos l'on part de digressions en retour en arrière sur le comportement sexuel de cette femme, sa jeunesse, son entraînement au tir son besoin de son RespiRelax+ . Deux années plus tard le tribunal : «  Je suis la victime encore vivante d'un crime, Ah tu kiffes les meufs, je vais te faire kiffer moi, T'as compris maintenant ? Tu feras moins la conne ? Maintenant je peux te répondre et je te réponds de mon plein gré. Jamais et le livre est clos.

Bien que je l'ai lu d'une traite, je peux dire que je suis passé à côté de ce texte décousu, répétitif peut être pour donner l'idée du trouble de la victime, mais cela aurait pu être tout autre. Nous ne seront jamais si l'auteur des faits ait été reconnu coupable ! Des interrogations n'ont soulevées, des propos répétitifs, il a fallu que je m'accroche en ayant l'idée d'aller jusqu'au bout pour comprendre et d'analyser le propos de cette auteure et éviter que ce livre ne me tombe de mes mains. Mais ce n'est juste que mon avis. Bien à vous.
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À la demande d'un tiers

« La folie n’est pas donnée à tout le monde. Pourtant j’avais essayé de toutes mes forces. »

Je n'ai pas compris ce roman , peut être ne suis je pas assez fou pour y voir les clés . Décousu , sans réelle histoire même si certains passages sont touchants ce récit heureusement très court m'a laissé de glace . J'ai essayé pourtant mais l'écriture quelque peu brouillonne de Mathilde Forget ne facilite pas les choses .
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À la demande d'un tiers

Sa mère qui s'est suicidée quand Suzanne, sa sœur et elle etaient enfants. L'obligation de la cadette à faire interner sa sœur dans un hôpital psychiatrique. Elle se pose beaucoup de questions sur les relations humaines, sa compagne, pourquoi sa mère s'est elle suicidée, est ce héréditaire ? Elle aura du mal à trouver des réponses. Sa fascination pour les requins, le parallèle avec Bambi. On ne sait pas quelle a été la maladie dont sa mère souffrait. Ça part un peu dans tous les sens, sans explication, sans compréhension. Est ce que la cadette a elle aussi une maladie psychiatrique ?
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De mon plein gré

Une femme arrive dans un commissariat, coupable, victime, ce n'est pas.clair et c'est normal que cela ne soit pas clair.

Ambivalence est le mot qui revient dans les pages de ce court roman que j'ai lu d'une traite.

Le dégoût monte, la tristesse aussi, qui est qui, problème de place, problème de mots...

Au fil des pages, on comprend mais le dégoût monte tout de même.

Je ne veux pas trop en dire car cela perdre l'essence du roman.

Un roman révoltant



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À la demande d'un tiers

Quand elle est enfant, la mère de la narratrice se jette de la tour d'un château. Des liens extrêmement forts l'unissent alors à sa soeur aînée, Suzanne.



Adulte, la narratrice voit son univers s'effondrer quand la femme qu'elle aime la quitte et qu'elle se trouve contrainte de faire hospitaliser Suzanne en psychiatrie.



J'ai beaucoup aimé la sensibilité de ce roman et l'incroyable justesse tout en retenue de la description des sentiments de la narratrice, éduquée pour que rien n'affleure et pourtant en proie à d'immenses tempêtes intérieures.



Un roman délicat lu avec beaucoup de plaisir.


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À la demande d'un tiers

Pour son premier roman, Mathilde Forget aborde le thème difficile de la folie et de son éventuelle hérédité.



La narratrice y évoque le décès de sa mère, l'incarcération de sa soeur en hôpital psychiatrique, ainsi que sa rencontre (et sa rupture) avec la fille avec qui elle veux vieillir.



Sa phobie des squales et son aversion pour Bambi trouvent une place dans ce récit décousu. Tout comme les tueurs en série, leur rapport avec leur mère ou encore Blade Runner.



J'avoue que la succession des chapitres, sans qu'une suite logique ne m'apparaisse, m'a complètement déstabilisée. Là où je m'attendais à trouver des réponses, je n'ai eu accès qu'à de nouvelles interrogations. Une lecture qui se termine pour moi en queue de requin...
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