Matt Wesolowski

MON RÉSUMÉ :

Un podcast qui se concentre sur la mort suspecte d'un adolescent dans le domaine du mont Scarclaw. Dans cette affaire, il y a 6 personnes concernées et ils vont tous (des années plus tard) témoigner et donner leurs versions.



MON AVIS :

Mais waaw quelle merveilleuse découverte !

Nous découvrons un thriller sous une nouvelle forme et j'ai adoré. C'est très original et vachement bien construit, tout est fait pour nous emporter dans l'histoire et les témoignages.



Nous avons un roman qui offre 6 épisodes (puisqu'il est sous forme de podcast) et donc, 6 chapitres principaux. Il offre aussi aux lecteurs la possibilité d'avoir son propre avis vu qu'il y a 6 versions / 6 témoignages.



C'est un thriller extra qui se lit rapidement et facilement ! Je pensais avoir été une bonne enquêtrice, je pensais avoir trouvé les petites coquilles dans les témoignages jusqu'au dernier témoignage..



La révélation de folie !

Voilà un très bon polar, une manière originale de raconter une histoire de crime, vieux de 20 ans, que l'on revisite avec les témoignages de 6 protagonistes. Le temps a fait son oeuvre, et les langues se délient d'autant plus facilement que les acteurs se sont un peu perdus de vue. Il y a une réelle tension, palpable, et un cheminement qui accapare le lecteur. L'enquêteur n'est pas policier, mais un podcasteur qui interroge les témoins à tour de rôle, ce qui donne une impression participative chez le lecteur, à l'instar des auditeurs du podcast, qui se prennent au jeu, émettent des hypothèses, s'impreignent progressivement de l'intrigue, jusqu'à la révélation finale, bien amenée. Il y a suffisamment de mystères, on lorgne même vers le fantastique, de luttes de pouvoir, de rivalités amoureuses, de ressentiments, pour multiplier les pistes. Une réussite.

Quel concept ingénieux ! Avec cette saga Matt Wesolowski renouvelle le genre du thriller, le lecteur se forge son opinion en entendant plusieurs versions d’un événement.



Car oui, le temps d’un podcast qui a lieu vingt ans plus tard, six personnes se retrouvant impliquées ou témoins d’un drame reviennent sur les événements. Six versions au cours desquelles nous espérons comprendre ce qui a bien pu se passer. Car un adolescent est bel et bien mort sans qu’aucune condamnation n’ait eu lieu.



Ce thriller est purement génial. Il se lit extrêmement bien, on a l’impression de mener notre propre enquête. Mais pour parvenir à quoi ? Elle est là la vraie question. Que vaut la parole de ces personnes après autant d’années ? Leurs souvenirs sont-ils corrects ? On pense avoir fait le tour quand le dernier podcast - et oui cela ne pouvait être que le dernier - vient chambouler et mettre à plat nos fondements.



Un polar efficace et original que j’ai beaucoup aimé. Je peux vous dire que j’ai hâte de lire le deuxième tome qui sort en mars prochain !

Le mois dernier je découvrais et je vous parlais du premier tome de SIX VERSIONS. Très emballé pour le concept, je me suis replongé avec plaisir dans un nouvel épisode et donc un nouveau podcast de Scott King. L’idée reste la même, interviewer six témoins clés d’une histoire énigmatique.



Cette fois-ci on revient sur une tuerie qui s’est déroulée vingt ans plus tôt. Arla Macleod, célèbre meurtrière qui a tué de sang froid son beau-père, sa mère et sa sœur, est depuis internée dans un hôpital psychiatrique. Bien que jugée non responsable de ses actes par la justice, des questions subsistent. Pourquoi un tel acharnement ? Comment une jeune fille peut en arriver là ? Y’avait-il des signes avant coureurs ?

A travers les différents podcasts où la parole est donnée à ceux qui l’ont connu, on tente de construire un portrait d’Arla.



Dans ce thriller trépidant j’ai retrouvé ce qui m’avait plu dans le premier tome. J’ai apprécié mener ma propre enquête et tenter de percer le mystère, d’autant plus que cela touche à la psychologie donc chacun peut avoir son propre avis. Au fur et à mesure le journaliste se retrouve, sans le vouloir, personnellement mêlé à l’histoire. Ce serait donc intéressant pour les prochains tomes que le journaliste soit plus mis en avant est devienne un personnage fort.

📚Six Versions : les Orphelins de Scarclaw, Matt Wesolowski 📚



Roman choisit et offert par ma maman, qui me connaît bien, à Pâques.



J’ai beaucoup aimé cet ouvrage !

Le format est tout à fait « inédit », l’intrigue est narrée sous forme de Podcasts et rédigée comme si vous étiez en train d’écouter l’émission.

Le présentateur de l’émission Six Versions mène des interviews sur un cold case. En aparté, il nous explique au fur et à mesure quels témoins il choisit d’interroger et pourquoi, en retraçant les faits connus et en nous déroulant le fil des questions qui émergent. La typographie aide à se repérer dans les dialogues.

Le but de l’émission n’est pas de résoudre l’enquête, mais de permettre de se faire une opinion sur les faits.

Au fil des interviews, nous reconstituons le puzzle petit à petit jusqu’au dénouement final.



Je n’avais jamais lu un thriller dont l’enquête se déroule sous cet angle. C’est extrêmement original ! J’ai hâte de lire le deuxième volet !

« … la vérité demeure sans doute perdue dans les brumes de la sotte adolescence… » (p.156)



2017. La forêt de Scarclaw en Ecosse. Un cold case datant de 1996. Un journaliste décide de s’y intéresser en réalisant un podcast qui lui permettra d’interviewer six protagonistes de ce drame qui a vu mourir un adolescent de 15 ans sans que l’on puisse déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un meurtre…



L’architecture du scénario fait penser à celui des épisodes de la série américaine « cold case ».



Les faits semblent se révéler peu à peu au cours des différents échanges. Mais 20 ans après que reste-t-il en mémoire ? Entre oubli, mémoire sélective, dissimulation, déformation inconsciente ou pas des faits, interprétation des uns et des autres, les 6 interviews offrent 6 versions pas forcément concordantes.



Peu d’action dans ce récit qui fait la part belle à l'oralité: les dialogues conduits par le journaliste et entrecoupés par ses propres interventions en voix-off qui lui permettent d’attirer l’attention du lecteur, de préciser des points, d’analyser, de comparer les informations et d’en souligner les incohérences. Ces apartés qui peuvent apparaitre superflues font partie intégrante de l’intrigue. Mais on ne le réalise qu’à la fin.



Le roman d’un peu plus de 300 pages se lit lentement car le déroulé en est complexe, l’enchevêtrement des interventions sème la confusion, leur différenciation au moyen de polices diverses n’est pas agréable. En outre, la psychologie omniprésente demande l’attention permanente du lecteur.



L’étude de la dynamique d’un groupe d’adolescents, ou plutôt d’une meute, plongée dans une époque permissive facilitant tous les excès, affrontant une nature fantasque (et non fantastique) est finement menée et dit le mal-être, le désarroi, l’extrême solitude qui habitent les jeunes à la recherche de leur place. Faut-il y voir l’explication de l’incompréhensible sous-titre « les orphelins de Scarclaw » ?



La fin est surprenante mais, selon moi, peu crédible car plutôt emberlificotée. Elle reste cependant indécise et peut donner lieu à de multiples interprétations…

Au lecteur de se faire son point de vue.



NB:A lire avec concentration.

Le hasard a voulu que le tome 2 de cette série soit mon premier opus à lire, les histoires étant indépendantes, j'imagine que cela n'est pas grave.

Je découvre donc cet auteur et cette série, écrite selon un format original, le podcast audio.

J'ai adoré ce roman. Le rythme de l'intrigue est soutenu, haletant, difficile de lâcher le bouquin. Je ne reviendrai pas sur le synopsis, décrit en 4e de couverture.

Impliquer les lecteurs pour qu'ils se fassent leur propre opinion sur l'affaire, le format podcast, les différentes versions toutes parfaitement orchestrées... j'avoue que j'ai été bluffée.

J'ai aimé le fait qu'il y ait en quelque sorte 2 dénouements sous forme de révélations, comme un double effet kiss cool :-)

Le fond est à prendre au sérieux : les dangers d'internet, la présence des trolls sur les réseaux sociaux, le rôle des parents et de la famille en cas de difficultés à l'adolescence etc. De nos jours, cela est vraiment d'actualité.

Je n'ai mis que 4 étoiles car je trouve que le premier dénouement est un peu trop prévisible à mon goût même si tout est bien amené.

Il ne me reste plus qu'à attaquer le tome 1 !

Un podcast revient sur une affaire criminelle trouble datant de vingt ans : la disparition d’un adolescent et la découverte de son corps un an plus tard dans le domaine du mont Scarclaw, un centre où un groupe d’enfants se retrouvaient régulièrement au milieu de la forêt. Six personnes directement concernées par ce drame en 1996 vont témoigner dans ce podcast et donner leur version, sensiblement la même mais qui permet de saisir la personnalité de tous les ados regroupés la nuit de la mort de Tom Jeffries.

Idée intéressante ce roman quasi sans narration externe puisque transposant un podcast fictif. Un peu ronronnant et lent avec un sixième chapitre forcément à révélation.

J'ai lu de nombreuses critiques élogieuses sur ce livre, et malheureusement, je ne partage pas cet avis. Certes, la construction est originale : se replonger dans un cold case, en interviewant les principaux protagonistes de l'affaire. Puis ces interviews sont relayées par l'intermédiaire d'un podcast diffusé à la radio pour que les auditeurs se fassent leur propre opinion. Ici, il s'agit de comprendre ce qui est arrivé au jeune Jeffries, disparu alors qu'il se trouvait dans un "camp" avec d'autres jeunes de son âge. Son corps ayant été retrouvé un an plus tard par le propriétaire du terrain qui abritait le refuge où se déroulaient les camps.

Je n'ai pas du tout réussi à accrocher à cette histoire, j'ai ressenti une ambiance très glauque, où je ne m'y suis pas sentie à l'aise. Même le retournement de situation, la révélation ne m'a fait aucun effet.

Je n'irai donc pas lire le deuxième opus, je suis passée complètement à côté de ce livre

Six Versions c'est l'histoire d'un podcast True Crime organisé par Scott King. Il va revenir sur des cold cases, des enquêtes mystérieuses (fictives) classées sans suite où il va interviewer les personnes directement concernés dans l'histoire. Dans ce premier tome, il va chercher à comprendre la mort de Tom Jeffries, en interrogeant ses six amis dans ses six podcasts. 🏃



J'ai particulièrement adoré ce livre car il était très mystérieux et comme je suis fan des podcasts et vidéos de true crime j'ai dévoré ce livre.

Au début, j'avais un peu de mal avec ce livre à cause des passages de podcasts, j'avais du mal à comprendre qui parlait, surtout quand plusieurs personnages étaient interrogés en meme temps. Mais au bout d'un moment je me suis habituée à l'écriture style itv et j'ai vraiment adoré ma lecture. D'ailleurs, en livre audio l'histoire doit être incroyable ! 🔊



J'ai été parfois bouleversée et énervée à cause de certains passages. L'ambiance est hyper prenante aussi, j'avais l'impression de faire partie de la bande des Coureurs ! Il y a aussi un brin de fantastique ça rajoute vraiment un petit truc à l'histoire.



Pour la fin du livre, j'avoue que je m'étais douté de certaines choses mais j'ai été complètement choquée par d'autres, je m'y attendais tellement pas.

Si vous aimez les retournements de situations, vous allez adorer ! 🌲
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Stanwel. Angleterre. Pour cette nouvelle saison de podcasts, Scott King, présentateur de l’émission Six Versions, nous plonge au cœur d’une tragédie familiale, communément appelée « La Tuerie Macleod ». Durant l’hiver 2014, la fille ainée Arla Macleod, vingt ans, tue à coups de marteau, sa mère, sa sœur et son beau-père. Que s’est-il passé dans la tête de la jeune femme pour perpétrer une telle barbarie ?



Via les mêmes mécanismes que le tome précédent, nous « écoutons » durant six épisodes, les versions de personnes qui ont été touchées de près ou de loin par ce drame. Et ce tome 2 commence fort, puisque la première personne interviewée, n’est autre qu’Arla elle-même, en direct de l’institution Elmtree, où elle est internée depuis sa condamnation. L’occasion pour elle de revenir sur son enfance, et sur le soir des crimes, où de mystérieux enfants aux yeux noirs ont fait leur apparition « J’ai croisé son regard. Deux orbites noires. Complètement noires. »



Un nouveau tome que j’ai pris plaisir à lire

avec ce même sentiment « d’écouter » réellement un podcast. Les ingrédients sont les mêmes puisqu’il est de nouveau question d’adolescents tourmentés, mais j’ai toute même trouvé l’intrigue plus captivante de par le personnage d’Arla. Par contre, je suis de nouveau dubitative avec la fin … mais le rdv est pris pour le tome 3

En novembre 2014, à Stanwell, petite ville en Angleterre, un drame frappe la famille Macleod, une tragédie aujourd'hui connue sous le nom de « Tuerie Macleod ». Alors âgée de 20 ans, Arla tue, à coups de marteau, sa mère, son beau-père et sa sœur cadette, Alice. En faveur d'une abolition partielle du discernement et d'une atténuation pour trouble mental, la jeune femme, déclarée coupable, purgera sa peine au domaine Elmtree, une clinique spécialisée qui regroupe des malades ayant commis des infractions, le plus souvent dans un état d'aliénation. Scott King, qui ne se revendique ni journaliste, ni policier, ni expert scientifique, désormais célèbre pour son émission « Six versions » décide de revenir, le temps de six podcasts, sur cette tragédie. Pour ce faire, il va interviewer et écouter six personnes qui ont toutes un lien, plus ou moins proche, avec Arla. Six personnes, six versions différentes qui pourront, peut-être, aider à comprendre pourquoi la jeune femme a commis ces crimes affreux...



Célèbre pour ses podcasts qui, selon ses propres termes, « dépoussière les tombes », Scott King revient sur cette terrible mais néanmoins célèbre tuerie Macleod. Arla Macleod, qui n'a jamais nié avoir commis ces crimes, devra passer le restant de ses jours dans une clinique spécialisée. Une sanction que d'aucuns jugent laxistes. S'il n'est pas là pour juger ni de ces actes ni de ce jugement, Scott King n'a qu'un seul but : tenter de comprendre les raisons qui ont poussé cette jeune femme a tué sa propre famille. Lors de six émissions, il va pouvoir interviewer aussi bien des amies plus ou moins proches qui ont connu Arla à l'adolescence mais également Arla elle-même, avec l'accord du personnel soignant. Mais deux événements imprévus vont bouleverser le cours de l'émission. Pour ce deuxième opus de Six versions, Matt Wesolowski, qui reprend là le même format original, nous plonge dans une histoire tout aussi prenante que la première. Sans nul doute, cela tient à ses personnages, psychologiquement et profondément dépeints. Au fil des podcasts, se dessine peu à peu le portrait d'Arla et les versions apportent tour à tour leur lot de découvertes, parfois de contradictions, et le puzzle prend forme. Là encore, l'on a réellement l'impression d'écouter des podcasts tant l'auteur change de ton et de vocabulaire pour chaque personnage, fait intervenir Scott King pour nous éclairer et laisse au lecteur le temps d'émettre ses propres hypothèses. Et là encore aussi, la dernière version nous surprend. Ce roman, auréolé d'une ambiance inquiétante, parfois surnaturelle, mêle habilement énigme et suspense.

Vingt ans après la disparition d’un adolescent, un réalisateur de podcast, Scott King, revient sur les faits et retrouve les témoins, plus ou moins bavards, à la mémoire parfois aussi hésitante, plus ou moins fiable. Le mystère plane toujours sur les lieux dont l’histoire est aussi une des composantes du récit, parce que le mont Scarclaw est emprunt de souvenirs souterrains.



Le premier à parler n’a pas fait parti du groupe des amis de Tom Jeffries, l’adolescent disparu. Lui, il appartient au groupe numéro 2, celui des jeunes fêtards qui ont découvert le corps, un an plus tard, flottant décomposé dans les marais proches des bâtiments du centre Woodlands. Le centre comporte des dortoirs, une cuisine et tout ce qu’il faut pour accueillir des groupes de randonneurs, de chasseurs, de curieux des étrangetés du paysage écossais. C’est à lui, Harry Saint Clément Ramsay, fils du propriétaire actuel du mont, qu’il est confié le soin de planter le décor : les marais, les pièges de la montagne hérissée de panneaux mettant les promeneurs en garde contre ses dangers. La montagne fut exploitée jusque dans les années 1900 pour son minerai. De cette époque révolue, reste des galeries croulantes, refuges possibles aussi pour des adolescents en proie aux affres de la découvertes de leurs limites, ou de leur puissance. Il y a aussi dans la parole de Harry une forme de terreur obscure, la découverte macabre du corps de Tom, et les brumes autour d’une légende, Nana Varech, la bête de Belkeld, un monstre féminin qui rôde dans la boue, les plantes marécageuses et l’humus gras et noir.



Ensuite, vient la voix de Derek Bickers, 62 ans et toujours marqué par la culpabilité. Tom appartenait aux « coureurs », un groupe informel de scouts familiaux. Les parents se connaissaient, partageaient des valeurs un peu baba cool, retour à la nature, tolérance, confiance …. Depuis des années, ils organisaient des séjours au centre, les enfants sont devenus ados et passent leur temps à d’autres occupations que de se lancer des tas de feuilles mortes sous le regard attendri de Derek. Il était un des responsables du groupe auquel appartenait Tom, durant le dernier séjour au centre. Il y avait aussi sa propre fille, Eva, son amie, Anuyes, et deux autres garçons, Brian Mings et Charlie. Derek fut accusé de négligence et victime de de la presse et cloué au pilori par les réseaux sociaux. Mais c’est lui aussi qui donne une première analyse de ce qui est, finalement, l’arrière plan de la disparition de Tom, les rapports de domination dans le groupe, bien moins tolérant et cool que l’image donnée par les médias, 20 ans auparavant. C’est avec la voix d’un autre protagoniste, Haris Novack que ça se corse. Autiste, il habite le village du mont où souvent, les adolescents, qu’il prend pour des orphelins, trainent, à la recherche de cigarettes ou d’alcool. Ses allures étranges, ses manies et sa générosité naïve en ont fait aussi une cible.



Au fur et à mesure que les témoignages des ex-adolescents se succèdent dans le podcast, ils semblent confus, amnésiques, évasifs et fuyants, et de plus en éloignés de l’idée d’un séjour en communion avec la nature, les dominés et les dominants révèlent un jeu de rôle pervers, comme une meute de petits animaux qui jappent et se griffent, ne sachant pas trop quoi faire de leurs désirs et de leurs frustrations.



L’auteur du podcast se garde de tout jugement mais commente la succession de leurs oublis et contradictions. Et finalement, ça fait redondance, parce qu’on les voit bien les mensonges, ou les demis vérités. Le principe des différentes versions est également un peu bancal parce qu’il conduit à des répétitions des mêmes scènes, trois ou quatre qui tournent en boucle, et s’enrichissent assez peu. On finit par tourner un peu en rond, jusqu’au rebondissement final qui relance un peu le rythme. Mais façon crêpe.



Cependant, il n’est pas dit que je ne lirai pas la suite de cette série, en espérant que la prochaine affaire soit un peu plus dense pour nourrir le procédé narratif.
Lien : https://aleslire.wordpress.c..

🎙 Six versions - La tuerie Macleod - Matt Wesolowski 🎙

Traduction : Antoine Chainas



Résumé :



2014. Lors d'une soirée glaciale de novembre, dans une petite ville du nord-ouest de l'Angleterre, Arla Macleod tue sa mère, son beau-père et sa sœur cadette à coups de marteau. Le drame inexpliqué est désormais baptisé la Tuerie Macleod.

2018. Internée dans un hôpital psychiatrique, Arla accepte de se confier à Scott King, auteur du célèbre podcast Six Versions.

À mesure que le journaliste interroge ceux qui ont connu Arla dans son adolescence et tente de déterminer sa part de responsabilité dans le massacre, il plonge dans un monde trouble : celui des jeux interdits et mortels ; celui des trolls infestant la Toile ; celui des mystérieux " enfants aux yeux noirs ", qui semblent bien plus réels que dans les fantasmes d'Arla.





Scott Smith nous propose une nouvelle série de postcast sur un drame qui a déjà son coupable mais qui recèle encore des zones d'ombres. Cette forme de narration est vraiment sympathique, elle dynamise le récit et permet à l'auteur de nous mener par le bout du nez. Chaque personnage racontant des bribes de l'histoire avec son point de vue, par conséquent un point de vue subjectif (on essaye souvent de se dédouaner ou de ne pas avoir le mauvais rôle, c'est humain) le but est d'essayer de faire le tri entre faits et ressentis pour tirer une explication plausible ou du moins d'esquisser un début de compréhension. On passe autant de bon temps à lire qu'à se creuser les méninges.

J'ai adoré ce nouveau fait divers (fictif) décortiqué par Scott Smith et j'attends le prochain avec impatience.

Résumé :

Lors d'une soirée glaciale d'hiver, Arla Macleod, vingt ans, tue sa mère, son beau-père et sa soeur cadette à coups de marteau. Vingt ans plus tard, internée dans un hôpital psychiatrique, Arla accepte de se confier à Scott King, pour le célèbre podcast Six Versions. Interrogeant aussi ceux qui ont connu Arla dans son adolescence, le journaliste plonge dans le monde trouble des jeux interdits, des trolls infestant la Toile et, surtout, des mystérieux " enfants aux yeux noirs "...

Fantasme ou réalité ?



Deuxième opus de "six versions", un concept très original. Ces romans sont conçus comme s'il s'agissait de la retranscription d'une série de 6 podcasts, à chaque fois, sur un "cold case" où l'auteur ne cherche pas à élucider un mystère mais à comprendre les ressorts sous-jacents qui ont conduit au drame.



J'avais déjà beaucoup apprécié le premier roman, j'ai peut-être juste un peu moins apprécié le deuxième, peut-être parce que l'effet de surprise n'a plus réellement joué. Peut-être aussi parce que je ne suis pas tellement fan des explorations psychologiques, mais plutôt des romans d'actions? Quoi qu'il en soit, cela reste un très bon moment de lecture, à recommander surtout aux amateurs de thrillers psychologiques

*tudum tudum ×6 ×2*

Deuxième épisode, toujours six lectrices, plus aucune discipline. C'est ça de fréquenter des adolescents littéraires, ça donne envie de dire fuck aux règles établies. @b.a.books @point.a.laligne @booksandmartini @eva_tuvastabimerlesyeux @manonlit_et_vadrouilleaussi et moi-même avons mis du khôl noir sur nos yeux et absolument pas d'ordre à nos cheveux pour partir à la rencontre d'Arla Macleod qui a massacré toute sa famille à coups de marteau. Où comment pousser la crise d'ado à son paroxysme.



En six épisodes de podcasts et autant de témoignages, on en apprend plus sur la meurtrière et comme dans le tome précédent, sur une petite communauté humaine, avec ses amitiés toxiques, ses histoires d'A qui finissent mal, ses manipulations et ses séductions. On en apprend aussi un peu plus sur des jeux interdits, qui servent à se faire peur, qui sont fortement ésotériques. On en arrive alors à la partie de l'histoire que j'ai le plus aimé : les enfants aux yeux noirs. Pas de khôl pour eux non plus, mais bien des pupilles comme des gouffres abyssaux. Des visions ? Un trouble psychique grave ? Ou de véritables fantômes ? En tout cas ces êtres mystérieux m'ont totalement accrochée à cette lecture.



Le procédé ressemble beaucoup au tome précédent, trop diront certaines. Pour ma part, j'ai préféré celui-ci, sans trop savoir pourquoi. Peut-être la présence d'une rock star en filigrane et de l'influence exercée bien malgré elle sur des jeunes en mal de repères. Sûrement l'effet de masse et ce besoin d'en être ou non. Entre aveuglement et émancipation. Faire le choix de la liberté ou de l'appartenance à un groupe. La fin me laisse moins sur ma faim, même si je la trouve un peu rapide. Je n'aurais pas dit non à un épisode supplémentaire qui pose vraiment les choses et ne me laisse pas avec un léger goût de bâclé dans la bouche.



Évidemment, rendez-vous est pris en octobre pour le tudum tudum x6 x3. On ne change pas une équipe qui gagne même si elle lève les yeux au ciel de temps en temps et traine parfois son seum en MP. Des ados quoi.

Totalement convaincue à l’issue du tome 1 (retrouvez ma chronique il y a quelques posts !) je n’ai pas hésité à me procurer le tome 2 pour renouveler l’expérience.

Le fait divers est limpide : Arla est condamnée pour avoir tué froidement sa sœur, sa mère et son beau-père. Sa culpabilité ne fait aucun doute, Arla ayant toujours reconnu les faits. Mais les motivations de son acte restent obscures et c’est avec l’intention d’y voir plus clair que Scott King lui consacre six épisodes de son podcast.

•

Comme dans le premier tome, le concept original marche bien. Les six épisodes consacrés à l’affaire sont transcrits dans ce livre. La personnalité d’Arla et de son entourage est précisée épisode après épisodes et les circonstances du crime et notamment les événements qui l’ont précédés de quelques semaines sont dévoilés au rythme des interviews composant le podcast.

Le portrait psychologique d’Arla et de ses amis ainsi que les jeux dangereux auxquels se sont livrés les adolescents sont vraiment crédibles. Malheureusement, le tome 1 tournait aussi (avec la même réussite !) autour de ces thématiques d’ado marginalisés, etc, ce qui m’a laissé un petit goût de redondance. De même qu’on retrouve “une histoire dans l’histoire” impliquant le créateur du podcast lui-même comme cela était aussi déjà le cas. Même si c’est bien maîtrisé, retrouver ces mêmes ficelles m’a un peu déçue. J’aurais préféré voir l’auteur totalement se renouveler tout en gardant ce format atypique qui justifie la série. Le troisième volume devra me satisfaire sur ce point pour me convaincre de continuer la série !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Avec cette lecture, je vous invite à vous mettre au vert et à crapahuter sur le Mont Scarclaw, mais à vos risques et périls, car sous la cime des arbres, vous pouvez faire de drôle de rencontre et y laisser votre peau ou pire, votre raison.



L'auteur Matt Wesolowski nous propose une expérience nouvelle et très actuelle, avec son roman, vous serez embarqué dans un savant mélange entre récit et podcast. Le tout sera largement inspiré des émissions axées sur le témoignage, les faits divers non élucidés, les histoires empreintes d'une bonne dose de mystère, voir même de paranormal... Un concept très prometteur pour les amateurs du genre et il ne s'est pas loupé.



Le récit est divisé en six chapitres, six épisodes qui correspondent à six témoignages sur un même fait, celui de la mort tragique d'un adolescent retrouvé seulement un an après sa disparition.



Que s'est-il passé la nuit de cette fameuse disparition ? Est-ce qu'il s'agit vraiment d'une mort accidentelle ? Comment se fait-il que son corps apparaît seulement un an après ?



Vous pouvez compter sur Scott King et son célèbre podcast pour tenter d'élucider le mystère.



Vingt ans après les faits, les différents témoins acceptent de revenir sur cette tragédie et prennent à nouveau la parole, mais au micro d'une émission cette fois. Mais à fouiller le passer, quelle noirceur va-t-il en ressortir ?



Et puis ce cryptide, cette créature entr'aperçue par certains des protagonistes, serait-elle une hallucination ou au contraire, est-ce que les légendes existent réellement ? Rien n'est moins sûr, mais ce qui est certain, c'est que l'auteur vous baladera continuellement entre le réel et le surnaturel.



Une belle réussite qui se dévore sans difficulté, c'est un régal.



Mention spéciale pour le traitement de la thématique des relations sociales entre les adolescents et la dynamique de groupe, cela apporte beaucoup de profondeur au livre et cela fait toute la différence.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Ce premier tome intitulé "Les orphelins du Mont Scarclaw" prend la forme d'un podcast. Son créateur va interviewer différentes personnes au sujet d'un décès survenu vingt ans plus tôt sur le mont Scarclaw. J'utilise le terme décès car on ne sait pas s'il s'agit d'un accident ou d'un meurtre. Ces dialogues entre le podcasteur et les protagonistes doivent permettre au lecteur de se forger sa propre idée. Je me suis rapidement cru devant un show américain où l'on intercale de nombreuses interviews à la reconstitution d'un événement marquant. Le problème est que je n'aime pas du tout ce genre d'émissions.



L'idée de @mattjwesolowski est forte et change des classiques du thriller. C'est une approche innovante qui m'attirait. En revanche, de part cette construction, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai lu la moitié du livre, avec de nombreux efforts et je me suis arrêté à bout de souffle, par manque de plaisir dans ma lecture. Quelle déception ! Je me faisais pourtant une joie de lire quelque chose de différent...

🎙 Six versions - Les orphelins du Mont Scarclaw - Matt Wesolowski 🎙

Traduction : Antoine Chainas





Résumé :

Un soir d'août, sur les pentes sauvages de la montagne écossaise, Tom Jeffries, quinze ans, disparaît. L'été suivant, son corps est retrouvé dans les marécages. Accident ou crime ? Le doute subsiste.

Vingt ans plus tard, dans son célèbre podcast " Six Versions ", Scott King donne la parole aux témoins pour tenter de résoudre l'énigme. Les adolescents ont grandi. Ils racontent et leurs souvenirs se contredisent : leur exploration de la mine désaffectée, leur découverte de l'alcool et de la marijuana, l'histoire de Nanna Varech, la créature fantastique qui hanterait ces lieux, leurs jeux cruels avec les habitants les plus étranges du village...

Qui dit vrai ?



Nous avons affaire ici à un très bon roman à la forme originale : 6 épisodes de podcast reviennent sur un fait divers vieux de vingt ans, celui de la disparition de Tom Jeffries.

J'ai adoré cette forme, six des protagonistes du drame témoignent (avec plus ou moins de bonne volonté et d'honnêteté) et nous permettent petit à petit de nous faire une idée de ce qui est arrivé et de comment on a pu en arriver là. Chaque épisode est présenté par Scott Smith, le créateur de l'émission, qui nous apporte également des compléments d'informations sur les témoignages de chacun.

C'est très bien amené, on cherche, on échafaude des théories, on compare les récits de chacun... et on trouve des éléments pertinents, ou pas (ou pas dans mon cas lol). J'ai beaucoup aimé cette forme originale qui permet de maintenir le suspens et de laisser le lecteur reconstruire l'histoire en mélangeant les différents témoignages.

Un second tome est déjà paru (je vais vite me jeter dessus) et un troisième doit sortir en octobre (je vais devoir patienter).