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Citations de Matthieu Ricard (823)


Les plaisirs et les séductions du monde, bien qu’attirants au premier abord, tournent souvent à l’aigre. A l’inverse, les premiers pas sur le chemin spirituel sont un peu ardus, mais le voyage devient de plus en plus plaisant à mesure qu’on progresse.
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Ce metier à tisser est un enseignement à lui tout seul. La chaîne, vois-tu, montre qu’en ce monde toutes les choses sont reliées les unes aux autres ? Si tu tends ou relâche l’un des fils, ton action se repercute sur tous les autres fils. La navette, elle, représente ton esprit et la motivation de tes actes. C’est elle qui crée le beauté ou la laideur de la trme de ton existence…..
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Parfois il avait l’impression de ne faire qu’un avec ce qui l’entourait – l’herbe humide, les branches agitées par le vent, les falaises multicolores, les insectes qui courent sur la tere brune, les martinets qui fendent le ciel avec des cris perçants. Il se fondait alors dans le monde et l’embrassait tout en le respirant.
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Mon livre de chevet... à lire et relire dans les moments de doute, de douleur ou de bonheur.
La pensée bouddhiste est une vraie philosophie de vie, elle explore, décortique l'esprit dans sa profondeur pour nous aider à comprendre son fonctionnement et à pallier toutes idées négatives.
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Le plus terrifiant des maux, la mort, n'est rien par rapport à nous, puisque, quand nous sommes, la mort n'est pas là, et, quand la mort est là, nous ne sommes plus.
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Souviens-toi qu'il existe deux types de fous : ceux qui ne savent pas qu'ils vont mourir, ceux qui oublient qu'ils sont en vie.
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Il n'y a pas de grande tâche difficile qui ne puisse être décomposée en petites tâches faciles.
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L'excitation et le plaisir occasionnés par la multiplication et l'intensification des stimulations sensorielles, des divertissements bruyants, scintillants, frénétiques et sensuels ne peuvent remplacer cette paix intérieure et la joie de vivre qu'elle engendre. Les excès ont pour but de secouer notre apathie, mais ne font le plus souvent que produire une fatigue nerveuse doublée d'une insatisfaction chronique.
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Marcher juste pour le plaisir de marcher, avec liberté et solidité, sans nous dépêcher. Nous sommes présents à chacun de nos pas. quand nous souhaitons parler, nous nous arrêtons de marcher et nous prêtons toute notre attention à la personne en face de nous, à nos paroles et à notre écouté (...). Arrêtez-vous, regardez autour de vous et voyez comme la vie est merveilleuse : les arbres, les nuages blancs, le ciel infini. Écoutez les oiseaux, savourez la brise légère. Marchons comme une personne libre et sentons nos pas devenir plus légers au fur et mesure que nous marchons. Apprécions tous les pas que nous faisons.
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Une bonne vie est caractérisée par une absorption totale dans ce que l'on fait.
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La liberté intérieure permet de savourer la simplicité limpide du moment présent, libre du passé et affranchi du futur. Se libérer de l'envahissement des souvenirs du passé ne signifie pas que l'on soit incapable de tirer des enseignements utiles des expériences vécues. S'affranchir de l'appréhension à l'égard du futur n'implique pas que l'on soit incapable d'aborder l'avenir avec lucidité, mais que l'on ne se laisse pas entraîner dans des tourments inutiles.
Une telle liberté a une composante de clarté, de transparence et de joie que la prolifération habituelle des ruminations interdit. Elle permet d'accepter les choses avec sérénité sans pour autant tomber dans la passivité ou la faiblesse. C'est aussi une manière d'utiliser toutes les circonstances de la vie, favorables ou adverses, comme catalyseurs de transformation personnelle, d'éviter d'être distrait ou arrogant lorsque les circonstances sont favorables, puis déprimé quand elles se font contraires.
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Comment distinguer l'amour véritable de l'attachement possessif? L'amour altruiste pourrait être comparé au son pur d'un verre de cristal et l'attachement au doigt qui se pose sur le bord du verre et en étouffe le son. Reconnaissons d'emblée que la notion d'amour dénué d'attachement est relativement étrangère à la mentalité occidentale. Ne pas être attaché ne signifie pas que l'on aime moins une personne, mais que l'on n'est pas essentiellement préoccupé par l'amour de soi à travers l'amour que l'on prétend donner à l'autre. L'amour altruiste est la joie de partager la vie de ceux qui nous entourent, amis, compagnes, compagnons, femme ou mari, et de contribuer à leur bonheur. On les aime pour ce qu'ils sont et non pas à travers le prisme déformant de l'égocentrisme. Au lieu d'être atraché à l'autre, on est concerné par son bonheur; au lieu de vouloir le posséder, on se sent responsable de son bien-être; au lieu d'attendre anxieusement une gratification de sa part, on sait recevoir avec joie son amour réciproque.
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Malgré ses trente ans, Bertha Young avait des moments où elle éprouvait l'envie de courir plutôt que de marcher, d'esquisser des pas de danse en montant et en descendant du trottoir, de jouer au cerceau, de lancer quelque chose en l'air pour le reprendre au vol, de rester là à rire de rien, d'absolument rien. Comment faire si vous avez trente ans et que, en tournant le coin de votre rue, vous vous sentez pris tout à coup d'un sentiment de bonheur - un bonheur absolu - comme si vous aviez avalé un fragment lumineux du soleil de cette fin d'après- midi, qu'il vous brûlait jusqu'au tréfonds de votre être, et mitraillait d'une grêle de rayons chaque parcelle de vous- même, chaque doigt de la main et du pied?
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« Obtenir du beurre à partir du lait n’est possible que parce que le lait contient déjà de la crème, mais personne n’a jamais fait du beurre en barattant de l’eau. L’orpailleur cherche l’or parmi les minéraux et non parmi les copeaux de bois. De même, s’efforcer d’atteindre le pur et parfait Éveil n’a de sens que parce que la nature est déjà présente en chaque être. Sans cette nature, tout effort serait futile. »

Jamgön Kongtrul Lodrö Thayé (1813-1899).
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Les pensées vagabondes sont comme ses sangsues, on ne les voit pas venir et quand on les remarque il est déjà trop tard : elles ont envahi notre esprit. Elles sont comme le feu qui couve sous les braises. Les braises se sont nos habitudes, nos penchants invétérés, il suffit que les événements de la vie les attisent pour que les flammes de la colère ou de l’envie ressurgissent.
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La sagesse, c’est de comprendre que tout ce que tu vois, tout ce que tu ressens, est aussi éphémère qu’un rêve, une illusion, une goutte de rosée, un éclair dans la nuit, une bulle à la surface du torrent. La méthode c’est d’être empli de compassion pour tous les êtres ; en gros, c’est d’avoir bon cœur. Sans sagesse, tu perçois tout de travers, et sans compassion, ta sagesse ne vaut pas grand-chose.
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Ces chemins marécageux sont comme le samsara, le monde de la souffrance. Pour le traverser, tu dois t’appuyer sur deux bâtons, la sagesse, et la méthode. L’un ne peut aller sans l’autre. Avec un seul bâton, tu auras tôt fait de perdre l’équilibre et de te retrouver le nez dans la boue.
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Les sourires, les paroles douces, les gestes de bonté l’emplissaient d’une joie comparable à celle que l’on éprouve en inspirant une bouffée d’air pur. Ses yeux brillaient et il sentait alors croître en lui une force de vie nouvelle. C’est ainsi que les choses doivent être.
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Notre esprit, qui divise les expériences en sujet et objet, s’identifie tout d’abord avec le sujet, le je, puis avec l’idée de mien, et enfin il s’attache ai mon corps, mon esprit et mon nom. A mesure que cet attachement grandit, nous nous soucions de plus en plus exclusivement de notre bien-être personnel. Notre recherche acharnée du confort, nos refus des situations déplaisantes, nos préoccupations vis-à-vis du plaisir et de la douleur, de la richesse et de la pauvreté, du succès et de l’échec, de la critique et de la louange sont tous dus à cette notion de je.
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