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Critiques de Mattias Köping (403)
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Le manufacturier

Un très bon roman très bien structuré et très bien écrit.



Bien sûr, il n'est pas à mettre entre toutes les mains mais il retranscrit de façon très réaliste la sauvagerie et l'ignominie dont sont capables certains humains.



Pour autant, j'ai préféré Les démoniaques.



Ici, ma lecture a été plus laborieuse (étalée sur une dizaine de jours ce qui, pour moi, est assez long pour un roman de 550 pages) et j'ai été légèrement déçu par le face à face final.



Pour autant, le talent de Köping est indéniable est j'ai hâte de voir sortir son prochain roman.
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Le manufacturier

J'ai fait des mains et des pieds pour avoir ce roman (non dispo dans mon pays) Je ne pouvais pas passer à côté !!! Pas après l'avoir vu et revu sur la toile... babelio et instagram.

Ma tendre tante me l'a offert. Grand merci à elle.

Ce roman est d'une noirceur extrême. Des enquêtes parallèles, une pour coffrer le plus grand trafiquant de drogue du havre. Une autre sur un double meurtre horrible avec une scène de crime exposée telle une oeuvre d'art qui en fait découvrir pleins d'autres plus atroces les uns que les autres et une autre concernant le conflit et la guerre serbo croate et tout une vengeance autours.

Le déroulement des différentes enquêtes est détaillé dans des chapitres successifs... on se demande bien ce qui peut lier tous ces personnages...

Il y a énormément de haine et de violences dans ce roman, ça ne m a pas dérangée... j'aime bien de temps à autre plonger dans les ténèbres.

La belle surprise c'est ce dénouement de l'histoire, je n'ai rien vu venir, absolument rien et pour cela bravo à l'auteur.

Le point négatif pour moi c'est ce style d'écriture trop simple, trop familier.

Mais sinon c'est un bon roman noire à lire.

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Les démoniaques

Ce livre est une grenade dégoupillée ! Il fait voler en éclats vos restes de foi en l’espèce humaine, vos rêves, vos espoirs. Ce livre est dur, violent, putride, glauque. La seule once de lumière dans cet océan de bouillasse est la rencontre entre Kim et Henri. Deux êtres cabossés, malmenés par la vie, réunis par une même soif de vengeance. Dès les premiers mots, le ton est donné : « Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire. Ils l’ont encerclée, hilares, à poils. (…) Elle s’appelle Kimy. Ce soir, on fête ses quinze ans. ». Paradoxalement, dans la vie de tous les jours, je suis une personne discrète et extrêmement sensible, pourtant dans mes lectures j’aime le noir et le dérangeant. Attention, je n’aime pas la violence gratuite mais celle bien amenée, bien écrite qui vous harponne pour ne plus vous lâcher. Avec « Les démoniaques », Mattias Köping signe un premier thriller puissant et émotionnel. Je ressors de cette lecture lessivée mais comblée. Je ne sais pas ce que je vais pouvoir lire après… je crains que tout ne me paraisse fade.
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Les démoniaques

Les 10 premières lignes sont atroces…

J’ai même eu du mal à vous les décrire, je me fais violence pour le faire…



Kimy,

15 ans, fête son anniversaire

Sans ballons, sans amis, sans cadeaux…

Elle est à 4 pattes, nue, en pleurs,

violée par plusieurs hommes, son oncle, simplet… son père..



Ses bourreaux et surtout son père, ce monstre, l’utilisent pour les trafics de drogue, la prostitution…



Heureusement, elle va rencontrer Henry, ce professeur qui va lui faire découvrir la vie et l’altruisme… il va lui donner de la valeur pour ce qu’elle est et non pas pour ce qu’elle a été pour son entourage…

Mais sa fureur et sa rage sont telles qu’elle est en ébullition, la soupape proche de l’explosion…

la vengeance…



Je me suis laissée porter par ce livre, mais quel livre! différent du manufacturier, mais tout aussi abject, j’ai terriblement aimé ce noir, ce sordide, ce démoniaque, cet auteur est surprenant, il écrit la terreur, il écrit la froideur, il écrit l’horreur , le viol outrancier, et surtout l’inceste… comme une normalité, c’est effroyable, et tellement raconté avec une certaine torpeur…



Son style d’écriture est imparable, un livre impossible à reposer, le manufacturier était juste parfait et ici il est à nouveau irréprochable…

Cet auteur joue sur la corde raide, c’est un perfectionniste c’est indéniable…



Et cette fin tout aussi affreuse, surprenante et en même temps prévisible…

Mais le coup de massue tombe, la dernière phrase rebondit en moi et je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes…



âme sensible s’abstenir, les descriptions sont ultra violentes, car… tellement réalistes…



J’attends avec impatience un prochain livre de l’auteur
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Les démoniaques

4e de couverture

Ils reprennent en choeur :

" Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! "

Ils l'ont encerclée, hilares, à poil. Ils sont tous là, son père, son oncle, Simplet, Waldberg, Delveau, Beloncle. Elle est à quatre pattes au milieu de la meute, fragile et nue, déchirée de sanglots. Son père la maintient par les cheveux.

Elle s'appelle Kimy.

Ce soir, on fête ses quinze ans.



Bon, je pourrais m’arrêter là car je pense que vous avez une idée sur l’ambiance du livre…

Le lecteur est averti dans le livre, âmes sensibles s’abstenir.

Car entre les viols, la pédophilie, la violence, la drogue, c’est dur, trash, choquant à la limite du supportable.

Et j’avance dans la lecture, ça s’adoucit un peu (juste un peu) et un brin de joie et de positif arrive.

Et cette fin…

Je suis incapable de dire si je l’ai aimé ou pas, si c’est un coup de coeur ou non.

Car c’est très noir et certaines scènes m’ont rebutée, vraiment. Je me suis même dit au début que j’étais incapable de le lire car trop dur, trop pervers.

Et pourtant je l’ai dévoré car il est hyper addictif et j’ai adoré la plume (comme dans Le manufacturier).

Je poserai un avis plus tard je pense, même si ça fait déjà plus d’une semaine que je l’ai terminé, il faut que je prenne du recul.

Dans tous les cas, ce livre est marquant. Vous savez, ce genre de livres que vous n’oubliez pas, que vous l’ayez aimé ou non, et bien je suis persuadée qu’il me restera un bon moment en mémoire.

En écrivant ma chronique je me rends compte qu’en fin de compte je l’ai plus adoré que détesté, mais pas de là à avoir un coup de coeur (car trop abject par moment).




Lien : https://www.instagram.com/al..
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Le manufacturier

Tout d'abord, très honnêtement j'ai largement préféré Les démoniaques. Je sais, pour certains cela peut paraître osé. Je n'ai vraiment pas ressenti la même intensité ici.



J'ai adoré cette lecture, ça c'est sûr ! Mais croyez-moi, Les démoniaques est bien plus hard et trash, il pique beaucoup plus. En revanche, il y a bien eu un moment écœurant, ce qui m'a obligé à sauter des passages, je vous l'explique plus bas.



Ici on nous malmène avec le conflit en Yougoslavie. Les horreurs de cette guerre, entouré par ces soldats immondes, ces criminels de guerre qui torturent, assassinent et abusent des femmes, hommes et enfants.



J'ai adoré retrouvé le language de l'auteur, ce language très cru, mordant et addictif. Il ne se retient en aucun cas, j'admire sa liberté d'expression. Encore des passages très durs à lire et à supporter. Et effectivement, une scène m'a mis extrêmement mal, je ne m'y attendais pas, j'ai lu une phrase m'a broyé l'estomac. J'ai immédiatement été envahit de picotements, de tremblements. J'ai dû arrêter ma lecture quelques minutes le temps de digérer le mal que l'auteur venait de me faire. Accrochez-vous sérieusement à ce passage et à certains qui vont suivre après celui-ci que moi j'ai décidé de sauter !



J'ai été entouré par des monstres abjectes, des victimes de viols avec des témoignages poignants et atroces. On suit également un gouvernement qui lutte contre ces criminels de guerre, qui tente de faire pencher la balance. Un mélange sacrément explosive !



J'ai adoré les personnages qu'a créé Mattias, du grand méchant loup au petit agneau, et aussi ce surprenant retournement de situation qui m'a fait craché un bon "putain !" et puis les passages du Manufacturier, très dégueulasses d'ailleurs. L'auteur m'a vraiment épaté en tout point.



Mais voilà, il m'a manqué ce côté vraiment piquant que j'ai eu avec Les démoniaques. Et la fin aussi m'a laissé un peu indifférente car je la voyais autrement. Malgré tout, c'était une superbe lecture, Mattias Koping est unique en son genre. J'aimerais beaucoup le rencontrer, j'aurais tellement de choses à lui dire.
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Le manufacturier

Voyez comme aujourd’hui croît le nationalisme au nom duquel, à l’instar du Dieu de jadis toujours récupérable, les pires abominations sont admises et justifiées. Alors les sadiques, les psychopathes, les monstres tout poil se réveillent, s’adonnent à leurs pire penchants et en tirent gloire et avantages.

Ainsi cette fureur qui s’empara des serbes orthodoxes et des croates catholiques dans les années 90, semant des charniers derrière eux, menant une guerre faite de crimes de guerre, creusant des marques indélébiles où se ressourceront la haine, la vengeance, le ressentiment, dans une spirale sans fin.

Lorsque la paix est signée, les tortionnaires fuient ou se cachent sous de fausses identités où telles des hyènes ils attendent en s’aiguisant les dents.

Mais certains hommes s’en indignent et consacrent leur vie à poursuivre et punir les criminels de guerre, ce qui gène tant les corrompus au pouvoir que les criminels recyclés.



2017. Vous allez rencontrer le capitaine Radiche, un flic glacial, cruel et détestable ; Irena, une avocate serbe qui fut victime des horreurs croates mais a sublimé sa haine en réclamant justice pour toutes les victimes ; Milovan, un enfant adopté en France qui connut les mêmes atrocités qu’Irena mais causées par les serbes ; et enfin le manufacturier, un homme à l’identité mystérieuse qui pratique les pires tortures imaginables pour en jouir et les vendre en ligne



Un thriller renversant, magistralement écrit et construit mais extrêmement, atrocement dur. Un livre désespérant, d’une noirceur qui exclut toute lumière. Un roman qui démontre l’éternel retour du même Mal absolu.
Lien : https://trancheslivres.wordp..
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Le manufacturier

Attention à ne pas mettre en toutes les mains, un roman intriguant, noir, très noir. Ames sensibles s'abstenir... Jusqu'à la fin j'ai été pris par l'intrigue, les personnages, dont certains sont détestables, mais c'est un peu le but de ce roman.



Un très beau roman noir, qui pour les amateurs du genre trouverons leur bonheur.
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Les démoniaques

Viaduc sur Bauge vous souhaite la bienvenue dans cette campagne remplit de noirceur, de pervers, violeurs et drogués. Dès les premières lignes, on est plongé directement dans cet océan de noirceur, dans cette ambiance glauque, sombre voire trash. Mais malgré cette noirceur, il y a de la lumière, de l'optimisme et de l'espoir, que Kimy puisse s'en sortir et surtout se venger, notamment grâce à l'aide d'Henri. On est face ici à un duo atypique mais terriblement touchant, mis en valeur par la plume magistrale de Köping, autant acerbe et cru qu'indéfiniment belle.

Âmes sensibles s'abstenir !
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Les démoniaques

Dès les premières pages, les yeux nous écarquillent. Outch! Le ton est donné et il sera dur, très dur. Le vocabulaire est cru, Mattias Köping ne fait pas dans la dentelle, et son style d’écriture fait en sorte qu’on voit très bien l’histoire défiler devant nos yeux, sans aucune ambiguïté.



Un roman choquant et bouleversant qui aborde les thèmes de violence, d’inceste, de pédophilie et de drogue, entre autres.

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Le manufacturier

Quelle claque !! J’en ai lu des livres noirs, mais là, nous plongeons au sein même de ce qui distingue le plus l’Homme des animaux, cette cruauté sans nom qui n’existe que pour assouvir cette espèce de pouvoir qu cherchent ces êtres immondes, sans morale…

Il est difficile de parler de ce chef d’œuvre, sans en dévoiler ce qui le rend si unique… Seul Ghislain Gilberti sait écrire ce genre de textes…

Du Havre à Belgrade, de nos jours au début des années 90 en allant jusqu’aux horreurs commises pendant la seconde guerre mondiale e Europe de l’Est, Mattias Köping nous ballade dans la noirceur sans jamais nous perdre tout en nous présentant une foule de personnages…

Ce thriller, inspiré de faits réels, décrit des scènes d’une violence physique ou psychologique extrême (attention à ne pas mettre ce roman entre les mains d’une personne non avertie), qui parfois nous donne envie de le reposer afin de faire une pause.

Quelle est la frontière entre la fiction et le réel ? C’est avec cette question qui tourne dans ma tête que j’en ai fermé les dernières pages.

Une bombe qui ne laisse pas indemne…

Voici un extrait qui résume assez bien je trouve les côtés les plus sombres de l’âme humaine décrits dans ce livre : « Putain ! C’était génialement tordu ! Radiche adorait ce monde cynique et malsain, à l’image du prêtre qui confesse pour ses péchés le petit enfant qu’il vient juste d’enculer. Il adorait ça oui…Quelle créature que l’homme, nom de Dieu ! »


Lien : https://imaginoire.fr/2020/0..
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Le manufacturier

J'ai découvert Mattias Köping avec son premier thriller Les Démoniaques (mon avis ici) qui avait été une sacrée découverte et un énorme coup de cœur. J'attendais donc avec impatience son nouveau livre pour voir à quelle sauce il allait nous manger, nous pauvres lecteurs. 

Dans Les Démoniaques les ingrédients étaient drogue, esclavage sexuel, meurtres, corruption, pédophilie et toute la pourriture humaine que l'on peut rencontrer dans ces domaines. Ici Mattias reprend quelques ingrédients qui ont fonctionné et en a rajouté d'autres : mafia, prostitution, pédophilie, tortures et crimes de guerre.



Milovan a quitté son pays la Croatie à l'âge de 10 ans suite au massacre de sa famille. Laissé pour mort, à moitié égorgé, il a rejoint la France pour vivre chez un oncle éloigné de la famille, Boris. Ce dernier l'a adopté et en a fait son fils. Un jour, il voit dans une émission, une avocate serbe qui enquête sur les criminels de guerre des pays de l'Est. Elle fait tout pour mettre derrière les barreaux des miliciens qui ont massacré les populations. Malgré son dégoût et sa xénophobie envers les serbes Milovan va la contacter pour qu'elle retrouve le bourreau qui a exterminé sa famille.



D'un autre côté, une équipe des stups sous le contrôle du capitaine Latrigan et une équipe de la judiciaire sous les ordres du capitaine Radiche, dit Zéro, veulent démanteler un parrain de la drogue dans la cité de la Vallée Verte au Havre. Radiche est un flic borderline, détesté de tous ses collègues. Il n'hésite pas à enfreindre la loi pour mettre derrière les barreaux les pires saloperies. Et des saloperies il s'en passe : traites humaines, proxénétisme, deals de drogues, un vrai business !

Et entre les chapitres, nous rencontrons Vivardoux, un geek qui surf sur le darknet et qui est accro aux snuff movies et autres merdes dégueulasses que l'on trouve dans les fins fonds du web. Il va régulièrement sur le site du Manufacturier où il trouve son bonheur. Mais le Manufacturier a l'air d'avoir un but en tuant et mettant en ligne ses crimes. Lequel? Quel est le lien entre le Manufacturier et l'enquête au Havre? 



Dès les premières lignes je retrouve mes addictions au style de Mattias Köping. C'est bien un des rares auteurs qui avec un livre à son actif m'a rendu accro. Style percutant, en osmose avec l'histoire, c'est brut de décoffrage, c'est crade, ça fait flipper tellement ce qu'il nous raconte est vrai et sonne vrai. Je ne sais pas où il va chercher tout ça mais en tout cas ça fonctionne! 



Je n'étais pas du tout familière avec les différentes guerres qu'il y a eu dans les pays de l'Est. Cette partie de l'Histoire est vraiment passionnante mais en même temps horrible. Je connaissais la Seconde guerre mondiale côté Allemagne et France, mais pas du tout le rôle de la Croatie ni de la Serbie à cette période. Et dans les atrocités ils ont aussi fait très fort! 

Le travail de recherches sur ces différentes guerres est tout simplement remarquable. L'auteur s'est très bien documenté et nous retrace les différents conflits de manière claire et précise.

Quel est le point commun entre un baron de la drogue, un serial killer, et une enquête sur des crimes contre l'humanité en Croatie? Qu'est-ce qui lie tous les protagonistes? 



Des rebondissements où on ne s'y attend pas vont vous surprendre. Premier effet kiss-kool : une claque dans la tronche une première fois car là on se rend compte que l'auteur nous a bien entubé et baladé depuis le début. 

Et puis deuxième effet kiss-kool : la réalisation. Une des grosses interrogations vient de trouver sa réponse, on croit avoir deviné et on se dit mais non ce n'est pas possible ?!?!? 

Ne cherchez pas, je vous préviens vous ne pourrez jamais deviner le scénario de cette histoire à l'avance. Vous pourrez toujours tenter mais vous vous planterez. Jusqu'à la dernière page vous serez surpris et cerné par l'horreur à l'état brut. Vous passerez par un maelström d'émotions en lisant le Manufacturier, mais le plus souvent la colère et le dégoût l'emporteront. Mais chaque détail d'horreur à son importance dans l'histoire, rien n'est gratuit, tout à un but. 



Pas de longueurs, l'histoire passe d'une enquête à l'autre dans la fluidité parfaite d'un métronome. Enquêtes en tiroirs, multiples lieux (Le Havre, La causse de Mende, la Croatie..), pléthore de protagonistes nous sommes happés du début à la fin. Plus les différentes enquêtes avancent et plus le canevas des enquêtes parallèles se dessine et se précise. Ce bouquin est un putain de chef d'œuvre. Mais attention âmes sensibles s'abstenir car certaines scènes sont vraiment abominables. Mais c'est la touche de Mattias, l'horreur absolue, mais l'horreur qui existe ou qui a existé. Si on l'avait censuré, ce livre n'aurait pas eu le même impact je pense. Le pire de l'homme est décrit dans cette histoire. Je dirais même le pire DES hommes. 



C'est encore un énorme coup de cœur pour cette histoire que j'ai eu du mal à poser. Bon je me dis aussi que je dois avoir un problème pour avoir tant aimé une histoire aussi sordide ;-) ce doit être mon côté morbide.

Je peux dorénavant dire que Mattias Köping fait partie des grands et il me tarde maintenant de lire le suivant. D'ailleurs j'ai trouvé que la fin de ce livre était ouverte à une suite donc à voir! 

Par contre petit conseil, si vous n'aviez pas pu finir les Démoniaques car trop violent je vous déconseille de lire celui-ci car on passe à un niveau au-dessus dans le violent.
Lien : https://livresaddictblog.blo..
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Le manufacturier

J'avais lu Démoniaques. C'était déjà d'une violence et d'une horreur qui ne vous laisse pas de marbre.



Ici, c'est pire.

J'ai pensé durant toute la lecture "ne devrait-on pas enquêter sur les auteurs qui écrivent des horreurs pareilles pour vérifier qu'ils sont sains d'esprit?"



Comme toutes les autres critiques, je vais confirmer que ce n'est pas à mettre dans toutes les mains.

En même temps, l'auteur est très limpide sur le sujet.



On est en enfer. Pur et dur. Le bien ne triomphe jamais.

'inspirés de faits réels"



Mais le talent de l'auteur nous rend avide de la suite.

C'est un page turner mais pas Levi ou Musso... Pas Chattam non plus...



Personnellement, j'ai mis plusieurs pages à tilter où il nous emmenait.

A comprendre qui étaient les protagonistes de l'histoire. Mais une fois dans la place, on est emporté, on voyage de Yougoslavie en France....



Les autres critiques vous expliquent l'histoire du bouquin et vous le résume, allez les lire, c'est édifiant.



Je referme ce livre avec mal au ventre et un étonnement certain : j'ai lu ce deuxième roman avec un détachement vital. Comme si tout mon corps se souvenait du premier.



Si l'horreur tient une place de choix, il y a un boulot de documentation et un pan de l'histoire (méconnue) dans ce livre. Il y a un talent à prendre le lecteur en otage ( de son plein gré) dans cette histoire et qu'il veuille, par la suite y rester.



Je suis admirative! Bravo Mattias Köping!



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Le manufacturier

En voilà une bombe et elle m'a éclatée en pleine figure !



Après avoir devoré les demoniaques et m'être prise une belle claque avec Macadam, me voilà complètement K.O par ce thriller incroyablement magistral (ouais, je risque d'utiliser quelques superlatifs).



Avec pour trame le conflit serbo-croate, nous embarquons dans l'indicible et la monstruosité. Et en cherchant un monstre, nous ne trouvons que l'Homme et sa capacité à commettre des atrocités par pure jouissance.



Comment ne pas être percuté de plein fouet en faisant le parallèle avec l'actualité. Ça m'a laissé un goût de sang sur la langue.



C'était sombre, poisseux et violent.

Ce livre m'a retourné l'estomac plus d'une fois, les descriptions sont sans équivoques et conviennent à un public averti. Elles m'ont fait vivre une expérience unique : j'entendais le bruit des sanies des victimes.



Mais quel talent ! J'en suis bluffée.

Je suis impressionnée par le travail de documentation historique qui a été effectué. Et par la manière dont est ficelée l'intrigue. Combien de fois je me suis dit "mais noooon" face aux twist plot qui m'ont sidérée.

Les personnages sont travaillés et recherchés. Mattias Köping joue avec eux comme avec ses lecteurs. Je ne savais plus où donner de la tête.



Vous l'avez sûrement compris. On est sur un gigantesque coup de cœur. 🖤
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Les démoniaques

Bonjour à toutes et tous, aujourd'hui je vous parle de Les démoniaques de Mattias Koping.





Fiouuu quelle lecture ! Effectivement, celle-ci ne sera pas conseillée pour les âmes sensibles puisque ce livre est brut de décoffrage ! C'est cru, c'est violent mais personnellement c'est ok pour moi !



Vous entrez dans un monde où les pires monstruosités humaines sont réunies ! La totale !! Dans le genre où vous êtes confrontés à toutes les bassesses de l'humanité..



Dès le premier chapitre, on rentre dans le vif du sujet et là, on sait déjà que cette lecture va être très dure ! Mais à côté de cela, tout est parfaitement bien dosé, parfaitement bien amené. Les personnages et les lieux suffisent à insuffler la peur, le mépris, l'oppression et la noirceur ! Et cette fin 😭 je ne m'y attendais pas du tout !





Je n'en dirai pas d'avantage pour les fans du genre, si vous n'avez pas encore lu cette dinguerie, allez-y ! Car oui c'est très noir et bien pire que ça.. Une excellente lecture pour ma part mais que je ne conseille donc pas à tout le monde.
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Les démoniaques

J’ai été happé du début à la fin de cette lecture, l’histoire qu’elle raconte est prenante et en même temps très difficile.

J’ai lu beaucoup d’histoires sombres mais celle-ci est particulièrement angoissante.

Si vous aimez, les thriller haletants et bien noirs ce roman et pour vous.
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Les démoniaques

C’est sous tout les avis positifs que je me suis lancé dans ce roman. Et qu’elle aventure !

Je vous explique :



Nous allons suivre Kimy, abandonnée par sa mère à la naissance, elle vit dans une bourgade de Normandie avec son père, sa grande mère et son oncle. Jusque là, rien de bien anormal. Sauf que son père la viole depuis qu’elle a treize ans, la prostitue et se sert d’elle pour vendre de la drogue. De plus, il est dealer et proxénète par déçu le marché… oui il possède un gros CV. Mais il a aussi les 3/4 des personnes influentes de la ville dans sa poche comme le notaire, le commissaire, ou l’adjoint de la mairie par exemple. Tout n’est pas tout rose dans cette ville, au contraire tout est noir.

Aujourd’hui, Kimy a 18 ans et son désir de vengeance atteint son paroxysme. Elle va se venger ! Mais comment va t-elle s’y prendre, avec un père aussi violent et influent ?



J’ai commencé la lecture avec beaucoup d’attentes. Dès le début, nous sommes submergé d’avertissement sur le caractère violent de l’histoire, certes c’est très violent, trash… nous sommes plongé au cœur de l’enfer où toutes les immondices sont réunies, entre autres la pédophilie, les violes, le proxénétisme, et le trafique de drogue, les meurtres… donc âmes sensibles s’abstenir.



J’ai aimé le personnage de Kimy, je me suis attaché à elle car malgré toutes les horreurs que sont père lui a fait et lui fait toujours vivre, elle essaie de s’en sortir, d’avoir une vie normale et encore plus au moment où elle rencontre Henri, un prof du collège. J’ai adoré aussi Henri, il va être plongé dans cette histoire sordide alors qu’il n’a rien demandé mais il ne va jamais se plaindre, il traîne aussi ses propres démons que nous allons découvrir au fils de l’histoire.



Le rythme ne cesse jamais, nous allons d’actions en actions, plus sordides les unes que les autres.

On ne s’ennuie jamais et en plus les chapitres sont courts !!! Qu’est ce que j’aime ça !

Vous ne resterai pas indemnes en finissant ce livre.
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Les démoniaques

Comment vous expliquer ce bouquin de Mattias Köping, c'est simplement un des livres les plus trash de ma bibliothèque. Quand un bouquin commence par "Joyeux anniversaire, Salope" tu te doutes que ça va faire mal, que ça va piquer, que lorsque tu l'aura fini (si tu arrive au bout), tu en redemandera encore! Tu lis les chapitres comme un obsédé, même si tu bosse le lendemain, tu lâche rien, encore quelques lignes, t'en rêve la nuit.... Bref cet auteur est énorme, il sait te plonger dans son univers... Bref, achetez ce bouquin, c'est juste le plus grand coup de poing dans la gueule que j'ai pris depuis des décennies. Merci Ring merci à La Mécanique Générale d'avoir publié cet auteur du Havre (bon ok, c'est mon côté Régionaliste) et surtout merci à David Serra.
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Les démoniaques

Waouhh ! Quel livre !

Que de violence, de perversion, d'horreur.... L'auteur, rencontré dans un salon, nous avait prévenu.

Heureusement ! On n'a donc pas été surpris.

Et au final, malgré quelques scènes morbides, où mon ventre et ma tête étaient quelque peu retournés, j'ai beaucoup apprécié la lecture de son roman, que j'ai lu très rapidement !

C'est bien écrit, bien ficelé ; on est à fond dedans, on veut avoir comment tout cela va se termier.

Et même dans les dernières pages, on est encore soumis à un beau suspens !

Je le recommande, en ayant rappelé que certaines sont très dures et choquantes.

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Les démoniaques

Attention, préparez-vous à avoir vos sentiments en charpies, attachez vos ceintures pour ne pas succomber à ce grand-huit émotionnel et surtout prévoyez une bonne boîte de mouchoirs…car ce roman est bien plus qu’un thriller…c’est un thriller qui nous prend aux tripes, un thriller coup de poing, qui nous fait sortir de notre petite zone de confort pour nous plonger dans un univers à la noirceur perpétuelle, suintante à toutes les pages.



Kimy est une gamine que la vie n’a pas épargnée. Violée dès l’âge de 13 ans, « objet » d’une tournante le jour de ses 15 ans. Chaque jour, Kimy subit la violence et l’acharnement de son bourreau et de sa bande…Son bourreau c’est son père, Jacky Mauchrétien, dit l’Ours, ancien para passionné de chasse. Un homme malsain, à la violence extrême, qui n’a de règles que celles qu’il s’est fixé. Dans ce petit village situé dans la bourgade normande à l’apparence paisible, l’Ours y règne en maître. Officiellement exploitant forestier honnête et propriétaire de boîtes de nuit, il a fait de ce village, avec l’aide de son frère Dany, son terrain de jeu et y a instauré un véritable empire criminel. Drogue, prostitution, corruption, pédophilie, l’Ours ne recule devant rien pour asseoir sa domination et n’hésite pas à écraser quiconque aura l’audace de se trouver sur son chemin.

À 18 ans, Kimy, forcée par ce père incestueux à devenir dealeuse de son lycée et vendue en tant qu’objet sexuel aux clients de ce dernier, rumine depuis des années sa colère et sa rancœur envers le clan Mauchrétien. Bien décidée à se venger, elle est prête à tout pour faire tomber son paternel ainsi que tous ses complices responsables, eux aussi, de l’horreur qu’est sa vie. Mais comment s’y prendre alors que dans ce village beaucoup connaissent et couvrent ses agissements, corrompus par les vices abjects de ce dernier. Dans ce tunnel obscur, une lumière va pourtant peu à peu se dessiner et une rencontre hasardeuse va venir tout bousculer. Kimy va faire la connaissance d’Henri, professeur des collèges, être fragile et solitaire, qui a lui aussi subit des épreuves terribles dans sa vie. Alors que tout les oppose, la jeune femme va trouver auprès de cet homme une oreille attentive et une épaule sur laquelle se reposer. Peu à peu, un lien très fort va venir les unir et c’est ensemble qu’ils vont tenter de faire tomber le réseau Mauchrétien.

L’heure de la vengeance a sonné…



Pour cette première parution, le moins que l’on puisse dire c’est que Mattias Köping n’a pas fait les choses à moitié et n’a pas lésiné sur l’intensité émotionnelle que ce roman va provoquer sur nos petits cœurs de lecteurs.

Dès les premiers mots, le ton est donné. Premières lignes : « Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire. Ils l’ont encerclée, hilare, à poils. (…) Elle s’appelle Kimy. Ce soir, on fête ses quinze ans. » OK…ça promet !

Si je suis une personne dans la vie de tous les jours à fleur de peau et à la sensibilité exacerbée, j’arrive paradoxalement à me montrer plus forte dans mes lectures et à supporter des passages pouvant apparaître comme insurmontables pour certains. Bien évidemment, je ne suis pas hermétique face à des récits violents, touchant des sujets sensibles comme on peut le retrouver dans Les démoniaques, bien au contraire. Je suis touchée, émue, bouleversée, chamboulée (et autres superlatifs), la boîte de mouchoirs n’est jamais loin tant de tels récits provoque en moi un sentiment emphatique surdéveloppé. J’ai parfois besoin de faire une petite pause de quelques minutes histoire de reprendre mon souffle, mais j’arrive à surmonter cette avalanche d’émotions et à tenir le cap. Comme je l’avais déjà dit dans une précédente chronique, une des seules raisons qui pourraient me faire refermer un tel livre avant la fin, serait de me retrouver face à un récit où tout n’est qu’une surenchère de violences gratuites, mises bout à bout sans véritables raisons autres que celle de faire du trash pour du trash…Et là, j’avoue, je ne pourrais pas car tout simplement je n’en verrais pas l’intérêt.

Si, avec Les démoniaques, Mattias Köping nous plonge dans un univers noir, cruel, malsain et dérangeant, là n’est pas le but ultime de cette parution de nous confronter à un récit des plus violents. L’auteur a pris le parti de nous harponner dès les premières pages et de nous plonger dans l’enfer si je peux dire, sans préliminaires. La première partie de ce roman se veut brutale, sans détours ni compromis, laissant un goût âpre et amer sur son passage pouvant même nous amener, nous lecteurs, à un état nauséeux tellement Mattias Köping ne fait pas dans la dentelle et n’hésite pas à travers des scènes chocs et un langage cru à nous planter, sans concessions, le décor de son histoire démoniaque…Forcément, dès la lecture de la quatrième de couverture, le lecteur sait qu’il va plonger dans un monde répugnant : drogues, meurtres, esclaves sexuelles, pédophilie, les mots sont posés. Autant de sujets sensibles abordés par l’auteur d’une manière franche mais qui de mon point de vue, se révèle essentielle et sert parfaitement à faire de ce roman un thriller choc dans un contexte qui n’aurait sans doute pas eu le même impact s’il avait été différent. Dans cette première partie, nous sommes donc confrontés à ce qu’il y a de plus primaires chez l’homme et nous nous retrouvons spectateurs de la perversité sans limites dont font preuve Mauchrétien et ses acolytes. On grince des dents…Comme Kimy, on commence à ruminer notre colère et à transpirer tout le dégoût et l’écœurement que ces êtres abjects provoquent en nous. J’avoue que l’idée d’en zigouiller quelques-uns de nos propres mains va venir nous titiller à de nombreuses reprises. Boom, face à ce déferlement d’actes ignobles, on est sonné..Ça pique, ça claque, ça foudroie, le cœur se comprime et l’ascenseur émotionnel se met en marche avec l’option empathie poussait à son maximum. Les questions, les doutes, la peur arrivent…Comment Kimy ce petit bout de femme, à la force mentale certes indéniable va-t-elle pouvoir stopper les agissements de ces hommes n’ayant d’humain que leurs apparences (et encore) ?!

Sa rencontre avec Henri va être un moment clé dans sa quête de vengeance et se révéler être un tournant incontestable, que ce soit pour l’histoire elle-même, mais également sur le chemin que Mattias Köping va désormais nous amener. Après cette première partie qui nous laisse au fond du gouffre, l’auteur va, dans cet océan obscur, nous envoyer une bouée de sauvetage qui fait office de lumière à laquelle Kimy mais également nous, lecteurs, allons, nous raccrocher. Et personnellement c’est ce qui m’a le plus touché dans ce roman. Ce message, délivré entre les lignes, que (malheureusement) certains peut-être ne sauront pas décrypter, s’arrêtant uniquement sur l’aspect violent mais qui de mon point de vue, n’est pas l’essence même de ce récit. Car NON (non et non), Les démoniaques n’est pas qu’un livre violent et obscur, c’est un livre qui malgré la noirceur des thèmes abordés, laisse place à une lumière qui va venir éclairer cette quête de vengeance et délivrer un beau message qui m’a profondément émue et qui saura toucher la corde sensible de votre âme de lecteur (du moins je l’espère car ce serait tellement dommage de passer à côté). De cette rencontre, entre deux êtres que tout oppose, va naître une relation sincère, touchante qui nous éloignera peu à peu de ce monde cruel pour nous plonger dans un univers où la douceur, l’affection, l’amour arrivent à reprendre un tant soit peu leurs places. Une rencontre improbable entre deux personnages à la vie si différente mais qui malgré tout révélera une complicité soudaine et inattendue faisant, à mon sens, toute la grande force de ce roman et en fera non pas un thriller…mais un grand thriller…qui fait figure d’une de mes meilleures lectures de ces dernières années (oui oui rien que ça ).

Coup de maître

Avec Les démoniaques, Mattias Köping signe un premier thriller étourdissant qui vous hantera longtemps. Difficile de croire qu’il s’agit là d’un premier roman tant l’auteur maîtrise son sujet et nous cloue le bec en nous délivrant un récit à la puissance émotionnelle d’une force vertigineuse.

Oui je suis une femme, non je ne reste pas anonyme et oui je revendique ce thriller comme étant un mega coup de cœur, et alors ??!! (comprendra qui pourra^^^)
Lien : https://polarsetcompagnie.wo..
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