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Critiques de Mattias Köping (403)
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Les démoniaques





Ouff voilà je reprends ma respiration, lu en à peine deux jours.

Classé comme thriller certes, je ne sais pas si tout le monde peut sortir indemne de ce roman noir ! Un thriller poignant.



" Viaduc -sur-bauge paraissait ainsi une ville bien tranquille, bien peignée et bien polie avec les statistiques.

La réalité est un tantinet plus complexe"



Tout roule pour Jacky Mauchretien alias l'ours et son business entre sa vente de drogue, l'argent rapporté par ses filles "comme il les appelle" et son blanchiment d'argent.

Sa fille Kimy nommé "la petite pute de cité" veut prendre ses distances et dénoncer toute cette horreur.

C'est lors de sa découverte pour la lecture qu'elle trouvera sa porte de sortie.



Vengeance, drogue, proxénétisme constituent un cocktail explosif !

Malgré toutes les horreurs que l'auteur nous décrire une histoire bien ficelée.

Pas de temps mort dans cette noirceur, avec une histoire naissance dans toute cette horreur.







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Les démoniaques

Glauque à souhait, pour un premier roman c est vraiment bien.

On attend qu une seule choses tout le long de ce livre c'est que tous ces gros salauds en prennent pour leur grade.

Entre le montage de la vengeance et les saloperies qui suivent leur cours on se retrouve pris dans une ambiance pesante difficile à lâcher. Il y a quelques petites pointes de légèreté ici et la qui nous font respirer mais attention c est souvent pour nous remettre la tête sous l'eau quelque pages plus tard.

Sensations fortes garanties.
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Le manufacturier

Il y a ces bouquins que j’attends avec fébrilité, excitation et avec une pointe d’angoisse, parce que je me demande comment un auteur peut écrire quelque chose de meilleur, ou tout simplement d’aussi bon, que ce qu’il a publié en première parution.



Il y a ce moment de stress, où je reçois un livre de 540 pages, à la police d’écriture relativement petite et qui me fait dire que si je n’accroche pas à cette histoire, ça va être long, très long…



Il y a ces auteurs qui passent devant tous les autres, devant tous ceux que j’ai en retard et qui m’attendent sagement dans ma montagne à lire depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois.



Il y a ces heures de lecture pendant lesquelles je n’arrive pas à décrocher, le jour, la nuit…



Il y a ce bouquin surpuissant, qui va tout écraser sur son passage.



Il y a Le manufacturier de Mattias Köping.



[ Sous le choc… ]



On sait qu’avec les thrillers des Editions Ring, il y a peu de chance d’être déçu, surtout si on aime les bouquins qui sortent du cadre, du gentil schéma classique qui constitue 90% des publications de polar et de thriller, ceux qu’on retrouve chez tout le monde, et dont on aura tout oublié d’ici deux semaines.



Si vous aimez les thrillers qui franchissent la ligne rouge, ceux qui vous aspirent l’âme et les tripes en vous donnant l’impression que vous allez en ressortir broyés et vidés de toute substance, si vous voulez de la littérature noire qui vous emmène dans les profondeurs les plus abjectes de l’âme humaine, c’est ce livre qu’il vous faudra lire. Oubliez tous les autres, concentrez-vous sur celui-ci, arrangez-vous ensuite pour vous en remettre et bon courage pour trouver autre chose à lire derrière ça.



Ce livre, il te ferait passer le premier opus de l’auteur, Les Démoniaques, pour une gentille balade bucolique du dimanche après-midi. Je n’aurais pas pensé écrire ça un jour à son sujet car je me souviens parfaitement de son intrigue deux ans après l’avoir lu, et niveau noirceur, il y avait déjà matière à vous décaper sévère les émotions. Plus sombre que le précédent donc, mais également plus complexe : multiples lieux, multiples personnages, multiples enquêtes, Le Manufacturier est très riche, dense, l’action constante, rien n’est linéaire, rien n’est figé, chaque passage a son importance, lisez attentivement votre livre parce que parfois en l’espace d’une phrase de 5 mots, tout bascule : le rebondissement, THE rebondissement absolument inenvisageable vous saisi, vous laisse dans un état de sidération total. Tout est alors remis en cause, vous vous demanderez alors ce que vous avez loupé – « je dois être fatiguée » – , vous reviendrez quelques pages en arrière, vous feuilletterez quelques chapitres précédents – « j’ai loupé un truc c’est sûr » -, mais rien ne pouvait indiquer ce qui allait se passer, le choc est d’autant plus rude à encaisser – « mais c’est pas possiiiiiiiiiiible ! » hurlerez-vous en secouant votre bouquin de rage comme moi je l’ai fait.



Le mécanisme d’écriture est bien rôdé, pas trop de sensationnel pour rester crédible, mais assez pour donner un vrai coup de fouet supplémentaire au récit, comme s’il en avait besoin… Ce sont ces rebondissements judicieusement disséminés qui ont fait basculer ce bouquin de « coup de cœur » à « coup de foudre ultime« .



Le manufacturier, c’est de la drogue, de la prostitution, des règlements de comptes, c’est du cul et de la violence à chaque page. Je me suis sentie horrifiée à la lecture de certaines scènes, le ton est cru et sans filtre, tout à fait en adéquation avec ce que l’auteur nous raconte. Pourquoi prendre des précautions dans le choix de ses mots quand les événements sont dégueulasses ? L’auteur s’est largement documenté au sujet des heures les plus sombres de l’Histoire de l’Europe de l’Est pour développer son intrigue, il est allé raclé la crasse dans les milieux les plus extrêmes qui existent vraiment dans notre réalité, chez nous, en France, dans nos cités et quartiers difficiles… Ce n’est pas ici de la violence gratuite juste pour faire du buzz, du sordide, du marketing ou du voyeurisme non, on est dans le vrai, et c’est ce qui rend le livre encore plus explosif. Il y va Mattias Köping dans le sordide, quitte à t’en coller la nausée. Pour que moi je sois mal à l’aise dans une lecture, il en faut ! J’ai eu presque honte de prendre autant mon pied dans cette lecture, et j’ai tendance à me demander qu’est-ce qui fait que j’aime autant les thrillers extrêmes ? J’en sais rien à vrai dire, je ne cherche pas à savoir. J’ai aimé, j’ai eu un coup de foudre énorme pour ce livre, et c’est tout ce qui compte.



[ Le mot de la fin ]



Mattias Köping, tu es un grand auteur.



Je n’arrive même pas à qualifier de manière objective et raisonnable ce bouquin, j’ai juste une panoplie de superlatifs qui me vient en tête. Ce livre est atroce, ultra noir, il est puissant et tellement intelligent, il est tout ce que j’attends d’un thriller, tout ce que je recherche mais que je ne trouve que trop rarement, car peu d’auteurs et de maisons d’édition ont le cran de publier ce genre de bouquin.



Si Les Démoniaques était un coup de massue, Le manufacturier est un chef d’œuvre.
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Le manufacturier

Ames sensibles s'abstenir.

L'horreur absolue. Le mal absolu. Comment un individu peut-il être capable de telles abominations? J'avais entendu parlé des exactions commises dans les Balkans lors de la guerre de Yougoslavie, mais là ca va au-delà de tout.

Un roman audacieux, glaçant, poignant qui va ébranler toutes vos certitudes sur le mal et la nature humaine. Un scénario haletant et addictif qui va vous exploser au visage. Un vrai coup de foudre ❤.
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Le manufacturier

« Le manufacturier » fait clairement partie des thrillers les plus violents que j’ai pu lire à ce jour.

Un roman clairement pas à mettre entre toutes les mains. Mais on aime aussi ce genre littéraire pour cette violence, cette noirceur et se sentir un minimum bousculer en tant que lecteur.



Mattias Köping ne nous épargne effectivement pas grand-chose en matière de torture, de viol, meurtre,drogue, prostitution et autres joyeusetés en tout genre. Même les enfants ne sont pas épargné. Cette absence de limites rend l’auteur imprévisible et c’est appréciable.



L’intrigue, pourtant, ne présente pas beaucoup de surprises et suit un schéma presque convenu. Mais la force de ce roman vient surtout de cette ambiance crasse et, comme je l’ai dit, de cette violence omniprésente et explicite qui percute le lecteur.



Un texte immoral et politiquement incorrect dont la liberté de ton fait du bien. L’impression de lire un polar différent, qui sort de la masse. Et ça, ça fait du bien !



Âmes sensibles s’abstenir ! Pour les autres, foncez !
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Le manufacturier

19 novembre 1991. La Yougoslavie s'enfonce dans la spirale de la guerre. Des paramilitaires serbes massacrent une famille dans le village d'Erdut, en Croatie. Seul un petit garçon en réchappe. Vingt-cinq ans après, l'avocate Irena Ilić se lance dans la traque de ces monstres sanguinaires.



Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce récit : d'abord la guerre des Balkans, le dark web et le trafic de drogue et la prostitution dans les cités, deux personnages sont en cœur du récit : Vladimir Radiche nommé "zéro" un capitaine bien décider de démanteler le réseau mené par Khaledzaoui et Milovan, jeune homme traumatisé par le massacre de sa famille par des militaires serbes. Contacte l'avocate de l'ONG Dignité et Justice, Irena Ilić, afin de l'aider à retrouver le responsable de la mort de sa famille, Dragoljub, le meneur des Lions de Serbie.



C'est un récit très noir, à ne pas mettre entre toutes les mains, des scènes extrêmement difficiles à lire, inspiré de faits réel et je pense, c'est encore cela qui fait encore plus froid dans le dos.



Trois situations qui décrivent les sujets abordés et ont un moment vont se lier, l'écriture est fluide, des chapitres courts que très vite, je me suis mise dans le bain, c'est clair quand on commence un tel livre, on ne peut le lâcher. J'ai été happé par ces différentes histoires, même si c'est un pavé, ça va vite, le rythme est effréné et on est vraiment dans l'action, franchement, c'est le genre de livre que je raffole, cela mêle le social, l'historique et le policier.



Oui, ce livre est une claque qui rafle tout au passage, il a reçu en 2019 le prix découverte Iris noir de Bruxelles ainsi le prix polar des blogueurs, c'est tellement mérité, je ne pourrais pas l'oublier, tellement que cette lecture m'a chamboulé autant par sa forme que les thèmes abordés, également les twists vont me fait faire des "oh" je n'arriverais pas à le croire.



Dans un sens, c'est compliqué d'expliquer que j'ai raffolé d'un livre aussi difficile, mais c'est la réalité, il faut assumer ses goûts, je le revendique, après âmes sensibles s'abstenir, mais le traumatisme et la vengeance sont le leitmotiv de cette œuvre. Cela pouvait qu'être bien, surtout que c'est très documenté et cela fait augmenter l'intérêt à mon humble avis.



Après ce premier livre de l'auteur que je viens de refermer, très envie de me jeter sur le deuxième.









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Le manufacturier

C’est chose faite. J’ai ENFIN lu Le Manufacturier. Après avoir entendu et lu un nombre incalculable de fois que ce livre était un chef d’œuvre tant par son histoire que par sa dose de violence, je me suis lancée. La boule au vente, craignant les scènes difficiles, j’y suis allée. J’admets avoir eu quelques réticences, ayant essayé de lire Les démoniaques de Mattias Köping, que j’avais abandonné au bout d’une petite centaine de pages à cause d’une plume un tantinet trop hard pour moi (en terme de violence verbale), je redoutais qu’il en soit de même avec celui-ci.



Bien évidemment, la note de l’auteur avant le début de l’histoire est claire, nette et précise. Ce livre est d’une noirceur profonde, âmes sensibles, passez votre chemin. Booooouh les frissons ! J’étais fébrile, ne sachant pas réellement quel serait mon degré de tolérance face à des descriptions, semble-t-il, à la limite du soutenable. Allez, courageuse que je suis, je me suis lancée. J’ai tout d’abord été agréablement surprise par la plume de l’auteur. Tranchante mais ultra précise. De quoi nous mettre dans le bain assez rapidement. Je me suis bêtement fiée à la 4ème de couverture, ce fût ma première erreur. Surprises sur surprises, je m’en suis pris plein la tête !



Tout d’abord, le sujet de fond m’a profondément intéressé. Le conflit des Balkans qui a éclaté au début des années 90 alors que je portais encore des couches. Grâce au Manufacturier, j’ai enrichi mes connaissances et j’ai du faire face à l’effroyable vérité. Plusieurs fois, j’ai eu besoin d’explications supplémentaires, non pas par manque de détails mais par envie d’approfondir le sujet. J’ai de la chance, je partage ma vie avec un ancien casque bleu qui a été lui-même au cœur de cette guerre. Nombreuses ont été nos discussions à ce sujet. Aussi passionnantes qu’effrayantes. Il a su m’apporter les réponses à mes très, très nombreuses questions. Le nombre d’informations données dans ce livre font de lui une lecture extrêmement dense. Que ce soit par rapport aux très nombreux personnages, aux différentes histoires qui, bien évidemment finissent par s’imbriquer ou par le flot de données historiques qu’il comporte. Loin d’être une partie de plaisir, la concentration est de mise ! Il m’aura tout de même fallu plus de 10 jours pour en venir à bout, chose inhabituelle pour moi.



Quant aux scènes violentes, effectivement elles ne vous épargnent pas. L’une d’entre elles aura eu raison de moi, me forçant à serrer les dents pour faire reculer la nausée. Oui, oui, vous avez bien lu. Pour les autres, elles sont effroyables, vous dire le contraire serait vous mentir. Les détails sont bien présents et ne laisse que peu de place au doute, les protagonistes souffrent et c’est peu de le dire. J’ai tout de même réussi à me détacher des passages les plus violents. J’ai réussi à préserver mon petit cœur et mon estomac de tout ça, dans la mesure du possible. Les enquêtes sont assez incroyables, les ramifications hallucinantes et la construction complètement dingue. Quel talent Mattias Köpping! La maîtrise de l’auteur est à couper le souffle, la narration est inédite, brutale. Partez du principe que dans cette lecture, rien n’est jamais acquis, vous allez en manger (si vous avez encore de l’appétit) des rebondissements. Vous allez être secouer, très certainement. Ce livre est puissant.



VERDICT?



Je ne peux pas vous dire que c’est un coup de cœur, je peux en revanche me joindre à l’ensemble du lectorat pour crier haut et fort que ce livre est magistral. Du jamais lu. Le manque d’émotions et/ou d’attachement aux personnages auront peut être eu raison de moi et auront fait que ce livre, bien qu’extraordinaire ne puisse être un coup de cœur. Après, et c’est purement personnel, il m’est difficile de le qualifier comme tel de part son histoire et sa violence. Un livre coup de poing comme celui-ci peut difficilement être vu comme cela pour moi. Cependant je suis, encore aujourd’hui, scotchée par tant de talent. Il faut reprendre son souffle, digérer, accepter aussi. A part lire Martine à la plage, je ne sais pas quoi faire à ce jour pour me sortir de toute cette noirceur. Je l’ai voulu, je l’ai eu. Aucun regret, uniquement une admiration profonde pour un auteur que je ne pensais plus jamais lire. Bravo.



(J’insiste sur le fait que ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. Prenez bien en compte l’avertissement. Il n’est pas là pour faire parler de lui ou vendre, il est là pour préserver les âmes sensibles.)



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Macadam

Un recueil de nouvelles dans lequel on retrouve la patte Köping, brillamment illustré par l'artiste Marsault. Bien que peu amatrice de ce genre littéraire mais très fan de Mattias Köping, je ne pouvais pas passer à côté.



De sa plume qui fait toujours mouche, l'auteur nous embarque et nous envoûte dès les premiers lignes. Des récits entre noirceur et lumière, violence et tendresse, d'une humanité folle... Mais l'humanité, au sens de nature humaine, brute, sombre, faible, cruelle. La puissance émotionnelle qui s'en dégage vous percute, vous heurte de plein fouet. Impossible de rester indifférent, de ne pas avoir tour à tour la larme à l'œil, le cœur au bord des lèvres, la rage au ventre... Le lecteur n'est pas épargné et ne peut sortir indemne de la lecture de ce livre. Les mots sont autant de directs et uppercuts qui l'envoient au tapis.

Même si je préfère Köping en version roman et que je l'ai trouvé un peu moins noir que dans "Les démoniaques" ou "Le manufacturier" qui sont, pour moi, des pépites du genre, j'ai beaucoup aimé!! Pari gagné pour cette paire artistique d'un rare talent !
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Macadam

C'est un recueil de nouvelles, donc pas simple à chroniquer, surtout que c'est un nouveau style de publication pour l'auteur, si on excepte #furia dans lequel il sévit depuis le n°1.

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On retrouve son style tranchant, décoiffant et sans filtre, qui du coup n'est à pas mettre entre toutes les mains, mais qui ravira les aficionados.

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On retrouve 13 nouvelles, dont une ne pas emmenée plus que ça, mais pour les autres, mes attentes ont été comblées.

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Chose surprenante, c'est que Mr Köping a également beaucoup d'humour.

📖 : "..... Le reste ne fonctionnait plus. Sous l'effort, il lâcha une série de pets douteux, son et lumière dans son pyjama, foirade en sol mineur, avec odeurs et morceaux. "

Et il y a encore moultes passages succulents du genre.

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Pour le reste, il arrive également à toucher plein cœur nos sentiments, qui fait de ce recueil un melting-pot d'émotions, un ascenseur émotionnel digne des grands parcs d'attractions.

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Une fois de plus, emballé par l'auteur, qui se fait trop rare chez nos amis éditeurs. Ce qu'on appelle dans les bonnes écoles de commerce, le marketing de la rareté 😉.

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Merci à vous Mr Mattias Köping.

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Le manufacturier

J'avais lu "Les Démoniaques" que j'avais adoré et jamais oublié (alors que j'oublie souvent la fin des romans du coup je les note) mais là, là... c'est franchement passer des Teletubbies à Dracula direct. Ce livre n'est pas à mettre dans toutes les mains, c'est violent, à la limite du supportable. Mais si vous aimez les sensations fortes, les rebondissements de ouf, les lectures inoubliables malgré l'horreur de certaines situations, vous allez adorer, et surtout, préparez vous à ne pas le lâcher. D'une violence inouïe, sans temps mort, et aucune page de trop. Un chef d'oeuvre du genre.
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Le manufacturier

Un livre surprenant qui me laisse un gout amer dans la bouche en le refermant.

L'auteur ne laisse aucun répit au lecteur. Une fois embarqué dans ce monde de violence, on ne peut pas faire demi tour.

Serial killer, guerre, drogue, tortures voilà des thèmes abordés dans ce livre. On passe d'un thème à l'autre en plongeant toujours plus dans l'horreur. Quand je pensais avoir lu le summum de la folie voilà que je trouvais pire…



J'ai d'abord été très perturbée par le langage utilisé qui était très cru et vulgaire. Je pense que c'était une volonté de l'auteur pour que nous soyons totalement immergé dans l'histoire. Avec moi ça a très bien fonctionné. Si bien que je ne prêtais plus attention aux vulgarités. Un peu comme une impression de normalité ( oui oui ça fait peur).



J'ai également apprécié les passages abordant la guerre des Balkans. Une guerre pas si lointaine en distance et en temps et qui pourtant est méconnue. En tout cas moi je me suis rendu compte que je ne connaissais pas grand chose sur ce conflit et ça m'a donné envie d'en apprendre plus.



La fin m'a comblée. Après avoir traversé toute cette violence j'aurai été déçue par une fin classique.



C'est un livre qui ne peut pas laisser indifférent et qui fait réfléchir sur des adages comme: “Œil pour œil, dent pour dent.”. C'est également un livre qui montre que la cruauté appelle la cruauté. Enfin c'est un livre qui met en lumière les victimes collatérales des conflits.



Je n'oublierai pas de si tôt cette histoire qui fait froid dans le dos.
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Le manufacturier

Ultra noir et violentissime

Une série de meurtres sauvages, sans lien apparent, ensanglante les quatre coins de l'hexagone... Au Havre les services de police tentent d'éradiquer les trafics de tous ordres ( drogues, prostitution, armes). A la tête de la brigade criminelle un flic impitoyable, détesté de sa hiérarchie et de ses hommes mais dont les méthodes borderline font mouche... A Belgrade une avocate pugnace pourchasse inlassablement les criminels serbes ou croates d'une guerre presque oubliée dont les échos sont pourtant toujours présents... le lien entre ces différents protagonistes apparaît rapidement et nous laisse sans voix ... Ce livre est une véritable descente aux enfers... Remarquablement documenté, nerveux, si vous en avez le courage il vous emmènera loin, très loin dans les tréfonds de l'âme humaine... D'une noirceur et d'une extrême violence, il n'est pas à mettre entre toutes les mains mais je le recommande très vivement.

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Le manufacturier

Comment parler de ce roman ?

Ce livre est d'une violence sans nom, mais au delà du caractère choquant, rien n'est gratuit.

J'ai appris des choses horrible grace à ce livre, des choses à propos de la nature humaine et cela ne m'a pas laissé indemne.



Je n'en dirai pas plus, je ne tiens pas a parler de l'histoire mais a tous ceux qui souhaitent s'essayer a ce livre, accrocher vous.
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Le manufacturier

Pour écrire le Manufacturier, Mattias Köping est allé fouiller tout au fond de la benne à ordures de l'humanité. Les résultats de sa fructueuse recherche sont exposés au lecteur dans toute leur crudité (et cruauté surtout). Il n'y a pas de filtre, pas de sous-entendu, pas de censure. Les pires saloperies dont l'être humain a prouvé qu'il était capable sont décrites avec une froide précision et un détachement qui dérangent. Il n'y a pas non plus de compassion. C'est dans cette mer d'immondices que nagent ou n'essayent pas de couler les principaux personnages du roman : l'avocate serbe Irena Ilić, le Croate devenu Français Milovan Horvat et le peu scrupuleux capitaine de police Vladimir Radiche. Tous trois ont été, sont et seront confrontés à des évènements dont la violence et la brutalité ne déplairaient pas aux pires soudards de l'Histoire. Pour décrire certaines scènes, l'auteur convoque le peintre Jérôme Bosch dont les tableaux montrent la corruption de ce bas-monde. Personnellement, j'ai vu à plusieurs reprises au cours de ma lecture le Triomphe de la Mort de Peter Brueghel l'Ancien. Ce tableau du XVIème siècle est un chef d'oeuvre. Ce roman du XXIème siècle est aussi un chef d'oeuvre. le récit se découpe tel une pièce de théâtre en deux actes. La première moitié est celle de l'installation progressive du décor et des personnages jusqu'à un point de rupture où le lecteur se rend compte de la convergence des volontés qui s'opère. On n'imagine alors rien d'autre qu'une collision à vitesse maximale qui fera d'immenses dégâts. Si vous vous engagez à lire ce roman, c'est pour le pire… et seulement pour le pire.
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Le manufacturier

Quelle claque!!! Encore et toujours Mattias Köping écrit à merveille! Imagé comme il faut pour nous traumatiser et se sentir comme un voyeur, un tortionnaire en lisant les scènes de tortures!

Cet auteur est clairement dans mon top 5 d'auteur préféré et déjà culte!

C'est fascinant comme il arrive à nous faire aimer des pédophiles, des sadiques, des fous, des violeurs, des criminels de guerre... Ou alors, j'ai un grain! Mais vraiment, ce sont de telles saloperies qu'on finit par les aimer. Petit coup de cœur pour Stacimir, toujours souriant et riant dans n'importe quelle situation, j'ai trouvé ça horrible mais il fallait oser! Et Radiche... Incroyable ce personnage.

Mattias Köping épargne personne, tout le monde y passe, enfants, adultes, bébés, vieilles, animaux... Et ça c'est beau!

Je ressemble peut-être à une psycho en écrivant ces lignes, mais ce qui me plaît chez cet auteur c'est que c'est noir, comme les vrais faits divers et c'est rafraîchissant dans le monde des thrillers.

J'ai beaucoup aimé la morale de ce bouquin aussi! Une bonne claque dans la gueule, on peut vite basculer dans l'horreur avec nos convictions et nous ne sommes pas mieux que les autres.

J'aurais tellement de choses à dire encore! Bref, vous l'aurez compris... J'ai adoré ce bouquin! Il est dans le top 10

Cœur sensible passez votre chemin. Les autres, régalez-vous et profitez-en, ça m'étonnerait pas qu'un jour il soit interdit à la vente !
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Les démoniaques

Une véritable tarte dans la gueule. J'ai dévoré cet ouvrage en deux demi journée en vacances. Je ne m'attendais pas à ça. Je n'avais rien lu d'assi fort, aussi extrême en matière de thriller depuis "Les Racines du Mal" de Maurice G Dantec. Un livre que je relirai probablement un peu plus tard ce que je fais rarement et j'y redécouvrirai probablement des petits détails qui m'avaient échappé par inattention.
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Le manufacturier

« Le manufacturier » est pour moi la parfaite représentation de l’impact actuel des blogs sur mes choix de lecture. Dans les émissions télé et radio, sur les sites littéraires ou dans les magazines, je n’avais jamais aperçu la moindre information sur ce livre. C’est donc grâce aux chroniques élogieuses de mes collègues blogueurs/ses que j’ai désiré découvrir cet objet intrigant. Et je les en remercie.



Parce que ce livre doit être absolument lu mais attention…pas par tout le monde ! Pour se lancer dans cette aventure, il faut avoir le cœur bien accroché, ne craindre ni la violence, ni l’hémoglobine, ni la torture, ni le viol… Vous allez me dire que cela fait beaucoup de restrictions mais il me semble nécessaire de prévenir. Cette histoire est très dure et il faut être préparé. Par contre, si vous cochez toutes les cases, préparez-vous à vivre une expérience décapante.



En effet, sur plus de cinq cents pages à l’écriture concentrée, Mattias Köping aborde frontalement des thèmes immoraux sans aucune concession. Chaque scène est le théâtre des plus bas instincts de l’Homme. On assiste alors à de la prostitution forcée, à du trafic mafieux, à de la violence policière, à des meurtres sanglants en série, à du commerce entre pervers et même à de la maladie grave. Aucun tabou n’est épargné. Basé sur l’Histoire tourmentée de l’ancienne Yougoslavie et sur la haine entre les peuples slaves, le récit propose des évènements d’une brutalité rare qui percutent le lecteur de plein fouet. Au fil de l’histoire, rien ne semble s’arranger et quand on pense être arrivé au fonds de l’âme humaine, on creuse, on creuse encore, au point que la mort devient une délivrance !



Vous l’avez compris, ce pavé m’a pris à la gorge et ne m’a pas lâché. La plume de Mattias Köping est efficace et le scénario réserve quelques surprises qui préservent le rythme. Je regrette seulement une lueur d’espoir ou au moins une étincelle positive, dans un coin, qui aurait un peu humanisé le livre. Il est tellement traumatisant et hypnotisant qu’il en devient presque irréel.



Certains lecteurs/rices définissent ce roman comme une énorme claque. Je me dois d’être plus précis. Cette lecture m’a plutôt fait le même effet que si j’avais été tabassé par cinq brutes sanguinaires, puis laissé pour mort dans une ruelle sombre et qu’une fois la douleur estompée, j’en redemandais encore. Est-ce que je suis masochiste (je ne crois pas) ou est-ce que j’ai simplement participé à un grand livre ? Je pense connaitre la réponse et je remercie (si je puis dire…) Monsieur Köping pour ce moment littéraire, noir intense, qui restera scarifié dans ma mémoire!
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Le manufacturier

Je n'irai pas quatre chemins mais ce livre est vraiment un OVNI littéraire et je comprends mieux maintenant pourquoi il est tant recommandé, pour ma part c'est un ami qui me l'a fortement conseillé.



* Nous nous retrouvons avec Radiche, policier que tout le monde déteste. Il faut dire que ces méthodes ne sont pas trop orthodoxe.

Milovan, un réfugié croate, qui est à la recherche de vérités pour apaiser ses traumatismes liés à son enfance. Il sera grandement aidé par Irena , avocate aux traits fatigués mais aux dents bien aiguisées.

Et enfin, un tueur en série qui profite de ses crimes pour en faire son business et assouvit les attentes des nombreux pervers.



* Alors ok, c'est une petite brique mais difficile à lâcher tant l'histoire est prenante que l'on ne s'en rend pas compte. De plus l'auteur ne minimise pas sur le langage qu'il utilise, c'est à la fois cru et direct.

Trash, gore et horreurs de guerre, n'ayez pas peur avec ce roman, toutefois attention aux âmes sensibles.

Voilà tout est dit,

Bravo à l'auteur.







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Macadam

Je ne connaissais pas cet auteur mais je connais Marsault, j'ai lu le livre par curiosité et par hasard, ne sachant pas trop ce que j'allais y trouver.

Il s'agit d'un recueil de nouvelles de fiction , ça tombe bien, c'est mon genre préféré, la nouvelle oblige à concentrer la description des personnages et l'intrigue comme un expresso concentre les arômes du café. La comparaison ne s'arrête pas là, c'est noir, d'un noir d'encre comme les dessin de Marsault, ça tombe bien.

Attention, personnes sentimentales s'abstenir, je ne le suis pas, et pourtant la plupart des histoires m'ont émues, pour certaines beaucoup.

L'auteur écrit vraiment très bien, c'est brut, aucun mot en trop, pas de fioritures inutiles ou d'élégance factice, des mots écorchés et précis qui collent au réel jusque dans les dialogues à une vie sans trop d'espoir et à des humains souvent moches, vils et mesquins.

Cependant, une petite lumière habite ce livre, celle de l'auteur qui sait voir la petite lueur d'amour qui parvient à briller tout de même, jusque dans le choix de l'ordre des nouvelles car, finalement, la dernière fait écho à la première, deux histoire d'amour tordues dont , ce qui m'a rappelé el llano en llamas de Juan Rulfo, même style nerveux et précis, même vision de la fatalité qui s'abat sur l'homme, même souhait de terminer

J'ai adoré, un grand écrivain en devenir ou sans doute déjà né, je cours d'emblée lire le reste.
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Le manufacturier

ALERTE PEPITE



Trois histoires.

LE HAVRE.

Le capitaine Radiche alias Zéro, flic borderline est craint et/ou détesté de tous. Avec son équipe il est sur le point de démanteler un gros trafic de drogue.

MENDE (Hiiiii)

Milovan est un rescapé.

Sa famille a été massacrée par les Lions de Serbie quand il avait 11 ans.

Il a survécu miraculeusement et a été recueilli par Boris, qui en a fait son fils adoptif.

Suite à un reportage télé, Milo(van) contacte l'avocate Irena Ilić, qui a déjà fait tomber plusieurs criminels de guerre jusque là restés impunis.

Son but : retrouver Dragoljub, l'assassin et tortionnaire de sa famille.



LE DARKNET

il est le chouchou de Vivardoux, un gros geek adepte de snuff movies : le Manufacturier.

Ce mec met en vente en ligne ses crimes (et c'est pas des meurtres de " pédé")



Tu te doutes que ces trois histoires vont finir par se rejoindre ...

Où? Quand? Comment ?



Les thèmes?

Crimes contre l'humanité, meurtres en série, fanatiques religieux, le conflit serbo-croate, trafic, mafia, drogue, prostitution.

Que-du-bonheur.



2éme roman pour M. Köping.

J'avais ADORÉ Les Démoniaques mais c'était de la gnognotte par rapport à celui-ci !

J'espère que tu as le coeur bien accroché Minou.

Tes tripes vont s'en souvenir.



j'ai été impressionnée par les recherches faites!

Une histoire horriblement bien documentée.

Certains passages sont vraiment difficiles.

Ce n'a pas du être facile à écrire :

Baigner non stop dans cet univers... il y a de quoi se sentir sale.



C'est dans l'avion-retour de Prague que je me suis pris une claque

PHÉ-NO-MÉ-NA-LE en pleine tronche !!!

Whaaaaat ?!?!?!?

Jai du recommencer le chapitre du début pour être sure.

J'ai bien lu?

Mais oui! Mais Nooooon.

Mais PUTAIIIIN ... C'EST PAS POSSIIIIBLE.

ben si

Ste twist bordel ... je ne l'ai pas vu venir.

Et dire que j'avais stoppé ma lecture sans me douter de rien au chapitre juste avant ....



Etes vous pessimiste M. Köping?

Je dirai que oui.

Mais pour ce livre c'est une GRANDE qualité.

Quelle noirceur.

Sombre. Très sombre.

Pas une seule lueur d'espoir.

C'est rude. Violent. Très violent.

mais tellement addictif.

Je l'ai dévoré tout en essayant de le faire durer le plus possible.



[je suis désolée mais c' est vous que j'ai imaginé pour interpréter Radiche dans mon imagination. ]

Vous vouliez mon avis le voilà :

ENORME.

COUP.

DE.

COEUR.





Comme dirait Fosburry, la barre a été placée haute !!!!

Vous torturez tellement bien vos lecteurs ... qu'ils en redemandent.

ENCOOOOORE !!



Un pavé de 550 pages que j'ai dévoré comme une boulimique.

Tu l'auras compris Minou,

j'ai S-U-K-I-F-F-E ce roman.

M. Köping : valeur sûre de la noirceur humaine.

Alors fonce, si tu as des couilles & l'estomac bien accroché.



A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS
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