Maud Begon

Nous suivons les aventures de Lou, jeune lycéenne, qui se découvre un pouvoir. Elle peut voir et parler avec les morts. Ce tome sert principalement de mise en place et nous présente les différents personnages. Personnellement, j'apprécie le thème qui tourne autour du spirituel mais je ne suis pas vraiment emballée par les dessins. De plus, d'une page à l'autre, sans transition, l'auteur nous fait passer du coq à l'âne et je me suis retrouvée plutôt perdue dans cette lecture.

Ayant lu quelques romans de Carole Martinez, j'étais curieuse de découvrir cette bande dessinée. Ce premier tome est intéressant et intrigant. Il donne de toute évidence envie de lire la suite, même s'il m'a semblé un peu léger. Les illustrations sont tout à fait adaptées à ce qui s'annonce un peu comme un conte fantastique. Elles manquent parfois un peu de lisibilité mais gardent un côté mystérieux qui colle bien à l'histoire. A suivre donc.

Je ne m’attendais pas du tout à ce scénario. Agréablement surprise, j’imaginais un remake d’Annabelle ou de Chucky mais l’intrigue se révèle plus complexe et surtout agrémentée de nombreux éléments qui en font une histoire intrigante. Il n’est pas simplement question de poupées démoniaques mais de « savant fou » et de vengeances. Alors vous êtes prévenus !



On aborde ici des problèmes de famille recomposée (un père peu disponible pour ses enfants), de famille tout court (des frère et sœur qui se chamaillent, une ado à fleur de peau avec qui la communication est difficile), d’adaptation dans un nouvel univers et des difficultés à sympathiser (surtout pour Anna). Voilà de quoi s’identifier facilement aux personnages.



Mais surtout on plonge dans une histoire horrifique aux illustrations sombres à souhait (parfaites pour l’ambiance).



Le découpage est rythmé et offre une lecture sans répits. Même si ce n’est pas la bande dessinée la plus effrayante que j’ai pu lire, c’est une excellente mise en bouche lorsque l’on veut s’essayer à l’épouvante lorsqu’on a 13 ans et plus. Les dessins sont éloquents et peuvent déranger (n’est-ce pas ce que l’on cherche en s’attaquant à ce registre ?) et comme les tons changent à mesure que la tension croit, l’atmosphère devient assez vite un peu plus étouffante......................
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Si j'avais adoré les 2 premiers tomes, j'ai eu un peu plus de mal avec celui-ci. Je le trouve brouillon, j'ai eu du mal à me retrouver.

Nassim est toujours entre la vie et la mort, et pour le sauver Lou doit aider Lucienne à quitter définitivement le monde des vivants. Pour cela elle va l'accompagner dans l'île de Jersey et rencontrer la famille Hugo.

Ce premier tome de “Bouche d’Ombre”, qui constitue une one-shoot à part entière, dépeint parfaitement tous les tourments de l’adolescente sur fond de spiritisme. Néanmoins, l’histoire longue et complète offre un sentiment de rapidité dans le déroulement des évènements.
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C’est reparti pour une nouvelle aventure avec notre héroïne Lou. Maintenant qu’elle peut voir les fantômes, il faut les comprendre. Alors lorsqu’une femme sans visage se présente à elle plusieurs fois et qu’elle peut apparaître sur une photo prise par son amoureux, elle sait qu’elle doit enquêter. Mais les réponses n’apportent pas toujours le bonheur.



Qui peut être cette femme grande et élégante qui la suit. Ce qui est intriguant, c’est le fait qu’elle n’a pas de visage. Lorsque l’amoureux de Lou, Nacym arrive à la saisir sur une photographie, celui la convainc que son fantôme existe bien. Il lui reste à comprendre ce qui se passe. Elle va se faire aider de ces deux tantes qui perçoivent autrement l’extranaturel. Très vite, elle va identifier l’identité de la femme mais pas ce qu’elle veut vraiment. C’est alors plonger dans l’hypnose que tout va lui apparaître même s’il ne faut tout prendre comme réalité. Après une séance riche en émotion, elle part le cœur léger pourtant elle ne devrait pas oublier ce qu’on lui a déjà dit avec le fait de partager son secret. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.



Je suis restée sous le charme graphique de Maud Begon qui avec un trait dynamique et énergique donne vie à ces personnages de papier. Je trouve magnifique Lou, l’héroïne rousse qui a des airs de la dessinatrice. On trouve beaucoup de plan sur son regard entre autre que je trouve très expressifs. J’ai eu un très grand coup de cœur pour la scène de la page 7 que je trouve sublime. Pas de texte et pourtant cela résume énormément de chose. On trouve le chat noir et l’oiseau rouge qui sont le fil conducteur à travers le temps, les personnages et les récits futurs et présents.



Le premier tome commençait avec une chanson de Téléphone, celui-ci débute avec la poésie de Verlaine « Il pleure dans mon cœur ». L’angle mélancolique est tout de suite annoncé avec une scène du passé qui cette fois n’est pas le moyen-âge. L’histoire se déroulera dans plusieurs époques mais celle où l’on va rester majoritaire sera le Paris de l’exposition universelle en 1900 avec des références graphiques à l’art déco. L’arrière-grand-mère de Lou a du caractère la preuve, c’est une des élèves de Marie Curie. Elle va parler aussi de Camille Sée qui a institué les lycées publics pour les jeunes filles. Les femmes sont au cœur des histoires car les hommes, ils leur arrivent toujours des malheurs.



La suite de Bouche d’ombre est toujours aussi sublime dans l’image que dans l’écriture. Maintenant, il va falloir patienter pour connaître la suite pour s’en mettre plein les yeux et le cœur.




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Lou vie à Paris en 1985, va au lycée, a une vie plutôt banale jusqu'au jour où ses amis décident de faire une séance de spiritisme. Ils vont alors ouvrir une porte sans savoir ce qui se cache derrière.



Un album où la rythme n'est pas particulièrement soutenu, dont le sujet n'est pas inédit, , les thèmes abordés, mais qui a réussi à me tenir en haleine tout du long. Le dessin est chargé mais beau, les couleurs et l'atmosphère sont sombres, à mon grand plaisir, la trame se tiens, et surtout, la fin me donne envie de lire la suite !

Voici le second tome de la série Bouche d'ombre illustré par Maud Begon et écrit par Carole Martinez (auteur du roman Du domaine des murmures, Goncourt des lycéens 2011) que j'attendais avec impatience. Ayant reçu le tome 1 lors d'une opération Masse Critique, j'avais été enchanté par la lecture de cette bande dessinée.

C'est l'histoire de Lou, une jeune fille médium qui voit âmes perdues et les accompagne sur le chemin de la paix et de la rédemption. L'action se situe à Paris dans les années 1980. Dans le premier tome, elle apprend qu'elle est dotée d'un tel pouvoir lors du suicide d'une amie de sa classe qui vient lui rendre visite. Elle découvrira alors ce qui l'a poussé à commettre un tel acte.

Ici, dans ce volume intitulé Lucie 1900, nous plongeons dans l'histoire de la famille de Lou tout en vivant le quotidien de la jeune fille et son amour naissant pour Nassim. Un fantôme vient hanter les rêves de Lou, une femme mystérieuse et sans visage. Lou découvrira qu'il s'agit de son arrière grand-mère, une femme en avance sur son temps, intellectuelle, ayant côtoyé les grands noms de la science de l'époque : Pierre et Marie Curie. En séance d'hypnose, elle découvrira son secret, un secret qui la lie à Lou.

Cette BD m'a fait voyager au début du siècle dernier, en pleine exposition universelle et révolution scientifique grâce à un graphisme que j'apprécie particulièrement autant par les couleurs que pour l'originalité du trait de crayon. Les décors de l'exposition universelle sont particulièrement réussis. Le scénario est bien construit, plein de suspense et de rebondissements. J'attends avec impatience les deux derniers volumes de la série.

Un excellent album, très bien illustré, avec une histoire bien écrite. Prévue sur 4 tomes, cette série prend maintenant vraiment forme et l'on comprend mieux certains points du premier tome. Les différentes époques sont bien reconstituées, on s'attache aux personnages, le dessin est réussi. En particulier, j'apprécie la façon d'aller au-delà des strictes cases pour traverser la page ou la double page (le chat, les oiseaux rouges) et le format des pages "1900". Bref, une réussite et l'on espère que la qualité sera là pour les 2 prochains tomes - on tend là vers une très belle série!

On souhaite longue vie à ce "nouveau" Ric Hochet.
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Tous ceux qui ont apprécié le premier tome ne pourront que se laisser happer plus facilement encore par les mystères de celui-ci.
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Quand j'ai commencé ce livre, j'ai été un peu décontenancé par le début de l'histoire qui se passe au Moyen-Age avec deux sauvageonnes ou deux sorcières... Avec le réveil de l'héroïne, je me suis retrouvé à notre époque et du coup l'histoire m'a happé.

Carole Martinez reste une grande conteuse même sur un format plus court que celui d'un roman. L'expérience de spiritisme des jeunes lycéens est assez troublante : faut-il y croire ou pas ? Quand on a l'explication de la mort de la "victime" de ces séances, on se dit qu'on est retourné dans un monde plus rationnel, mais la fin nous en fait douter. Et elle nous invite à attendre le prochain tome !

Le dessin et le graphisme de Maud Begon sont superbes, colorés et évocateurs. Il y a de belles trouvailles, comme le chat qui passe d'une case à l'autre, pour les relier. Tout cela a aussi bien plu à mes filles (de jeunes adultes).

Je l'avoue, j'ai acheté cette BD sur le seul nom de Carole Martinez. L'excellente auteure du " Domaine des murmures " devenant scénariste pour un triptyque en bande dessinée, je ne voulais pas louper ça !

L'éditeur, fine mouche, avait apposé un beau bandeau rouge sur la couverture comme chez Gallimard. Le chaland que je suis a bien sûr était appâté et a acquis la chose sans barguigner.

Ca débute au Moyen-Age avec deux bâtardes sauvées par des moines. Puis cela continue avec un groupe de lycéens parisiens qui ont envie de tester le spiritisme. La séance fonctionne au-delà de leurs espérances, puisqu'ils entrent en contact avec la mère défunte de leur amie Haïtienne. La suite virera au noir sans pour autant savoir ce que l'épisode moyenâgeux venait faire au début...

Dire que j'ai été emballé par le récit serait mentir. L'intrigue est finalement simple, pas franchement palpitante et un peu cousue de gros fils blancs. La toile de fond, avec le groupe d'adolescents ne brille pas par son originalité ....il est difficile de se démarquer tant le sujet est, et a été déjà beaucoup exploité.

Ce n'est pas désagréable à lire, mais cela n'a absolument pas la densité des précédentes oeuvres romanesques de Carole Martinez. Mais peut être que le récit prendra toute son ampleur avec l'apport des deux autres tomes annoncés car "Bouche d'ombre" est un triptyque.

Un peu plus sur le blog
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Voici un livre qui laisse perplexe. La moitié de l'histoire est consacrée à la vie d'une adolescente pendant ses vacances, à s'ennuyer, à vivoter, sans un seul mot pour souligner le dessin. La deuxième moitié correspond à ses délires, foisonnants de paroles et aux dessins moins soignés.

Les deux parties semblent indépendantes tant elles sont différentes. La première est fantastique. L'auteur parvient à émouvoir sans un mot, avec un dessin bien particulier et très touchant. En revanche, la deuxième partie semble plus brouillonne. On est un peu perdu par le flot d'informations, à ne pas tout comprendre, à lutter pour relier tout ensemble. Certains personnages semblent avoir une réelle symbolique qu'on ne perçoit pas en intégralité. L'auteur paraît avoir voulu mettre tellement d'informations qu'elle a malheureusement tout survoler.

Malgré cela, son travail sur le dessin est remarquable et je pense qu'une deuxième (voire troisième) lecture permet d'interpréter le texte à sa manière et d'en percevoir ainsi les enjeux principaux.

Cette bd mélange deux "histoires". La vrai histoire n'est composée que d'illustrations, il n'y a aucune parole. Les dessins sont en pleine page, dans des cases. La seconde histoires est plus "dans la tete" avec des personnages imaginaires, tels l'Elan de l'Amour ou une pieuvre. De petits dessins se succèdent au sein de la page blanche.

L'histoire reste un peu floue et aurait certainement pu etre plus développée. Le trait est beau. Je crois que j'aurais préféré qu'il n'y ait que la partie graphique, quitte à prendre un parti plus original.

Je pense que c'est à relire pour voir si la perception change.



(Masse critique)

Lu en 2016. Une bande dessinée (en 4 volumes, dont je n'ai lu que les tomes 1 et 2).

Une lecture qui vient nous interpeller : Les "fantômes" nous hantent-ils ? Essaient-ils de nous parler au-delà de la mort ?! Mais aussi une histoire d'amitié, de secret de famille, de non-dits, de culpabilité...Uu graphisme moderne, doté d'un scénario intrigant et envoûtant, avec les vers de Victor Hugo en résonance.

Quel plaisir de retrouver les personnages dans ce 2ème tome, toujours aussi fidèle à l'histoire. Le jardin revit à l'arrivée du printemps et l'auteur autant que le dessinateur nous emmène sur la lande et dans ce magnifique jardin secret qu'on rêve à notre tour de découvrir. Une très belle adaptation que je recommande !

Un roman graphique fidèle au roman initial et qui m'a profondément plu. On retrouve les personnages francs, plein de vie et atypiques créés par l'auteur original et quel plaisir de les voir si bien représentés. Les dessins sont magnifiques et donnent envie de dévorer le 2ème tome à la suite !

J’ai adoré ce livre enfant et adulte. C’est donc tout naturellement que je me suis procurée la version bd, notamment pour rendre l’histoire accessible à mes filles, qui étaient un peu jeunes pour se lancer dans la lecture du livre. Et puis aussi, car j’adore les bds.

J’ai cependant moins accroché à la version bd qu’au roman qui demeure pour moi un grand classique de la littérature.

J'aurais voulu mettre une note un poil plus haute, mais je ne peux vraiment pas. La faute en est au dessin, que je n'ai pas apprécié à sa juste valeur et qui m'a vite insupporté, notamment au niveau des couleurs.



C'est assez rare que je dise ça, mais je n'ai absolument rien compris à cette BD. Rien de rien, même si j'ai trouvé des idées très intéressantes. Le problèmes c'est que vite je me suis retrouvé embrouillé entre les passages réels et ceux imaginés. Puis la seconde partie qui intervient et où je n'ai pas eu la moindre idée d'où l'auteur voulait nous emmener. Au final je l'ai fermée en me disant que je ne la rouvrirait sans doute pas. Et c'est ce que j'ai fait jusqu'à présent, donc je laisse cette note et je vous déconseille de vous attarder dessus. Je n'ai vraiment pas vu quoi en tirer.