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Citations de Maurice Leblanc (813)


Ainsi passèrent les heures, heures infiniment longues que la brume pénétrante et que le froid rendaient plus pénibles à l'approche du matin.
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Veux-tu me faire plaisir, mon petit François ? Eh bien, ne me remercie pas. Si tu as besoin de remercier quelqu'un, remercie ton ami Tout-Va-Bien. Il n'a pas l'air d'avoir joué un rôle très important dans le drame. Et cependant, en opposition avec le mauvais homme qui vous persécutait, c'est lui qui fut le bon génie, discret, intelligent, modeste et silencieux.
- C'est vous aussi.
- Oh ! moi, je ne suis ni modeste ni silencieux, et c'est pour cela que j'admire Tout-Va-Bien.
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Le pas du vieux Druide ou les délices de Jules César.

Ohé!... La danse du gui sacré, vulgairement appelé danse de Saint-Guy!...

La valse des œufs de serpent, avec la musique de Pline...

Ohé! ohé! plus de spleen!...

La Vorska, ou tango des trente cercueils!...

L'hymne du prophète rouge

Alléluia! Alléluia! Gloire au prophète! "

Quelques moments encore il continua ses bonds endiablés, puis , brusquement, il s'arrêta devant Vorski...
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-Ah!la drôlesse, faut-il qu'elle me haïsse!Tout,tout,elle accepte tout, même la mort de son fils bien-aimé plutôt que de céder.Une mère qui tue son fils! Car c'est cela,vous le tuez, votre fils, pour ne pas m'appartenir.
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Simple enlèvement. Le lendemain, on savait la vérité. Le comte Alexis Vorski, jeune gentilhomme polonais, d’assez mauvaise réputation mais de grande allure, et qui se disait de sang royal, aimait Véronique d’Hergemont et Véronique l’aimait. Repoussé par le père, insulté même par lui à diverses reprises, il avait combiné l’aventure sans que Véronique, d’ailleurs, en fût le moins du monde complice.
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La guerre a provoqué de tels bouleversements que bien peu de personnes se souviennent aujourd’hui de ce qui fut, il y a quelques années, le scandale d’Hergemont.
Rappelons les faits en quelques lignes :
Au mois de juin 1902, M. Antoine d’Hergemont, dont on apprécie les études sur les monuments mégalithiques de la Bretagne, se promenait au Bois avec sa fille Véronique, lorsqu’il fut assailli par quatre individus et frappé au visage d’un coup de canne qui l’abattit.
Après une courte lutte, et malgré ses efforts désespérés, Véronique, la belle Véronique comme on l’appelait parmi ses amies, était entraînée et jetée dans une automobile que les spectateurs de cette scène très rapide virent s’éloigner du côté de Saint-Cloud.
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La guerre a provoqué de tels bouleversements que bien peu de personnes se souviennent aujourd’hui de ce qui fut, il y a quelques années, le scandale d’Hergemont.
(L'île aux trente cercueils)
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Et il marcha ainsi dans le vide, tout blanc sous le clair de lune.
(L'île aux trente cercueils)
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Au bord du gouffre, le prêtre s'arrêta de nouveau quelques secondes. Puis il tendit le bras qui portait le gui et, précédé par la plante sacrée comme par un talisman qui changeait pour lui les lois de la nature, il fit un pas en avant, au-dessus de l'abime.
(L'île aux trente cercueils)
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Véronique défaillit. Son regard vacillant, devant lequel il lui semblait que les choses dansaient, s'accrochait à la lueur scintillante de la faucille qui se balançait sur la poitrine du prêtre au-dessous de sa longue barbe blanche. Qu'allait-il faire ? Bien que le pont n'existât plus, Véronique était convulsée par l'angoisse. Ses genoux ne la portaient plus. Elle se coucha, les yeux toujours fixés sur l'effrayante vision.
(L'île aux trente cercueils)
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Il y a miracle si l'on accepte les explications surnaturelles. Il y a phénomène naturel si l'on recherche et si on trouve les causes physiques, capable de susciter le miracle apparent.
(L'île aux trente cercueils)
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Ainsi passèrent les heures, heures infiniment longues que la brume pénétrante et que le froid rendaient plus pénibles à l'approche du matin.
(L'ile aux trente cercueils)
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Leurs mains s'unirent. Il savait que chacune de ses phrases serait accueillie avec ferveur et, après un silence, il reprit :
« Mon père était un de ces hommes qui forcent la sympathie, même l'affection, de tous ceux qui les approchent. Enthousiaste, généreux, plein de séduction et de bonne humeur, s'exaltant pour toutes les belles causes et pour tous les beaux spectacles, il aimait la vie et en jouissait avec une sorte de hâte.
« En 70, engagé volontaire, il avait gagné sur les champs de bataille ses galons de lieutenant, et l'existence héroïque du soldat convenait si bien à sa nature qu'il s'engagea une seconde fois pour combattre au Tonkin, et une troisième fois pour aller à la conquête de Madagascar.
« C'est au retour de cette campagne, d'où il revint capitaine et officier de la Légion d'honneur, qu'il se maria. Six ans plus tard il était veuf.
(L'éclat d'obus)
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Ils descendirent. Le train s'était arrêté en gare de Corvigny, station terminus de la ligne d'intérêt local qui part du chef-lieu, atteint la vallée du Liseron et aboutit, six lieues avant la frontière, au pied de la petite cité lorraine que Vauban entoura, dit-il en ses Mémoires, « des plus parfaites demi-lunes qui se puissent imaginer ».
La gare présentait une animation extrême. Il y avait beaucoup de soldats et un grand nombre d'officiers. Une multitude de voyageurs, familles bourgeoises, paysans, ouvriers, baigneurs des villes d'eaux voisines que desservait Corvigny, attendaient sur le quai, au milieu d'un entassement de colis, le départ du prochain convoi pour le chef-lieu.
( L'éclat d'obus)
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Il parlait avec une gravité soudaine, et comme si l'évocation de ce souvenir eût éveillé en lui les pensées les plus pénibles.
Elisabeth lui dit :
« Racontez-moi cela, Paul, voulez-vous ?
— Je vous le raconterai, fit-il. D'ailleurs, bien que je ne fusse encore qu'un enfant à cette époque, l'incident est mêlé de façon si tragique à ma vie elle-même que je ne pourrais pas ne pas vous le confier en tous ses détails. »
(L'éclat d'obus)
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« Si je vous disais que je me suis trouvé en face de lui, jadis, sur le territoire même de la France ! »
Elisabeth regarda Paul Delroze avec l'expression de tendresse d'une jeune mariée pour qui le moindre mot de celui qu'elle aime est un sujet d'émerveillement.
« Vous avez vu Guillaume II en France ? dit-elle.
— De mes yeux vu, et sans qu'il me soit possible d'oublier une seule des circonstances qui ont marqué cette rencontre. Et cependant il y a bien longtemps... »
(L'éclat d'Obus)
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— Monsieur le comte, reprit le juge d’instruction, je vous supplie de ne pas vous inquiéter. Vous non plus, Mesdemoiselles. Cette menace n’a aucune importance, puisque la justice est sur les lieux. Toutes les précautions seront prises. Je réponds de votre sécurité. Quant à vous, Messieurs, ajouta-t-il en se tournant vers les deux reporters, je compte sur votre discrétion. C’est grâce à ma complaisance que vous avez assisté à cette enquête, et ce serait mal me récompenser…
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Et le substitut du procureur tendit à M. Filleul un papier plié en quatre où se lisaient ces quelques mots tracés au crayon, d’une écriture un peu vulgaire :

Malheur à la demoiselle si elle a tué le patron.

L’incident causa une certaine émotion.
— À bon entendeur, salut, nous sommes avertis, murmura le substitut.
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— Qu’on le rattrape ! Qu’on le ramène ! cria M. Filleul. Brigadier Quevillon, deux de vos hommes à cheval, et au galop !
— Il est loin, dit le substitut.
— Si loin qu’il soit, il faudra bien qu’on mette la main sur lui.
— Je l’espère, mais je crois, Monsieur le juge d’instruction, que nos efforts doivent surtout se concentrer ici. Veuillez lire ce papier que je viens de trouver dans les poches du manteau !
— Quel manteau ?
— Celui du chauffeur.
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Le substitut eut un léger ricanement.
— Très drôle ! très amusant ! il y a deux casquettes… L’une, qui était la véritable, et qui constituait notre seule pièce à conviction, est partie sur la tête du pseudo-chauffeur ! L’autre, la fausse, vous l’avez entre les mains. Ah ! le brave homme nous a proprement roulés.
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