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Citations de Maurice Maeterlinck (296)


Tout ce que nous pensons, tout ce que nous savons, tout ce que nous sommes, naît de quelque nourriture qui pourrit dans notre intestin.
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Les antennes qui chez les fourmis suppléent les yeux, suppléent encore la parole.
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Maurice Maeterlinck
Le poète dramatique est obligé de faire descendre dans la vie réelle, dans la vie de tous les jours, l’idée qu'il se fait de l’inconnu. Il faut qu’il nous montre de quelle façon, sous quelle forme, dans quelles conditions, d’après quelles lois, à quelle fin agissent sur notre destinée les puissances supérieures, les influences inintelligibles, les principes infinis, dont, en tant que poète, il est persuadé que l’univers est plein.
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Maurice Maeterlinck
La félicité, c'est cet oiseau bleu qu'un poète chercha toute sa vie en parcourant la terre alors qu'il l'attendait sagement à la maison.
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Maurice Maeterlinck
On n'a que le bonheur qu'on peut comprendre.
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C'était un pauvre petit être mystérieux, comme tout le monde...
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Car, au contraire de ce que l'on croit généralement, la vie hiémale des abeilles est alentie mais non pas arrêtée.

Hiémal : qui concerne l'hiver.
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PELLÉAS
Tu ne sais pas pourquoi il faut que je m'éloigne... (Il l'embrasse brusquement.) Je t'aime...

MÉLISANDE
Je t'aime aussi...

PELLÉAS
Oh ! Qu'as-tu dit, Mélisande !... Je ne l'ai presque pas entendu !... On a brisé la glace avec des fers rougis !... Tu dis cela d'une voix qui vient du bout du monde !... Je ne t'ai presque pas entendue... Tu m'aimes ? - Tu m'aimes aussi ?... Depuis quand m'aimes-tu ?

MÉLISANDE
Depuis toujours... Depuis que je t'ai vu...

PELLÉAS
Oh ! comme tu dis cela !... On dirait que ta voix a passé sur la mer au printemps !... je ne l'ai jamais entendue jusqu'ici... on dirait qu'il a plu sur mon coeur ! Tu dis cela si franchement !... Comme un ange qu'on interroge !...
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Ils s'embrassent éperdument.

PELLÉAS
Oh ! oh ! Toutes les étoiles tombent !...

MÉLISANDE
Sur moi aussi ! sur moi aussi !...
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PELLÉAS
Il faut que je la regarde bien cette fois-ci... Il y a des choses que je ne me rappelle plus... on dirait, par moment, qu'il y a plus de cent ans que je ne l'ai pas revue... Et je n'ai pas encore regardé son regard...
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PELLÉAS
Viens dans la lumière. Nous ne pouvons pas voir combien nous sommes heureux. Viens, viens ; il nous reste si peu de temps...

MÉLISANDE
Non, non ; restons ici... Je suis plus près de toi dans l'obscurité...

PELLÉAS
Où sont tes yeux ? - Tu ne vas pas me fuir ? - Tu ne songes pas à moi en ce moment.

MÉLISANDE
Mais si, mais si, je ne songe qu'à toi...

PELLÉAS
Tu regardais ailleurs..

MÉLISANDE
Je te voyais ailleurs...

PELLÉAS
Tu es distraite... Qu'as-tu donc ? - Tu ne me sembles pas heureuse...

MÉLISANDE
Si, si ; je suis heureuse, mais je suis triste...

PELLÉAS
On est triste, souvent, quand on s'aime...

MÉLISANDE
Je pleure toujours lorsque je songe à toi...

PELLÉAS
Moi aussi... moi aussi, Mélisande... Je suis tout près de toi ; je pleure de joie et cependant... (Il l'embrasse encore.) - Tu es étrange quand je t'embrasse ainsi... Tu es si belle qu'on dirait que tu vas mourir...

MÉLISANDE
Toi aussi...
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Un des traits de notre temps, c'est la confiance de plus en plus grande et presque exclusive que nous accordons à ces parties de notre intelligence que nous venons d'appeler le sens commun et le bon sens. Il n'en fut pas toujours ainsi. Autrefois l'homme n'as seyait sur le bon sens qu'une portion assez restreinte et la plus vulgaire de sa vie. Le reste avait ses fonde ments en d'autres régions de notre esprit, notamment dans l'imagination. Les religions, par exemple, et avec elles le plus clair de la morale dont elles sont les sources principales, s'élevèrent toujours à une grande distance de la minuscule enceinte du bon sens. C'était excessif; il s'agit de savoir si l'excès actuel et contraire n'est pas aussi aveugle. L'énorme développement qu'ont pris dans la pratique de notre vie certaines lois méca niques et scientifiques, nous fait accorder au bon sens une prépondérance à quoi il reste à prouver qu'il ait droit. La logique apparemment irréductible, mais peut-être illusoire, de quelques phénomènes que nous croyons connaître, nous fait oublier l'illogisme pos sible de millions d'autres phénomènes que nous ne connaissons pas encore. Les lois de notre bon sens sont le fruit d'une expérience insignifiante z on
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GOLAUD
(...) (À Arkël.) Voyez-vous ces grands yeux ? - On dirait qu'ils sont fiers d'être purs... Voudriez-vous me dire ce que vous y voyez ?...

ARKËL
Je n'y vois qu'une grande innocence...

GOLAUD
Une grande innocence !... Ils sont plus grands que l'innocence !... Ils sont plus purs que les yeux d'un agneau... Ils donneraient à Dieu des leçons d'innocence ! Une grande innocence ! Écoutez : j'en suis si près que je sens la fraîcheur de leurs cils quand ils clignent ; et cependant, je suis moins loin des grands secrets de l'autre monde que du plus petit secret de ces yeux !... Une grande innocence !... Plus que de l'innocence ! On dirait que les anges du ciel s'y baignent tout le jour dans l'eau claire des montagnes !...
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ARKËL
(...) Je t'observais, tu étais là, insouciante peut-être, mais avec l'air étrange et égaré de quelqu'un qui attendrait toujours un grand malheur, au soleil, dans un beau jardin...
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PELLÉAS
Ce sera le dernier soir ; - je vais voyager comme mon père l'a dit. Tu ne me verras plus...

MÉLISANDE
Ne dis pas cela, Pelléas... Je te verrai toujours ; je te regarderai toujours...

PELLÉAS
Tu auras beau regarder... je serai si loin que tu ne pourras plus me voir... Je vais tâcher d'aller très loin... Je suis plein de joie et l'on dirait que j'ai tout le poids du ciel et de la terre sur le corps.
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ANGUS
Voilà un oui plus lent et plus froid que la neige !

HJALMAR
Mon Dieu, le temps des oui de flamme est assez loin de moi...

(La Princesse Maleine)
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HJALMAR

(...) Maleine ! Maleine ! qu'allons-nous faire ? - Maleine !... Je crois que je suis dans le ciel jusqu'au coeur !...

(La Princesse Maleine)
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LE SEIGNEUR, à la fenêtre :
Tous les animaux se sont réfugiés dans le cimetière ! Il y a des paons dans les cyprès ! Il y a des hiboux sur les croix ! Toutes les brebis du village sont couchées sur les tombes !

UN AUTRE SEIGNEUR
On dirait une fête en enfer !

(La Princesse Maleine)
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ÂME DE NUIT

Mon âme en est triste à la fin ;
Elle est triste enfin d'être lasse,
Elle est lasse enfin d'être en vain,
Elle est triste et lasse à la fin
Et j'attends vos mains sur ma face.

J'attends vos doigts purs sur ma face,
Pareils à des anges de glace,
J'attends qu'ils m'apportent l'anneau ;
J'attends leur fraîcheur sur ma face,
Comme un trésor au fond de l'eau.

Et j'attends enfin leurs remèdes,
Pour ne pas mourir au soleil,
Mourir sans espoir au soleil !
J'attends qu'ils lavent mes yeux tièdes
Où tant de pauvres ont sommeil !

Où tant de cygnes sur la mer,
Des cygnes errants sur la mer,
Tendent en vain leur col morose !
Où, le long des jardins d'hiver,
Des malades cueillent des roses !

J'attends vos doigts purs sur ma face,
Pareils à des anges de glace,
J'attends qu'ils mouillent mes regards,
L'herbe morte de mes regards,
Où tant d'agneaux las sont épars !
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VISIONS

Je vois passer tous mes baisers,
Toutes mes larmes dépensées ;
Je vois passer dans mes pensées
Tous mes baisers désabusés.

C'est des fleurs sans couleur aucune,
Des jets d'eau bleus à l'horizon,
De la lune sur le gazon,
Et des lys fanés dans la lune.

Lasses et lourdes de sommeil,
Je vois sous mes paupières closes,
Les corbeaux au milieu des roses,
Et les malades au soleil,

Et lent sur mon âme indolente,
L'ennui de ces vagues amours
Luire immobile et pour toujours,
Comme une étoile pâle et lente.
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