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Citations de Mélissa Da Costa (2247)


C’est fatigant la colère. Ça fait mal, ça vide de toute énergie… et c’est inutile.
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Longtemps j’ai cru qu’être heureux, c’était trouver une stabilité, vivre un bonheur sans tache, jamais troublé, jamais questionné. Ne pas faire de vagues. Finalement, j’ai compris qu’être heureux, ça peut être au contraire choisir de faire table rase du passé, perdre des gens pour prendre le risque d’en rencontrer d’autres. Être heureux, c’est quelque chose qu’on obtient quand on a eu le courage de tout envoyer balader et qu’on a pris le risque de tout recommencer à zéro. Être heureux, ce n’est pas la sérénité, le calme et le bonheur sans vagues. C’est au contraire être capable de tout faire voler en éclats, de tout remettre en question, toute sa vie si on le souhaite.
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C’est une forme d’enfermement d’être amoureux. Je veux dire, t’as beau vouloir rester indépendant, faire tes propres choix, tu finis toujours par faire tes choix en fonction de l’autre.
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C'est une belle journée qui s'annonce. La température devrait atteindre les vingt-cinq degrés. Les mouettes tournoient là-haut dans le ciel. Emile plisse les yeux. On aperçoit la ville de Peyriac-de-Mer au loin. Les toits rosés et saumon des maisons. Les lagons d'eau calme. Les hautes herbes qui ondulent sous le vent. Un ou des flamants roses pêchent négligemment, çà et là. Et il y a ce ponton, qui semblent s'étendre jusqu'à l'horizon.
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Autrefois, on observait le deuil pendant des semaines, voire des mois. Les femmes portaient du noir pour exprimer leur douleur, un long voile de crêpe couvrait leur visage et tout bijou était interdit, excepté ceux en bois noirci. Les hommes fixaient un ruban de crêpe noir autour du bras. On interrompait toute activité et on se réunissait en famille. Il y avait un temps pour panser sa douleur, pour se rappeler, pour dire adieu correctement. Aujourd'hui, à peine l'enterrement passé, le quotidien doit reprendre ; le travail, les factures à payer... La société n'a plus le temps pour le deuil.
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Mélissa Da Costa
Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient;
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Il faut, avant de donner la vie, l'aimer et la faire aimer.
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Je ne veux pas devenir sénile, délirant, je ne veux pas qu'on m'aide à me rappeler mon nom, qu'on doive me réapprendre à lacer mes chaussures ou à faire cuire un œuf. Je ne veux pas que la dernière image que vous ayez de moi soit celle d'un homme diminué et vulnérable (surtout le dernier point). J'ai ma fierté, comme tout le monde. Je préfère vivre mes derniers mois à l'abri de vos regards.
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Je pourrais vous faire une liste des raisons qui m’ont poussé à partir. Ça pourrait vous aider à comprendre et à me pardonner. Vous pourriez en trouver au moins une qui serait valable, pour chacun d'entre vous. La première et la plus évidente, c’est que je ne veux pas de cet essai clinique et que je ne veux pas crever branché à des électrodes. Je ne veux pas être un rat de laboratoire. Si la maladie doit m’emporter, qu'elle m'emporte, mais par pitié que tous ces médecins me fichent la paix ! 
La deuxième raison, celle qui explique ma fuite, c’est que je ne veux pas devenir un poids pour vous. Si j'étais resté, ça se serait produit. Vous avez mieux à faire. Tous autant que vous êtes. 
La troisième raison tient plus à une histoire de fierté et d’ego. Est-ce qu’elle est moins louable? je ne sais pas. Mais voilà, je ne veux pas ternir l’image que vous avez de moi. Je préfère partir (égoïstement sans doute) en vous laissant une image de moi telle que je l’imagine: jeune, beau, musclé, plein d’avenir, dynamique, séduisant… (riez, oui…) 
Je ne veux pas devenir sénile, délirant, je ne veux pas qu'on m'aide à me rappeler mon nom, qu’on doive me réapprendre à lacer mes chaussures ou à faire cuire un œuf. Je ne veux pas que la dernière image que vous ayez de moi soit celle d’un homme diminué et vulnérable (surtout le dernier point). J’ai ma fierté, comme tout le monde. Je préfère vivre mes derniers mois à l’abri de vos regards. 
Une autre raison, plus sympathique celle-là, c’est que j’ai toujours voulu le faire, ce fameux voyage en pleine nature!!! Renaud, on se l’était juré! Tu auras probablement le temps de le faire plus tard, avec Laëtitia et le morveux. Pour moi c’est maintenant ou jamais. C ’est plutôt chouette de partir en réalisant un rêve ;) 
Je n’ai pas voulu des adieux. Je suis lâche. Ça fait aussi partie de mes qualités. p. 111
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Ils sont sortis dehors, tout doucement. Joanne s'est accrochée au bras d'Emile. Elle ne tremble plus. Ses yeux parcourent le paysage avec émerveillement. Il avait raison. Ils ne sont que tous les deux dans le silence total de la montagne, tous les deux au milieu de l'immensité blanche.
Ils marchent avec une lenteur infinie. Leurs pas laissent des empreintes dans la neige fraiche. Ils avancent, avec l'impression de n'être pas plus réels que le paysage, de n'être que deux mirages.
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Être en couple, c’est fait pour s’élever, pas pour se figer.
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L’effort physique permet au mental de totalement lâcher prise. Les pensées se succèdent en tourbillon, mais un tourbillon calme et serein. À certains moments on est à peine conscients qu’on pense. Il y a des souvenirs qui remontent tout doucement, qui s’imposent sans provoquer d’émotions douloureuses. On les regarde avec une certaine distance et avec bienveillance.
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Comment font les gens? Comment peuvent-ils voir leur univers s’écrouler et reprendre leur vie à l’identique? Retourner au travail au bout de quelques jours, continuer de vivre dans le même appartement, fréquenter le même quartier… C’est au-dessus de mes forces. Ils ont quitté mon monde brutalement, tous les deux, durant cette même nuit, et à partir de ce moment-là ce monde-là, celui dans lequel j’évoluais, je respirais, je me réveillais depuis vingt-neuf ans, ce monde-là a cessé d’exister. (…) Tout ce que je souhaitais, à la sortie de l’hôpital, c’était fuir l’été, ses rayons brûlants et ses foules joyeuses sur les bords du Rhône. J’aurais préféré qu’ils meurent en hiver, un soir de pluie torrentielle, sous un ciel gris-noir. Pas au son des orchestres, des pétards et des rires, pas ce premier jour de l’été. p. 15-16
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Quand tu as l’impression que la vie t’éparpille en mille morceaux, quand tous tes repères s’envolent, alors transforme-toi en arbre.
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Accepter de recevoir est un geste de générosité, tu sais… Peut-être encore davantage que le fait de donner.
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On ne peut pas laisser ses parents vieillir seuls.
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«  Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages , mais à avoir de nouveaux yeux » ….

MARCEL PROUST .
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- Un jour, j’épouserai Flore.
Kai s’est esclaffé, s’est interrompu brutalement quand il a surpris le visage grave de Milly.
- Qu’est-ce que tu racontes ?
- Je l’épouserai quand elle aura chasser ses démons.
- Tu ne peux pas l’épouser.
- Pourquoi ?
- Parce que… parce que c’est une femme. Et que tu… tu es…
- Oui, c’est une femme, Kai, et quand je tiens un de ses seins dans ma main, j’ai l’impression de tenir le monde.
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Je n'ai jamais fait l'amour. Voila, la vérité qui me transporte, me transcende, s'impose avec la force d'une connaissance absolue. Non pas; je n'ai jamais fait l'amour ainsi mais, je n'ai jamais fait l'amour. Que tout cela soit le fait de la pilule rose n'a aucune importance. Clara l'avait dit. Le nirvana; Le but ultime. La grande libération. C'est ce qui se produit. Quoi d'étonnant a cela? Elle est Lilith, celle qui sait.
Ainsi cette nuit là, je découvre le sens profond de faire l'amour. Ce n'est pas simplement s'accoupler, s'unir, se lier de manière intime, partager des sentiments amoureux. C'est infiniment plus que cela. Réunir le Masculin et le Féminin sacrés, reconnecter les deux polarités de l'univers, percer le mystère de la Création, se sentir éclaboussée de l'Amour avec un grand A, l'Amour, absolu, divin, parfait.
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La vraie connaissance ne se mesure pas aux diplômes, Joanne. Ni au nombre de livres qu'on a ingurgités d'ailleurs. Montre-lui les étoiles, les plantes qui naissent et qui meurent, la beauté d'un coucher de soleil. Fais-lui sentir les lilas et écouter les relents de la mer.
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