AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Michael J. Sullivan (87)


- Comme tout le reste, le combat nécessite de l’entraînement. Tout peut sembler facile quand on regarde quelqu’un qui maîtrise son sujet, mais on ne voit jamais les heures et les années d’efforts passées à perfectionner son art.
Commenter  J’apprécie          190
L’abbé m’a dit un jour que le mensonge était un trahison envers soi-même. Il dénonce notre haine de nous-mêmes. Quand vous être trop honteux de vos actes, pensées ou intuitions, vous mentez au lieu de vous acceptez tels que vous êtes, ou, dans mon cas, vous faites comme si quelque chose avait eu lieu en sachant que c’est faux. L’idée de la façon dont les autres vous voient devient plus importante que votre état réel. Cela évoque ne homme qui préférerait mourir que de passer pour un lâche. A ses yeux, sa vie est moins importante que sa réputation. Mais à la fin, qui est le plus courageux ? L’homme qui meurt plutôt que de passer pour un couard, ou celui qui vie et qui fait face à son vrai visage.
Commenter  J’apprécie          160
- Seigneur Hadrian, hasarda Renwick. Je me demandais… Je pensais… Est-ce que vous me permettriez de participer aux jeux des écuyers.
- Je ne vois pas pourquoi je refuserais. Est-ce que tu es doué ?
- Non, mais je voudrai quand même essayer. Le seigneur Malness ne me le permettait jamais. Il ne voulait pas que je lui fasse honte.
- Tu es vraiment si mauvais que cela ?
- Je n’ai jamais été autorisé à m’entraîner. Le seigneur Malness m’interdisait de monter son cheval. Il aimait répéter : « Un homme à cheval peut regarder le monde d’une certaine manière, et un freluquet comme toi ne devrait pas s’accoutumer à un tel sentiment, car il ne lui vaudrait que des désillusions. ».
- Ce seigneur Malness devait être devait un être un homme charmant.
Commenter  J’apprécie          141
Au regard de son esprit, l’Art était une bête majestueuse, un dragon au potentiel sans limite, avide de se libérer, mais cette créature irréfléchie, lâchée sur dans ce monde, causerait un désastre. Elle comprenait la sagesse d’Arcadius et la nécessité de réprimer la passion qu’elle sentait affleurer.
Commenter  J’apprécie          140
- Imaginez un peu, poursuivit-il d’un ton rêveur. Ratibor, toute la ville, et tout le royaume de Rhenydd, contrôlé par un conseil populaire, comme Tur Del Fur !
Cette idée fit visiblement mouche auprès d’un grand nombre d’auditeurs.
- Les artisans, reprit le jeune homme, posséderaient leurs propres échoppes au lieu de les louer. Les fermiers seraient propriétaires de leurs terres et pourraient les léguer sans impôts à leurs enfants. Les marchands seraient libres de fixer leurs propres prix et les taxes ne serviraient plus à financer des guerres à l’étranger. Au lieu de cela, l’argent servirait à nettoyer cette ville. Nous pourrions paver les rues, raser les locaux abandonnés et offrir du travail à tout le monde pour ce faire. Nous pourrions élire nos propres chefs de la garde et baillis, mais ils auraient peu à faire, car quel crime y aurait-il dans une ville libre ? Des affranchis propriétaires de leurs terres n’ont plus de raison de verser dans l’illégalité.
- Je serais prêt à me battre pour tout cela, déclara un homme assis avec sa famille près des fenêtres.
Commenter  J’apprécie          141
Si vous voulez un meilleur empire, vous devez créer un meilleur dirigeant. […] Il nous faudrait un dirigeant puissant et passionné, sans lien avec la noblesse.
Commenter  J’apprécie          130
- Princesse Béatrice, prince Rudolf, seigneur Murthas, je vous souhaite un merveilleux hivernal à tous !
Le petit groupe se tourna vers le tuteur, les bras grands ouverts, un sourire joyeux sur les lèvres.
- Je vois que vos avez rencontré notre glorieux invité, le seigneur Hadrian. Je suis certain qu’il est trop modeste pour conter l’histoire de son récent adoubement sur le champ de bataille. Quel dommage, car c’est une histoire aussi fabuleuse qu’excitante. Prince Rudolf, vous l’auriez aimée, et vous auriez pu, en retour, nous narrer vos combats héroïques. Oh ! pardonnez mon étourderie, vous n’avez jamais vu de vrai bataille, n’est-ce pas ?
Le prince se raidit.
- Et vous seigneur Murthas, la mémoire me fait défaut… veuillez nous rappeler où vous étiez lorsque les armées impériales luttaient pour défendre l’impératrice de leur vie. Vous pourrez certainement évoquer vos exploits de l’année dernière, quand vous festoyiez alors que d’autres valeureux chevaliers mouraient pour l’honneur de Son Eminence.
Murthas ouvrit la bouche, mais Nimbus le devança et se tourna vers la femme.
- Ah ! ma dame, je puis vous assurer que vous n’avez pas à vous offenser du mépris présumé du seigneur Hadrian. Je ne suis guère surpris qu’il vous ait ignoré. Il sait, comme nous tous, qu’une dame honorable n’aurait jamais m’audace de s’adresser la première à un étranger, comme le ferait une catin de bas étage pour vendre ses charmes dans la rue.
Commenter  J’apprécie          131
[Archibald Ballentyne au régent Maurice Saldur à propos du seigneur Breckton]
Il semblerait que vous ayez négligé sa loyauté infaillible en ourdissant vos manigances, railla Archibald. Mais comment auriez-vous pu en tenir compte alors que vous ignorez manifestement le sens de ce mot ? Vous auriez pu me consulter avant. Je vous aurais prévenus du résultat. Mais c’était impossible, parce que vous complotiez justement pour me poignarder dans le dos.
Commenter  J’apprécie          120
Ne comprenez-vous pas ? renchérit-elle à l’intention de la salle entière. Soit nous nous battons ici et nous gagnons, soit nous mourrons au combat, car il ne restera rien de nous si nous échouons. L’heure a sonné. C’est le moment crucial où va se décider l’avenir des futures générations. Pendant des siècles, les peuples de ce monde repenseront à cet instant et se réjouiront de note courage ou maudiront notre faiblesse.
Commenter  J’apprécie          121
Étrange, commenta Merrick. Je n’ai jamais considéré les échecs comme un jeu. Pour moi, c’est davantage une religion. Chaque aspect de la vie, concentrée en seize pièces et soixante-quatre carrés noirs et blancs, qui de loin se mêlent en teinte grise. Bien sûr, ce damier est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Les carrés plus petits, en nombre égal, forment de plus vastes cadres, et la division peut atteindre deux cent quatre parts. La plupart des gens ne le comprennent pas. Ils ne discernent que l’évidence. Peu d’entre eux ont l’intelligence requise pour aller plus loin, et chercher le motif caché dans le motif. Cela fait partie de la beauté des échecs : ils ont plus que ce qu’ils semblent être : plus compliqués, plus élaborés. Le monde soumis au bout d’un doigt, si malléable, si construit. Les règles sont si simples, mais les chemins sont presque infinis. Pourtant, il n’y a que trois fin possibles.
Commenter  J’apprécie          120
Elle écouta le petit rongeur courir le long du mur. Son museau et ses moustaches frôlèrent ses pieds nus. Elle n’avait plus la force de le frapper et elle le laissa renifler. Après quelques hésitations encore, le rat lui mordit l’orteil.
Arista cria de douleur, donna un coup mais le manqua. Le rongeur prit tout de même la fuite. Allongée dans le noir, la jeune femme frissonna et pleura de peur et de désespoir.
- A… ris… ta ? demande Degan d’une voir rauque. Qu’y a-t-il ?
- Un rat m’a mordue, répondit-elle, surprise par se voix râpeuse.
- Jasper fait ça quand…
Gaunt fut interrompue par une quinte de toux.
- Quand il croit qu’on est mort ou trop faible pour lutter, reprit-il enfin.
- Jasper ?
- Je l’appelle comme ça, mais j’ai aussi nommé les pierres de ma cellule.
- Je les ai juste comptées, fit remarquer Arista.
- Deux cent trente quatre, répondit aussitôt Degan.
- J’en ai deux cent vingt-huit.
- Avez-vous compté les pierres fendues pour deux ?
- Non.
Commenter  J’apprécie          111
Vous êtes encore un jeune homme. Suivez mon conseil : vivez pleinement votre vie. Respirez l’air frais, goûtez aux bons vins, embrassez les demoiselles, et n’oubliez jamais que les contes d’un autre ne sont jamais aussi fabuleux que les vôtres. Je dois admettre que j’étais… inquiet quant à ce voyage. Non je vais être honnête, j’étais terrifié. De tout. La vie devient plus précieuse quand il ne vous en reste plus beaucoup. Je ne suis pas prêt à mourir. Ah ! Il y a tant de choses que je n’ai jamais vues.
Commenter  J’apprécie          118
Parfois, le prix de nos rêves est de les réaliser.
Commenter  J’apprécie          100
Une fille du nom de Thrace était heureuse. Elle vivait avec la famille qu’elle aimait dans un petit village près d’une rivière. Elle était entourée d’amis et jouait dans les bois et les champs. Cette fille rêvait à des lendemains meilleurs. Elle espérait les futures bontés de Maribor. Mais au lieu de cela, il lui a envoyé les ténèbres et l’horreur.
Commenter  J’apprécie          100
Royce avait rencontré bien des gens dans sa vie, allant des serfs aux rois, et peu d’entre eux l’avaient surpris. Il savait qu’il pouvait toujours compter sur leur avidité et leurs faiblesses, et il était rarement déçu.
Commenter  J’apprécie          100
- Mais vous êtes conscient que la responsabilité d’un seigneur est de protéger ses sujets ? C’est pour cela qu’ils lui versent un impôt. Si le seigneur n’est pas disposé à les protéger, pourquoi lui feraient-ils l’honneur de leur argent, de leurs cultures, et même de leur respect ?
Commenter  J’apprécie          100
Le dîner fut servi d’une manière qu’Hadrian n’avait jamais vue auparavant. Cinquante serviteurs se déplaçant de conserve déposaient des plats fumants de mets exotiques aux présentations sophistiquées. Deux paons étaient placés sur un large plat, l’un regardant en l’air comme surpris, l’autre le cou replié vers l’arrière comme dormir. Chacun était entouré d’une guirlande de succulentes viandes sculptées. Canards, oies, cailles, tourterelles et perdrix étaient également mis en scène, et un cygne d’un blanc immaculé écartait les ailes, semblant vouloir prendre son envol. Des anneaux de noix, baies et herbes aromatiques entouraient des morceaux de venaisons glacées, de sanglier noir et de bœuf persillé. Des pains de toutes les formes, du plus blanc au presque noir, s’empilaient. D’immenses tranches de fromage, de gâteau et de beurre, sept poissons différents, des huîtres cuisinées au lait d’amande, des tourtes à la viande, des tartes à la crème et des pâtisseries ornées de miel couvraient l’ensemble des tables. Des intendants et leurs assistants servaient sans répit du vin, de la bière forte ou légère et de l’hydromel.
Commenter  J’apprécie          91
- Mais pendant un instant, il a failli changer le destin de cette ville, fit remarquer la jeune femme.
- Non, il n’aurait fait que remettre le pouvoir entre d’autres mains. Le cours des choses serait resté le même. Le pouvoir s’élève délicatement vers les sommets avec une cruauté déguisé en bienveillance… et qui parvient souvent à passer pour telle. Avec les hommes, il n’y a pas d’autre solution. C’est un système naturel, comme le temps. Et nous ne pouvons pas le contrôler.
Arista réfléchit un instant et leva les yeux au ciel. Puis elle déclara d’un air de défi :
- Je n’en suis pas si sûre.
Commenter  J’apprécie          90
Ethelred et le chancelier avaient poussé les hauts cris devant une telle dépense. Le nouveau trône coûtait presque autant qu’un navire de guerre, mais ils ne comprenaient pas aussi bien que Saldur l’importance des apparences. L’impératrice était une enfant, illettrée et quasiment dans le coma, et seule l’ignorance du peuple le préservait de la catastrophe. L’édit de Saldur interdisant aux serviteurs de quitter le palais avait permis de limiter les ragots. Une opulence tape-à-l’œil, imposée au regard de tous, allait parfaire l’illusion.
Quelle quantité de soie, d’or et de marbre faut-il entasser pour aveugler le monde ?
Commenter  J’apprécie          90
Je ne comprends pas. J’ai mélangé l’acide nitrique, l’acide sulfurique et la glycérine, et je lui ai fait avaler. Tout allait bien. Comme vous l’avez dit en classe, l’estomac du crapaud des marais noirs a supporté la mixture, mais quand il a voulu bondir…
Les épaules du garçon s’affaissèrent tandis que son camarade mimait une explosion.
Commenter  J’apprécie          90



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michael J. Sullivan (113)Voir plus

Quiz Voir plus

One Piece - Les fruits du démon

Qui a mangé le Gomu Gomu no Mi (fruit du Caoutchoutier)?

Portgas D. Ace
Monkey D. Luffy
Gold D. Roger
Monkey D. Garp

42 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Eiichirô OdaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}