Une rivière, c’est la nature. Ici, c’est le béton, et l’avenir est une impasse entre la misère et l’ennui. Et au milieu, tous marchent en cercle en attendant la fin.
Armstrong voulait la lune et il l’a eue alors moi aussi, j’accomplirai mon rêve. Je sais pas encore ce que je veux, mais je l’aurai.
Et tout ça, à cause d’un cancer du sein. Pourtant, c’est beau, les seins d’une femme. J’aurais jamais cru que ça puisse donner la mort, c’est si beau.
Si nous donnons la misère, nous recevrons la misère. Si nous donnons la perte, nous recevrons la perte. Si nous donnons la colère, nous serons indignés. Si nous refusons, nous serons rejetés. Si nous méprisons, nous serons méprisés. (…) Ce n’est ni bien ni mal, c’est la loi. (…) Si vous donnez la douleur, vous recevrez la douleur afin de rétablir l’équilibre.
Mes devoirs, je les fais seul et c’est pour ça que je me trompe souvent. Alors, je me fais gronder par les maîtres. Et ça fait rire les autres. Ils sont méchants, me disent que je suis pas comme eux, que je suis un adopté.
Les blagues les plus courtes étant les meilleures.
On dit parfois que certains passent du coq à l’âne.
Un homme n’est jamais que le fruit de son époque et, souvent, l’Histoire scelle son avenir avant qu’il ne s’en choisisse un.
D’ordinaire, quand on a la prétention de relater la vie d’un homme, on débute par sa naissance.
L’injustice de la mort, ça vaut mieux que la lâcheté de la vie.
Les larmes, ça ne ment pas.
Quand on mène 3 à 1 dans les prolongations, on ne joue plus le ballon mais le temps. On aurait dû fortifier notre défense. Au lieu de ça, on a continué d’attaquer en ouvrant notre jeu et leurs attaquants en ont profité.
Dehors, le jour, et en moi, la nuit. Brûlante comme l’enfer et moite comme une dame courtisée par mes soins.
Cette putain de société de consommation, et tant pis si ça fait cliché : c’est vrai. Tellement vrai. Ce cancer planétaire où le besoin d’avoir a remplacé l’envie d’être.