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Critiques de Michel Embareck (89)
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Trois cartouches pour la Saint-Innocent

Trois cartouche pour la Saint-Innocent est un roman qui oscille entre enquête et polar judiciaire. Franck Wagner est un journaliste, spécialiste des faits divers, à la retraite. Un peu livré à lui-même, il sillonne la France à bord de son camping-car, faisant quelques piges çà et là. Quand il croise le chemin d’une septuagénaire discrète, il est sûr de reconnaître en elle une ancienne gloire des faits divers. Il ne s’est pas trompé puisqu’il s’agit de Jeanne Moreau qui a tué son mari de trois balles dans le dos pour mettre fin à une vie de maltraitances. Graciée par le président, elle a refait sa vie loin du tapage des médias. Mais Wagner n’est pas convaincu par son alibi. Il rouvre l’enquête.



Ce roman n’est pas un polar ni un thriller. Je le classerai plutôt dans la catégorie de l’enquête judiciaire puisque Wagner va explorer un angle mort de l’affaire « Jeanne Moreau ». Interrogeant tour à tour anciens avocats, partie civile, famille, Wagner se rend compte que Jeanne Moreau cache de nombreux secrets et que sa condamnation est pleine de zones d’ombre. Il faut donc aimer ce genre de roman où l’on revient sur une enquête déjà bouclée et où on cherche la faille dans le dossier. Pour ma part, le roman a fait son job et si le suspens n’était pas à son comble, j’ai passé un bon moment de lecture.



Ce que je retiens surtout de ce roman c’est le style sans pareil de Michel Embareck qui développe une gouaille et un parler incroyables. On est au cœur de la ruralité française et j’ai adoré la manière dont il maniait la langue, un vrai délice qui m’a rappelé ma campagne profonde sans que cela soit péjoratif! Sa plume est authentique, sans concession. Alors on aime ou on n’aime pas mais ce style ne laisse pas indifférent.



S’inspirant d’un fait divers authentique, Michel Embareck dégomme politiques et médias dans un roman complètement politiquement incorrect!
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Trois cartouches pour la Saint-Innocent

En villégiature dans un camping de la France profonde, le journaliste retraité Franck Wagner est confronté à une femme qu’il croit reconnaître. Cette ancienne détenue avait été condamnée pour avoir tué son mari de trois balles dans le dos au terme d’une vie de violences subies. Défendue par un comité de soutien très actif et très influent, elle avait été graciée par le Président de la République au grand dam des syndicats de magistrats. Wagner reprend du service pour explorer un angle mort de l’enquête : l’argent. L’Argent caché, l’argent soustrait au fisc. Son ancien métier lui ouvre des portes et Wagner prend contact avec les avocats de la femme, les membres du parquet, les policiers chargés de l’enquête. Petit à petit il déroule les faits, transformant les certitudes initiales et ambiguïtés, et surtout, il tente de comprendre comment « on en est arrivé à une telle escroquerie intellectuelle, comment une morale frelatée a pris le pas sur le droit ».

En évoquant avec passion le métier de journaliste spécialisé dans le fait divers, Michel Embareck sait de quoi il parle, lui qui occupa cette fonction pendant vingt dans un quotidien régional de l’ouest. Et la France profonde, il la connait aussi et il en parle avec humour, certes, mais aussi avec bienveillance et bon sens. Cette contre-enquête romancée d’une affaire bien réelle est vraiment tout simplement remarquable !
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Trois cartouches pour la Saint-Innocent





Les apparences sont parfois trompeuses, qu’ont en commun, un ex journaliste et une ex condamnée criminelle…..un fait divers, troublant, que l’une veut oublier et l’autre découvrir.

Il y a du Audiard ou du Frédéric Dard, derrière cette écriture, alors si vous aimez les enquêtes un peu loufoques, ce livre est pour vous !!
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Trois cartouches pour la Saint-Innocent

Michel Embareck se moque du politiquement correct dans « Trois cartouches pour la Saint-Innocent ». Il ne prend pas de gants pour dénoncer les stéréotypes qui accablent notre époque.



Ses personnages sont justement la base de l'histoire. Jeanne Moreau, une criminelle septuagénaire, et un ancien journaliste des faits divers sont les deux piliers d'une intrigue mêlant le tragique et la légèreté. Michel Embareck sait très bien décrire les êtres et les lieux pour nous faire entrer dans des univers multiples. Il parvient à faire le portrait d'un personnage et d'une époque en quelques lignes à l'aide de mots ou d'expressions parfaitement adaptés.

« Dans un monde d'hommes, Jeanne Moreau avait porté la culotte sans jamais faire sa chochotte. Née à la libération de Vesoul, on l'avait jugée avec la morale de notre siècle alors qu'elle relevait de celle du précédent. »

Alors qu'il nous fait profiter d'une contre-enquête, Michel Embareck n'hésite pas à s’attaquer avec cocasserie à des sujets d'actualité comme les réseaux sociaux, la désertification des campagnes ou la justice. Ainsi, il détourne des faits réels sans les nommer mais facilement reconnaissables afin de donner son avis sur notre société. Ce n'est jamais agaçant et souvent amusant !

« Condamnée à la grande fureur de son avocate lilloise, la mère Legendre avait été blanchie par le tribunal du Net, cette foire aux fausses nouvelles en promotion où des vengeurs masqués érigent leur opinion frelatée en vérité d'airain. »

Le style est jalonné de poésie avec des descriptions des paysages et des répliques cinglantes. Le tout fait de « Trois cartouches pour la Saint-Innocent », un véritable plaisir de lecture !

« -Comme partout, des employés communaux déguisés en gardiens de la galaxie et juste bons à emmener pisser l'écureuil de la Caisse d’Épargne. » T'as d'autres anecdotes sur le procès de la mère Legendre ? »
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Trois cartouches pour la Saint-Innocent

Un polar assez classique, histoire d’une contre-enquête sur le thème des violences conjugales.

Le roman met en scène un journaliste spécialiste des faits-divers qui fouille dans la vie de cette septuagénaire emprisonnée pour le meurtre de son mari.

Forcément, cette histoire rappelle une célèbre affaire…

L’auteur a un style argotique et peu littéraire à mon goût : son récit est parsemé de piques, d’un certain humour et d’une touche de cynisme.

Cette histoire dénonce l’omniprésence des réseaux sociaux et des médias dans les affaires judiciaires. Le héros, à contre-courant avec ses méthodes à l’ancienne, cherche la vérité à tout prix.

Un roman noir intéressant pour la reconstitution de la contre-enquête avec un style peu littéraire qui m’a déstabilisée.

À vous de vous faire votre opinion.
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Trois cartouches pour la Saint-Innocent

« Trois cartouches pour la Saint-Innocent » traite de la violence faite aux femmes. Je suis toujours très curieuse de découvrir les textes qui explorent cette thématique que je juge essentielle. Il n’y en aura jamais assez pour dénoncer et témoigner.

Jeanne Moreau homonyme de la célèbre actrice a tué son mari de 3 cartouches de fusil… pas de face, de dos. Condamnée aux Assises à une lourde peine, elle sera graciée à la Saint Innocent ayant obtenu un soutien sans faille sur les réseaux sociaux, étant devenue un « symbole » des violences subies derrière les portes closes, mais également par extension, d’avoir pris le droit de se défendre.

Un journaliste très intrigué par cette affaire décide d’enquêter pour faire connaissance avec ce personnage et vérifier qu’elle est bien la victime qu’elle dit être.

J’ai été extrêmement décontenancée par l’écriture de Michel Embareck. J’avais parfois l’impression de me retrouver dans un film de Jacques Audiard, avec un vocabulaire très spécifique et des tournures de phrases surprenantes. Du coup, ma lecture n’a pas été fluide et j’ai eu beaucoup de mal à m’immerger dans ce récit au phrasé « très rural ».

Néanmoins, il faut reconnaître l’originalité de l’écriture de l’auteur, certains passages sont drôles à cause justement de ces tournures de phrases quand le sujet, lui, est dramatique.

Le texte n’est pas « politiquement correct », je ne peux vous révéler pourquoi sans révéler l’intrigue, mais je peux vous dire que certaines instances telles que la presse ou l’intervention des politiques dans les affaires judiciaires en prennent pour leur grade.

Impossible de ne pas penser à l’affaire Jacqueline Sauvage qui a secoué notre pays même si l’auteur réserve quelques surprises.



Si ma lecture n’a pas été facile, je vous recommande quand même d’essayer de le découvrir pour vous faire votre propre idée. Le style m’a empêchée de ressentir une vraie empathie pour les personnages, mais c’est purement lié à moi et à mes goûts littéraires. Cela n’enlève en rien les qualités de ce roman. De plus, si les faits divers vous intéressent, peut-être tomberez-vous en amour avec Jeanne totalement fanatique du journal « le détective » et certaines scènes sont cocasses.

Merci à Mylène des éditions l’Archipel pour avoir accepté ma demande de lecture.
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Trois cartouches pour la Saint-Innocent

Ha, avouez que ce titre, Trois cartouches pour la Saint-Innocent, c’est vraiment tentant et puis le résumé l’est tout autant. Je me faisais une joie de découvrir ce roman, car il me semblait tellement original et, finalement, j’ai cru que j’allais être déçue et ça n’allait pas passer du tout au départ, car j’ai eu beaucoup de mal à m’habituer à la plume un peu trop campagnarde de l’auteur. Je tournais les pages en me disant que ça n’allait jamais passer et puis, petit à petit, ça a été mieux, mais il m’a vraiment fallu un énorme temps d’immersion.



Comme ce n’est pas un très gros livre et qu’il fait à peine 200 pages, j’ai eu envie de persister et de me dire que ça finirait par aller mieux et j’ai bien fait. Même si je n’ai pas accroché à 100% à la plume de l’auteur, j’ai aimé certains passages et je ne regrette pas d’avoir été au bout. Il est vrai que l’histoire est un peu lente à se mettre en place, mais je pense que l’auteur a fait ce choix-là pour nous mettre dans l’ambiance du roman et pour qu’on puisse vraiment bien s’imaginer Jeanne Moreau (non pas l’actrice, juste la protagoniste principale de notre roman).



Tout commence à s’accélérer un peu quand on découvre Julien et les pompiers qui arrivent à son magasin. On se retrouve dans la tête de Jeanne qui émet pleins d’hypothèses sans savoir ce qu’il en est vraiment et j’avoue que c’est assez humoristique. Notre Jeanne a besoin à tout prix de son journal « Le détective » et nous nous posons des questions, tant elle a l’air attaché à ce magazine. Nous pensons qu’elle l’ est un peu trop et que le personnage de Jeanne nous cache quelque chose.



Tout démarre vraiment quand c’est la fête au village. Jeanne se remémore beaucoup de souvenirs, l’auteur nous laisse comprendre certaines choses que je n’ai comprises qu’en avançant dans l’histoire. D’ailleurs, j’ai aimé ce moment de fête, car j’ai vraiment eu l’impression d’y être et de fixer le podium moi aussi. Quel bonheur de se retrouver face à un podium de fête pendant quelque temps de lecture, ça fait tellement de bien.



Franck Wagner et Jeanne Moreau vont se croiser à cette fête et il va comprendre qu’il a déjà vu le visage de Jeanne quelque part. Franck est un journaliste à la retraite, mais il s’ennuie et il va décider de faire des recherches sur Jeanne et c’est là que ça devient vraiment intéressant, car on va se plonger dans la peau de Franck et faire des découvertes complètement inattendues. Bon, il faut avouer que l’auteur nous tendait des perches au début, mais sans les éléments que nous découvrons avec Franck, nous ne pouvions pas comprendre. Je ne vais pas vous en dire plus, vous comprendrez par vous-même.



Ensuite, nous allons avoir droit à des révélations complètement inattendues, à de l’action aussi. Et plus j’avançais, plus je me sentais enfin immergée dans le roman. Voilà pourquoi je suis contente d’avoir tenu bon, l’immersion s’est faite petit à petit, mais elle a quand même eu lieu et j’aurais vraiment loupé, pour moi, le plus important de ce thriller, si j’avais abandonné. Une chose que j’ai aimé aussi et, parfois, j’accorde beaucoup d’importance à ces petits détails, ce sont les titres des chapitres qui sont assez originaux.



Quant au final, j’avoue que ça n’a pour une fois pas été une réelle surprise, même si malgré tout, je me suis réjouie pour Franck et que j’ai trouvé cette fin bien tournée. Oui je sais, c’est compliqué, j’ai l’impression de me contrarier moi-même dans mes explications, mais c’est ce que j’ai ressenti.



Bref, si vous lisez ce livre et qu’en le commençant, vous vous ennuyez ou que le vocabulaire vous semble un peu bizarre, pourquoi ne pas tenir bon et essayer d’aller plus loin ? Vous verrez, il y a du bon et du moins bon dans ce roman mais malgré tout, une enquête assez intéressante et un personnage (Franck Wagner) qui l’est tout autant. Et puis, comme moi, vous vous amuserez peut-être un peu avec Jeanne devant le podium.
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Trois cartouches pour la Saint-Innocent

Contre-enquête originale d'un fait divers.

Lorsque Franck Wagner, journaliste local de la Roche-les-eaux, sort de la gendarmerie où il a été entendu suite à l'accusation de "tourner autour des enfants à la fête foraine", il veut absolument retrouver l'auteur de ce mensonge.

Quand il avait croisé sur le marché cette femme qui l'a dénoncé, il avait l'impression de l'avoir déjà vu de la connaitre mais sans plus.

Franck ne veut pas en rester là et contacte François Lacroix, ancien commissaire et lui demande de se renseigner sur cette harpie.

Quelques temps plus tard, Lacroix le met en relation avec le colonel Trautman, gendarme en retraite, qui lui apprend qu'il s'agit de Jeanne Moreau, alias Marie-Jeanne Legendre, la femme qui a tué son mari car elle ne supportait plus sa violence.

Franck va se plonger dans les archives et essayer de retracer la vie de cette femme et comprendre ce qui l'a amener à ce geste.

Récit original où l'on remonte le temps.

L'écriture est agréable et l'ambiance des petites villes provinciales parfaitement décrite.

Agréable moment de lecture.
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Trois cartouches pour la Saint-Innocent

Coucou les amis lecteurs me voici avec un nouveau livre : Trois cartouches pour la Saint innocent de Michel Embareck des éditions de l'Archipel .

Je remercie NetGalley et les éditions de l'Archipel de m'avoir permis de lire ce thriller qui ma fait réfléchir sur les conditions de la femme battue, un sujet très grave et encore de nos jours ont en voit tous les jours et des cas très grave hélas.

J'ai vraiment aimer ce thriller qui ma happer, une très bonne lecture.

Un jour Jeanne Moreau, tue son mari de trois balles dans le dos parce que toute sa vie a été un long calvaire de maltraitance.

Puis elle a été aidé par les raiseaux sociaux et des associations de lutte contre la violence faite aux femmes et qui suivait sont procès.

A la de cela elle na fait qu'une partie de sa peine a laquelle elle a été condamnée , elle a eu aussi une grâce accorder le jour de la Saint innocent .

Donc un jour un ancien journaliste a la retraite décide de revoir l'affaire sous un autre angle .

Il va revoir et décide de rouvrir le dossier de cette femme Jeanne Moreau qui entre temps a changer de nom pour pouvoir vivre tranquillement.

Il va faire beaucoup de démarche et rechercher les témoins s'ils sont encore en vie .

Comme il voyage en camping car , il peut faire ces recherches, donc il va voir beaucoup de monde même ses anciens amis .

Il va aller voir le frère de celle ci qui va tout lui divulguer sur son couple même quand elle était jeune et habiter encore avec les parents .

Il va apprendre pas mal mais pas suffisamment , il va continuer sa quête .

Le frère de Jeanne Moreau va envoyer une lettre a sa sœur en lui disant qu'il y a un journaleux qui est venu le voir et qu'il a tout dit sur le coup de la boisson .

Jeanne va rentrer dans une colère et va surveiller les boutiques a journaux avant que le propriétaire ouvre sont magasin , elle ne veut que personne sache qui elle est ,mais rien dans les journaux cette fois ci .

Entre temps le journaliste va aller voir son fils au Canada mais entre temps il a téléphoner a son ancien patron qui na jamais pu le remplacer car il en a plus comme lui et son patron le déplore, il se demande son ancien journaliste veut le contacter?

Que va devenir Jeanne Moreau ?

J'ai vraiment aimer cette histoire certes un peu triste mais très bien écrit ,l'auteur a su maitriser très bien son sujet avec tact et beaucoup d'humanité .

Je le recommande vivement pour savoir comment cette histoire se termine .

J'ai été un peu déçu de la fin de ce thriller .

Ma note : 4/5


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Trois cartouches pour la Saint-Innocent

Voilà une lecture originale autant dans l’écriture que sur la façon d’aborder une histoire.



L’histoire de Jeanne ne peut nous faire que penser à un fait divers survenu il y a peu de temps dans notre pays , impossible de ne pas faire le lien .Donc écrire une fiction de cette histoire où éventuellement le cœur de l’affaire serait un tout autre mobile, effectivement difficile de faire plus politiquement incorrect .



J’ai aimé la contre enquête de notre journaliste, la critique des médias et des réseaux sociaux sur les faits divers, la façon dont ils sont perçus dans notre pays; C’est un peu un condensé satirique de Jacques Pradel et de Christophe Hondelate.



L’écriture est du cru, très rurale, très campagnarde et demande un petit temps d’immersion.



BREF…Il faut le lire pour se faire une opinion, personnellement j’ai aimé la contre enquête, le politiquement incorrect même si cela reste un peu dérangeant si on fait le lien ( peut être à tort) avec une histoire vraie.



Merci Mylène et les Éditions l’Archipel pour cette lecture.
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Une flèche dans la tête

Route 61



Point de polar pour une fois chez Michel Embareck… Et ma fois, cela lui va aussi très bien !



Un père, ancien des Renseignements Généraux, et sa fille partent dans un road trip sur la route 61. Non, non, ce n’est pas une erreur : la route 66 ne fait pas partie de cette histoire, cet homme préférant, et de très loin, la route du Blues.



Ce parcours familial restreint au père et à la fille (nous ne saurons rien de la mère, à part que le couple est divorcé) les amène à se côtoyer mais de manière assez fragmentaire, en fait. Ils ne partagent rien de leurs passés, rien des fêlures qui les ont amenés, l’un à entreprendre ce voyage et l’autre à accepter d’accompagner son paternel : ils partagent un présent sans jamais faire appel au passé qu’ils n’évoquent que chacun de leur côté, dans leurs pensées, dans l'évocation personnelle de leurs souvenirs.



Lui subit de plein fouet des migraines carabinées qui le clouent littéralement sur place. Elle vit avec une douleur chevillée au ventre, une trahison vécue dans son Canada d’immigration.



Chaque étape de cette route 61 est une occasion, à chaque fois perdue, de partager quelque chose. Alors ils s’en remettent à la compréhension muette qui les unit et arpentent une Amérique qui n’a rien des cartes postales. Pour autant, il se dégage une force qui fait avancer encore et toujours les personnes qu’ils rencontrent à qui leur racontera un souvenir, une anecdote, vraie ou fausse, peu importe, à qui leur montrera ce que le Blues continue à être malgré les changements intervenus dans la société depuis son apparition sur Terre. « Autant le socialisme en rang d’oignon de Svetlana que le blues en salopette dépenaillée appartiennent à des mondes engloutis alors que leurs racines authentiques demeurent plus que jamais vivaces. »



Ils découvrent la vérité qui se cache derrière les légendes d’une musique de douleur. Michel Embareck le dit d’ailleurs ainsi : « Ce n’est pas compliqué. Un blues commence presque toujours par l’évocation, répétée deux fois, d’un tourment. S’ensuit une réponse d’espoir ». Il est un peu beaucoup construit comme ça le roman de Michel Embareck : à évoquer les tourments du père et de la fille puis à repartir sur une note d’espoir pour chacun d’entre eux.



Leurs mondes respectifs sont tellement étrangers l’un à l’autre que leurs routes finiront par se séparer, de manière très naturelle. Mais cette séparation ne marque pas une fin en soi mais évoque plutôt une façon de repartir vers quelque chose de neuf.


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Une flèche dans la tête

Le pèlerinage de ces deux êtres nous fait découvrir la route mythique du blues, et les plus énigmatiques géants du blues s’invitent dans le paysage.



Le blues en parfaite harmonie avec le mal de vivre qui habite cet homme qui soufre depuis si longtemps, le cœur brisé et la tête fracassée par d’incessantes migraines.



Dans cette errance, un père et sa fille aux âmes blessées tentent désespérément de se rapprocher tout en s’éloignant davantage à chaque tentative en écho à ce monde en perdition.



Un roman où la musique et les pensées philosophiques s’entremêlent pour nous offrir une douce balade digne des plus beaux blues.



À savourer avec en fond sonore l’album” Migraine Blues ” de Fred Sheftell
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Avis d'obsèques

Alors que l’héritier d’un grand groupe de presse régional vient d’être abattu d’une balle dans la tête avec un pistolet japonais des années 1940, le détective privé Victor Boudreaux enquête sur un trafic d’œuvres d’art volées dans des églises. Quel rapport entre ces deux enquêtes, me direz vous. aucune sans doute, sauf peut-être l’envie de l’auteur de les faire se rejoindre. Et ainsi dénoncer quelques dérives de notre société : magouille, fraudes, corruption et aussi collusion de la presse et du politique. Car Michel Embareck c’est un style. Il n’est pas toujours facile à aborder car porté par la langue imagée parfois truculente, parfois caustique.

Victor Boudreaux est un détective mal bouché, voir grossier. C’est plutôt une brute épaisse. Son crédo vengeance et/ou justice vite expédié. Bref, un gros bourrin. J’avais lu il y a quelques années ses deux premières enquêtes paru à la série noire et j’avais aimé ce personnage pour son amoralité.

Mais il semblerai que Boudreaux ait mal vieilli d’ailleurs ne se remet-il pas d’un AVC. Il reprend ici du service juste pour sauver l’honneur de sa famille.

Car la préoccupation première de notre héros c’est la Nouvelle Orléans ou il rêve de retourner. Et oui chez Ambareck point de polar, même politique, sans musique. Et il plane ici un petit air de Jazz qui n’est pas pour déplaire à Boudreaux.
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Brigadistes !

20 nouvelles par des brigadistes, des historiens des romanciers sur les guerre d'Espagne et les brigades
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Une flèche dans la tête

Deux histoires se chevauchent dans ce court roman ou plutôt longue nouvelle . Celle d'un père souffrant d'une terrible migraine et de sa fille désabusée qui se retrouvent avec leurs blessures intimes , leurs incapacités à réellement communiquer et puis l'histoire du blues musique de toutes les douleurs .

Un récit lent où alternativement le père et la fille prennent la parole , se racontant sans que jamais ils ne parviennent à ce comprendre.

Un récit poignant sur la solitude et l'incompréhension qui peuvent se faire au sein d'une famille . Michel Embareck mêle adroitement la fiction avec l'histoire actuelle et ses allusions à la présidence américaine et celle du blues . Un roman émouvant dans lequel deux êtres se mettent à nu avec une bande son époustouflante.
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Une flèche dans la tête

Sur cette route du blues qui se parcourt comme un chemin de croix, se dressent quelques interprètes emblématiques de blues brandissant fièrement des ex-voto sur lesquels sont gravés un des titres majeurs de leurs compositions.



Un pèlerinage que désire effectuer un homme, ancien responsable du service presse des Renseignements généraux à Paris mais néanmoins féru de blues, en compagnie de sa fille avec laquelle il ne communique que parcimonieusement et qu’il ne voit que trop rarement.



A la suite de son divorce, sa fille avait été élevée par sa mère, était devenue professeur de lettres puis s’est exilée au Canada, à Montréal, comme naturopathe. Aujourd’hui elle est âgée de quarante ans, ou presque, et les retrouvailles à Memphis sont prétextes à se remémorer quelques pans de vie passée.



Toutefois, avant de partir à l’aventure, le père récupère à l’aéroport un étui de violon que lui tendent deux hommes. A la question que lui pose sa fille, il répond par une pirouette.



Et les voilà parcourant cette route 61, The Blues Higway, à bord d’un véhicule de location. Papa narre quelques anecdotes musicales, entre deux crises de migraine qui se déclenchent à répétition. Et lors d’une étape dans un des nombreux débits de boisson dans lesquels les bluesmen d’antan, sans oublier des chanteuses comme Betty Smith, se produisaient, buvaient, posaient leurs empreintes indélébiles.



C’est ainsi que l’un des cuistots, d’origine française, de ces baraques leur raconte que si la légende concernant la rencontre de Robert Johnson avec le Diable n’est pas forcément une fiction destinée à embellir cette fable musicale, sa mort ne serait pas forcément due à un empoisonnement. L’utilisation du poison est une arme féminine, paraît-il, et donc un cocu l’aurait expédié dans les limbes ou en Enfer d’une autre façon. Et ils visitent avec un guide du cru les trois endroits où Robert Johnson serait enseveli.



Tandis que Fifille se remémore des épisodes de sa vie, principalement cet événement subi dans un parc alors qu’elle courrait et pas forcément derrière des garçons, elle aurait eu un contact, un corps à corps non programmé. Une victime prise en charge par un policier très aimable. Trop aimable ?



Papa lui ressent ses crises de migraines antérieures et comment une Russe, Svetlana le soignait par l’imposition des mains sur la nuque. Ce qui ne l’empêchait pas non plus de les poser ailleurs. Un souvenir marquant dans sa vie de policier qui n’en faisait qu’à sa tête. Quand celle-ci le laissait tranquille.



Fifille, naturopathe, s’emporte quand elle découvre avec quel genre de cachet se soigne son père :



Là, tu es en train de t’empoisonner à petit feu. Je ne te demande pas pourquoi tu les prends, pourquoi tu ne vas pas bien, je ne suis pas de la police, moi. Promets-moi seulement d’essayer un traitement homéopathique.



Petit aparté :



D’ici je vois les toubibs qui déclarent la guerre à l’homéopathie se lever, se regimber devant une telle déclaration, eux qui sans barguigner prescrivent des produits chimiques produits chez Bayer (ceci n’est pas de la pub !) et dont l’efficacité médicale n’est pas prouvée mais qui empoisonnent plus sûrement que quelques plantes. Les pots de vin distribués eux non plus ne sont pas prouvés.



Fin de l’aparté.



Mais elle aimerait savoir également pourquoi son père s’obstine à transporter cet étui de violon, quelle est la mission dont il est chargé. Ferait-il du trafic, transporterait-il des armes, à quoi peuvent bien correspondre ces réticences, son silence.







Une flèche dans la tête est un conte musical et philosophique, et le lecteur retrouvera avec plaisir les noms de Charlie Patton, Howlin’ Wolf, John Lee Hooker, Dinah Washington, Billie Holiday, Big Bill Broonzy, Robert Johnson évidemment et de combien d’autres qui devraient figurer dans toute discothèque (Je parle du meuble) digne de ce nom. Et Papa ressemble furieusement à l’auteur, mais chut, je ne vous ai rien dit. Mais l’auteur revient également sur la signification des certaines chansons blues, des textes grivois, coquins, évocateurs, loin de l’incantation des esclaves décrivant leur sort.



Autrefois la parole était nettement plus libre, on pouvait rire de tout ou presque comme une soupape aux pouilleries de l’existence puisque la criminalité était bien pire, la misère, comment dire, plus prégnante.




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Sur la ligne blanche

Un bon roman pour découvrir le monde des « rock critiques », la corruption, les dilemmes, la recherche du succès.. C’était pour moi une plongée dans l’inconnu et je ne la regrette pas !



Il faut s'habituer à la stylistique : j’ai eu du mal au début et puis après 20 pages c’était fini, j’étais à fond dedans ! Les nombreuses métaphores, le vocabulaire à la Hank Moody voire Stupeflip… C’est finalement ce qui fait le charme de ce roman



L'histoire d’amour ! En parlant de Moody, c’est totalement son genre : se rangeant pour une fille, pour un coup de foudre.. Je ne vais pas vous en dire plus, mais j’ai adoré !



Les nombreuses références musicales, qu’il nous est d’ailleurs conseillé d’écouter pendnat notre lecture : top !



Côté point négatif, j’ai préféré le point de vue de Langlet, plus vivant et actif, et ai trouvé dommage qu’il ne soit pas plus exploité. On a de nombreux autres points de vue longs et pas vraiment utiles comme celui de Marini, du dealer… Mais au bout du compte, le point de vue du journaliste, externe, est essentiel au dénouement !



Fragment d’une vie mouvementée, Sur la ligne blanche est une porte sur tout un monde français peu abordé, qui nous fera voyager quelques heures sur les vagues du rock.
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Bob Dylan et le rôdeur de minuit

Dans ce roman nous retrouvons le rôdeur de minuit qui n’est autre que le double de l’auteur. C’est dans Jim et le diable boiteux, son précédent « roman musical », que nous l’avons découvert. Dans les pas de cet homme nous avons suivi le parcours chaotique de deux légendes du rock, Jim Morrison et Gene Vincent. Si cette fiction documentée avait alimenté notre soif en trinquant avidement avec ces derniers, avec celui-ci la gueule de bois est assurée mais sans alcool. L’excitation d’accompagner Bob Dylan et Johnny Cash, de s’immerger dans l’histoire des Etats-Unis des années 60 va retomber comme un soufflet, trop cuit.

En effet, à la lecture du document joint au service de presse une phrase retient notre attention « Devenus amis, les deux hommes entament une correspondance. » Puis nous apprenons dans une interview de l’auteur que c’est pure invention. Si nous avions accepté la formule romancée offerte clé en main désormais la donne a changé. A la question « Comment la fiction peut-elle s’emparer de la réalité ? » nous avions une réponse mais à celle-ci « Comment la fiction peut-elle inventer le réel ? » petit à petit le doute s’est immiscé puis le refus s’est imposé. Bien sûr, nous ne sommes pas dupe puisqu’il s’agit d’une fiction mais l’auteur mêle des faits concrets à son imagination à vrai dire très prolifique. Quand le travail de l’historien consiste à reconstruire l’Histoire - cela impose une méthode scientifique qui repose sur des documents originaux -, quand le romancier crée de toute pièce des situations, des personnages avec toute la latitude qu’il peut s’autoriser, l’auteur adopte sérieusement - sans la bouffonnerie que l’on trouve dans certains de ses romans - les deux disciplines. Quelques instants, quelques instants seulement nous enfilons la parure des puristes du rock, des fans des deux monstres sacrés. Une fois passé le stade de l’éblouissement quand le conditionnel transparaît dans les lignes - « ils auraient pu faire ceci » ou « ils pourraient avoir dit cela »- ce n’est plus un trouble mais une drôle de feinte qui pourrait ressembler à une imposture. Mais en tombant le perfecto et en retrouvant notre statut de lecteur lambda nous constatons que l’auteur par sa verve facétieuse parvient à manœuvrer entre les écueils. Un coup de gouvernail à droite, un coup à gauche du moussaillon. Et c’est la voie d’eau.

Bob Dylan et le rôdeur de minuit est un roman dense. Mais il devient presque fragile lorsque l’on tente maladroitement de soupeser la vérité et la fiction et que l’on ne peut déloger l’incertitude qui nous étreint. Le château de cartes s’effondre, le plaisir de partager les instants de vie de ces monuments du rock disparaît. Accoudés au flipper une lumière clignote : TILT.
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Bob Dylan et le rôdeur de minuit

Aujourd’hui c’est « MiuZique ». Tu ne le sais pas encore mais la mélodie prend aussi une bonne place dans ma vie. Toujours du son dans la barque, très éclectique, mais il y a des bases, si tu vois ce que je veux dire.. Alors quand l’Archipel a proposé ce livre en service presse, j’ai été tout de suite très tentée et j’ai eu la chance d’être sélectionnée.



Mais je le dis de suite.. j’ai été à demi déçue. Oui, ça arrive. Et pour le coup, c’est de ma faute. Le titre accrocheur parle de Bob Dylan et le rôdeur de minuit, un célèbre animateur radio. Le résumé et le bandeau rouge laissent apparaitre un non moins célèbre Johnny Cash. Du lourd encore. Mais c’est sans compter sur ma précipitation à le lire, je n’ai pas vu qu’il s’agissait d’un roman et non pas d’une biographie. Qu’à cela ne tienne, j’ai un livre à lire.



Dans ce roman, Michel Embareck racontera une partie de l’histoire de la musique folk, du point de vue de ses deux stars du rock américain des années 60/70 et après.. C’est à la veille de se faire virer de sa maison de disques, que Bob Dylan fait l’heureuse rencontre avec celui qui deviendra comme un mentor, Johnny Cash. Ce dernier croit en lui et en naitra une profonde amitié. Nous partirons en balade au milieu d’un savant mélange d’anecdotes musicales, de tranches de vie, d’amour, de concerts, de bouteilles d’alcool, de jalousies et rivalités entre stars de l’époque, de bagarres, de différents politiques, de souvenirs de guerre du Vietnam…



On y découvre un Bob Dylan très sensible, qui ne se rend pas bien compte de son talent, très loin de ces effets marketing qui commencent à pointer le bout du nez, qui ne comprend pas la folie de ses compères anglais, les Beatles, qui aime sa tranquillité et ses pinceaux ! Mais on en apprend surtout sur un Johnny Cash, beaucoup moins calme, une réputation de fonceur et qui n’en n’est pas à son premier coup de gueule, et quelle grande gueule ! Derrière un incroyable talent, ses frasques font souvent rager..



Après lecture il s’avère que le livre est principalement acté sur Johnny Cash et c’est un de mes petits regrets par rapport à l’accroche qui m’a fait vouloir se livre. Au milieu de ces anecdotes, il y a le coté épistolaire qui m’a vraiment plu, peut être ce qui m’a le plus plu. Ces correspondances amicales, limite fraternelles entre Bob D. et Johnny C.. De l’admiration de la part du plus jeune, de l’estime et du soutien de la part de l’autre, les confidences se font de plus en plus intimes entre ces deux là.



Je ne vais pas lire les retours de lecteurs.trices avant ma propre lecture, j’aime bien mieux me faire mon propre avis. Ne pouvant difficilement discuter avec l’auteur une fois le roman fini, je suis donc allée piocher une interview qu’il a fait pour la sortie de ce livre. Et c’est là que j’ai appris que les correspondances du roman étaient fictives.. O déception.. Mais ces lettres – même introuvables aujourd’hui, ont réellement existé et finalement, les faire ‘revivre’ de cette manière enrichi parfaitement l’histoire.



Le livre se terminera sur le dernier concert de Johnny Cash, en 2003. Une belle façon de tirer sa révérence avant d’aller mettre un peu d’ambiance là haut dans les étoiles..



En bref, bien que ce roman soit fictif sur un partie qui m’avait beaucoup plu, j’ai vraiment aimé me perdre dans l’histoire de ces deux monstres du Folk. Il est bien évident que je recommande ce livre à tous les amoureux de bonne musique, la vraie.. ainsi que l’écoute de leurs albums respectifs, why not !



Je remercie infiniment Mylène et les Éditions Archipel pour ce très bel envoi !
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Bob Dylan et le rôdeur de minuit

Un livre empruntant les voix (et quelles voix!) de Bob Dylan et de Johnny Cash et je n'en avais pas entendu parler?

Fan absolu de l'Homme en Noir et admirateur du Prix Nobel de Littérature de l'année dernière, je me suis rué sur ce roman, écrit par un critique rock deja romancier pour un "Jim Morrison et le diable boiteux" paru en 2016.

Une belle édition (@editions_archipel) que je ne connaissais pas et deux de mes héros rock absolu! Embareck imagine une correspondance entre Johnny et Bob débutant au moment où Columbia hésite à renouveler son contrat avec Dylan. Puis le roman déroule ses doubles croches, notes harmonieuses et dissonances sur plus de 20 ans d'amitié et de brouilles, de chansons et collaborations mythiques, sur fond de Vietnam, mort de JFK ou de Luther King... l'Amérique et ses grands chantres et poètes.

Le tout est raconté par le prisme d'un DJ à la retraite qui doit préparer une conférence dans la bibliothèque de sa ville: le fameux Midnight Rambler.

Le style est percutant et rock mais les échanges épistolaires m'ont un peu déçu car le style ne variait que trop peu entre les 2 chanteurs (qui écrivent quand même fichtrement bien...). A découvrir pour ceux qui ne connaissent pas encore ces deux montres sacrés et à lire pour ceux qui veulent retrouver littéralement l'univers de Johnny Cash et Bob Dylan!

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