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Critiques de Michel Noël (27)
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Les Hurons-Wendats et la Grande Tortue

Ayant visité la communauté amérindienne des wendats, près de Québec, je suis heureuse d'avoir trouvé, toujours pour mes petits-enfants, ce magnifique album, dont l'auteur canadien , Michel Noël, mort en 2021, transmettait avec passion la culture des premières nations.



Juste une remarque: dans le village reconstitué, la jeune guide d'origine wendat nous expliquait que sa communauté n'aimait pas le terme" huron" car les autochtones avaient été désignés ainsi par les navigateurs européens, en raison de la coiffure des hommes qui leur faisait penser à la hure des sangliers...



La tortue est un symbole très important pour les wendats puisque leur nom signifie" ceux qui vivent sur le dos de la tortue". Ce livre propose de manière poétique de raconter cette légende, par la bouche d'une grand-mère à ses trois petits- enfants. Outre le texte, vivant, ainsi que le lexique bien utile à la fin, j'ai apprécié les illustrations de Joanne Ouellet, mouchetées de blanc, invitant à la rêverie.



Une très belle manière de faire découvrir l'univers des wendats. Je recommande!
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Journal d'un bon à rien

Nipishish, Pierre Larivière pour les Blancs, rentre chez les siens après un séjour indéterminé dans un pensionnat. Il retrouve avec joie sa famille – dont sa vieille tante Manie – et le mode de vie des Algonquins auquel il était habitué dans sa jeunesse, avant de devenir orphelin. Un début de roman intéressant, qui permet de bien comprendre le personnage principal et son environnement. Malheureusement, après un certain temps, le lecteur qui s’attend à quelque chose – une quête, une mission, un objectif personnel, n’importe quoi – est un peu déçu. Nipishish ne fait rien de particulier, il ne sait même plus comment pêcher… D’où le titre « Journal d’un bon à rien ». Il ne peut que parler des autres personnes, dont Sam, et des événements généraux qui concernent la réserve. Bien sur, tout cela permet de mieux comprendre la culture amérindienne et ce n’est pas sans intérêt. J’ai bien aimé l’humour avec lequel sont dépeints les chocs culturels, l’incompréhension et les réactions des Blancs face aux Autochtones. Par exemple, Manie, lorsqu’elle se voit offrir une maisonnette, fait défoncer les murs pour ne faire qu’une seule salle commune des pièces exigües puis fait casser un carreau de fenêtre pour laisser échapper la fumée du poêle. Les envoyés gouvernementaux sont consternés ! Visiblement, l’auteur Michel Noël connaît bien son sujet.



Vers le milieu de l’histoire, Nipishish est retiré aux siens et envoyé dans une famille d’accueil à Mont-Laurier, dans une famille de Blancs. Ici aussi, de petites déceptions. Je trouve plusieurs personnages caricaturaux, en particulier Mona et Méo, les nouveaux « parents ». Le garçon vivra difficultés après difficultés – en plus de changer de milieu, il doit survivre à… l’école secondaire ! –, plusieurs problèmes d’adaptation mais surtout beaucoup de frustrations. Les temps sont durs pour les Métis comme lui, avec un pied dans chacun des mondes mais n’appartenant complètement à aucun des deux. Ses origines lui seront constamment jetées, crachées au visage, on le traitera de sauvage. Bref, une adolescence difficile pour un garçon qui ne souhaitait que liberté et grands espaces mais qui, en fin de compte se retrouve plus perdu qu’autre chose, se laissant dicter sa conduite – du moins, au début – et ne sachant trop comment réagir. D’ailleurs, comment riposter face aux aléas de la vie si on a aucun talent particulier ? Un jeune lecteur saura apprécier ce genre d’histoire et surtout ce personnage sympathique et tourmenté. D’autant plus que ce roman est assez facile à lire (trop peut-être, j’ai trouvé agaçantes et infantilisantes plusieurs définitions de bas de page, je crois que plusieurs expressions étaient évidentes en se fiant au contexte).
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Le capteur de rêves

Dans ma recherche d’ouvrages sur les attrape-rêves, j’ai acquis « Le Capteur de rêves », un conte qui, d’après le site marchand, aurait dû être un album jeunesse… À sa réception, j’ai découvert qu’il s’agissait en fait d’un petit roman illustré… Finalement, cela n’était pas plus mal, car cela me permettait de proposer une histoire aux petites oreilles plus âgées…



Cet ouvrage retrace les aventures de Nékokum et Mendesh, deux vieilles sœurs sages-femmes d’une tribu Amérindienne Anishnabée. Toutes deux vont faire la rencontre d’une femme-araignée capable de se changer en arachnide pour passer inaperçue parmi les mortels. La femme-araignée va leur faire un beau cadeau : elle va leur enseigner l’art du tressage de capteur de rêves. La notion de transmission de savoir, on va la retrouver à plusieurs reprises dans ce livre jeunesse, puisque les deux sœurs vont non seulement apprendre le tressage aux femmes de la tribu, mais elles vont également montrer à leur descendance la connaissance des plantes permettant de faire des remèdes. Ces belles valeurs de partage, d’échange intergénérationnel et de don de savoir ne sont pas imposées de façon lourde et se mêlent à merveille au scénario… À cela s’ajoute la thématique de la nature, de la sagesse et de la vie en communauté.



En plus de son doux récit, « Le Capteur de rêves » a pour qualité de comporter un dessin à chaque double-page. Certes, certains dessins sont parfois réutilisés (ex : la scène de l’accouchement) toutefois, on reste souvent dans des illustrations inédites à chaque fois. Le coup de crayon de Daniela Zekina m’a bien plu et, quand je regarde la belle couverture, j’aurais presque regretté le fait que l’on reste en noir et blanc ! Ce sont des dessins de qualité qui accompagnent avec brio le texte.



Après le conte, l’auteur propose plusieurs annexes comme des informations sur les Anishnabés, sur le vocabulaire employé, un petit atelier pour fabriquer son capteur de rêves avec des branches d’arbres, ainsi qu’un témoignage d’une femme pour qui cet objet a bouleversé sa vie lorsque celle-ci a pris un tournant assez tragique… En bref, un petit roman sympathique à découvrir si l’on aime la thématique des dreamcatchers ou des légendes indiennes.


Lien : https://lespagesquitournent...
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Metis

Il est vraiment dommage qu’un auteur tel que Michel Noël ne soit pas plus connu dans les pays francophones de la vieille Europe. J’avoue qu’il me serait également resté totalement inconnu s’il n’avait pas été le papa de mon amie R. Elle m’a si souvent parlé de lui, avec beaucoup de modestie et de fierté tout à la fois que j’ai eu envie de découvrir l’homme à travers sa plume.



Dans ce roman, c’est son enfance et son héritage que Michel Noël partage avec nous au travers du regard de Pien, le narrateur. Pien n’est pas un adolescent comme les autres, il est « Métis ». Ses ancêtres sont Algonquins. Avec ses parents, Shipouln (Jean-Paul) et Flore, sa sœur aînée Micheline et son frère cadet André, il vit dans un camp de bûcherons de la Compagnie de la Baie d’Hudson. La vie n’est pas toujours facile dans ce Québec d’après-guerre et sur ces terres reculées où les hivers sont rudes et où se côtoient « les hommes blancs » et les autochtones.



Le regard de Pien est celui d’un enfant qui écoute, qui apprend, qui ne renie pas ses racines et qui souhaite prendre la parole pour défendre sa culture. Le récit se construit autour de moments de sa vie, tels des instantanés mis bout à bout. Ce récit autobiographique est tendre et dur à la fois car, si le ton de l’auteur, à travers les propos de son narrateur, est bienveillant et rempli de tendresse pour les siens et pour les valeurs qu’ils lui ont inculquées, il est aussi question, sans concession, d’intégration forcée, de rejet de l’autre, d’appropriation des terres et de massacre de la nature.



Dans un style très abordable mais non dénué de poésie, Michel Noël nous offre, avec « Métis », un magnifique et vibrant hommage à ses racines autochtones mais surtout une belle réflexion sur la tolérance, la nécessité de s’ouvrir à l’autre pour le connaître et se débarrasser des préjugés.



J’ai juste envie de dire « Kitshi miguetsh » pour cette lecture qui m’a réellement émue.

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À la recherche du bout du monde

J'avais déjà lu quelques romans de Michel Noël et je n'en gardais pas un souvenir mémorable. À la recherche du bout du monde m'a un peu réconcilié avec l'auteur. Bon, il ne s'agit pas d'une grande oeuvre mais il s'en dégage un petit quelque chose qui a réussi à m'accrocher.



Wapush, un jeune Algonquien peu choyé par la vie (il est bossu et a un bec-de-lièvre), est transformé par le passage d'un chaman dans sa petite communauté frappée par la famine. Il décide de partir à la recherche du bout du monde. Et aussi un peu à la recherche de lui-même. Après avoir erré un certain temps, il est recueilli par des Innus et pense y avoir trouvé sa place. En tous cas, il y a trouvé une femme et un enfant.



Le récit n'est pas particulièrement enlevant. La quête du personnage principal l'occupe mais il s'agit surtout d'un combat intérieur. L'essentiel du roman est constitué d'une succession de portraits et de paysages. Wapush affronte un ours polaire, les Innus vont à la chasse au caribou, puis aux phoques, ils vont à la pêche au saumon, tous participent à des cérémonies, etc. Chaque scène ou tableau constitue le thème principal d'un chapitre puis c'est fini, on passe au suivant. La quête de Wapush n'est pas suffisamment exploitée, selon moi, pour tenir le roman sur ses épaules et l'oeuvre s'en trouve diminuée.



Bien sur, ces tableaux, ces scènes de la vie des Innus sont très beaux et, en même temps, très réalistes. Elles permettent vraiment de se faire une idée des modes de vie algonquien et innu. Il s'agit de cultures vraiment riches et c'est bien de se le faire rappeler. Aussi, l'écriture de Michel Noël est poétique, il réussit à décrire les lieux majestueusement et à rendre des scènes quotidiennes presque féériques. Mais bon, parfois, trop c'est comme pas assez alors on se lasse que tout deviennent si exceptionnel.

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La Ligne de Trappe

La ligne de trappe

Rosianne Marcotte



Résumé :

5 personnes sont dans un avion qui s’écrase dans le Grand Nord du Québec. Le pilote meurt durant l’écrasement de l’avion et deux des quatre passagers meurent en tentant de survivre dans une forêt en plein hiver. Comment feront les 2 autres pour survivre dans cet hiver glacial?



Appréciation :

J’ai aimé ce livre même si ce n’est pas le genre de livre que je lis normalement. Il y a du réalisme dans ce livre car les techniques de survie que Matchewen utilise peuvent être réellement utile. Ensuite, je réussissais à imaginer les scènes dans ma tête. Le seul point que j’ai trouvé faible dans ce livre est que c’est assez étrange que, lors de l’écrasement, personne n’est blessé gravement sauf le pilote et Aurèle. À mon avis, ils auraient tous dû être blessés pour un peu plus de réalisme. Avec ce livre, on peut remarquer à quel point on s’habitude à son environnement et qu’en survie, le temps ne nous apparaît pas le même, puisque les personnages ont l’impression d’être dans cette forêt depuis des lustres mais qu’enfait, ils ne sont là que depuis quelques jours.
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Hiver indien

Un livre jeunesse qui m’a beaucoup plu.







Avant tout, je tiens à remercier les éditions Borealia pour ce SP.







J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre la vie rude de Nipi, un jeune amérindien métis. En effet, l’auteur réussit le coup de force de nous faire découvrir le mode de vie « traditionnel » d’une des populations amérindiennes canadiennes, mais aussi les difficultés qu’ils rencontrent dans les années 60 (temps du récit), mais aussi les débuts des luttes des diverses populations amérindiennes américaines.



En effet, le jeune héros découvre au fur et mesure du récit le passé de son père, l’un des chefs de fils de ces mouvements. À travers ces découvertes, il constate aussi que la disparition tragique de ce dernier n’est peut-être pas un simple « accident ».











C’est un récit vraiment très bien construit. En effet, le jeune lecteur n’aura aucun mal à saisir les injustices et les drames qui touchent ses populations tout en découvrant leur mode de vie. En effet, l’auteur n’hésite pas à utiliser des mots en langue amérindienne pour désigner certains objets



De plus, même si ça reste assez basic (surtout pour le public adulte), le récit policier nous entraine dans la recherche d’indice pour réparer une injustice.



Récit engagé, récit historique, récit policier, mais aussi récit d’aventure. En effet, la vie en forêt à trapper ou bien les courses poursuites tragiques en motoneige offrent aux lectorats des moments intenses.







Ceci dit, j’avoue que la fin m’a un peu attristée : elle appelle à une suite. En effet, Nipi va prendre le relais de son père et va porter sur ses épaules les revendications de son peuple pour une meilleure vie. J’avoue que la suite de ses aventures m’aurait beaucoup plu.



Mais la fin nous laisse aussi percevoir l’espoir de ces populations pour la lutte de leur droit.







Les personnages sont très bien campés. Les motivations et leurs ambitions, mais aussi leurs souffrances, les rendent très attachants. Les antagonistes sont peut-être plus « caricaturaux ». Cependant, ces derniers incarnent les sommes du mépris et raciste, aussi bien personnel que d’État, pour les populations autochtones. Donc on pardonnera cette « simplicité ». De plus, je pense que pour le jeune public, il est plus simple de tout concentrer dans un personnage que dans plusieurs.







En tant qu’adulte, j’avoue que j’aspirais à en savoir plus sur les luttes et l’histoire des luttes de ces populations. Mais je ne suis pas le public visé.







Ce livre m’a vraiment plu, car engagé. Et je pense que pour sensibiliser le jeune public aux problèmes et luttes des populations autochtones rien ne vaut un ouvrage de ce type.



Je ne peux que vivement recommander cet ouvrage !
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Dompter l'enfant sauvage, tome 2 : Le pensi..

Nipishish menait la belle vie, quoi, qui, en compagnie de sa famille, partaient à la chasse, la trappe, l'hiver durant, pour ensuite revenir et renouer avec les leurs une fois le retour des fleurs, la fraie, la chaleur. Mais cet équilibre précaire pourtant millénaire, ce rythme de vie motivé par le cycle des saisons, allait bientôt courir à sa perte, menacé de se faire saigner par ce conglomérat de véreux verrats, n'ayant comme seul but d'éduquer…plutôt d'assimiler…plutôt d'acculturer…plutôt d'étouffer la vie au sein de 150 000 coeurs indiens, raison pourquoi Nipishish soudainement devint Pierre Larivière, apeuré et sans repère. « le pensionnat » de Michel Noël, livre qui se veut d'abord et avant tout jeunesse, qui, malgré ses côtés parfois romancé, parfois précipité, ferait fléchir les genoux des plus endurcis.
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Hush ! Hush !

Impossible de rentrer dans ce roman, il m'est tombé des mains.
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La Ligne de Trappe

Petit roman d'aventure très court mais bien construit. Les paysages du Grand nord canadien sont bien décrits, ils donnent froid dans le dos. Les personnages auraient peut-être gagné à être plus développés. Mais cela aurait sans doute nécessité d’allonger l’histoire, ce n’était visiblement pas l’intention de l’auteur. On y gagne en dynamisme.
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Dompter l'enfant sauvage, tome 2 : Le pensi..

Une histoire vécue par plus de 150 000 jeunes autochtones qui met en lumière un épisode cruel de l’Histoire du Canada et des peuples autochtones.

L’auteur est « un québécois d’origine amérindienne », il nous raconte l’histoire de Nipishish et de ses amis, qui ont été forcés de quitter leur communauté pour aller dans un pensionnat indien tenu par des religieux. Par la voix de Nipishish, le lecteur découvre le quotidien de ces pensionnats surtout destinés à évangéliser et assimiler les jeunes indiens plutôt qu’à les instruire. Les enfants sont humiliés, maltraités et il leur est interdit de parler leur langue. Tout est fait pour qu’ils soient éloignés de leurs proches et qu’ils oublient leur culture…

Avant chaque début de chapitre, on retrouve une sagesse amérindienne, pleine de poésie, illustrée par Jacques Néwashish.

Le mot de l’auteur à la fin du livre est très instructive, il explique ses sources d’inspiration, en particulier le témoignage d’un de ses amis ayant fréquenté ce type de pensionnat. Il fait le constat désastreux de cette politique d’assimilation massive qui a encore aujourd’hui des conséquences désastreuses.

Un livre poignant et fort.
Lien : https://aproposdelivres.word..
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La Ligne de Trappe

Résumé : Cinq personnes en route pour le grand nord vont vivre un grand drame lors de l’écrasement de leur petit avion. C’est le début de l’hiver, la vie est cruelle dans ce coin de pays quand on est abandonné à sa seule ressource : l’instinct de survie. Leur destin repose sur le savoir de ce métis qui trouvera des moyens connus de ses ancêtres pour les sauver de ce drame.



Roman jeunesse. Une belle histoire, bien racontée. Une intrigue qui m’a tenue en haleine tout au long du récit. Un voyage à travers le grand nord québécois : Kuujjuak, Kangiqsualujjuaq. Les descriptions nous donnent envie d’y aller malgré un climat aride et sauvage. En fait, c’est comme si on faisait l’expérience du Grand Nord. Très dépaysant. Un beau roman

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Le capteur de rêves

Michel Noël nous emmène au Canada rencontrer les Anishnabés pour nous conter la légende du capteur de rêves. Nous y rencontrons deux femmes exceptionnelles : Nekokum et Mendesh, sages-femmes du village et porteuses de la sagesse des anciens.

Ce court texte est une invitation au voyage . L’auteur prend soin d’expliquer les traditions et le rapport à la nature des Anishnabés. L’histoire du capteur de rêves nous transporte dans le monde des esprits au rythme du tambour du chaman. L’histoire y est contée simplement tout en y intégrant du vocabulaire anishnabé (expliqué à la fin du livre). Le livre très illustré attirera les jeunes lecteurs. En bonus, à la fin du livre, on nous explique comment fabriquer son propre capteur de rêves. Une jolie lecture qui nous fait rêver !
Lien : https://larbreauxlivres.com/..
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À la recherche du bout du monde

Rédigé dans une prose empreinte d’une rude et émouvante poésie nordique, ce récit est un éloge de la culture amérindienne, de ses valeurs (respect des anciens, fraternité avec tout ce qui vit) et de sa riche spiritualité.
Lien : http://www.ledevoir.com/cult..
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À la recherche du bout du monde

Le livre, c'est vrai, est un peu long à démarrer. L'intrigue ne prend de l'ampleur qu'à la moitié du roman.

Mais il est extrêmement bien écrit, avec un coté poétique et simple à la fois.

Dépaysement garanti avec une immersion totale dans la culture inuit!
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Hush ! Hush !

J'ai pris énormément de plaisir avec ce voyage chez les Ashinabé du nord du Canada. La description du mode de vie et des paysages sont d'une poésie qui m'ont coupé le souffle.

Le dernier tier du roman, qui raconte pourquoi Oijpik décide de quitter son foyer pour porter la parole de son peuple m'a déchiré le cœur
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Pinéshish, la pie bleue

Le 30 septembre, dans le cadre de la journée nationale de la vérité et de la réconciliation, j’ai choisi de lire une belle légende autochtone à mes élèves. Les éditions de l’Isatis ont voulu rendre hommage à l’auteur, qui est décédé en avril dernier, en rééditant Pinéshish la pie bleue. Les enfants et moi sommes tombés sous le charme de cette jolie histoire si magnifiquement illustrée. Ils étaient tellement empathiques qu’ils m’ont ému lors de ma lecture à voix haute. Je leur laisse la parole, car les mots d’enfants sont pas mal plus intéressants que ceux d’adultes, je me sens si choyée d’avoir ce projet avec eux ! Merci aux Éditions de l’Isatis pour ce superbe album qui ira garnir la bibliothèque de l’école. Nous avons aussi bien apprécié le glossaire de mots algonquins à la toute fin.

« Moi, j’ai beaucoup aimé le livre parce que l’oiseau est quand même courageux, car il essayait de surmonter cette tempête. L’arbre qui l’a soigné était super gentil, c’est ce que j’ai le plus aimé et d’apprendre que les arbres pouvaient soigner les animaux. » — Laurie-Ann

« J’ai vraiment adoré cet album, il avait une belle morale et les dessins étaient bien faits. » — Eva

« J’ai ADORÉ l’histoire, ça apprend comment respecter les autres personnes même s’ils sont plus petits ou qu’ils ont un défaut (adorable !) » -Marianna

« J’ai trouvé l’histoire très intéressante parce que ça explique que quand on est méchants ou qu’on ne respecte pas les autres, eh bien, le karma s’en occupe. » -Chloé Anne
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Portrait d'un passeur d'histoires : Miguets..

Dans ce livre destiné aux adolescents, l’auteur s’inspire de sa propre jeunesse de métis d’origine algonquine pour nous livrer un très beau roman d’apprentissage.

Pien (Pierre) est élevé à l’amérindienne par son père et ses grands-parents paternels.

Son père est le gérant du poste de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson, il fait le lien entre leur communauté autochtone et les hommes blancs qui font du commerce avec eux.

Son grand-père, Wawaté, lui apprend tout, les légendes, les chansons, les prières, l’art de la chasse et sa vision du monde dans le respect de la nature.

Un jour, le territoire de chasse est envahi par des compagnies forestières, Pien prend alors la décision d’aller à l’école, loin de chez lui, dans le Sud, pour ne pas rester dans l’ignorance et se donner les moyens de mieux défendre son peuple.

Le texte est plein de poésie, c’est une ode à la nature, à la faune sauvage, à la beauté de la forêt, des saisons, du ciel…

Miguetsh ! signifie « Merci ! », un merci destiné à son grand-père, à ses ancêtres, à son peuple, à ta terre. Un témoignage fort et instructif.
Lien : https://aproposdelivres.word..
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Metis

D'entrée de jeu, l'auteur – l'inspiration de Pien – se définit comme un survivant de la misère. Vrai qu'il nous en donne une bonne dose! Toutefois, les mots choisis à la page de dédicace résument à mon avis mieux l'ambiance du livre. À sa famille décédée, Michel Noël dit : « Merci de m'avoir fait rire et pleurer. » La jolie couverture abonde aussi en ce sens : sur l'arbre coupé, un jeune garçon regarde la beauté de la nature, entouré d'autres arbres qui repoussent sur la mort. La vie n'est pas un long fleuve tranquille… Et à la lecture de Métis, malgré les drames vécus, la vie nous semble surtout lumineuse.



Inspiré et poussé par un grand auteur, Michel Noël a écrit son récit autobiographique comme un témoignage d'une époque révolue et d'une vie tumultueuse. Son histoire, tellement riche, est au départ un peu difficile à suivre et moins accrocheuse : on a l'impression qu'elle va dans tous les sens. Or, les chapitres finissent par dresser un portrait cohérent et explicite de la vie de l'époque dans les camps de bucherons, entre Blancs et Amérindiens. Mais surtout, plus le livre avance, plus il semble se concentrer sur l'héritage que Pien a pu recevoir de sa famille, de ses amis, et surtout, de ses origines amérindiennes. Plusieurs histoires et légendes, très évocatrices, sont de puissantes leçons de vie spirituelles, chacune guidant le jeune homme en devenir. Souvent racontées par son père, elles mettent d'ailleurs en relief toute l'affection et la confiance que son celui-ci voue à son fils et que, subtilement, il lui témoigne. La relation entre les deux est magnifique. Alors que le garçon grandit et voit son monde se bouleverser, alors que les injustices ne cessent de croître, l'héritage de son père sait le ramener à l'essentiel et à la beauté.



« Regarde, Pien. Regarde comme c'est beau. »



Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2151
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Dompter l'enfant sauvage, tome 2 : Le pensi..

Excellent, comment faire subir de tels sévices aux enfants autochtones et être capable de justifier de tels actes au nom de la religion! C'est impensable, on comprends mieux le désarrois de ces enfants devenus adultes et ne sachant que faire de leurs propres enfants!
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