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Critiques de Michel Rostain (128)
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Le fils

L'auteur a perdu son fils de 20 ans, Lion, mort en deux jours d'une méningite foudroyante. Il conte dans ce livre, vu par les yeux de son fils après sa mort, les derniers jours de celui-ci, tous les détails qui auraient pu lui faire penser que son fils allait mourir, les regrets aussi de n'avoir pas profité de chaque instant avec lui, au lieu d'aller faire les courses au supermarché. On passe ensuite à la période de deuil et au message final d'espoir qui est que l'on peut, malgré tout, vivre avec ça.

Au delà du thème qui est très personnel, on peut reprocher à ce livre son style télégraphique sans grande recherche et son absence de descriptions et d'anecdotes en dehors de tout ce qui touche au décès du fils. Je ne suis pas sûre que le fait de faire parler le fils apporte beaucoup au récit, ce d'autant que la mère apparaît très absente dans les pensées de son fils; cette construction paraît ainsi artificielle. En outre, les réactions des parents et des proches m'ont parues beaucoup trop théâtrales, à tel point que cela en devient agaçant, au lieu d'être touchant. Enfin, le dernier chapitre est comme un condensé de tout ce qui n'a pas pu être placé avant, des anecdotes en relation avec le fils sans véritable lien entre elles. Par rapport aux Vies imaginaires d'Eugène, par exemple, je trouve qu'il y a finalement peu de matière originale pour en faire un roman intéressant. L'impression générale est que l`auteur cherche surtout à faire passer un message d'espoir, non à faire une oeuvre littéraire.

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Le fils

Michel Rostain nous livre un récit intime, le récit des derniers jours de son fils et des jours qui ont suivi. Ce livre nous percute dès les premières lignes. "Papa fait des découvertes. Par exemple, ne pas passer une journée sans pleurer pendant cinq minutes, ou trois fois dix minutes, ou une heure entière. C'est nouveau."



Le ton est donné, l'émotion est palpable. Au fil du récit, on passe des larmes aux rires tant l'auteur manie l'humour noir avec brio. On sent toute l'émotion de ce père, de cette mère. Toutes ces fois où il se rejoue le scénario des dernières semaines, des derniers jours, les "et si", la culpabilité, la recherche de signes dans les moindres recoins, le manque du toucher, de la voix. Leur vie semble s'être arrêtée en même temps que celle de leur enfant, et pourtant... Pourtant la vie continue, elle doit continuer. Michel Rostain nous montre que le chemin est long mais que la vie est belle malgré tout.
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Le fils

Michel Rostain utilise les yeux de son fils décédé pour revenir sur cet évènement et prendre du recul sur ses réactions après le drame. Il semble se servir de cet écrit pour pouvoir tourner la page sur cette triste période de sa vie familiale, tenter d'effacer son sentiment de culpabilité et ainsi continuer à vivre avec.

C'est un roman empli de larmes, qui nous prend aux tripes. Quelques petites touches d'humour sont parsemées dans le récit, mais ne permettent pas de monter le niveau de notre moral à la sortie de cette expérience. En père endeuillé, l'auteur ne retient que les bons souvenirs de son fils et nous tire un portrait peut-être un peu trop idéalisé pour notre oeil extérieur.

L'écriture originale offre une lecture plaisante. Seulement cet ouvrage paraît être finalement plus indispensable à son auteur qu'à ses lecteurs.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Le fils

J'ai laissé passer le temps pour écrire quelques mots sur ce récit autobiographique qui m'a beaucoup touchée. Un fils meurt et ses parents inventent une nouvelle manière pour continuer à l'aimer, continuer à vivre dans son souvenir, heureux. C'est affreusement triste et bouleversant d'amour et de joie malgré tout. Un livre sur les deuils qui semblent impossibles. A lire !
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Le fils

J'ai beaucoup aimé ce roman où l'auteur nous parle avec beaucoup de pudeur.de son fils disparu brutalement et beaucoup trop jeune

Tous ceux qui ont vécu un deuil se retrouveront dans les thématiques abordées.

Je regrette simplement qu'à mesure qu'on avance dans sa lecture, le fils narrateur (pour son père) s'efface de plus en plus et que le père reprenne la main. Quand ce dernier nous parle de ses amis ou d’évènements très personnels et plus universels, cela a du coup beaucoup moins d'intérêt pour le lecteur qui ne s'y retrouve plus
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Le fils

Un livre impressionnant de générosité et de sincérité, un livre pour dire l'indicible, tenter de comprendre la perte, d'apprivoiser la douleur, d'accepter le chagrin, riche de tous les souvenirs partagés avec l'absent.

Un récit entre pleurs et rires d'une grande acuité, qui laisse une sensation de boule dans la gorge et des sentiments très forts d'empathie et de compassion pour des parents orphelins.

Merci pour ce partage, Monsieur Rostain.
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Le fils

Dans ce roman à la fois mi-réalité et mi-fiction, Michel Rostain nous livre un récit poignant à l'écriture saisissante dans lequel il fait parler son fils Lion décédé à l'âge de vingt ans d'une méningite foudroyante.

Ce qui fait le charme de ce livre, c'est que l'auteur donne la parole à Lion pour décrire les tourments d'un père en deuil, ainsi cela nous permet de mieux analyser cette douleur terrible.

Même si ce témoignage est émouvant dû aux larmes et à la colère que peut causer la perte d'un enfant, il n'est pas déprimant pour autant car notre narrateur nous décrit tout ceci avec un brin d'humour et d'impudence et aussi il nous fait part de quelques questions imaginées nous donnant parfois le sourire.

En conclusion, j'ai été touchée par cette lecture, étant aussi un hymne à la vie dont la fin est pleine d'espoir.

Un prix bien mérité pour ce premier roman de l'auteur !
Lien : http://univers-des-livres.ov..
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Le fils

déchirant, pas si optimiste que cela
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Le fils

Ce livre est un concentré de vie, un hymne à la vie, lancé par un père qui a eu la douleur de perdre son fils d'une vingtaine d'années, victime d'une méningite foudroyante.

L'auteur fait parler le fils défunt dans ce livre. Il relate l'affolement qui suit sa mort, le désespoir, les interrogations: pourquoi Lion (c'est ainsi qu'il s'appelle) avait-il pris rendez-vous chez le psy juste avant le décès?

A aucun moment et malgré la gravité du sujet on ne tombe dans le morbide ni le mélo. Tout est empreint de dignité, d'émotion contenue.

Les parents doivent faire face à ce drame le plus terrible que des parents puissent connaître; Ils vont continuer à assurer leurs activités et monter le spectacle sur lequel ils travaillaient.

Plusieurs mois après le drame, ils vont partir en Islande, à la mémoire de leur fils défunt, qui avait prévu d'y faire des études.

Un récit court mais beau, poétique, intense, émouvant.

L'auteur est Michel Rostain qui a dirigé le Théâtre de la Cornouaille à Quimper.

Le livre a reçu le prix Goncourt du premier roman et le prix Jean Bernard de l'Académie de médecine.
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Le fils

Le sujet de ce livre est assez difficile, puisqu'il est question de la mort d'un enfant, d'un fils. Michel Rostain décide de donner la parole à ce fils, puisqu'il est le seul narrateur de cette histoire. Le ressenti à la lecture est ainsi totalement différent. C'est la douleur d'une famille à travers les yeux de la personne disparue, c'est la vision de ce fils sur les sentiments de ses parents, de ses proches. Il nous emmène dans sa vie d'avant le drame, dans celle de sa famille, nous fait découvrir l'apparition de sa maladie, terrible et rapide, puis de sa mort et avec elle l'apparition de la douleur de la perte. C'est pour cette raison, il me semble, que le récit ne tombe jamais dans le pathos, dans les bons sentiments. Ce fils, à qui l'auteur donne la parole, n'est ni plaintif ni en colère, il donne surtout l'impression de regarder la vie de ce père à travers une vitre teintée, de le suivre tout au long de deuil, de l'accompagner dans l'ombre...
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Le fils

Le sujet est vraiment dur, le cheminement se fait pas à pas et l'auteur éclaire le lecteur sur une part souvent indicible... la lecture peut mettre mal à l'aise et donc je ne la conseillerai pas à tout le monde. Ce livre reste un très beau récit, au cœur de la Bretagne.
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Le fils

Un inclassable sur la perte d’un enfant. Lequel est le narrateur.

Un récit brut, qui ne cache rien, et qui trouve un juste milieu entre poésie et réflexions autour de la perte d’un être tant aimé tout en évitant de tomber dans le larmoyant.

Ceci dit, j’ai eu vraiment du mal à m’y plonger justement à cause de ce qui en fait la force : c’est un récit extrêmement personnel et j’ai été gêné d’entrer à ce point dans l’intimité d’un couple.

À chacun de voir donc, en fonction de son ressenti et de son vécu.
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Le fils

Livre hommage / témoignage d'un père à son fils trop tôt disparu de maladie.



Ne fuis pas futur lecteur, ce livre n'est pas triste !



Il s'agit d'un livre d'amour, celui d'un père plein d'amour, plein d'espoir, à la recherche de l'acceptation de cette épreuve trop douloureuse, un livre thérapie ? - sans doute aussi -, un livre de souvenirs : ceux des moments heureux que l'on ne veut pas oublier.





Bien entendu, ce livre est plein d'émotions, mais écrit avec une certaine pudeur, comme avec de la délicatesse,

vous serez probablement "pris aux tripes" par cette belle histoire mais heureux de cette découverte.



Magnifique histoire

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Le fils

Il aura fallu le Drame pour que Michel Rostain prenne la plume et adresse à ce fils disparu cette lettre d'amour .

A travers rires et larmes, Michel Rostain raconte ou plutôt laisse le soin à Lion,le fils , de raconter les quelques jours qui ont précédé son décès, les jours et les semaines qui ont suivi..

A travers rires et larmes, Michel et Martine, Martine et Michel, essayent de trouver le chemin qui leur permettra de survivre à l'inimaginable, à l'intolérable, à l' inacceptable.

A travers rires et larmes, merveilleusement bien entourés, ils vont avancer pas à pas

A chacun son chemin, à chacun sa façon de " faire son deuil" selon l'expression consacrée.

A chacun son ressenti personnel vis à vis d'un texte aussi intime.
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Le fils

J'ai lu ce livre de Michel Rostain, paru à la mi janvier 2011, en deux soirées.

L'auteur, né en 1942, est metteur en scène d'opéras. Il a dirigé la Scène nationale de Quimper- Théâtres de Cornouaille - de 1995 à 2008 et surtout il a vécu ce drame -la perte d'un fils- dont il nous parle de manière si émouvante.



Le narrateur, Lion, jeune homme de 20 ans, vient de mourir d'une méningite fulgurante et nous raconte, avec humour et tendresse, le deuil de son père. Il nous dit tout, du plus bouleversant au plus absurde, sur les jours et les semaines qui ont précédé et suivi la mort : les jours d'avant où l'on ne savait pas que tout allait basculer, où l'on gaspille du temps si précieux à faire les courses au super marché, et les jours d'après où il faut tout organiser : funérailles, succession...

L'auteur nous dit aussi le chaos et la solitude qui suivent l'enterrement, quand l'absence commence véritablement, et que la vie, pourtant, reprend peu à peu le dessus... Les questions, les regrets, les incompréhensions fusent dans la tête du père.





La mère est là aussi, accablée par cette mort subite, mais dans l'ombre car ce livre met surtout en lumière l'amour du père pour son fils et sa détresse.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Le fils

Michel Rostain a choisi de faire parler son fils pour raconter la mort de celui-ci. C'est son choix et c'est ce qui fait sans doute qu'il ne tombe jamais dans le pathos et nous fait même partager des moments d'humour noir.

Il nous livre toutes ses pensées ainsi que ses émotions avec une sincérité désarmante. Son livre est avant tout un magnifique hymne à la vie. Il fait comprendre comment, après la perte d'un enfant, on peut malgré tout "vivre avec ça".

Ce livre m'a confortée dans le fait qu'il faut toujours dire à ceux qu'on aime qu'on les aime et qu'il faut vivre chaque minute, chaque seconde comme si c'était la dernière.

Merci Monsieur Rostain pour ce magnifique livre, votre fils doit être fier de vous...

J'ai par contre un petit bémol quant au titre que je trouve un peu impersonnel mais c'est sans doute un choix de l'auteur afin que chacun puisse s'identifier à son récit.
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Le fils

Oeuvre très touchante. L'auteur a un style correct, qui lui permet surtout de provoquer des émotions chez le lecteur. Trop sensibles s'abstenir ...
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Le fils

Les premières phrases du roman annoncent tout de suite la couleur: « Papa fait des découvertes. Par exemple ne pas passer une journée sans pleurer pendant 5 minutes, ou trois fois 10 minutes, ou une heure entière. C’est nouveau. (…) Le onzième jour après ma mort, Papa est allé porter ma couette à la teinturerie ». De fait, c’est un jeune homme récemment décédé, prénommé Lion, qui va s’exprimer sur le deuil de ses parents, et plus spécialement de son père.

Donc, le jeune mort raconte lui-même sa brève maladie, son décès, son incinération et, surtout, les affres de douleur et d’incompréhension de son père. Il le fait avec détachement, humour, à la limite de la "mise en boite". En fait, son père est à la fois sentimental et provocateur, hyper-rationnel et intuitif, impulsif et porté aux regrets. Les parents improvisent des belles obsèques empreintes de folie et choisissent pour Lion un cimetière marin. Ils conservent les cendres pour les disperser sur les pentes d’un volcan islandais - celui-là même dont l’éruption perturbera le trafic aérien quelques années plus tard.



J’ai trouvé que ce roman véhicule une énorme émotion, qui fait vibrer le lecteur, généralement sans sombrer dans le pathos. Le lecteur compatit, il sourit douloureusement, il accompagne le père éploré (qui refuse sa pitié), il note avec indulgence ses réactions… parfois saugrenues ou déplacées. Tout simplement parce que ce héros malgré lui est humain, comme nous tous.

J’oserai une critique, la voici. Dans sa vie professionnelle, Michel Rostain est un homme de théâtre. De fait, par la bouche de son fils décédé, le papa se "met en scène"; j’ai quelques réserves devant cet étalage de sentiments douloureux. Par exemple, aux obsèques le père manifeste un manque de pudeur qui est rapporté fidèlement et qui me gêne un peu. Ou encore le réflexe de « paparazzi » du père, consistant à emporter son appareil photo pour aller « mitrailler » le cadavre de son fils aussitôt après son décès.

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Le fils

tendrement drôle
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Le fils

Petit livre de 150 pages... Bien écrit. Traitant d'un sujet lourd, qu'est la mort d'un fils... Emouvant, touchant, parfois traversé de quelques passages quelque peu rocambolesques. Malgré le fait que ce soit un goncourt, d'un point de vue "histoire", je n'ai pas été totalement emballée par cet ouvrage... Mais je vous laisse juge :-)
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