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Critiques de Michela Marzano (64)
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Légère comme un papillon

Un livre qui devait parler de l'anorexie, mais personnellement pour avoir lu d'autres romans sur le sujet, je trouve que celui-ci a été traité de façon trop philosophique, en même temps vu les diplomes de l'auteur j'aurais du me méfier.... J'aurais apprécier un récit plus chronologique et moins décousu, avec quelques passages du vrai vécu, au lieu de faire un voyage uniquement cérébral.
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Mon nom est sans mémoire

Alors qu'elle s'apprête à fêter ses 50 ans, Michela Marzano découvre que le dernier prénom de son père est Benito. Elle s’interroge alors sur ce qui a poussé son grand-père Arturo à donner à son fils, né en 1936, le prénom de Mussolini. Elle découvre que cet homme, qu’on lui avait toujours présenté comme un petit magistrat de province estimé, puis un député monarchiste, avait été un fasciste de la première heure et même un « squadistra », un des bras armés du régime. Passée la sidération, elle s’attelle à retracer la vie de ce grand-père qu’elle a peu connu - son mariage, ses enfants, sa carrière - pour comprendre pourquoi il a pu adhérer à la politique du Duce.

A travers ses recherches méticuleuses, parfois frénétiques, dans les archives nationales, les livres d’histoire, ainsi que dans les photographies et documents familiaux, l’autrice oscille entre la honte face au passé de son grand-père et une certaine tendresse pour cet homme patriote, dévoué à ses administrés. Elle rend, aussi, en partie justice à son père Ferruccio, professeur d'économie résolument de gauche, en comprenant que le passé paternel a pu le rendre si dur envers ses propres enfants. Michela Marzano, professeure de philosophie à Paris, ancienne députée du Parti démocrate italien, nous propose un très beau roman interrogeant les non-dits familiaux, mais aussi la question du refoulement et de l’amnésie dans l’Italie contemporaine.
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Mon nom est sans mémoire

Dans une enquête époustouflante, Michela Marzano remonte le fil de l'histoire pour tenter de comprendre le passé fasciste de son grand-père. Un récit qui croise l'actualité après la récente victoire des partis d'extrême droite en Italie.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Mon nom est sans mémoire

In the mood for…enjoy the silence.



Michela Marzano écrit sur la lignée, les silences, sur ce qui est caché à la raison, mais que l’inconscient sait. Or, ce que l’inconscient garde reste présent et agit en nous.

Quand il ne peut plus parler, un corps dit tout de même quelque chose. Quand il ne veut plus rien avaler, qu’il hurle à la transparence, il vomit, il raconte. Quand il se blesse, se cogne, se fracture, un corps parle.

Certes, je me suis parfois interrogée sur la forme, car si ce texte n’est pas un journal, l’autrice s’épanche et confie énormément ses douleurs, ses angoisses. Mais au fond, ce livre m’a plu car il porte sur le courage qu’il faut à chacun pour faire face à ce qu’il y a de plus douloureux, de plus obscur dans son passé, unique voie possible pour construire sa vie sans la subir.



Michela est une intellectuelle italienne, née dans une famille aux convictions de gauche bien ancrées. Un jour, par hasard, elle trouve le certificat de baptême de son père. Un détail pour saute alors aux yeux : un des prénoms de son père est Benito. Ce prénom, synonyme de honte et écho des années les plus sombres de l’histoire du pays fait naître un malaise qui la pousse à entamer des recherches généalogiques…
Lien : https://www.instagram.com/in..
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Légère comme un papillon

Ce livre m’avait été offert et même si il décrit bien le parcours anorexique de cette philosophe, il m’a semblé manqué d’authenticité et peut être de profondeur...j’avais été déçue
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L'amour qui me reste

Plusieurs thématiques très fortes sont abordées dans ce roman : le suicide, l'adoption, les accouchements sous X et la recherche de l'identité.



Comment surmonter la perte de son enfant ? D'autant plus difficile, lorsque c'est un suicide....



Comment les proches arrivent à gérer un drame comme celui-ci ? Comment continuer à vivre, à accomplir les tâches quotidiennes ?



Quand l'absence est si insupportable et si douloureuse que l'on ne voit plus l'intérêt de vivre ?



Avoir envie d'aller rejoindre l'être perdu !



Essayer de comprendre les derniers moments de son enfant qui l'a poussé à cet acte désespéré ?

Découvrir la vie intime de son enfant que l'on croit connaître,

Découvrir des secrets, des non-dits,

Est un tel bouleversement, un tel chaos qu'il faut admettre et supporter.

Culpabiliser de n'avoir pas senti le mal être de son enfant et être passé à côté...



Une descente vertigineuse et effroyable !



Et puis les souvenirs qui remontent sans cesse à la surface qui anéantissent ou qui apaisent....



Un roman poignant, écrit avec finesse et délicatesse.

C'est aussi un combat, une résilience suite à la perte d'un être cher.

Une fiction qui s'approche au plus près de la réalité, beaucoup d'émotions à la lecture de cet ouvrage.



L'amour qui me reste est un cri d'amour si intense qu'il touche irrémédiablement.

C'est un très beau roman que je vous conseille vivement.



Merci Les éditions Grasset et à NetGalley.fr pour cet envoi.
Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Tout ce que je sais de l'amour

Aimant les récits et textes sur le thème de l’amour, réciproque ou déçu, j’étais très attirée par ce titre. J’y cherchais une écriture contemporaine, une étude sur l’amour ; malheureusement je n’y ai trouvé que des atermoiements sans constructions.



Tout ce que je sais de l’amour ce veux le récit autobiographique de la vie amoureuse de l’auteur, une synthèse de ce que la vie lui a appris sur l’amour, couplé avec des intermèdes où elle converse et analyse les grands penseurs sur la complexité des sentiments humains. Ce qui ressort du texte, pour moi, est trop pessimiste, il n’y a aucune lumière à l’horizon et pour l’auteur nous sommes condamnés à chercher inlassablement le même amour inconditionnel et pur que celui de nos parents, que l’on ne trouvera jamais. Nous sommes alors les jouets de la jalousie et de l’incompréhension. L’auteur prend son exemple comme celui du passage obligatoire en amour, si bien que le lecteur se sent pris de haut par la construction du roman.



Le style est très centré sur les sentiments de l’auteur, ses ressentis et pensées sur l’amour mais elle nous martèle ses opinions comme des vérités générales et des maximes. Le lecteur entre alors soit en conflit ou en adéquation avec ce que nous dit l’auteur, mais ne vit pas le récit comme un lecteur lambada : il doit forcément se positionner. Cet effet m’a perturbée d’autant plus que j’étais réfractaire à ce que Michela Marzano exprime et à sa façon de réfuter les philosophes comme si ils n’étaient que des pions et ne comprenaient rien à l’amour, au lien de nuancer ses propos en exposant son ressenti face à son expérience. Je pense que c’est effectivement ce qu’elle souhaitais faire, mais le rendu final est hautain, colérique et pessimiste.



En conclusion, une lecture pessimiste sur la vision de l’amour comme jamais pleinement satisfaisant.
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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Tout ce que je sais de l'amour

A partir de sa propre expérience de vie, de sa connaissance de la psychanalyse et de ses lectures, Michela Marzano livre ici une longue réflexion sur ce qu'est l'amour, ce que sont les relations amoureuses, vagues désirs d'absolu de la fillette qui rêve – bien inutilement ! - au Prince charmant, héritage difficile de la relation au père, frustrations de la femme non-mère qui ne se sent pas pleinement « réalisée », en manque cruel d'enfant. Avec sincérité et un certain désenchantement, elle se livre ici à un exercice d'auto-analyse qui peut avoir certaines résonances dans l'esprit des lectrices. Pour autant, on regrette un certain manque de compassion, pour elle-même d'abord, pour les mères ensuite, pour ses hommes et son père enfin.

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Tout ce que je sais de l'amour

Partant du principe qu'on ne peut pas parler d'amour sans parler de soi, Michela Marzano part de sa propre expérience pour tenter de cerner ce mystère absolu et ses corollaires : désir, passion, durée dans le temps...



Malheureusement son propos ne s'élève guère, les remarques qui naissent de son expérience sont certes pertinentes, mais nullement révolutionnaires. Elle tourne autour de l'idée selon laquelle ce qu'on a vécu détermine notre façon d'aimer et d'être aimé, et le propos tourne rapidement en rond autour du nombril de l'auteur mal comprise par son père et en mal d'enfant.



"Ce n'est jamais l'autre qui peut nous aider à "désenvoûter la maison hantée que nous sommes," comme l'écrit Anne Dufourmantelle. Cette maison "hantée par des plaintes dont on ne sait plus à qui elles apartiennent, mais qu'on a faites nôtres". Au contraire. Bien souvent c'est l'autre qui fait resurgir nos peurs. Toutes celles qui demeurent dans un coin de notre être.



La peur du jugement de notre père. La peur de l'abandon de notre mère. La peur de na pas être à la hauteur des attentes des autres. Ce sentiment d'inutilité. Cette envie de mieux faire mais cette impossiblité à y parvenir. Ce pardon qui n'arrive pas..." p. 59



Elle souligne également qu'il est impossible de tout avoir et si cela arrivait, nous n'aurions plus rien à désirer. Ainsi, si la personne qui aime a tendance à trop projeter dans l'autre, elle sera irrémadiablement déçue par le décalage entre l'image idéale de l'autre et sa réalité.



"Qui, dès lors, est le véritable responsable ?



Lui, qui est toujours égal, terriblement égal, identique à lui-même, ou nous, qui avons cru qu'il changerait pour devenir ceomme nous avons toujours rêvé qu'il soit, comme il aurait dû être ?" p. 87



Ses pistes de réflexion se révèlent ainsi relativement banales et évidentes, n'apportant pas de neuf au sujet...



Elle appuie aussi sa réflexion sur de brèves citations d'écrivains ou philosophes, décortiquant l'idée pour la démonter ou l'infirmer. En quelques pages, elle glose sur une idée qui en aurait mériter largement le double et réduit ainsi la pensée de l'auteur cité.



Si quelquefois la phrase frappe par sa justesse et sa poésie au détour d'une page, l'auto-apitoiement psychanalytique et les phrases convenues refond rapidement surface, créant une déception chez le lecteur !
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Dictionnaire du corps

Exceptionnel
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Légère comme un papillon

Réflexion sur le couple, la liberté d'être soi, le passé dont il faudrait dénouer les lanières comme celles d'une sandale qui blesse la chair, le texte de Michela Marzano laisse une empreinte. Légère, mais tenace.
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Dictionnaire de la violence



La violence est un phénomène humain qui n’en finit pas d’inquiéter et d’interroger. Ce phénomène est complexe, et sa compréhension est l’objet de recherches dans toutes les disciplines. Cet ouvrage regroupe des contributions de penseurs sérieux et de spécialistes ayant trait à la philosophie (on trouve ainsi entre autres un article clair et synthétique de Guillaume Le Blanc sur la biopolitique chez Foucault et ceux qui, à sa suite, ont réinvesti la notion (comme Negri ou Agamben), la psychologie ( notamment, le travail simple et clair de S. Tisseron sur la résilience), la sociologie , l’art, la théologie , le droit, la politique, l’anthropologie et l’histoire (par exemple, les articles goulag, desaparecidos, ou bombardement aérien).
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Tout ce que je sais de l'amour

La lecture de ce livre a provoqué pour moi un agacement grandissant.... En plus d' y étaler à nouveau un besoin compulsif et nombriliste de livrer ses états d'âme, l'autrice "expose" également son conjoint, dont on peut se demander comment il a apprécié ces divulgations d'intimité!

Une amie m'avait prêté 3 livres de Marzano, je m'en tiendrai là

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Mon nom est sans mémoire

La beauté de ce texte écrit d’un seul souffle est tout entière dans cette exhumation des souvenirs mis de côté.
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Films X : y jouer ou y être ? : Le corps acteur

Au début des années 2000, Ovidie devient très rapidement une vedette du porno français. Remarquée par les médias grand public pour sa personnalité et son look « gothique », elle apparaît dans diverses émissions de télévision. Elle se distingue non seulement par son parcours d'étudiante en philosophie, mais aussi par un discours revendicatif. Elle signe ici un livre qui pose les questions justes sur le monde du porno et celles qui s'y impliquent. Un ouvrage sociologique.
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Films X : y jouer ou y être ? : Le corps acteur

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L'amour qui me reste

Le cheminement et la résilience d'une mère face à la perte de sa fille adoptive qui s'est donné la mort à 25 ans. Dans un monologue adressé à sa fille, Daria cherche à comprendre et retrace leur histoire. Un roman touchant et bouleversant qui aborde les thèmes de l'adoption, de la filiation, de l'abandon, de la perte d'un enfant et du deuil. Michela Marzano explore d'autres failles avec ce roman et notre capacité à les surmonter. Sa plume est magnifique, comme toujours.
Lien : https://www.instagram.com/le..
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L'amour qui me reste

A Rome, après le suicide de sa fille adoptive, Giada, 25 ans, Daria perd pied et se renferme sur sa peine immense, insensible à celle de son mari et de son fils. Elle entame alors un dialogue avec sa fille disparue et les souvenirs heureux et douloureux remontent à la surface : ses relations conflictuelles avec sa propre mère distante, froide, dure, peu aimante, son désir d'enfant inassouvi, l'adoption de Giada, la naissance de son fils Giacomo.

Elle comprend petit à petit grâce à l'aide d'une psychothérapeute et de documents laissés par Giada, qu'elle n'a pas su aider sa fille en quête de ses origines, que Giada n'a pas osé lui parler de son mal-être. A la douleur s'ajoute un sentiment de culpabilité mais au fur et à mesure par la parole, l'amour de ses proches, elle accepte de se pardonner.

Ce dialogue entre une mère et sa fille morte est émouvant, éprouvant, déchirant mais contrairement à ce que le thème du suicide d'un enfant laisse entrevoir, le roman n'est pas que désespoir, il est aussi et surtout résilience et en cela il est porteur de lumière. Daria découvre pourquoi sa mère était si peu aimante, elle découvre et comprend enfin le tumulte qui agitait sa fille. C'est apaisée, même si la douleur est toujours là, qu'elle se remet doucement en marche sur le chemin de la vie, qu'elle retrouve le lien qui l'unit à son mari et à son fils.

Ce roman donne également à réfléchir sur l'abandon d'un enfant, l'adoption et ce selon trois points de vue : celui de la mère biologique, contrainte d'abandonner son enfant, celui de la mère adoptante qui déborde d'amour et celui de l'enfant adopté qui ne peut pas construire sa vie d'adulte sur une histoire personnelle tronquée.

Un beau roman.
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Légère comme un papillon

Pas du tout convaincue par ce livre.

Je ne comprends pas son intérêt (à part pour l'auteure sans doute) et j'ai été très gênée par sa construction confuse, fortement aggravée par le mélange récit normal et considérations philosophiques.

Quelques petits passages m'ont interpellée, mais pas assez nombreux pour que je reste sur une impression positive: j'ai plutôt ressenti une sorte de règlement de compte de la part de l'auteure, qui ne me l'a pas rendue bien sympathique.
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L'amour qui me reste

Avec ce premier roman sur l'adoption, la philosophe Michela Marzano poursuit son exploration de nos vulnérabilités. Et de notre capacité à les surmonter.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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