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3.23/5 (sur 54 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 30 oct. 1929
Mort(e) à : La Réole (33) , le 13 fév. 2010
Biographie :

Née dans une petite ville de la Gironde où sa famille paternelle a fait un saut de cinq kilomètres, il y a trois cents ans, Michèle Perrein fait ses études au collège classique de La Réole puis à la faculté de droit de Bordeaux. A Paris, elle gagne sa vie tout en Suivant le soir les cours du Centre de formation des journalistes, décroche une chronique à La Vie judiciaire, hante le palais de justice, interviewe pour Combat entre à Elle fait parler qui lui plaît pour Arts et Spectacles. Son premier roman La Sensitive obtient le Prix des Quatre-Jurys en 1957. A propos de son troisième, Barbastre, le critique du Monde, Emile Henriot, la comparera à Flaubert et son quatrième, La Flemme, constituera une partie de la traîne du film,La Vérité, que H.-G. Clouzot tournera avec Brigitte Bardot. Une pièce, L'Hôtel Racine, a été jouée en 1966 à la Comédie des Champs-Élysées. Mariée, divorcée, l'auteur de La Chineuse et du Buveur de Garonne (Prix des librairies 1974) a fait de nombreux voyages dans le désert du Sahara dont elle n'oublie pas la lumière, en Israël, aux Etats-Unis, en Extrême-Orient. Tout ce qui touche à la Méditerranée lui est apparenté, mais elle aime aussi infiniment la sauvagerie des Landes, les cerveaux indépendants, les enfants qu'on ne traite pas en enfants.

Source : Le Livre de Poche, LGF
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Bibliographie de Michèle Perrein   (13)Voir plus

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Video et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo

Régine
Anne SINCLAIR annonce l'invitée du jour, RÉGINE, puis présente les invités qui vont débattre de sa personnalité : Christiane COLLANGE, journaliste et éditorialiste à France Soir, Françoise SAGAN, écrivain, Louis NUCERA, écrivain, Edgar SCHNEIDER, chroniqueur à Jours de France, et Michèle PERREIN, journaliste et écrivain. L'émission débute par un autoportait conçu par RÉGINE....

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
J’ai été bouleversée par les larmes de ma mère. C’était la première fois que je me sentais en insécurité. Si une grande personne, ma mère à moi, pleurait, jamais on ne serait à l’abri de rien. Et je pleurais les larmes de maman qui me serrait contre elle sans comprendre que c’était sa peine qui m’étouffait.
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Je pense à Katherine Mansfield. Oui, plantée sur ma terrasse comme la sentinelle de je ne sais quel conflit, face à ce travail qui m'absorbe mais ne m'abstrait pas du monde, je ne fais que penser à elle. Elle est née en Nouvelle-Zélande, ce n'est pas si loin après tout, et puis elle a couru comme je le fais aujourd'hui, Véritable rat empoisonné, dans tous les coins, pour voir comment étaient les gens. Elle y a trouvé des petites joies sur le fond de tristesse. (Julliard, 1971, p. 224)
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A mes propres yeux, j'avais besoin de me reconstituer, de savoir une fois pour toutes si j'étais accessoire ou être humain. Une femme, un homme, pour moi, il fallait que ce soit la même chose. Je pouvais vivre en mauvais état. Je ne pouvais pas vivre niée. (Julliard, 1971, p. 170)
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_Ça ne durera pas, reprend Gilbert comme un leitmotiv, ça ne durera pas. Je vous donne cinq ans à tous les trois, maximum dix ; dans cinq ans, vous courrez après l'amour, le mariage et tutti quanti ! ... Alors, autant être adulte tout de suite, bon Dieu !

_Mais enfin, merde, répond Georges. Le vieillissement n'a jamais été une justification, que je sache !
Ce n'est pas parce que, dans cinq ou dix ans, nous serons rangés des voitures, ce n'est pas parce que je serai ingénieur, donc casé, donc incapable de mener la vie que nous menons actuellement, qu'il ne faut pas la vivre à tout prix, en profiter ?

Birth reprend, dans un écho :
_Dans dix ans, j'aurai des horaires, d'accord, mais autant profiter de l'absence d'horaires, non ?

Gilbert, achève :
_Je ne vois pas ce que vous cherchez.
Peut-être après tout, ne cherchez-vous rien !
Moi, j'essaie d'être heureux, de faire ce qui me plaît.
Vous, c'est le contraire, vous tentez de retarder le moment de faire ce qui ne vous plaira pas. C'est toute la différence.
Au fond, la vie vous emmerde. Vous êtes des pessimistes !
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À l'école d'esthéticiennes, malgré la blouse rose, il faut travailler. Les mains de Dominique lui obéissent mal. Elles n'ont pas l'habitude.
Elle est seule, au milieu des autres filles.
Parce que les autres n'ont pas de de vrais jolis visages. Ce sont des travailleuses.
Dominique n'a pas un sou de plus qu'elles, mais elle a une tête de cliente éventuelle.
Ça ne déchaîne pas les sympathies.
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Déjà à Paris, autrefois, je grimpais sur ce qui se présentait: Tour Eiffel, Génie de la Bastille, Arc de Triomphe, Notre-Dame. C'était une manière de remettre les choses dans leurs proportions. Il n'y a pas foule sur les sommets . (Julliard, 1971, p. 160)
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A droite, à gauche, une femme reste une femme : sa place est mesurée. Il n'y a pas de différence pour moi entre une femme d'Hanoï qui meurt sous une bombe américaine, une femme de Saigon qui meurt sous une bombe vietcong et la jeune fille qui vient de laver ses longs cheveux noirs au bord de l'eau. Rêveuse, lente, douce, elle les a rincés trois fois. Sa bombe à elle, qui la lui lancera ? J'en ai assez des histoires d'hommes. Pour eux il y a de bonnes bombes et de mauvaises bombes. (p. 87)
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J'ai décrit ce livre , avec minutie,la violence qui est faite aux femmes dans la rue, violence simple et impunie si elle ne va pas jusqu'au viol (et encore le viol doit-il se prouver). J'ai dit les attaques larvées, sournoises, les mains au panier- à la vulgarité du geste correspond la vulgarité du terme- j'ai dit la complicité des hommes appelés normaux lorsqu'on raconte devant eux ces histoires de mains baladeuses.
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Il y a des moments obscurs dans la vie, complètement opaques même, où l'on est sûr d'accomplir ce qu'on va accomplir, tout en sachant qu'une prudence devrait faire tourner bride , s'échapper à temps. S'échapper avant que l'inconnu à connaître, à comprendre ne vous rattrape, parce que cet inconnu ne se pliera pas à vous, mais vous à lui.
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C'est ridicule cet entêtement que tu as à vouloir me faire dire que l'égalité des hommes et des femmes implique leur similitude. Je ne me suis jamais prise pour ta semblable. Je ne me suis pas prise pour ton inférieure non plus. (Julliard, 1971, p. 95)
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