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Critiques de Michèle Perret (68)
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Le premier convoi 1848

.

1848 . Sous Louis Philippe la révolte gronde .

Chômage et misère ont fait d'une bonne partie du peuple parisien des insurgés et les révoltes sont réprimées dans le sang .

Aussi , l'offre de participer à la colonisation de l'Algérie

semble pour beaucoup la seule issue salvatrice : on leur promet un eldorado !



Et voilà l'aventure où l'on va se couler parmi des personnages de fiction très attachants ou charismatiques et d'autres , historiquement célèbres comme Lamartine .

On part donc à travers la France pour embarquer sur " L' Albatros " à Marseille puis , place à la découverte de la terre algérienne .



Un récit très riche , vivant et parfaitement documenté qui va faire revivre ce pan de l'histoire, ô combien important encore de nos jours et qui donne tant à réfléchir . Et , je l'avoue , je n'en connaissais que les grandes lignes .



Sans hésitation , je dirais que cette lecture fut un moment fort , dû sans aucun doute à la qualité d'écriture de Michèle Perret qui nous offre de magnifiques portraits de ces gens modestes qui ont fait l'histoire contre vents et marées .

Un moment fort car , par ce récit , sont aussi mis en lumière les combats de nos anciens pour la liberté et contre l'oppression .



Un roman historique qui retrace cette épopée en toute neutralité mais sans langue de bois .

Un document précieux , précis et passionnant .

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Le premier convoi 1848

Ouf ! J'ai été tellement déçue des deux romans historiques reçus dans le cadre des masses critiques de Babelio que j'appréhendais... Et cet ouvrage de Michèle Perret se montre à la hauteur de mes attentes : passer un bon moment de lecture tout en apprenant quelque chose. Le XIX eme siècle est un trou noir pour moi pourtant amatrice d'histoire à l'école. Que s'est-il passé pour que je n'en apprenne rien ? Mystère ! En tout cas ce livre vient poser une belle pièce dans ce puzzle historique. J'ai découvert de plus près les barricades de 1848, les expéditions punitives dans la capitale et puis ce premier départ pour la nouvelle colonie. Grâce à l'auteure, je me suis plongée dans un roman qui m'a rappelée les Misérables ou L'Assommoir mais justement sans le côté assommant. Michèle Perret écrit simplement, son style est agréable sans être simpliste. On est pris par l'histoire de ces héros et surtout de ces héroïnes ordinaires. Les suivre de Paris à leur lopin de terre à défricher en Algérie s'est révélé un voyage bien agréable pour moi, malgré la dureté de cette histoire. Les personnages sont creusés, leur évolution au fil de la première année est saisissante.

Merci Madame pour ce roman historique qui a comblé mes lacunes et qui me servira pour instruire mes enfants. Merci aux éditions Chèvre Feuille Étoilée (même s'il reste quelques coquilles...)
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Le premier convoi 1848

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Le premier convoi 1848

Excellent roman historique, précis et très documenté, sur la fondation de la première colonie agricole d'Algérie, la commune de Saint Cloud : après les émeutes de juin 1848, le gouvernement avait décidé d'exporter la misère parisienne en Algérie, terre récemment conquise et "pacifiée" dont il avait été décidé de faire une colonie de peuplement. Agréable à lire, le roman relate, à partir des aventures de deux couple, la misère du peuple de Paris après la fermeture des Ateliers Nationaux, le long voyage des transportés sur les canaux de France et la décevante installation sur une terre aride. Une histoire de pionniers, comme un western, le choléra en plus.
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Le premier convoi 1848

Avec verve, émotion, justesse de ton, Michèle Perret nous raconte, façon romancée , ce fait historique : Ce premier convoi composé de quelques huit cents Parisiens (pour beaucoup prolétaires miséreux, factieux virulents dénonçant les injustices, chômeurs affectés par une économie décadente et un certain nombre d’autres aventuriers par nature …) la route pour l’Algérie, colonie de peuplement .

Afin d’inciter les futurs colons (personne qui a quitté son pays pour aller exploiter une terre, faire du commerce...dans une colonie  ) à s’engager dans cette aventure , tout était présenté de façon idyllique . La réalité devait s’avérer bien différente terriblement fallacieuse et cruelle . Ils allaient, ainsi, rejoindre les rangs des soldats de 1830, devenus soldats-laboureurs.

Ceux qui résistèrent aux multiples fléaux, par leur labeur acharné, leur volonté , purent défricher « la terre promise » et la faire fructifier . Cette lecture peut aider à comprendre l’attachement à leur pays des descendants de ces pionniers …



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Le premier convoi 1848

En tout premier lieu, je voudrais remercier Michèle Perret pour son écriture si fluide, au rythme si palpitant qui met l’Histoire de ces premiers colons d’Algérie à la portée de toutes et tous. Médiéviste et linguiste, il se dégage de sa plume, le plaisir de transmettre. Sa prose coule comme une eau limpide sous notre regard et rend la lecture passionnante, sans rencontrer aucun obstacle.



Juste auparavant, je venais de terminer « L’été des quatre rois » de Camille Pascal. Extrêmement intéressant cette période des Trois Glorieuses mais la narration est particulièrement dense, terriblement condensée et qui, bien que très érudite, n’est pas d’une lecture facile.



Aussi, « Ce premier convoi » est une suite logique de cette Histoire des Trois Glorieuses mais tellement plus agréable à lire pour la béotienne que je suis !



Ce roman, construit sous forme de fiction, nous relate avec réalisme l’histoire du premier convoi qui parvient à Arzew, près d’Oran, le 27 octobre 1848. « Ces colonies de population » furent décidées à la suite des émeutes parisiennes de 1848 où fut destitué Louis-Philippe et la République proclamée.



L’auteure resitue son récit fictionnel dans l’Histoire entre quelques premières pages intitulées « Le coup de l’éventail » qui résume la France de 1830, la prise d’Alger et la chute de Charles X. Puis en fin de livre, la postface où l’on découvre avec émotion le nom de tous les transportés de ce premier convoi dont 49 enfants de moins de deux ans.



C’est à partir de l’aventure de quelques personnages fictifs, hommes et femmes du peuple de Paris, que s’élabore le récit qui s’appuie sur une documentation approfondie. Le roman fourmille de détails très précis sur le Paris de cette époque. On sent bien l’auteure qui ne veut rien laisser au hasard, captivée par l’aventure. Avec eux, le récit nous immerge dans les émeutes de ce Paris de 1848, pour se terminer sur l’échec des barricades dont celle du faubourg Saint-Antoine et la terrible répression qui s’en suit.



La misère sévit dans la capitale, une misère inimaginable, révoltante d’autant qu’il est question de fermer les Ateliers Nationaux, 40 % de chômeurs à Paris, des salaires en baisse, des crève la faim qui crient les slogans « du pain ou du plomb » « du plomb ou du travail ». C’est le Paris de Victor-Hugo qui s’étale sous nos yeux. Une fois de plus les parisiens ont faim.



Le 20 septembre, Paris se couvre d’une affiche « Colonisation de l’Algérie » Avis aux ouvriers – Et c’est le début d’une autre histoire pour tous ces pauvres gens, mélange d’ouvriers et de bourgeois, d’artisans, candidats à l’immigration, qui partent remplis d’espoir pour un monde meilleur, un univers où l’on peut souhaiter se nourrir correctement. Alors, ils embarquent après avoir été acceptés. C’est la lente descente en bateau vers Marseille avec la découverte d’autres horizons, d’autres régions, d’autres misères, jusqu’à l’embarquement sur l’Albatros.



On imagine aisément tous ces colons épuisés, dépenaillés, après une traversée mouvementée, arrivant à Arzew qui découvrent un pays totalement à l’opposé du leur, une terre desséchée, caillouteuse, des conditions climatiques difficiles, un hébergement tout ce qu’il y a de plus sommaire, des militaires qui les observent plutôt avec mépris, des maladies, des morts, des autochtones méfiants, et le courage qu’il leur faut à tous pour faire de cette terre, une terre cultivable, une terre nourricière. Et c’est là où le récit est le plus éloquent, le plus instructif sur les difficultés rencontrées. Ils parviendront à force de travail, d’abnégation, à rendre cette terre infertile, un peu plus généreuse, ils s’y attacheront et contrairement à tous les préjugés d’aujourd’hui, ce récit apporte un éclairage essentiel dans la connaissance des motivations de l’époque.



Il y a de très beaux portraits de femmes courageuses dans ce récit et je remercie l’auteure d’avoir su mettre en évidence une qualité que j’ai toujours appréciée chez la femme, c’est le courage.



Ce livre m’a rappelée « Les gardiennes » d’Ernest Pérochon. J’y ai retrouvé la même force, la même puissance de narration. Et j’ai une pensée toute particulière pour Albert Camus qui fait référence à ses ancêtres dans « Le Premier Homme ». Les livres mènent aux livres. Merci Michèle !





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Les arbres ne nous oublient pas

Nul besoin d’écrire 800 pages pour communiquer une foule d’émotions...



J’avais beaucoup aimé le roman « Terre du vent, une ferme en Algérie » – à peine autobiographique – qui contait les découvertes de la petite Choune sur l’exploitation de son père, dans les dernières années d’une colonisation que certains croyaient heureuse.



Ce texte-ci, ramassé, dense, sincère, est le témoignage poignant du retour, plus de soixante années plus tard, de l’auteur sur cette terre d'enfance éclatante, de vent et de lumière : l’Algérie. Un regard de tendresse sur un pays de promesses non tenues, encore largement à construire …



La redécouverte du domaine des premières années, laissé à l’abandon, lacéré, défiguré mais dont l’atmosphère particulière, l’odeur, le bruit du vent dans les arbres encore dressés, demeure … « décrépitude et splendeurs ». Le livre est un hymne à l’hospitalité millénaire des Algériens.



Le pèlerinage commence avec la redécouverte d’Oran, capitale de l’ouest, trépidante, gaie, malgré la crise économique qui touche particulièrement les jeunes désœuvrés, malgré les stigmates d’un passé qui, décidément, ne passe pas comme le rappelle justement la citation de William Faulkner en exergue : « The past is never dead. It’s not even past. »



Les souvenirs remontent à la surface et éclatent comme des bulles, dit joliment l’auteure : « Des souvenirs qu’on avait jamais convoqués et qui vous sautent au cœur. »



Malgré la violence de tous bords qui a saisi ce pays béni de la nature, pendant la guerre d’indépendance puis la décennie noire, malgré la façon cruelle dont les colons – les plus modestes comme ceux qui possédaient des centaines d’hectares – furent contraints au départ sans un regard en arrière, cette chronique d’un retour tardif et désintéressé au paradis perdu de l’enfance porte en elle la joie de vivre, l’espoir d’une renaissance, la passion d’un paysage, d’un peuple, le souvenir vivant de parents exceptionnels.



Georges Perret, le grand patron de la ferme Saint-Jean, avait seulement deux ans de plus de mon père lui aussi vénéré. La maison de mon enfance aussi a été vendue, elle est toujours debout. Si elle est toujours campée en France, jamais je ne la reverrai. C’est sans doute pourquoi j’ai apprécié ce livre : bienveillance, lucidité, puissantes évocations, style impeccable … quelques heures de lecture émouvante. Un pur plaisir.



A mettre en parallèle : "L'art de perdre" d'Alice Zeniter" ...

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Les arbres ne nous oublient pas

« Ce que je voulais montrer, c'est que j'ai ressenti la persistance très forte d'un passé dans un présent qui feint de l'avoir renié ». Michèle Perret ramène de son récent séjour sur les lieux de son enfance, Sfisef/Mercier-Lacombe, en Algérie, un récit attachant, d’une sincérité bouleversante (Editions du Chèvre-feuille étoilée, 2016 ). Une composition aérée qui subtilement accompagne des émotions allant crescendo vers un dernier chapitre, l’adieu accompagné d’un murmure aimant et poignant : « Alors, pendant que le soleil se couchait, dans le plus beau domaine du monde, sur la plus belle terre du monde, mon cœur s’est serré en pensant à lui, mon père, qui avait si pleinement, si naïvement aussi, aimé cette ferme et qui l’avait perdue ». Michèle Perret est allée rejoindre ses amis en Algérie, à cœur ouvert, le regard curieux et amical. Elle rencontre un pays jeune, à la population ardente, aux ailes qui ne demandent qu’à se déployer : « La population semble développer un incroyable appétit de bonheur. » Elle doit en convenir, « l’Algérie ne ressemble ni à mes souvenirs, ni à l’image que nous en avons en France. Pays en plein essor, dynamique. Immeubles en restauration un peu partout…» Il y a le retour joyeux à Oran, même si tout a changé au point de ne plus retrouver les repères anciens. Des émotions d’autant plus déconcertantes qu’elles sont inattendues. Michèle Perret, de par ses positions politiques et humanistes, se pensait indemne. « … et il suffit qu’il m’en parle pour que je le revoie – dans ce retour vers un si lointain passé, l’étonnant est de sentir sans cesse des souvenirs perdus remonter en surface et éclater comme des bulles. Des souvenirs minuscules, qu’on n’avait jamais convoqués et qui vous sautent au cœur. » L’auteur avance, les yeux recouverts de buée - , et avec elle nous arrivons là où les arbres ne nous oublient pas. « Ils meurent, » Comme nous.
Lien : http://www.maia-alonso.com
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Les arbres ne nous oublient pas

Ce livre est un poignant témoignage du retour de Michèle Perret au pays natal. Ses souvenirs remontent à la surface ‘’ éclatent comme des bulles. Des souvenirs qu’on n’avait jamais convoqués et qui vous sautent au cœur ‘’.

Et arrive le moment où Michèle redécouvre la ferme de son père, ‘’ une ferme belle, prodigieusement belle dans sa déchéance, attendrissante ‘’. Michèle n’était pas seule avec ses souvenirs, elle était accompagnée des ombres du passé, celle de sa maman flottait heureuse de son retour. Michèle peut repartir apaisée. Ce jeune agriculteur qui conserve précieusement des reliques du temps d’avant sera pour elle son successeur dans l’amour de cette ferme. Et un jour (que je souhaite le plus tard possible) Michèle protégera sa jolie petite fille brune comme Majda l’a protégée enfant, car la vie est un éternel retour.

Dans ce livre Michèle pose un regard plein de tendresse et d’amour pour l’Algérie d’hier et celle d’aujourd’hui.

Un très beau livre.
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Les arbres ne nous oublient pas

C'est toujours avec intérêt que je lis un livre de Michèle Perret qui sait si bien transcender des événements de la vie quotidienne. Car il s'agit ici d'un texte purement autobiographique où la pudeur de la vie privée se mêle à l'émotion. Une histoire qui nous fait découvrir celle avec un grand H... cette décolonisation violente qui en a fait souffrir plus d'un... Des choses que l'on ne raconte pas dans les manuels scolaires, bien évidemment. On tape souvent sur "le colon", sur celui qui a "spolié" la terre de l'autre. Loin de moi l'idée de nier cette partie de l'Histoire. Mais on ne s'imagine pas non plus que ces deux peuples pouvaient bien s'entendre. Pourtant, j'ai beaucoup de personnes autour de moi qui me relatent de très bons souvenirs. Mais on connaît aussi le prisme de cette mémoire qui a le don de tout enjoliver... Et que dire des français nés là-bas et arrachés à ce pays de manière brutale ?



Michèle Perret répond à cette question en nous faisant part du vécu de sa famille et de sa propre expérience lorsqu'elle est retournée dans ce pays dans lequel elle n'avait pas remis les pieds depuis des années. Entre émotions, joies et déceptions, le cœur balance !



J'ai vraiment apprécié ce livre et cette façon de se livrer, très sincère. Et ce titre, d'une beauté... majestueuse ! Alors si vous voulez en savoir plus, vous savez désormais ce qu'il vous reste à faire !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Les arbres ne nous oublient pas

Un livre dont le titre, perdu au milieu des dizaines d'autres de la liste « fleuve » de la Masse Critique de ce début 2016, m'a littéralement appelé. Pourtant je n'en connaît absolument pas l'auteur.



Dès les premières lignes, j'ai eu envie de partager une citation sur Babelio. Et pourtant, c'est loin d'être un réflexe chez moi. Puis au fil des mots, j'ai vite compris la vacuité de cette soudaine lubie : il m'aurait fallu retranscrire quasiment l'intégralité du livre.



J'ai été séduite par ce cheminement, sur les routes du présent, au coeur du passé personnel de l'auteur. Je me suis laissée happer par cette mise en abîme sans cesse renouvelée, par ces odeurs et couleurs d'alors et de là-bas (ce là-bas que je ne connais que par les récits que m'en faisait une amie algérienne lorsque j'étais étudiante ; cet alors que je connais à peine, inculte que je suis).



Ces lignes sont empreintes de nostalgie et d'une certaine honte, ou du moins d'un malaise, face à L Histoire avec un grand H entre ces deux terres que sont l'Algérie et la France. Mais elles sont aussi parcourues par un immense amour et un respect profond pour ces lieux et les hommes qui les ont parcourus et ceux qui les parcourent aujourd'hui, quelque soit leur lien à L Histoire et avec le passé personnel de l'auteur.

C'est un livre humble, doux et rude parfois, notamment quand sont évoquées les cicatrices encore à vif de ces peuples et de cette terre. C'est ce qui fait sa beauté. Il aurait mérité une édition plus « sophistiquée », si je puis me permettre. Par exemple pour les photos (dont une beaucoup plus que les autres, ceux qui liront le livre la retrouveront aisément) pâtissent énormément de la qualité du papier et de l'impression trop médiocre ; elles auraient mérité d'être imprimées en haute définition et « en couleurs » réelles (même passées) sur papier glacé mat ou brillant. Je suis consciente que ces choix auraient été difficilement tenables techniquement et surtout financièrement.



Pour qui n'a pas lu Terre du Vent, comme moi, il est difficile de s'y retrouver. Peut-être l'édition aurait-elle mérité d'être double : Terre du Vent et Les arbres ne nous oublient pas, dans un même volume. J'ai parfois eu de mal à saisir les sens des italiques utilisés. Mais au final, cela ne m'a pas tant gênée. J'ai aimé ce voyage.
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Les arbres ne nous oublient pas

Un livre qui raconte le retour d’une femme au cours d’un voyage dans son Algérie natale. Retour aux sources, retour dans la ferme de son enfance, rencontres avec ceux qui sont restés…

Et qu’est ce qu’on s’emmerde !

Pardonnez moi mon langage, mais je le redis : qu’est ce qu’on s’emmerde !!

Le livre est creux, vide, des phrases lourdes, un style pseudo littéraire chiant qui ne dégage aucune émotion, aucune empathie pour elle, ou pour l’histoire. Ça parle pour ne rien dire, ça s’exclame devant un bouquet de fleurs, ou devant une maison retrouvée mais le lecteur s’ennuie profondément, il ne se passe rien et les descriptions et pensées sont vite lassantes.

Je suis en colère !

Un livre inutile, chiant, insignifiant.

Faut dire aussi, je viens de finir deux excellents livres, j’ai dévoré même, la carte et le territoire, qu’on ne présente plus et la septième fonction du langage de Binet.

Putain !!

Lire deux excellents livres et lire ensuite ce torchon, quelle transition ! quelle chute lamentable ! pardon pour ma colère mais comprenez moi aussi : regardez le titre : les arbres ne nous oublient pas.

« Puisque vous les arbres, vous ne nous oubliez pas, alors pour vous remercier, je vous abats et vous transforme en pâte de papier avec laquelle je tisse un livre tout pourri, ne me dites pas merci, ça me fait plaisir ! »

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Les arbres ne nous oublient pas

http://www.bigmammy.fr/archives/2015/12/24/33105251.html
Lien : http://www.chevre-feuille.fr..
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Les arbres ne nous oublient pas

(je ne retrouve pas mon message) C'est le récit d'un voyage plein d'émotions que nous propose Michèle PERRET qui excelle dans son dernier ouvrage. Un retour vers son passé, vers "la ferme perdue de son père" écrit-elle, un voyage récent (mai 2015) à Oran puis dans son village natal Mercier-Lacombe/Sfifes En Algérie où tant et tant de gens ont souffert et souffrent encore de l'absurdité d'une guerre ô combien dévastatrice.

Ses pages sont emplies d'émotions, de tendresse, d'amitié envers l'Algérie d'aujourd'hui. On sent l'Auteure profondément émue par sa visite. Son père est là. Sa mère est là. En lisant, je l'ai imaginée entourée de leurs ombres protectrices. Ces fantômes bienfaisants ne seront jamais bien loin si un jour elle a besoin d'eux, Michèle PERRET a conforté ces liens qui lui tiennent à coeur. J'ai adoré ce livre. Le lecteur a voyagé dans le passé ? mais il est plongé dans la réalité de l'Algérie d'aujourd'hui qu'elle aime énormément, ce livre nous faire partager cet amour. Il est magnifique. C'est une grande et belle écriture. De plus, il est beau et bien présenté. Vraiment un beau livre à lire.
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Les arbres ne nous oublient pas

Michèle Perret nous livre ici son carnet de voyage en Algérie, retour tardif au pays perdu de son enfance. D'une rive de la Méditerranée à l'autre, d'une époque à l'autre, de celle de l'Algérie française de jadis à celle de l'Algérie indépendante d'aujourd'hui, elle évoque au fil du voyage ses découvertes et redécouvertes, avec émotion et sensibilité lorsqu'il s'agit des reliques du passé et une bienveillante curiosité pour les transformations du présent. J'ai peu connu ce monde disparu, quelques semaines de vacances étant enfant, par ci par là, mais j'y reconnais les souvenirs de ma famille maternelle, dont les voix sont aujourd'hui presque toutes éteintes, et leur amour pour cette terre qu'ils avaient dû quitter. Je connais encore moins l'Algérie d'aujourd'hui où l'auteure a été si chaleureusement accueillie par ses amis, mais cette évocation lucide et apaisée, parfois émouvante, toujours juste, est de celles que je voudrais faire lire à mes enfants...
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Les arbres ne nous oublient pas

Oh! Que j'ai aimé ce carnet de voyage en Algérie, qui décrit tout à tour l'époque coloniale et l'époque contemporaine... L'enfance de l'auteure dans une ferme et la réalité de la vie dans l'Algérie d'aujourd'hui.

Un livre à la fois autobiographique mais aussi historique; qui permet de comprendre une période de l'histoire et même d'en tirer des leçons pratiques, pour peu que l'on ait des envies d'expatriations!
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Les arbres ne nous oublient pas

De beaux souvenirs confiés avec générosité,

Des détails lointains, occultés , qui resurgissent au gré de ces pages ensoleillées,

D'autres réminiscences douloureuses, difficiles à oublier,

Des mots-vérité assumés,

Nostalgie , bien sûr, partagée.
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Les arbres ne nous oublient pas

"On est de son enfance comme on est d'un pays"Antoine de Saint Exupéry

Je remercie Masse Critique de m'avoir permis de découvrir ce livre et une maison d'édition avec une belle appelation:Chèvre-feuille étoilée.

C'est un récit intimiste,touchant,émouvant,poétique et simplement écrit où se superpose le passé et le présent,l'Algérie coloniale et l'Algérie contemporaine.Michèle Perret se pensait trop moderne,trop tournée vers l'avenir pour être un jour gagnée par la nostalgie,et pourtant...Avec elle et ses amis,nous nous promenons dans Oran,Sidi Bel-Abbès et leurs environs pour finir par la découverte de la propriété familiale"Saint-Jean du Moulin"fondée par son arrière grand-père,que son grand-père et son père ont continué à mettre en valeur et qu'ils ont profondément aimé.Dans cette propriété laissée en grande partie à l'abandon,l'auteure nous emmène à la rencontre des nouveaux propriétaires,de ses souvenirs et de ses fantômes...Dans ce récit comme elle le dit,elle absorbe de tous ses sens et compare...et elle nous restitue toute son émotion."Alors,pendant que le soleil se couchait sur le plus beau domaine du monde,sur la plus belle terre du monde,mon coeur s'est serré..."et le mien aussi.
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Terre du vent : Une enfance dans une ferme ..

Dans un monde de fantômes et de féérie, la culpabilité diffuse d'une petite pied-noire.
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Terre du vent : Une enfance dans une ferme ..

Le titre laisse rêveur et annonce d'emblée une prose poétique, marque de l'auteur. "Terre du vent", deux éléments naturels associés ici dans le souvenir, dans la rêverie, dans le retour sur un passé pas si lointain. Certes, s'il y a des éléments autobiographiques, ils appartiennent à Michèle Perret. Car ce texte n'est pas un récit de vie pur et simple. Écrit à la troisième personne du singulier, il permet à l'auteur de faire des références personnelles en toute pudeur mais il permet également une identification du lecteur. Car cette petite fille devient presque tout un chacun et si ce n'était cette période historique marquée, elle pourrait presque être intemporelle, symbole d'un lieu de notre enfance. L'onirisme en fait ressortir toutes les saveurs, toutes les senteurs. Les couleurs, la nature le sublime. Même le quotidien en devient magique. La fraternité entre les différentes nationalités, les différentes couches sociales font rayonner ce pays. Cependant, La petite Choune va également expérimenter les aléas du quotidien. Tout n'est pas rose dans une vie. Mais là encore, c'est tout en retenue, à pas feutrés, qu'on va nous délivrer les moments douloureux.



Puissance des mots, magie poétique, tels sont les vecteurs de ce magnifique texte qui nous laisse sans voix.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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