Michiko Aoyama

La Bibliothèque des rêves secrets est le genre de titre que l'on peut commencer, reposer et reprendre plusieurs jours après sans avoir l'impression de le faire traîner. Il est conçu comme 5 tranches de vie qui toutes ont un point commun : le protagoniste se rend dans une bibliothèque d'un centre social. La bibliothécaire lui fait des recommandations, ajoute un titre qui en apparence n'a rien à voir et offre même une petite création en feutrine.



La Bibliothèque des rêves secrets est le genre de titre qui invite surtout à l'introspection. Avec une certaine philosophie, on lit la vie d'individus en plein questionnements. Comme nous sommes au Japon, la donne "travail" est assez importante. On a ainsi des individus en quête de sens ou de vocation. Des individus qui cherchent à assumer plusieurs choix tout en étant heureux. Des individus qui cherchent leur place, ne travaillant pas ou plus. Chacune des histoires invitent à des réflexions sur soi-même, sur la vie en général. le sens qu'on lui donne. C'est ce que j'aime dans ce genre de récit japonais. On nous offre une bulle de douceur, sans jugement mais tellement propice à la réflexion et à l'introspection.

La bibliothécaire incarne ici le rôle du sage. Pour autant, le récit est tel qu'on se rend compte que si elle a une excellente philosophie de vie, elle donne seulement un coup de pouce et que c'est leurs propres interprétations que les mènent là où ils vont.



Des cinq histoires, on peut dire que cela va crescendo en émotion. Les trois dernières m'ont indéniablement plus plu. J'ai été touchée par la mère qui ne veut pas sacrifier sa carrière pour autant. de même que par le chômeur qui a une vision de lui-même tellement négative. Que dire surtout du retraité qui cherche un sens à sa vie? Ce sont des questionnements que l'on est tous amenés à se poser, des situations que l'on est tous amenés à vivre après tout.



Alors bien sûr, dans ce genre d'histoire, le personnage que l'on veut le plus connaître - ici la bibliothécaire - n'est jamais celui qui est le plus développé. En revanche, on apprend des éléments de sa vie par petits bouts, au fur et à mesure des histoires.



C'est un ouvrage qui parle certainement encore plus aux amateurs de la littérature japonaise. Ne connaissant pas les références , j'ai eu la sensation que certains éléments m'échappaient. Mais j'en ai tout de même savouré la poésie à travers ce titre. C'est ce qui prime.

Je poursuis petit à petit ma découverte de la littérature asiatique et malheureusement ce n'est pas tout le temps une réussite.



Ici je n'ai pas tellement compris le sujet du récit cela ressemblait au début un peu à tant que le café est encore chaud mais version chocolat avec des clients, cependant ici c'est bien différents, nous rencontrons différents personnages mais sous forme de nouvelles donc il n'y a pas de lien entre eux.



Cela m'a bien déroutée et je n'ai pas tellement compris du coup le but du récit, j'ai été plutôt perdu du coup dans ce récit qui est heureusement court.



Je n'avais jamais lu cet auteur mais je ne suis cependant pas certaines d'en lire un autre, tant je n'ai pris aucun plaisir à la lecture de ce livre, duquel il ne me reste déjà plus rien quelques heures plus tard, à part un sentiment d'ennui profond.

Qui ne rêverait pas de rencontrer Madame Sayuri Komachi ? A travers cinq personnages et histoires, à chaque fois différente, Madame Komachi, les aidera à poursuivre leur parcours.



Placé dans un coin, derrière un paravent, avec peu de mot, elle cerne les personnes qui s’adressent à elle. Souvent ce sont des personnes qui se cherchent, qui sont à un stade de leur vie où elles se posent des questions, parfois un peu perdues. Grâce à son attitude, à son attention elle trouve ce qu’elles sont venues chercher et ajoute un livre qu’elles n’ont pas demandé, mais qui aura un impact sur leur destin, ainsi qu’un petit cadeau personnalisé.



Alors, vous aussi entrez dans ce centre social de quartier dans lequel se trouve une bibliothèque et allez à la rencontre de Madame Sayuri Komachi, très imposante, et des personnes qui viendront l’aborder. Vous apprécierez.

En tant que lectrice Nami, j'ai pu découvrir ce merveilleux livre en avant première.



Il y’a des livre qui vous prennent aux tripes, des plumes qui vous font voyager et surtout des personnages qui vous marquent à jamais : La Bibliothèque des rêves secrets, regroupe selon moi tout cela.



Nous allons découvrir, croire et espérer avec des protagonistes aux rêves différents mais qui ont un réel besoin de retrouver espoir en la vie et en eux-mêmes. Sayuri Komachi c’est la bibliothécaire qui se situe au cœur du Japon, cette dernière attend ces gens qui se situent à un croisement de leur vie, qui sont soumis à des questions existentielles.



Mystérieuse et discrète elle se révèlera être bien plus que cela et va remettre à tous ces personnages les outils nécessaires pour s’en sortir et surpasser leur appréhensions et donc à s’ouvrir sereinement au futur.

Une lecture dans laquelle je me suis reconnue, une plume fluide et vibrante qui vous emmène au Japon où nous sommes totalement immergés dans cette ambiance et ces lieux merveilleux : vous en aurez des étoiles pleins les yeux.



Cette lecture croyez-moi ne vous laissera pas indifférents. J’ai aimé découvrir toutes ces petites histoires qu’ils soient salariés ou retraités, jeunes ou vieux. Oui, ce sont des personnages aux destins étroitement liés, tous touchants à leur manière. J’espère qu’ils sauront vous faire voyager comme ce fut le cas pour moi.

La lecture de ce livre était comme une dégustation de chocolat dans un assortiment à l’aveugle.



Le plaisir de l’anticipation de découvrir une nouvelle saveur à chaque histoire comme on anticipe le goût d’un chocolat fourré dont on ne sait rien.



Chaque tableau ajoute sa pierre à l’ensemble et l’autrice tisse des liens entre chacun avec discrétion et doigté. Les différents portraits et morceaux de vie permettent de mettre en avant différentes approches d’une résilience ou d’une adaptation à la vie.



Ce n’est pas moralisateur ni mièvre. Les personnages ne se sortent pas de situations exagérément désespérées. Beaucoup de simplicité et de douceur dans cet ouvrage qui fait du bien comme une bouffée d’air frais sans chichi.

Pousser la porte de la bibliothèque tenue par Sayuri Komachi constitue le point de départ d’une évolution dans la connaissance de soi et un mieux être à venir. Cinq personnes différentes vont en faire l’expérience. Les livres recommandés par la bibliothécaire au physique pour le moins surprenant agissent comme un tremplin dans leur vie. En peu de temps, elle parvient à cerner où chacun en est dans sa vie. Un roman tout doux à savourer avec un thé vert japonais et confortablement installée.

Livres au cœur

Un titre intrigant, une jolie couverture (avec un chat !) : il n’en fallait pas plus pour que ce livre rejoigne mes pénates. Alors oui, je ne suis pas une adepte de la littérature « feel-good » ou littérature positive, encore moins s’il s’y cache un discours de développement personnel : mais, sortant d’une lecture très noire, j’avais tout de même besoin d’un peu du réconfort promis par ce roman.

C’est un peu par hasard que Tomoka, Ryô, Natsumi, Hiroya et Matsao vont franchir le seuil d’une petite bibliothèque nichée au sein d’un centre social d’un quartier de Tokyo. Deux femmes, trois hommes, tous les cinq ont l’impression d’être dans une impasse, que ce soit professionnellement ou personnellement. Leur rencontre avec Sayuri Komachi, une bibliothécaire atypique et assez mystérieuse (impression de Tomoka en la voyant pour la première fois « Sa silhouette rappelait un ours polaire hibernant dans une grotte » ; pour Ryô « Sa peau et ses vêtements étaient si blancs qu’elle rappelait le Bidendum Chamallow de SOS Fantômes. » ; pour Hiroya « Elle portait un tablier ivoire, et avec sa peau pâle et tendue, sans imperfection, elle ressemblait… Comment dire… À Baymax du dessin animé de Disney Les Nouveaux Héros. » ; quant à Hiroya, c’est « quelqu’un qui ressemblait à Genma Saotome en panda » alors que pour Matsao, elle lui rappelle « un énorme kagami mochi, ce double mochi ornant les sanctuaires shintos au Nouvel An »), va les aider à apercevoir le chemin à l’horizon. Mme Komachi, après leur avoir posé la question « Qu’est-ce que tu cherches ? » leur conseillera à chacun un livre totalement inattendu et leur remettra un petit cadeau (« le petit plus ») grâce auxquels ils parviendront à trouver, en eux, l’élan nécessaire pour atteindre leurs rêves.

J’ai bien aimé l’atmosphère de ce roman, une ambiance à la fois légère et grave, pas si feel-good que ça finalement. La société japonaise n’est pas tendre avec celles et ceux qui « n’entrent pas dans les cases », et ce livre, à travers les portraits de ces cinq personnages le montre bien.

Une lecture agréable et réconfortante qui en plus de faire l’éloge de la lecture nous conseille de nous montrer un peu plus bienveillant, à l’égard des autres mais aussi vis-à-vis de nous-mêmes.

Un très joli roman japonais plein de douceur et de bienveillance, avec une pointe de magie :)

Les 5 personnages se retrouvent tous à un moment de leur vie où ils se posent beaucoup de questions. Quel sens vont-ils donner à leur vie à venir?

Leur point commun est qu'ils vont tous découvrir la bibliothèque du centre social de leur quartier et cela va modifier leur vision du monde.

Ils rencontrent alors une bibliothécaire atypique, Sayuri Komachi, qui va certes les guider vers les livres qu'ils cherchaient mais qui va leur apporter des réponses supplémentaires, en leur offrant un petit cadeau et en leur proposant à chacun un livre particulier.

J'ai beaucoup aimé ce roman simple, élégant, d'une structure certes répétitive, mais vraiment relaxante.

Ah ça, depuis quelques mois, ou quelques années, ou la Covid (au choix !), des livres avec en titre « la bibliothèque, la librairie, le restaurant, la papeterie, le magasin, la pâtisserie ou le café » déferlent, précisément sur les étals de nos librairies ! Toute une ville est convoquée dans nos lectures, est-ce ce dont on a besoin, d’un peu plus de proximité ? Je ne saurais dire.



Ceci dit cette bibliothèque-là n’est pas exactement celle qu’on imagine. D’une taille moyenne, on en parcourt peu les rayons. Elle est sise dans un coin de ce qui s’appelle un centre social au Japon, centre collé à une école maternelle.



Je rapproche un peu ce centre social d’une « Maison pour tous » comme on les appelle à Montpellier, à savoir des endroits gérés par la Mairie, où vous pouvez venir prendre des cours gratuitement, mais sur inscription. Ici, aussi bien de l’Ikebana, l’art floral japonais, que des cours d’informatique ou encore des animations pour les enfants.



Mais ce n’est pas tant la bibliothèque de ce centre, qui nous intéresse, que la bibliothécaire, Sayuri Komachi.

Faut-il voir dans le gros chat blanc ronronnant de la jolie couverture pastel « kawai », une allégorie de cette imposante dame, habillée tout en blanc des pieds à la tête, avec une broche garnie de fleurs blanches dans le chignon, attendant les lecteurs, en faisant du travail à l’aiguille ?



Assez nonchalante, parfois laconique, parfois presque enfantine, mais toujours concise dans ses réponses, c’est un « drôle » de personnage !



On apprendra peu de choses d’elle, elle n’est pas comme un personnage central du livre, mais c’est tout de même, d’une histoire à l’autre, l’instigatrice de changements ténus chez les gens qui la rencontrent.

C’est un roman choral, un chapitre correspond à une personne, tous vivant dans l’arrondissement du centre social, dont ils dépendent.

Parfois un personnage est cité à nouveau dans le chapitre correspondant à un autre, ce qui nous permet d’avoir de ses nouvelles. 😊



Ce que j’aime avec les auteurs nippons, et en ce moment je lis quelques autrices japonaises, c’est qu’elles nous racontent la « vraie » vie, enfin il me semble, au Japon.



Rien d’extravagant donc, mais par contre on y trouve beaucoup de poésie.



Chacune des personnes dans ce livre est différente : une jeune vendeuse dans un grand magasin de 21 ans, un jeune chômeur de 30 ans qui a un don pour les dessins, ayant fait les Beaux-Arts, ou un tout jeune retraité de 65 ans par exemple.

Ils sont dirigés pour des raisons différentes vers le centre, et immanquablement prennent les conseils de la bibliothécaire pour emprunter des livres sur la discipline choisie, par exemple le jeu de go ou l’informatique.



A la toute fin du court entretien avec Mme Komachi, elle leur donne une feuille sur lequel il y a 2 ou 3 noms de volumes en rapport avec ce qu’ils cherchent, ainsi que la référence d’un volume complètement décalé par-rapport à eux et à leur recherche !



Mais peut-être pas si décalée avec un de leurs rêves…



Par exemple pour la première jeune fille, un livre de contes qu’elle adorait quand elle était petite, va lui ouvrir les yeux sur un des aspects de son caractère, mais je ne dévoilerai rien !😉



Et pour moi, c’est là que se place un des intérêts du roman. Les changements ne seront ni spectaculaires ni radicaux, mais tout en douceur. Juste de petits changements, des réflexions sur les vies et c’est apaisant, doux, et intéressant.



Les personnages sont vifs et attachants, même si chacun n’est décrit que sur une cinquantaine de pages, mais on a le temps de réfléchir sur des aspects de sa propre vie.



Mais si vous cherchez des histoires de grands changements de vie, avec des listes de livres à rallonges provenant de cette bibliothèque, que vous-même vous pourriez lire, passez votre chemin ! 🚶🚶

Sans le vouloir, j'ai lu coup sur coup deux romans japonais de la même veine : du fantastique feel good, un genre que je trouve parfait pour cette littérature si touche qui aime toucher à l'intimité de nos âmes en peine. Alors après Tant que le café est encore chaud, laissez-moi vous parler de La Bibliothèque des rêves secrets.



Premier roman de Michiko Aoyama, il se présente comme un roman choral donnant la voix à cinq personnages d'âges, de sexes et de situations diverses qui sont à un moment clé dans leur vie : celui où ils en ont marre, mais grâce à une rencontre surprenante dans un lieu à la fois familier et hors du temps, leur vie va changer. Je rapprochais ce texte de celui de Toshikazu Kawaguchi dans mon introduction, pourtant la plume de Michiko Aoyama m'a semblé bien moins poétique, plus franche et réaliste. Elle s'attaque en effet à des personnages et des situations plus terre à terre, plus universelles, mais ce n'est pas pour autant que ça ne nous touche pas.



Les cinq personnages qu'elle nous offre de rencontrer sont : une jeune active qui ne trouve pas son boulot épanouissant, un employé qui rêverait de faire autre chose mais n'ose pas se lancer, une femme qui a repris le travail après son accouchement mais qui a perdu le super poste qu'elle avait lutté pour avoir, un chômeur au parcours artistique qui se cherche et un retraité pour qui la transition n'est pas simple à faire après une vie très active mais au final un peu vide. Ce sont des situations dans lesquelles on pourrait tous se retrouver, peu importe notre âge, notre sexe, notre pays. J'ai aimé cela.



Mais l'autrice ne se contente pas de nous raconter ce qui va mal chez eux, elle leur offre, à travers une incursion aux limites du fantastique, une voie pour aller mieux et cette voie - ô comble du bonheur pour la bibliophile que je suis - passe par la rencontre avec une bibliothécaire et un titre personnalisé qu'elle leur recommande à chaque fois. C'est magique ! Avec un travail sobre et tout en finesse, l'autrice rend ainsi ses lettres de noblesse à la littérature et au pouvoir des livres. Elle nous montre comment, dans des moments compliqués, on peut y trouver du réconfort et des réponses. Cependant, il ne faut pas s'attendre à une réponse toute faite et l'autrice le montre bien, c'est aussi une ode au courage personnel, au courage de se reprendre en main et d'oser !



Ce roman est donc pétri de bonnes intentions et c'est un vrai bonheur de le lire pour ça. Il débute à chaque fois par des rencontres un peu moroses où on comprend bien le vague à l'âme des personnages. Mais il évolue à chaque fois vers de très beaux et puissants cheminements de vie, qui pourraient n'avoir l'air de rien, mais qui sont tout, car il faut oser faire ce qu'ils font : s'ouvrir aux autres, reconnaître ses fautes et ses failles, demander de l'aide, changer de voie, poser cartes sur table à son conjoint, se remettre en question alors qu'on est âgé, etc. Ainsi, chaque personnage qui pouvait sembler soit un peu déprimant, soit un peu agaçant au début de son histoire, devient émouvant et lumineux au fil des pages et ceci grâce au pouvoir de cette bibliothécaire - magicienne.



Fil rouge de l'histoire, celle-ci fut mon petit coup de coeur sous la plume de Michiko Aoyama. Je me suis beaucoup amusée de la façon un peu brute de décoffrage dont elle la dépeint dans son relationnel aux autres, alors qu'elle fait preuve d'une telle sensibilité dans ses choix de conseil de livre. D'ailleurs, le lieu où se déroule l'histoire, cette bibliothèque de quartier rattachée à une école et ouverte à tous les habitants, elle a un je ne sais quoi d'artefact fantastique, comme le Tardis de Docteur Who, l'armoire de Narnia, la gare d'Harry Potter, et ça m'a fascinée. C'était un lieu parfaitement mis en scène par l'autrice, à la fois lieu de vie familier pour nous et lieu mystérieux dès qu'on s'approchait de ses profondeurs par aller à la rencontre de Mme Komachi.



Nouvelle très belle histoire feel good, je commence à me dire que j'aime beaucoup cette veine de la littérature japonaise et sa touche fantastique. Je la trouve humaine, sensible, universelle avec des messages simples et puissants pourtant. C'est le genre de lecture qui fait un bien fou au coeur, que celui-ci soit en peine ou non, car elle nous montre des voies, des opportunités pour avancer si ça va mal dans nos vies, nous empêchant de craindre que rien n'est possible. C'est le genre de lecture curative que je recommanderais à tout le monde !
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Les livres ont le pouvoir de changer votre vie, celui-ci vous le démontre!

Cinq personnes, cinq histoires, avec comme points communs pour chacun le sentiment de ne pas avoir réussi à se réaliser dans la vie et une rencontre avec Sayuki Komachi, bibliothécaire dans un centre culturel de quartier. A chaque demande, elle rédige une liste d'emprunts dans laquelle figure toujours un titre incongru et une petite peluche en laine feutrée qu'elle réalise elle-même. A partir de ces éléments intrigants, ces lecteurs vont cheminer progressivement vers un futur différent de celui de leur routine monotone.

Pourquoi fait-elle ça ? Comment sait-elle ce qu'il faut à chacun ? Beaucoup de questions qui n'auront pas forcément de réponse mais la magie de ces histoires réside justement dans ce flou à mon sens.

Une lecture touchante et qui fait réfléchir, car chacun est le moteur du changement qu'il espère, il suffit parfois de tellement peu pour décider de s'engager dans une nouvelle voie.

Lire ce roman au moment où je suis en train de réfléchir à mon poste est parfait.



Nous voyons plus nos collègues que notre famille en travaillant, presque.

Et le travail où l'on se sent ni reconnu ni utile peux impacter notre vie privée et en sens inverse aussi, être mal dans sa vie impacte sur notre lieu de travail.



Donc j'avoue que dès les premières pages, je me suis sentie concernée.



Le pitch est simple : un personnage vient se renseigner pour un livre ou une idée est il repart avec le livre demandé ou qui respecte l'idée et un livre qui n'as rien à voir et un petit plus ...

Et ce livre hors sujet est la source de réflexion (entre autre) de la personne.



Chaque chapitre est centré sur un protagoniste et au bout de quelques chapitres ont les revoit en filigrane.



J'ai aimé l'idée (et j'y crois) que certains livres nous bousculent, nous amènent à la réflexion.



Et découvrir au fil des pages des informations sur cette si secrète bibliothécaire est mignons et la rend humaine.



Comme toujours les auteurs japonais savent à travers des phrases et une vision de la vie à amener une douceur dans certains moments difficiles.



Vraiment un livre qui une fois refermé reste en nous.

Un vrai coup de cœur pour ce livre japonais dans lequel on plonge avec délectation.

Au début, avec le premier personnage, je cherchais toujours des réponses aux titre, recette ou autre information japonaise inconnue.

C'est un vrai bain de simplicité, de valeurs, de sincérité, de naissance ou renaissance pour certains personnages.

Quand on pense qu'il suffit qu'une personne vous tende la main....

Du marron au blanc, chaque chapitre de ce livre porte, outre le titre , le nom d'une couleur, qui sera présente dans la tranche de vie racontée. C'est une petite pépite que ce roman à la japonaise: fraîcheur, tendresse, élégance, raffinement. Amour filial, amour conjugal, amitié, attirance. Tout se passe à Tokyo dans ce petit café où règne un serveur discret et attentif. C'est un régal...Et nous fait tout de même voyager jusqu'à Sydney!

J'apprécie décidément beaucoup ces petits délices littéraires.

La Bibliothèque des rêves secrets” de Michiko Aoyama est un excellent livre qui offre une échappée belle dans un univers à la fois poétique et humain. Dès les premières pages, l’atmosphère relaxante et immersive m’a séduit, emportant mon imagination dans les ruelles de Tokyo.



La petite bibliothèque dirigée par Sayuri Komachi, au cœur de la ville, se révèle être un havre pour une diversité de personnages. Des hommes et des femmes, jeunes et vieux, chacun avec son propre récit, se rencontrent et tissent ensemble une histoire qui célèbre la richesse des expériences humaines et la beauté des rencontres inattendues.



Ce qui distingue ce roman, c’est son mélange subtil de légèreté et de profondeur. Les descriptions d’Aoyama sont captivantes, peignant un tableau de Tokyo qui est à la fois intime et nouveau. Sa narration, douce et fluide, nous emmène dans un voyage à travers les espoirs et les rêves de ses personnages, nous laissant à la fois détendus et pensifs.



C’est une lecture enrichissante pour ceux qui apprécient les histoires où se mêlent poésie et réflexions sur l’humanité. Michiko Aoyama nous offre ici un roman qui captive et apaise.

Lecture doudou qui fait un bien fou et nous incite à poursuivre nos rêves ainsi qu'à voir les choses de manière positive.



J'ai adoré me plonger dans ce récit empli de bienveillance et de douceur. La trame narrative m'a.beaucoup plu, notamment le fait que nous retrouvons de petits clins d'oeil à d'autres personnages rencontrés dans les chapitres précédents (chaque chapitre s'intéresse à une personne plus particulièrement).



Nous découvrons des Japonais de tout âge et de tout horizon, avec chacun leurs aspirations et leurs tracas, leurs peurs et leurs espoirs. À travers leur destin, nous en apprenons plus sur la société japonaise assez complexe et codifiée, ainsi que sur le dur monde du travail au pays du Soleil levant.



Ces cinq personnages m'ont chacun émue à leur façon, j'avais envie de leur dire que tout se passerait bien et qu'ils ont le droit d'exister et d'avoir leurs propres envies. Une très grande politesse, une gentillesse extrême et l'envie de s'excuser régulièrement ressortent tout de même de tous, ce qui nous laisse penser qie cela doit être un des traits de caractère des Japonais.



J'ai beaucoup aimé le fait qu'un livre les fasse réfléchir longuement et appréhender leurs tracas sous un autre angle. La bibliothécaire qui les conseille est comme une magicienne ayant le pouvoir de changer leur destin grâce à un livre, même si en réalité ce sont les lecteurs qui font changer les choses et voient dans le récit ce qu'ils souhaitent y voir.



Lecture vraiment de pur bonheur et que je conseille à tous !

Toute la délicatesse japonaise est au rendez-vous de ce délicieux petit livre qui chapitre après chapitre prend une nouvelle teinte. Une palette de douze couleurs que le fin pinceau de Michiko Aoyama dépose en petites touches qui se complètent ou se juxtaposent pour composer un kaléidoscope raffiné où chaque couleur correspond à un personnage et un moment important de sa vie. Ainsi se composent et s'offrent au regard les facettes d'une histoire qui prend naissance et se termine au Café Marble de Tokyo, avec des allers et retours à Sydney.

L'auteur a eu la délicatesse et la subtilité de donner à chacun des chapitres une couleur liée à un détail qui permet de fixer la mémoire du lecteur. Ainsi une fois le livre terminé, ou en cours de lecture, on peut retrouver facilement, à la seule évocation de la couleur, le fil de l'histoire du personnage qui lui est associée. Le marron du chocolat chaud, le jaune de l'omelette, le rose du vernis à ongles, le bleu de la mariée, le rouge du fil du destin, le gris des futurs cheveux du mari, le vert de l'artiste peintre, l'orange de la sandwicherie, le bleu turquoise du filtre d'amour, le noir des yeux d'Atsuko, le mauve des fleurs de jacaranda, le blanc de la neige et de la lettre d'amour.

Aussi que ce soit un jeudi ou un autre jour de la semaine, peu importe, laissez-vous tenter par le chocolat chaud de Michiko Aoyama dont la saveur ravira, si ce n'est vos papilles, du moins vos pupilles.

Quel est le lien entre Tomoka, jeune femme de 21 ans vendeuse de prêt-à-porter, Ryô 35 ans comptable chez un fabricant de meubles, Natsumi 40 ans ex-membre du service éditorial d'un magazine, Hiroya 30 ans et toujours sans emploi, Masao 65 ans retraité de la célèbre fabrique des merveilleux Honey Dome de Kuremiyadô ?



Et si ce lien était tout simplement la bibliothèque du centre social d'Hatori.

Et surtout Komachi, imposante et mystérieuse bibliothécaire qui chaque jour fabrique des petits objets en feutrage à l'aiguille et tape sur son clavier à la vitesse de la lumière.



Quel étrange personnage, imposante, déstabilisant, à la voix douce et empathique, elle a toujours les mots qu'il faut pour faire ouvrir les cœurs et enfin dire tout ce qui pèse et tourmente ceux à qui elle s'adresse lorsqu'ils viennent la consulter pour un conseil de lecture.



Elle leur propose une gamme complète de lecture et ajoute à chaque fois un livre dont le titre et le sujet semblent totalement saugrenus.

Et pourtant ! C'est justement là le déclenchement d'une introspection, d'une remise en question ou au contraire d'une façon de s'affirmer et se rassurer enfin. D'accepter d'être soi-même.



Il y a comme toujours dans les romans japonais une sérénité, une façon de voir la vie, les autres, soi-même qui aide et interpelle, qui rassure et interroge, qui permet à chacun d'avancer.

Livre pour se remonter le moral, positiver !

Au fond de la bibliothèque Sayuri reçoit les clients , elle les écoute brièvement et leur conseille des livres . Mais elle ajoute toujours un livre n’ayant aucun rapport et elle offre une feutrine qu’elle a elle même fabriqué.

C’est toute la magie de cette histoire , cette femme à chaque fois perçoit et donne de quoi réfléchir sur les questions que le client-lecteur n’est pas venu chercher !

Un roman feel good avec tous ces personnages si différents mais si proches et se connaissant tous sans le savoir .



« Tant que le café est encore chaud », « elle et son chat » et maintenant celui-ci ! Est ce un genre de littérature spécifiquement japonaise !? À savoir des histoires avec un thème commun et des personnages liés les uns aux autres



Douceur et bien être, une agréable lecture

Un titre pareil ne pouvait que m’attirer ! J’ai été enchantée par cette lecture. Tout commence dans un petit café, le café Marble, à Tokyo, caché derrière des cerisiers en bordure d’une rivière. Le jeune serveur est tombé sous le charme d’une cliente qui vient tous les jeudis s’asseoir à la même table et commander un chocolat chaud. Ce roman se décompose en chapitres qui nous présentent différents personnages qui ont tous un lien avec le propriétaire du café, un certain Master. On se promène ainsi de Tokyo à Sydney à la découverte de douze personnalités qui ont toutes en commun de chercher le bonheur dans les petites choses du quotidien. J’ai beaucoup aimé Cindy véritable sorcière qui a envoûté son voisin, ou encore You passionnée par la couleur verte et bien sûr « chocolat chaud ». J’ai découvert que cette autrice a écrit un roman avant celui-ci dont le titre m’a tout de suite plu aussi La bibliothèque des rêves secrets. Une prochaine lecture en perspective !
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