Citations de Mikaël Ollivier (357)
C'est l'histoire d'une fille qui a une dure journée: le mercredi. Elle commence par du piano puis du solfège après elle mange son repas habituel: steak haché frites, puis elle fait de l'équitation et de la natation.
J'ai beaucoup aimé ce livre car pour moi c'est tout le contraire de ce que l'on pense du mercredi: normalement le mercredi on se repose!
Je recommande ce livre à ceux qui aiment les livres courts et faciles à lire.
Dorian
C'est l'histoire d'une fille qui a une dure journée: le mercredi. Elle commence par du piano puis du solfège après elle mange son repas habituel: steak haché frite, puis elle fait de l'équitation et de la natation.
C'est bon de dormir, mais c'est mal fait parce qu’on s'en rend compte seulement quand c'est trop tard et qu'on est réveillé.
puis ma mère. Ma mère qui avait accouru et qui s'était jetée dans mes bras. Qui m'avait serré si fort que j'avais senti ses tremblements et les battements affolés de son cœur. Il y avait dans ses gestes toute la peur qu'elle avait éprouvée pour moi, mais aussi le soulagement, l'émotion et autre chose. Quelque chose de si gros que je n'osais le nommer, même en pensée. Et l'incroyable bonheur que j'avais ressenti en me laissant aller à son étreinte. En pleurant dans ses bras. Un bonheur, comme un soulagement, qui n'était pas seulement la conséquence de l'épreuve que je venais de traverser, mais celle de dix-huit années de manque. Personne ne peut savoir ce que c'est de pleurer dans les bras d'une mère s'il n'en a pas été privé toute sa vie.
j'avais vécu dix huit ans sans elle. Appris à marcher, à dire papa et pas maman, à faire du vélo, à tomber et à me relever. Sans elle, j'avais appris à écrire. Sans elle, j'avais appris à compter. Sans elle, j'avais appris à ne plus redouter le noir. Sans elle, j'avais découvert que les filles peuvent être en même temps douces et cruelles. Et les garçons décevants, moi y compris. J'avais appris la confiance et la trahison. La compromission. Sans elle, petit à petit, j'avais appris à moins attendre de la vie.
Et je ne voulais plus, qu'il me reste quelques minutes ou soixante-dix ans à vivre, peu importait. Je ne voulais plus. Plus jamais sans elle.
J'appelai donc mamie.
-Martin ?
-Je voudrai vérifier quelque chose, avant de prévenir la police.
-Quitte pas, je suis en voiture et il y a un flic... C'est bon il ne m'a pas vu.
La vie ne m'avait pas encore enseigné que l'on peut aimer une personne sans avoir forcément envie d'être tout le temps avec elle. Encore moins que l'on peut aimer mieux, et plus justement, en prenant soin de garder des zones de liberté, de secret et l’individualité.
Pour la première fois de sa vie, elle avait eu l'impression de regarder ses parents objectivement. Sans agressivité, sans les juger, elle avait juste pris le temps de les observer d'un point de vue nouveau et plus large. Elle s'était sentie grandir et se libérer de cette vision enfantine qui fait du père et de la mère les mètres étalons du monde. p.113
... quand il croise le regard de son fils, il lui sourit. Julien lui sourit en retour et un instant, fugace et magique, l'air est traversé par des ondes de leur affection réciproque. p.58
Chaque geste de l'un trouvait réponse chez l'autre, les corps se synchronisant, fusionnant sans maladresse, sans tâtonnement, comme si leur étreinte avait été préparée. p.34
La première conversation adulte qu'un homme puisse avoir avec son fils est celle où il admet qu'il ignore ce qui est bon pour lui, et qu'il n'a qu'une idée dépassée de ce qui est mauvais. Richard Ford, Indépendance (épigraphe)
La vie d'Hugo
Hugo est un jeune garçon, fils de professeurs, habitant en métropole. Il doit partir vivre quelques années à Mayotte, ce qui ne l'enchante pas vraiment au début. Après plusieurs rencontres, Hugo doit rentrer chez lui plutôt que prévu, sans sa famille. A son retour, Hugo est changé. Il n'a plus envie de rien, il n'a plus la même vision du monde, de la vie et des personnes qui l'entourent. Hugo se plaisait-il sur cette île ? Qu'a-t-il fait pour devoir rentrer plus tôt ? Que va-t-il devenir ? Pourquoi est-il changé ?
C'est un roman que j'ai bien apprécié. J'ai surtout aimé quand Hugo rentre chez lui, qu'il est changé, qu'il comprend la vie différemment. Mais j'ai aussi apprécié les mails qu'il échange avec Françoise, notamment ce passage rédigé par Françoise: « Il y a deux façons de vivre, Hugo. En se laissant porter sans se poser de questions par le temps qui passe, ou en essayant de comprendre qui l'on est et où l'on va. La deuxième solution est certainement la moins confortable, mais de loin la plus intéressante. La seule qui vaille pour moi.»
Je conseille ce livre à tous types de personnes.
Le jour de ses dix-huit ans, Alan n'a qu'un souhait : rencontrer celle qu'il ne connaît pas, qui l'a abandonné à sa naissance..Un voeu qui va faire basculer sa vie. Car, pour la rejoindre et rester auprès d'elle, il va devoir changer : Lui qui n'a jamais voyagé va parcourir l'Europe, de Londres jusqu'à Sofia, en passant par Prague et le Grand Nord. Lui qui a toujours obéi et a toujours été protégé par son père, va transgresser les lois et apprendre à ne pas avoir peur...sauf de perdre celle qu'il a eu tant de mal à retrouver...un thriller haletant !
J’ai aimé ce livre car le suspense reste tout le long et c’est le type de livre que j’aime. Au début, on ne sait pas ce qui va se passer. Est ce que Brice est le coupable, est ce que Martin va êttre capable de demontrer la possible innocence de Brice. Puis quand toutes les preuves sont contre Brice, le lecteur se demande que va faire Martin pour sortir Brice de cette prison. Enfin, quand Loic est prouvé coupable et detient Martin, On se demande comment il va s’en sortir et que va faire la police avec Brice. La fin est aussi bien car on sait ce qui se passe et on peut imaginer le restant de la vie des personnage.
La voix. Cette voix. Cette voix de femme. La voix de ma mère, qu’à dix-huit ans j’entendais pour la toute première fois et qui m’a coupé les jambes. J’ai étouffé un sanglot, me suis appuyé au mur.
J’ai poussé la porte, tout doucement.
Fait trois pas.
Elle se tenait debout, immobile, bouche entrouverte comme si elle manquait également d’air. J’ai vu à son regard qu’elle avait aussi peur que moi, et ça m’a fait du bien.
“J’ai toujours été fascinée par cette faculté du cerveau à faire mille choses en même temps”
Il y a des gens qui font ça très bien. Moi pas. Je rougis, je m’énerve et je boude.
J'ai immediatement regretté d'avoir accepté le plan de ma mère. De m'être dissimulé dans le renfoncement et de l'avoir laissée seule traverser seule la rivière.Seule aux prises avec ces assassins.
Nous ne nous étions pas retrouvés depuis dix minutes que nous étions déjà séparés. Et pour combien de temps, cette fois?
J'ai soudain eu la certitude que je ne la reverrais jamais, qu'elle allait se faire tuer, à quelques mètres de moi qui avais été trop lâche pour lui désobéir. J'ai été à deux doigts de sortir de ma cachette et de courir la rejoindre.
Mais je n'ai pas osé.
A mon angoisse s'est ajoutée une peur rétrospective.Tous avait été si vite dans le monastère.
Morgane
Plie mille grues de papier et tu verras ton voeu exaucé.