Désolé mais c'est non. J'ai eu beaucoup de mal avec ce graphisme très fade qui ne souligne aucun souci du détail. On a l'impression de lire une bd des années 50. Il faut dire que c'est du rechauffé puisque la première édition date de 1987 aux USA. La colorisation est vraiment hideuse. Cette bd n'a tout simplement pas supporté le poids des années et c'est vraiment manifeste.
Sur le récit, il faut vraiment entrer dans cet univers un peu particulier. J'avoue avoir lu beaucoup mieux dans le genre. Les situations décrites ne sont absolument pas crédibles et cela plombe l'ambiance dès le début avec ce prince va t'en guerre qui semble être sûr de lui pour combattre les forces du mal ayant rompu l'équilibre de paix et d'harmonie.
Il y a tout un lyrisme assez pompeux qui a eu raison de cette lecture vintage qui fut pénible. L’ensemble est d’une laideur confondante et d’un cynisme à peine supportable.
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Le problème principal de cette série de BD, c'est qu'elles se lisent beaucoup trop vite ! Vraiment j'ai eu l'impression de lire ce tome 2 en un éclair tellement j'étais plongée dedans.
C'est toujours un plaisir de se retrouver en post épisode VI bien avant la réinterprètation de Disney. L'histoire est bien plus intéressante et j'aime beaucoup les dessins.
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C'est la première fois que je lis du Star wars en dehors des films de Lucas. Note à moi même : occulter la dernière trilogie de mon cerveau en ouvrant un livre de l'univers.
Lire que Leia est enceinte et attend des jumeaux tout en se formant à l'art Jedi est légèrement perturbant quand on a déjà connu Kylo Ren donc j'ai du reprendre au début en me remettant dans le contexte post episode VI.
Les dessins sont sympa et plongent tout de suite dans l'univers sombre de la saga. Moi qui ne suis pas très BD (ok pas du tout, je les lis depuis 2 mois uniquement pour faire des points sur le Booklanta, soyons honnête !), ce premier tome me donne largement envie de poursuivre et ça tombe bien car mon mari possède les trois premiers.
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Je croyais que l'Empire avait succombé avec son empereur. C'est un peu difficile à croire qu'un système totalitaire puisse survivre à la personne qui l'initie. C'est un peu comme si on avait eu l'Empire en France qui avait survécu à Napoléon en la personne d'un de ses généraux. Oui, on sent bien que tout est fait pour rallonger la sauce. L'histoire de Star Wars comme elle terminait me satisfaisait. Le cycle de Thrawn est en trop.
Bon, je ne vais pas jouer mon rabat-joie. Comme tout fan de Star Wars qui se respecte, je voulais quand même lire cette suite même si j'étais hostile à cette idée. Il y a quand même une partie du mythe qui s'effondre. En plus, le dessin n'est pas de top qualité. Cela se laisse lire bien évidemment mais le coeur n'y est plus.
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Ultime tome de l’adaptation de la trilogie de Timothy Zahn en BD. Un tome passionnant pas ses intrigues et par ses personnages.
On peut regretter le manque de mise en avant des scènes de combats qu’ils soient spatiaux ou terrestres, dans le cadre d’un Comics c’est dommage, mais comme je l’ai dit auparavant, c’est une adaptation fidèle du roman qui laisse peu de place à des modifications scénaristiques ou illustratrices.
Je regrette donc un peu la non prise de liberté de Mike Baron dans cette adaptation mais on peut apprécier aussi cette fidélité au roman de Timothy Zahn.
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Le Grand Amiral Thrawn s’apprête à frapper la Nouvelle République avec une stratégie fourbe et machiavélique, tout en assurant ses arrières avec les contrebandiers et le Jedi Noir. La récupération de la flotte Katana et la fabrication de Clones lui donne une force de frappe supplémentaire.
Cet avant dernier tome prépare une fin intense sur plusieurs tableaux comme à la fin du « Retour du Jedi », une fin palpitante...
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Un récit toujours aussi prenant et qui commence à se décanter avant le dernier chapitre. La flotte Katana est l’enjeu de la bataille entre l’Empire et la Nouvelle République mais les guerres intestines du pouvoir permet à Thrawn de devenir de plus en plus puissant.
Un comics, par rapport à un roman, ne peut pas développer autant le caractère des personnages mais il y arrive assez bien avec le Grand Amiral Thrawn, un stratège excellent, qui fait preuve d’autorité quand il le faut mais aussi de discernement quand la situation l’exige. Il est assez bien dépeint dans le comics, il est clair que c’est un élément essentiel et incontournable de la trilogie de Timothy Zahn qui en a fait son personnage fort et remarquable.
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Contrairement au livre, j’ai trouvé la rencontre de Luke avec le Maître Jedi assez décevante. Dans le roman, on sent beaucoup plus cet intérêt de Luke de trouver un de ses semblables, même si il se rend compte assez vite que ce n’est pas la rencontre dont il rêvait.
Les personnages du comics manquent d’expressions et le rythme est assez haché.
Malgré cela, on reste sur un bon comics mais l’adaptation joue la facilité, j’aurai aimé un peu plus d’originalité, quitte à s’échapper un peu du scénario du roman.
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Un tome plutôt tourné vers les intrigues politiques et les actions en sous-main. Le travail sur le récit est intéressant mais on sent que le comics est basé sur un roman. Ce qui passe bien en roman peut être un peu rebutant en comics où on attends un plus d’action.
Le comics prends le parti de se tenir au scénario du roman sans dévier... on perd un peu sur l’intrigue et les surprises mais on découvre malgré tout cette trilogie d’une nouvelle manière.
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Le Grand Amiral Thrawn développe petit à petit son plan pour renverser la Nouvelle République mais tout n’est pas parfait, la faute notamment à Skywalker et Talon Karrde.
Un troisième tome et la fin de l’épisode sur l’héritier de l’empire Intéressant avec des personnages plutôt travaillés et cohérents : Luke qui joue bien son rôle de Maître Jedi, un Amiral Thrawn redoutable de par son intelligence et de nombreux personnages secondaires qui participent au récit... la longueur du comics permet de relativement bien respecté le roman de Timothy Zahn.
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Un second tome où Luke part à la recherche du Jedi, Jorus C’Baoth ; où Leïa et Chewbacca se réfugie sur Kashyyyk et où Han Solo part rencontrer le contrebandier, Talon Karrde. La toute jeune Nouvelle République vit ses premières difficultés de gouvernance et l’Empire est loin d’être abattu.
Un second tome toujours plus passionnant et qui met en place toutes les pièces d’un puzzle où c’est Thrawn qui tire les ficelles.
Une très bonne adaptation BD pour le moment des romans de Timothy Zahn.
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Cela fait quelques années que j'ai lu la trilogie de Timothy Zahn que j'avais trouvé excellente en tout point de vue.
Ici, ce comics reprends l'histoire du roman (en enlevant évidemment des parties et peut-être en rajoutant d'autres) tout en gardant ce qui a fait la réussite de cette trilogie : un scénario travaillé, des nouveaux personnages passionnant (avec le Grand Amiral Thrawn en particulier), de nombreuses accroches et de très bonnes idées scénaristiques (les ysalamiri, le Jedi Noir, Mara Jade...).
Le dessin est agréable même si ce n'est pas le plus parfais pour moi. Il me parait un peu trop sombre et les traits des personnages ne sont pas très nets mais cela reste acceptable.
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Ce tome fait suite à Punisher Epic Collection: Circle Of Blood (minisérie de 1986, épisodes 1 à 10, Assassin Guild) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant : une connaissance très superficielle du personnage suffit. Il comprend les épisodes 11 à 25 et les numéros annuels 1 & 2, initialement parus en 1988/1989, écrits par Mike baron, sauf pour les histoires courtes des numéros annuels écrites par Roger Salick, Mark Gruenwald et Peter Sanderson. Whilce Portacio a dessiné les épisodes 11 à 18, avec un encrage de Scott Williams. Erik Larsen a dessiné les épisodes 21 à 25, avec un encrage de Scott Williams (épisodes 21 à 24) et Al Williamson (épisode 25). L'épisode 19 a été dessiné par Larry Stroman et encré par Randy Emberlin. L'épisode 20 a été dessiné par Shea Anton Pensa et encré par Gerry Talaoc.
Annuel 1 - Punisher se trouve à Bogotta sur la piste du plus grand laboratoire de cocaïne du pays. Il va devoir affronter des individus dans des armures métalliques dans le cadre des Guerres de l'Évolution. Épisodes 11 à 20 - Dans le nord du Mexique, Punisher est en embuscade sur les hauteurs d'un ravin, attendant la voiture ouvrant le chemin pour un camion acheminant des immigrés clandestins vers la frontière. Il est neutralisé et reprend conscience dans la cabane d'un indien nommé Pepe le Brujo. L'état de l'Utah ne cesse de remettre à plus tard l'exécution d'un meurtrier et violeur récidiviste : Punisher a décidé qu'il devait aider l'état à faire aboutir la décision du juge. Le violeur a réussi à s'échapper et Punisher le poursuit avec l'aide d'Ortiz et de sa femme Conchita. Winston Piper (29 ans) ressemble à un adolescent et se fait passer pour un étudiant dans un lycée. Frank Castle se présente comme professeur remplaçant pour animer un cours d'études sociales. Wilson Fisk commence à être plus qu'agacé par l'élimination de ses sbires par Punisher : il engage mister Kliegg pour l'éliminer. De son côté, Frank Castle a décidé d'attaquer Wilson Fisk en personne et de l'éliminer. Il a constitué un petit groupe autour de lui : Microchip (Lowell Bartholomew Ori), Reese McDowell, Vernon Brooks, Conchita Ortiz. Frank Castle a récupéré quelques paquets de coke et les vend aux plus offrants. Chaque fois qu'un acheteur se pointe, il l'abat et empoche l'argent. La dernière transaction tourne mal et une femme meurt. Punisher va traquer le meurtrier Spider Roque dans l'outback australien. Frank Castle se trouve à Las Vegas pour tuer l'assassin Belzer avant que ce dernier ne tue un témoin clé dans une affaire.
Annuel 2 Atlantis attacks - Punisher fait équipe avec Moon Knight (Marc Spector) pour neutraliser un gang à la solde de Viper, des individus avec une peau squameuse, et une fâcheuse habitude à manger des souris vivantes. Microchip se retrouve à aider la famille asiatique qui tient le restaurant où il va manger du porc au gingembre, car ils sont victimes d'un racket. Frank Castle se trouve à Philadelphie et il arrive avec son sac de sport dans un bâtiment abritant une salle d'entraînement avec un ring de boxe. Il se présente à l'accueil et paye pour un casier et une serviette propre. Le boxeur BJ Johnson est en train de s'entraîner. Son manager Les Daniels offre 300 dollars à tous ceux qui acceptent de monter sur le ring et qui tiennent 3 rounds contre BJ. Castle se déclare intéressé par l'offre et monte sur le ring. Il envoie BJ au tapis dans le premier round, après un coup peu orthodoxe. Il encaisse durement et se retrouve au tapis au deuxième round. Daniels lui donne 100 dollars et lui demande de déguerpir fissa peu content de ce coup en traître. BJ Johnson rencontre ensuite sa copine Iris Green. Comme il est bien protégé, Castle va essayer de l'atteindre en s'en prenant à elle.
Créé en 1974, par Gerry Conway, John Romita senior et Ross Andru (apparu pour la première fois dans Amazing Spider-Man 129), Punisher acquiert une autre stature avec la minisérie de 1986, écrite par Steven Grant, dessinée par Mike Zeck et encrée par John Beatty. En 1987, il a droit à sa série mensuelle, et Mike Baron parvient à trouver une ligne directrice qui permet à Frank Castle d'échapper au registre des superhéros pour devenir un redresseur de torts éliminant définitivement la racaille qui le mérite bien, avec des dessins âpres de Klaus Janson (voir tome précédent). Il y a un réel plaisir cathartique à voir ainsi un individu apporter des solutions simples (et même simplistes) dans un monde simple (en fait simpliste). Le lecteur revient donc avec plaisir découvrir la suite de ces frappes chirurgicales rapides et définitives. Contre toute attente, Mike Baron s'en sort bien avec le crossover obligé de l'événement passant d'un numéro annuel à l'autre, en restant dans une opération commando, sans gugusse costumé. Mark Texeira est dans un registre suffisamment réaliste pour l'histoire, et l'encreur Scott Williams fait de son mieux pour conserver l'apparence des dessins de Portacio. Le deuxième annuel est un peu moins réussi parce qu'il y a un superhéros de présent, et que les ennemis ont une fibre surnaturelle. Par contre Bill Reinhold est plus dans le ton de la série avec des dessins dans un registre réaliste. Le lecteur apprécie le kitsch des 6 pages dessinées par Jim Lee dans lesquelles Castle explique ses techniques de combat par l'exemple sur des criminels, avec un scénario de Roger Salick qui donne l'impression de savoir de quoi il parle.
Pour le premier tiers des épisodes, le lecteur retrouve les dessins de Whilce Portacio. Ce dernier continue à dessiner à la manière de Jim Lee, avec Scott Williams réalisant un encrage vif et tranchant. Le lecteur ressent que vers les deux derniers épisodes qu'il illustre, l'artiste avait du mal à tenir la cadence, et que les fonds de case commencent à s'appauvrir, que l'encreur doit compléter les dessins. Dans certaines cases des épisodes précédents, il sent bien que Scott Williams prend plaisir à étoffer les décors esquissés par Portacio. Ce tandem Portacio + Williams réalise des planches impressionnantes de clarté factuelle et de testostérone. La narration visuelle est parfaitement en phase avec la narration sèche et factuelle de Mike Baron, donnant à voir des personnages avec une petite touche d'exagération pour leur donner une apparence plus dangereuse, mais sans tomber dans les clichés visuels propres aux superhéros, avec des scènes d'action brèves et remplies de mouvement. Le lecteur prend mieux conscience de cette qualité narrative en comparant ces épisodes à celui dessiné par Larry Stroman plus plat, ou celui dessiné par Shea Anton Pensa plus encombré.
Les 5 derniers épisodes sont dessinés par Erik Larsen, devenu célèbre en dessinant puis en écrivant Spider-Man, et ensuite pour sa création Savage Dragon. C'est encore Scott Williams qui encre les 4 premiers épisodes. S'il n'est pas familier de ce dessinateur, le lecteur retrouve les finitions acérées de Williams, et remarque juste que les personnages ont silhouettes à la morphologie plus exagérée (la taille de guêpe d'Iris Green, la largeur d'épaule de Frank Castle), des visages aux formes plus anguleuses, et des postures parfois moins élancées. Cela devient beaucoup plus marqué avec l'encrage d'Al Williamson pour l'épisode 25. S'il est familier de l'artiste, le lecteur ne peut pas s'empêcher de remarquer les postures empruntées à Jack Kirby, régulièrement utilisées par Larsen dans ses comics de superhéros, ce qui diminue la qualité de l'immersion, apportant une saveur superhéros aux histoires, avec ces cabrioles s'éloignant de l'impression de réalisme de Portacio. Du coup ces aventures semblent marquées par une impression de second degré, comme si le dessinateur ne peut pas s'empêcher de dire qu'il ne croit pas un seul instant à ces règlements de compte, avec des pluies de balles.
Mike Baron a retenu les leçons de la minisérie de Steven Grant, conservant la sécheresse factuelle de son écriture, le manque d'émotion de Frank Castle, sa remémoration chronique de la mort de sa famille (= rappel régulier de ses origins en 1 ou 2 cases maximum), le fait qu'il couche avec une femme (une fois au cours de ces 15 épisodes). Visiblement, le scénariste a dû se plier aux diktats des responsables éditoriaux lui demandant que Castle porte son costume de Punisher dans chaque épisode, alors qu'au début de la série il avait pu s'affranchir de ses gants blancs, de ses bottes blanches, de sa tunique complète, pour n'arborer qu'un crâne blanc sur le torse. Par contre, il a la liberté de le faire évoluer en dehors de New York, et de s'en prendre à toute forme de crime. Le lecteur suite donc Punisher en Inde, au Mexique, en Australie. Il le voit dézinguer des passeurs malhonnêtes, des trafiquants de drogue, des faux révolutionnaires, un tueur à gages, un parrain de la pègre, des entraîneurs d'un camp de ninja de pacotille, etc. Mike Baron respecte à la lettre l'engagement implicite qui veut que Frank Castle ne laisse personne vivant. Il écrit deux histoires plus longues, chacune découpée en chapitre qui correspond à une mission intermédiaire : se préparer pour abattre Kingpin, retrouver Iris Green. Dans les 2 cas, il s'agit de se rattacher à un coin de l'univers partagé Marvel, le Kingpin, puis le groupe de ninjas des Shadowmasters (voir Punisher: Shadowmasters créé par Carl Potts), mais toujours sans croiser le chemin d'un superhéros, sans les mentionner. Baron réussit à conserver le rythme soutenu dans chaque chapitre, sans alourdir sa narration par des rappels. Le lecteur prend conscience de l'imagination et de la force de conviction de Mike Baron lorsque Frank Castle assume les fonctions de professeur remplaçant et que ça marche.
Ce deuxième tome regroupant les épisodes écrits par Mike Baron se lit avec beaucoup de plaisir. Whilce Portacio et Scott Williams réalisent des planches efficaces et tranchantes. Mike Baron montre Frank Castle totalement polarisé sur sa mission, mais avec encore quelques traces d'humanité, à commencer par sa faillibilité. D'un autre côté, les planches d'Erik Larsen sont tout aussi dynamiques, mais trop influencées par Jack Kirby pour complètement rester dans le ton du récit réaliste, et la mission au Japon s'éloigne du criminel du mois pour un registre moins plausible.
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